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15 juillet 2017

Le groupe L’Express démantelé

Deux ans après l’acquisition du Groupe Express Roularta par l’opérateur téléphonique SFR, les proches de Patrick Drahi revendent les titres « par appartement ». L’Express et Point de Vue resteront dans le giron de SFR qui prendra prochainement le nom d’Altice.

Juin est un mois clé pour L’Express. Altice Media Groupe fait l’acquisition du Groupe Express Roularta le 9 juin 2015 : son directeur exécutif est Marc Laufer qui, par un PSE mené au pas de charge, va amoindrir les équipes de tous les titres. Les « transversaux » (informatique, DRH…) sont les plus touchés. Mais pas seulement : la clause de cession a connu un réel succès. En deux ans, L’Express a perdu 45 % de journalistes qui ne sont pas remplacés. L’Expansion n’y survit pas, sa version papier disparaît en janvier 2017. Seule consolation : ses journalistes sont intégrés à l’équipe technique et au service « économie » de L’Express.

Rédactions exsangues

Deuxième épisode : Les rédactions sont exsangues. Le Groupe L’Express Roularta est devenu Groupe Altice, le DRH viré, et Christophe Barbier débarqué de son poste de directeur des rédactions. Remplacé par Guillaume Dubois, ex-journaliste et ex-DG de BFMTV, proche d’Alain Weill, patron de NextRadioTV (notamment RMC et BFMTV). Le même Alain Weill démissionne Marc Laufer 364 jours après l’acquisition de GER, le 8 juin 2016. Six mois plus tard, on ne parle plus du Groupe Altice mais du Groupe L’Express et Marc Laufer est revenu en grâce. Le 28 avril 2017, il achète le Groupe L’Etudiant. Pas de suppression de poste, mais les accords d’entreprise doivent être renégociés. Le pire est à prévoir.

La grande braderie

Troisième round : « Seuls L’Express et Libération ne seront pas vendus ». L’antienne a été maintes fois répétée en DUP [Délégation unique du personnel] par François Dieulesaint, DG du Groupe L’Express. Le dépeçage en cours, est annoncé lors de la réunion extraordinaire du 14 juin 2017. François Dieulesaint change de casquette. Le DG devient propriétaire des titres Les Côtés, son compère de toujours, l’insatiable Marc Laufer, de Job Rencontres et du Salon du travail. Mieux Vivre Votre Argent est acheté par Valmonde, La Lettre de l’Expansion par Wansquare (Le Figaro), Studio Ciné Live par Première Media. Lire, Classica et Pianiste sont récupérés par  JJ. Augier et S. Chabenat. Au moins 60 salariés dont 45 journalistes temps plein sont concernés.

L’info-consultation commence sur la base : « tout le monde est repris » pour un an au moins. « L’avenir de ces titres sera mieux assuré dans des entreprises de taille moyenne », justifie la direction qui lâche aussi que « le prix de cession n'a pas été notre motivation, nous n'avons pas fait de plus-value ». L’Express et Point de Vue resteront dans le giron de SFR qui devrait s’appeler Altice. Au pas de charge, comme toujours : « l'inquiétude des salariés est légitime mais la décision rationnelle est d'aller vers la concentration ». Avec un objectif : « l'entreprise est condamnée à la croissance ». Les équipes désabusées déménageront sur le même site que Libération et NextradioTV en bord de périphérique. Quatrième chapitre. En octobre cette fois-ci. Sauf changement dont les dirigeants ont le secret.

(Article paru dans Le Journaliste n°325, trimestriel du SNJ, juin 2017).

10 octobre 2015

Le Congrès du SNJ soutient les personnels de Groupe Altice Média

Après le rachat par Altice du Groupe Express Roularta en juin dernier, et la clause de cession qui a conduit à la suppression de 115 postes de journalistes partis sans être remplacés, la direction met aujourd'hui en œuvre un bien mal nommé Plan de sauvegarde de l'emploi visant 133 postes, sans compter les nombreux journalistes rémunérés à la piges et CDD dits d'usage, illégaux.

Les licenciements et la restructuration du groupe vont affaiblir l'ensemble des rédactions et casser tous les services supports du groupe, ce qui va encore aggraver les conditions de travail des salariés restants et remettre gravement en cause la qualité des titres.

