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05 avril 2018

"L'Express" : brutale fusion des rédactions "print" et "digital"

« L’Express demain », c’est parti !

Cinq mois après le déménagement des rédactions à Balard, les équipes rédactionnelles « print » et « digitale » ont fusionné. Le projet « L’Express demain » porté par Guillaume Dubois, devient le nouvel Express, qui sera quotidien avec deux éditions : une le matin et une le soir. Uniquement sur smartphone, tablette et internet.

Ah oui : sur papier, une fois par semaine, avec la reprise de certains articles pour le contenu. Autant dire que ce changement de paradigme a provoqué plusieurs vagues d’émotion dans les équipes, pardon dans l’équipe désormais une et indivisible.

Pas de départ des rédactions

Le pire a été évité puisque pour la première fois depuis plusieurs années, il n’y a pas eu de départ. Certes, tous les journalistes rémunérés à la pige qui assuraient le travail sur le web le week-end et les jours fériés devraient être convoqués par la direction pour une solution individualisée. Les autres journalistes se retrouvent par service pour travailler désormais ensemble.

Mais le flou perceptible au niveau de la ligne éditoriale, le circuit de la copie entre rédacteurs et service technique n’en finissent pas d’inquiéter une équipe prête à se lancer dans cette aventure commune, mais sans réponse satisfaisante à ses nombreuses interrogations.

Sur place, de nouveaux déménagements (« micro-zoning » dit-on dans les instances représentatives du personnel) ont récemment eu lieu pour que la mayonnaise puisse prendre. Les premières heures de la nouvelle formule digitale de L’Express seront scrutées tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de la rédaction.

Des départs chez AMP en cours, et annoncés pour Point de Vue

Mais d’autres services disparaissent de la galaxie Groupe L’Express. Ainsi, au sein d’AMP (Altice Media Publicité),  ce sont 33 départs « volontaires » en cours depuis le début de l’année. Il y a moins d’un an, devant les instances représentatives du personnel, la direction avait parlé d’une grande régie.

Demi-tour total quelques mois plus tard. De plus, avec la vente de Point de Vue (l’information-consultation est en cours), 29 personnes (hors pigistes) supplémentaires quitteront les locaux. Sans cri, ni heurt, les départs s’égrènent au fil des mois depuis le rachat de GER en juin 2015. 

02 novembre 2017

Châteaudun, c’est fini, L’Express est maintenant à l’Altice campus

Le déménagement s’est déroulé le week-end des 28 et 29 octobre 2017. Après maints reports, des discussions sans fin sur les capacités octroyées à chaque salarié d’emmener quelques affaires de sa vie précédente rue de Châteaudun, les camions de déménagement ont pris le relais. Sans enthousiasme du côté des journalistes, même si les ventes de L’Etudiant et des autres titres ont peu à peu vidé l’immeuble.

Fin septembre, L’Etudiant partait à Boulogne dans les locaux de Marc Laufer. Puis début octobre, Lire, Classica, Pianiste, Les Côtés, La Lettre de L’Expansion, Mieux Vivre Votre Argent, Studio Ciné Live, Job Rencontres et le Salon du Travail. Puis Libération, quelques jours avant L’Express et Point de Vue (dont on annonce sans cesse la vente sans pourtant qu’aucune info-consultation ne soit à l’ordre du jour).

Désormais à l’Altice Campus - comme aime à le rappeler la direction -, au 2 rue du Général Alain de Boissieu dans le 15e arrondissement, les salariés de L’Express vont apprendre à parler SFR, qui prendra bientôt le nom d’Altice. Les journalistes partageront le 5e étage avec ceux de Libération. Et à partir de janvier 2018, ce sera « digital first », avec la fusion des deux rédactions de L’Express : print et web.

Lire aussi Le groupe L’Express démantelé, L’Etudiant sur le point d’être vendu à Marc Laufer (ex-PDG du groupe).

25 novembre 2016

L’Etudiant sur le point d’être vendu à Marc Laufer (ex-PDG du groupe)

Alain Weill, nouveau patron du Groupe L’Express, n’a pas de temps à perdre : il vient de supprimer le magazine L’Expansion et devrait rapidement vendre le groupe L’Etudiant. Celui-ci appartenait au  groupe belge Roularta et avait été intégré dans le Groupe Express Roularta. Rappelez-vous… Le 17 juin 2008, nous écrivions : « L’arrivée prochaine sur le site de Châteaudun du Groupe L’Etudiant (qui perd au passage 33 % de ses mètres carrés) et les réaménagements en cours sont une aubaine pour la direction : elles lui permettent de justifier l’entassement, les mutualisations et les suppressions de postes en catimini ».  La mutualisation des équipes « transversales » (DRH, comptabilité, paye, DSI, services généraux…) a été rapidement faite et L’Etudiant a perdu ces forces.
 
