Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17 janvier 2009

On ne fait pas baisser la température en cassant le thermomètre

Lors du Comité d’entreprise du 16 janvier, la direction a d’abord vivement critiqué les « informations négatives » parues dans Le Monde (daté 16 janvier) sur le Groupe Express Roularta, alors que L’Express, L’Entreprise et L’Expansion lancent une nouvelle formule. Le SNJ n'a fait aucun commentaire, ne souhaitant pas prêter le flanc à cette tentative d'intimidation et d'entrave au droit d'expression des syndicats sur les orientations, y compris éditoriales, de la direction. Qui fait le plus de contre-publicité au groupe si ce n’est la direction elle-même en ayant programmé 51 suppressions d'emploi ?

Les élus du CE ont passé en revue les différentes mesures du Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) pouvant bénéficier aux salariés les plus âgés, et qui devraient faire l’objet d’un memento pratique : convention de reclassement personnalisé, convention de préretraite totale du FNE, préretraite progressive, passage au temps partiel, etc. A l’issue du CE, la direction a fait savoir aux délégués syndicaux qu’elle ne souhaitait pas la mise en place d’un congé de reclassement (le contrat de travail du salarié licencié est suspendu et pas interrompu pendant 4 à 9 mois avant de basculer dans le dispositif Assedic), dont elle prendrait en charge une grande partie, préférant la solution de la Convention de reclassement personnalisée, moins coûteuse pour l’entreprise et plus simple et plus rapide à mettre en place.

Un point reste en suspens : le montant et la durée d’indemnisation des personnes licenciées ne sera connu qu’une fois la nouvelle convention Unedic ratifiée par les syndicats (elle sera alors applicable au 1er janvier 2009), sauf si, en attendant, le gouvernement décide de proroger l’ancienne convention.

Concernant les bonifications de départ, la direction propose désormais 6 mois d’indemnités supplémentaires pour les plus de 55 ans. Toutefois, elle entend plafonner le montant des bonifications des 12 salariés de l’entreprise bénéficiant d’accords améliorant leurs indemnités (accord Presse quotidienne nationale et accord Express de 1982).

La direction confirme également qu’elle versera 3 000 euros de prime pour ceux qui se déclareront partants très rapidement. Elle a aussi convenu que les pigistes réguliers seraient bien concernés par les mesures prévues par le PSE.

Rappelons que les indemnités et primes de licenciement sont non fiscalisées et non soumises aux charges sociales (sauf la CSG et la CRDS).

Les élus ont demandé que les personnes licenciées bénéficient de la mutuelle pendant les 12 mois suivant le licenciement, et du versement par l’entreprise des points de retraite complémentaire au même taux que les salariés en poste pendant la durée de l’indemnisation des Assedic.

Enfin, ils ont demandé des précisions concernant le projet de restructuration de la documentation. Ils s’interrogent sur sa viabilité, son mode de financement, l’avenir des salariés restants, et les conséquences sur la qualité du travail des rédactions. Des questions qui seront de nouveau abordée lors du prochain CE, le 23 février.

Les commentaires sont fermés.