De plus, L'Etudiant et ERS, la régie publicitaire, seraient filialisés, et les conventions collectives des cadres et des employés, dénoncées.

Les transferts de charge de travail vont toucher l'ensemble du personnel, dans les services transversaux comme chez les journalistes ; ceux-ci devront effectuer une grande partie des tâches réalisées aujourd'hui par les rédactions techniques, après la suppression des postes de réviseurs, d'iconographes, et de documentalistes.

Les nouveaux actionnaires n'ont aucun projet de développement. Leur seule ambition est de réduire les coûts. Une stratégie qui va conduire, à terme, à la disparition d'autres titres et à de nouvelles destructions d'emplois.

Le congrès du SNJ, réuni à Carry-le-Rouet, soutient ses élus et les personnels dans le bras de fer qui se poursuit au sein du Groupe Altice Média.

Le SNJ, premier syndicat de la profession, restera vigilant pour défendre les journalistes et les autres salariés du groupe, en s'opposant à ce plan massif de suppressions d'emplois, qui risque d'aboutir au démantèlement du groupe.

Carry-le-Rouet, le 10 Octobre 2015

Lire sur le site du SNJ Le Congrès du SNJ soutient les personnels du Groupe Altice Media.

18 juin 2015

Clause de cession : 2e réunion d'information

Clause de cession
Séance de rattrapage !
Vous avez des questions ?
Réunion d’information
le lundi 22 juin à 19 h
au SNJ, 33 rue du Louvre 75002 Paris
(au fond de la cour 6e étage)

LES POINTS QUE NOUS ABORDERONS
Qui est concerné ? / Quand la clause est-elle ouverte ? / Comment la faire valoir ? / Doit-on motiver sa décision ? / Doit-on effectuer un préavis ? / Que se passe-t-il pour le journaliste qui a plus de 15 ans d’ancienneté ? / Quelles indemnités ? / Peut-on bénéficier d'une formation ?...

Vos délégués SNJ : André Spiga (4339) Dominique Noblecourt (1780) Eric Marquis (1384)

150616snjClause.pdf

01 juin 2015

Clause de cession : réunion d'information

Clause de cession

Vous avez des questions ?

Réunion d’information

le jeudi 4 juin à 19 h

au SNJ, 33 rue du Louvre 75002 Paris


LES POINTS QUE NOUS ABORDERONS

Qui est concerné ? / Quand la clause est-elle ouverte ? / Comment la faire valoir ? / Doit-on motiver sa décision ? / Doit-on effectuer un préavis ? / Que se passe-t-il pour le journaliste qui a plus de 15 ans d’ancienneté ? / Quelles indemnités ? / Peut-on bénéficier d'une formation ?...

150529snjClause.pdf

14 avril 2015

Déclaration des revenus 2014 : 7 650 euros à déduire

Inscrivez dans votre déclaration (au bas de la page 2 ou dans l’espace dédié sur les télé-déclarations) :

Le journalisme ayant constitué en 2014 mon activité, j’ai déduit 7650€ des salaires imposables, tirés de ma profession, au titre de l’allocation pour frais d’emploi des journalistes.

Lire sur le site du SNJ 7650 € à déduire des salaires du journalisme.

22:47 Publié dans SNJ (national, régional) | Tags : salaires, impôts, snj

27 mars 2015

Google : 1,97 million pour Express-Roularta. Et les auteurs ?

Voir Le top 10 des journaux subventionnés par Google (liberation.fr, 24 mars 15)

"Express-Roularta : 1,970 million d’euros «Une plateforme big data pour passer d’une approche de marque («brand centric») à une vision «user centric»» (1.970.000€)"

Voir le communiqué du SNJ  Négociations Google-éditeurs de presse : pas sans les journalistes (SNJ, 13 nov. 12). "Ces échanges ont été menés jusqu’ici en l’absence des journalistes, qui sont pourtant les auteurs de ces contenus éditoriaux, et dont le travail intellectuel est donc, avant toute autre contribution, à l’origine de la valeur créée. Cette qualité d’auteur – et les droits qui vont avec – ne saurait leur être contestée. Elle a été établie par de nombreuses jurisprudences et est aujourd’hui formellement inscrite dans le code de la propriété intellectuelle."

09 janvier 2015

"Nous sommes tous Charlie" : manifestation dimanche 11 janvier 2015 à Paris

Rendez-vous des journalistes
dimanche à 14h
à l’angle du bd Voltaire et du bd Richard Lenoir.

POUR RENDRE HOMMAGE AUX 12 VICTIMES DES TERRORISTES À CHARLIE HEBDO

POUR LA LIBERTE DE L’INFORMATION

Lire sur le site du SNJ Ile-de-France Nous sommes tous Charlie : manifestation dimanche à Paris.

18:21 Publié dans SNJ (national, régional) | Tags : mobilisation, snj, sdj

07 janvier 2015

Charlie Hebdo : c’est la liberté d’expression qu’on assassine (SNJ)

Il n’y a pas de mot assez fort pour exprimer aujourd’hui la tristesse et la colère de la profession. Le massacre perpétré contre la rédaction de Charlie-Hebdo est une horreur qui nous frappe toutes et tous. Quand on tue des journalistes, c’est pour faire peur à toute une profession, c’est pour faire taire. Attaquer un journal, c’est vouloir museler la liberté d’expression dans une démocratie.

Lire sur le site du SNJ : Charlie-Hebdo : c’est la liberté d’expression qu’on assassine.

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PARIS,  7 janvier 2015 (AFP) - Plusieurs syndicats professionnels appellent à un rassemblement mercredi place de la République à Paris dans la foulée de l'appel du parti socialiste à une "marche des Républicains" après l'attaque contre Charlie Hebdo qui a fait douze morts selon un dernier bilan.

"Le fait que ce soit Charlie Hebdo qui ait été visé est un symbole important. C'est la liberté d'expression qu'on assassine", a réagi le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession appelant toutes les rédactions à observer une minute de silence et à se rassembler en silence à 17H00 près du siège de Charlie-Hebdo, place de la République à Paris.

Le SNJ, dans son communiqué, indique avoir demandé un rendez-vous au ministre de l'Intérieur pour être informé du cours "de l'enquête sur l'attentat commis contre Charlie Hebdo (...) et des autres enquêtes concernant tous les journalistes menacés."

Le SNJ rappelle en outre que, depuis l'été 2014, "pas moins de 5 journalistes sont directement menacés de mort pour des articles publiés sur des sujets divers".

La CGT, la Fédération CGT des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication (Filpac CGT) et le SNJ-CGT appellent également à un rassemblement place de la République à partir de 17h00.

La direction confédérale de la CGT et le SNJ-CGT se disent "horrifiés" dans un communiqué et "tiennent à assurer l'ensemble des journalistes et des personnels du journal, ainsi que tous leurs proches, de leur totale solidarité."

Le Parti socialiste avait appelé un peu plutôt à une "marche des Républicains" dès que possible.

16:25 Publié dans Presse, SNJ (national, régional) | Tags : snj

20 novembre 2014

Cotisations sociales : attention danger

Journalistes, ne vous laissez pas abattre !

Sans en préciser l’exacte portée et le réel danger, la direction du Groupe Express demande aux journalistes d’opter, avant le 31 décembre prochain, pour ou contre un abattement sur leurs cotisations sociales.

La direction a intérêt à ce que vous choisissiez l’abattement car dans ce cas elle en fait autant sur les cotisations patronales.



Le SNJ vous recommande de refuser l’abattement

Si vous acceptez l’abattement, vous aurez demain des couvertures maladie et retraite gravement amputées



En cotisant à la Sécurité sociale à 100 %

,
vous protégez vos droits

Lire ici Cotisations sociales : attention danger (2013), Cotisations sociales : attention danger (2012).

Pour en savoir plus, voir sur le site du SNJ Une déduction déconseillée par le SNJ, Les cotisations à la Sécurité Sociale.

13 juillet 2014

Les habits neufs du publi-rédactionnel

Lors des CE des 23 mai et 27 juin, la direction de Groupe Express Roularta a présenté une nouvelle « source de chiffre d'affaire » : le native advertising *.

Cette pseudo-nouveauté, qui nous vient d'outre-Atlantique, consiste à publier des textes voués à la promotion de marques dans une forme similaire en tous points à celle des articles d'information. On aura compris que toute ressemblance avec du « publirédactionnel » n'est pas fortuite.

Mais, en présentant le native advertising, power point à l'appui, la direction a asséné à plusieurs reprises que « ce n'est pas du publireportage ». Ne rechignant pas à l'oxymore, elle a affirmé dans un même mouvement que le native advertising consiste à « intégrer la publicité » « dans l'environnement éditorial » ET « de manière non intrusive, mais identifiée [, dans] un contrat clair avec le lecteur »... ET que le native advertising est « du vrai contenu informatif, pas de la pub », qu'il se situe « dans la ligne éditoriale », est réalisé selon le modus operandi du rédactionnel, avec un « contrôle éditorial » (comprendre : du responsable de la rédaction)...

Le SNJ a salué cet exposé remarquablement construit et formulé pour enjoliver la réalité, pour maquiller un procédé qui relève simplement du camouflage de la publicité en information. Poupée russe, la présentation du native advertising est elle-même du native advertising !

Ce projet nous renvoie aux principes fondateurs du journalisme professionnel car il heurte frontalement un de ses fondamentaux historiques : la séparation - absolue, explicite, sans ambiguïté - entre information et publicité.

Avant même que le journalisme professionnel soit inscrit dans la loi (1935), la première Charte des devoirs professionnels des journalistes français, écrite en 1918 (c'est l'acte fondateur du Syndicat national des journalistes, SNJ), actualisée en 1938, édicte qu'

« un journaliste, digne de ce nom […]

  • ne signe pas des articles de réclame commerciale ou financière ;
  • n’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée ;
  • revendique la liberté de publier honnêtement ses informations »...

Et, dans sa dernière version (2011) :

« un journaliste digne de ce nom  […]

  • refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication »...

 

De surcroît, ce projet contredit une exigence que la direction de GER n'a pourtant de cesse de mettre en avant : la qualité.

Prenons seulement l'exemple de la stratégie sur le numérique, puisque c'est la directrice générale adjointe chargée des nouveaux médias qui la première a livré au CE un plaidoyer pour le native advertising.
La direction a mis en oeuvre à partir de 2013 à la rédaction web une réorganisation traumatisante pour la plupart des personnels (à laquelle les élus SNJ et SUD au CE se sont opposés en refusant de voter un avis qui laissait la voie libre à la direction). Quel était le principal argument de la direction ? Le groupe a choisi de faire sur lexpress.fr du « flux », de l'info 24/24. Pour « tenir » économiquement il faut être dans les tout premiers en termes d'audience (visites, pages vues, etc.). Pourquoi ? Pour capter la publicité, car le partage du gâteau se fait entre quelques-uns seulement. Donc, en termes de stratégie, de modèle économique, de rémunération, cela signifie : priorité à la publicité.
Quelques mois plus tard, début 2014, la direction nous annonce qu'on passe au pay wall (mur payant) : le lecteur, après un certain nombre de consultations, est invité à payer s'il veut continuer à avoir accès aux « contenus ». Donc, soudainement, le balancier passe dans l'autre modèle économique, celui qui fait payer le lecteur.
Tout ça pour ça !
On n'épiloguera pas ici sur cette stratégie « au fil de l'eau » consistant à s'inspirer aveuglement des « recettes » étatsuniennes, successives et contradictoires, abandonnées aussi vite qu'elles ont été adoptées.

Prenons acte que le modèle (plutôt) privilégié aujourd'hui consiste à faire payer le lecteur. Mais qu'est ce qui fait payer le lecteur ? Il ne va pas verser un euro si on lui propose ce qu'il peut trouver gratuitement ailleurs (notamment le bâtonnage de dépêches plus ou moins amélioré, pour lequel on a dés(ré)organisé la rédaction web).
Ce pour quoi le lecteur acceptera de payer, c'est la « valeur ajoutée » journalistique, la qualité qu'il ne trouverait pas ailleurs. GER s'en donne-t-il les moyens, notamment en termes d'effectifs, alors que le dernier PSE après d'autres a conduit à se séparer de journalistes expérimentés ? C'est une question.
Une autre, pour revenir au sujet du native advertising, est celle de la crédibilité.
Des articles publirédactionnels, quels que soient les stratagèmes mis en oeuvre pour en masquer le caractère publicitaire, ne tromperont pas le lecteur bien longtemps.
Comment lui demander de payer pour de la qualité et lui refiler en même temps de la fausse information ?
Les lecteurs ne sont pas idiots, ils s'apercevront tôt ou tard qu'avec de la publicité masquée, on les roule dans la farine.
Et, dégât collatéral, sur l'imprimé ou sur le web, la perte de confiance due à la publicité camouflée retombera sur les vrais articles d'information. Le lecteur se dira « Si ce papier camoufle de la pub, pourquoi un autre serait-il davantage digne de confiance ? » Tous les journalistes pâtiront de ces pratiques.

Le plus grave dans le discours de la direction en faveur de cet avatar « moderne » du publirédactionnel, c'est que, cette fois, tromper le lecteur est un objectif avoué. Aucune mention claire, sans ambiguïté, visible immédiatement par le lecteur, ne lui indique qu'on n'est pas dans l'éditorial mais dans la publicité. Dans les exemples montrés sur la présentation power point, les textes de native advertising sont présentés comme des papiers de journalistes comme les autres. Les quelques mots discrets dans la page (au mieux : « écrit par MachinTruc Consulting ») sont de bien modestes alibis, cache-sexe, qui ne sauraient dissiper la confusion et encore moins susciter le doute du lecteur.

D'ailleurs, cela se comprend, du point de vue de l'annonceur (des « marques » promues). Même si les mots changent, les annonceurs ne seraient pas plus séduits demain qu'hier par un publirédactionnel qui serait présenté comme tel aux lecteurs. Ce qui intéresse les annonceurs, c'est précisément que la publicité n'apparaisse pas comme telle. Dans cette « logique », pour générer de nouveaux « budgets », il faut passer un cap, abattre des digues en effaçant la séparation info-pub, sacrifier la transparence pour le lecteur. Si l'annonceur ne perçoit pas cette évolution « qualitative », il ne déboursera pas un euro supplémentaire. Le contrat de lecture, la confiance et l'honnêteté intellectuelle entre le titre et son lecteur, c'est cela qui est « monétisé », bradé.

Face à cette attaque sans précédent contre les fondamentaux de la déontologie des journalistes, le SNJ met en garde solennellement : si la direction de GER persiste dans la promotion de pratiques attentatoires aux principes fondamentaux du journalisme professionnel, elle aura en face d'elle les journalistes de GER et au-delà, et leurs représentants de la première organisation de la profession, le SNJ. Nous dénoncerons, s'il le faut publiquement, ces projets et agissements qui corrompent la profession, l'information du public et la presse en général.

* Lire "Préférence de Marques - le Native Ad d'Express Roularta Services" "[...] Le contenu est rédigé par la rédaction des différents titres. Le contenu est directement intégré dans le fleuve et dans le contenu éditorial. [...]" Et "Le native advertising, mode d'emploi" (strategies.fr , 26 sept. 13).

30 avril 2014

Déclarations des revenus 2013 : 7650 € à déduire

Inscrivez dans votre déclaration (au bas de la page 2 ou dans l’espace dédié sur les télé-déclarations) :

Le journalisme ayant constitué en 2013 mon activité professionnelle, j’ai déduit 7650 euros des salaires imposables, tirés de ma profession, au titre de l’allocation pour frais d’emploi des journalistes.

Lire sur le site du SNJ 7650 € à déduire des salaires du journalisme.

23:21 Publié dans SNJ (national, régional) | Tags : salaires, impôts, snj

09 février 2014

"Libération" : réunis pour tenir ! (SNJ)

"La presque totalité des salariés du quotidien, toutes catégories confondues, a longuement décortiqué les mensonges et les incompétences graves d’une direction plus préoccupée de rentabilité immobilière que de projet éditorial.

Une direction qui, bien qu’alertée depuis des mois par les élus du personnel sur la baisse des ventes et les finances dans le rouge, n’a pas pris les mesures qui s’imposaient. [...]

Le Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession, tient à apporter tout son soutien à la rédaction de Libé en lutte pour sa vie et interpelle les pouvoirs publics :

  • Un journal historique doit-il être soumis au bon vouloir de ses actionnaires, doit-il mourir et voir son titre être vendu et transformé en "restaurant, espace culture ou incubateur de start-up" ? [...]
  • Les aides à la presse seront-elles toujours distribuées, les yeux fermés sur leur utilisation, parfaitement contraire à leurs objectifs ?
  • La reconnaissance juridique d’une équipe rédactionnelle, dans chaque entreprise de presse devra-t-elle attendre encore jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de rédactions ? [...]"

Lire sur le site du SNJ Libération : réunis pour tenir !

15 novembre 2013

Cotisations sociales : attention danger

Cotisations sociales : attention danger

Journalistes, ne vous laissez pas abattre !

Sans en préciser l’exacte portée et le réel danger, la direction du Groupe Express demande aux journalistes d’opter, avant le 31 décembre prochain, pour ou contre un abattement sur leurs cotisations sociales.

La direction a intérêt à ce que vous choisissiez l’abattement car dans ce cas elle en fait autant sur les cotisations patronales.



Le SNJ vous recommande de refuser l’abattement



  • Tout d’abord, ce que la direction se garde bien de préciser, c’est que des cotisations diminuées entraînent des prestations et pensions diminuées.
  • Au surplus, le Groupe Express Roularta applique l’abattement de façon extensif sur les retraites complémentaires contrairement à la réglementation et aux pratiques de la quasi-totalité des autres entreprises de presse.



Ainsi, si vous acceptez l’abattement, vous aurez demain des couvertures maladie et retraite gravement amputées



En cotisant à la Sécurité sociale à 100 %

,
vous protégez vos droits


PS. L’abattement social n’a rien à voir avec l’allocation fiscale annuelle de 7650 euros.

Pour en savoir plus : voir sur le site Internet du SNJ la rubrique « Cotisations sociales ».

05 novembre 2013

"Pour la mémoire de nos amis" G. Dupont et Cl. Verlon (SNJ France Médias Monde, RFI)

"Pour la mémoire de nos amis 

Les corps de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés à Kidal (Nord Mali) samedi 2 novembre 2013, seront rapatriés dans la nuit de lundi à mardi à Paris.

A l’instar de ses instances nationales, le Syndicat national des journalistes (SNJ) de France Médias Monde salue la mémoire de nos deux confrères, unanimement appréciés pour leur rigueur.

Claude savait relier un point de la Terre à un autre, par la magie des ondes, quelles que soient les conditions techniques. Ghislaine s’adressait aux citoyens, aux chefs d’Etats ou aux rebelles d’un jour avec le même professionnalisme.

Cette exigence de vérité contrariait les régimes en place, à commencer par celui de la République démocratique du Congo (RDC), qui, après l’avoir expulsée, avait exigé, fin 2010-début 2011, que Ghislaine ne traite plus des dossiers ayant trait à ce pays. Avec d’autres, le SNJ de RFI avait alors soutenu Ghislaine face à l’ancienne direction de la rédaction de la radio.

Aujourd’hui aussi, le SNJ est aux côtés des familles et des collègues de Ghislaine et Claude pour exiger la vérité sur leur mort. Qui les a enlevés ? Qui les a assassinés ? Pour quel motif ? Le véhicule des ravisseurs a-t-il été pris en chasse ? Si oui, par qui : armée française, armée malienne, Mission des Nations Unies (Minusma) ?

Le SNJ sera particulièrement attentif au déroulement des enquêtes, française et malienne.

Pour la mémoire de nos amis.

Paris, le 4 novembre 2013"

01:54 Publié dans SNJ (national, régional)

02 novembre 2013

Hommage à Ghislaine Dupont et Claude Verlon de RFI tués au Mali (SNJ)

"Une journaliste et un technicien viennent de payer de leur vie au Mali, ce samedi 2 novembre 2013 l’engagement qu’ils ont pris en entrant dans leurs professions. [...]"

Lire Le SNJ rend hommage à Ghislaine Dupont et Claude Verlon de RFI tués au Mali.

23:24 Publié dans SNJ (national, régional)