La filialisation de L’Eudiant peu après le rachat de GER
 
Puis GER  a été vendu en juin 2015 et il est devenu le Groupe Altice Media (GAM). Immédiatement, la filialisation de l’Etudiant a été mise à l’ordre du jour. Le 5 novembre 2015, alors que les négociations concernant le PSE avaient commencé, nous écrivions : « EVITER LES FILIALISATIONS. Rien ne justifie que la Régie et L’Etudiant soient filialisés… si ce n’est le projet de la direction de dénoncer leurs conventions collectives ! Nous sommes donc fermement opposés à ces projets, économiquement hasardeux et socialement néfastes. Si la direction s’entête, il lui faudra justifier – et chiffrer ! – les résultats qu’elle en attend. »
 
Un an après, les choses sont claires : la filialisation de L’Etudiant a été menée pour que le groupe puisse être vendu, avec des conventions collectives moins-disantes pour les non-journalistes et des salaires au plancher pour ces derniers.  
 
Marc Laufer serait l’acheteur
 
La direction l’a annoncé lors du CE extraordinaire du 23 novembre 2016 : Marc Laufer, ex-patron de GAM, qui a abandonné ses mandats le 9 novembre dernier au profit d’Alain Weill, serait en négociations « avancées » pour acquérir L’Etudiant. Ce faux départ, 18 mois après son arrivée à la tête de GAM, cache sans doute de vrais projets qui ne sont pas pour rassurer les équipes de L’Etudiant. Les élus du SNJ et de SUD, qui seront convoqués à l’info-consultation, sitôt l’acte de vente signé, refusent que des conséquences sociales accompagnent ce nouvel épisode d’achat/réorganisation dans le cercle très proche de Patrick Drahi. Et veilleront à ce que les problèmes psycho-sociaux ne soient pas la première maladie des salariés de L’Etudiant.

05 septembre 2016

SNJ et SUD soutiennent les salariés de SFR

SNJ  SUD 

Face à l'ampleur du projet de suppressions de postes dans le groupe SFR NUMERICABLE, et aux 5 000 licenciements "volontaires" décidés par la direction du groupe, les sections syndicales SNJ et SUD, du Groupe Altice Média, filiale de SFR Presse, apportent tout leur soutien aux salariés et aux syndicats du Groupe SFR dans leur mobilisation du 6 septembre 2016 pour imposer d’autres choix en termes d’emploi, de salaires, de conditions de travail et de qualité de service. 

02 août 2016

Un secrétaire SNJ à la tête du CHSCT

Le CHSCT (Comité Hygiène, Sécurité et Conditions de travail) vient d'être élu. Il s'est doté d'un nouveau secrétaire, Eric Lamien (SNJ).

Les membres du CHSCT exercent un rôle prépondérant dans les instances représentatives du personnel. Ils ont  en particulier pour tâche de veiller au respect des règles de santé et sécurité au travail, à savoir la protection de la santé physique et mentale des salariés. Ils ont pour mission de contrôler que la réglementation, en perpétuelle évolution, est respectée par l'employeur. Enfin, ils peuvent proposer des améliorations pour les conditions de travail.

Après le mariage avec SFR, le déménagement…

L’intégration du Groupe Altice Media à SFR, récemment réalisée, se met en place, avec la création de SFR Presse (avec notamment les titres de GAM). Puis viendra le temps du déménagement annoncé par la direction de la rue de Châteaudun sur un nouveau site, sans toutefois qu’une date soit arrêtée.
Avant la mise en œuvre de ce changement de lieu de travail, vos élus SNJ et SUD du CHSCH, aux côtés de ceux de la DUP (délégation unique du personnel) seront convoqués par la direction. Ils multiplieront les réunions de travail où les projets concrets seront détaillés.
Vos élus auront à cœur de vérifier que cette modification importante dans la vie de chaque salarié de l’entreprise (et pas seulement sur le plan des transports) sera conforme aux obligations de l’employeur. Ils étudieront les objectifs de la direction et proposeront des solutions dans un combat qui s’annonce âpre.

12 avril 2016

Pour imposer une autre voix, votez SNJ-SUD-FO

SNJ  SUD  FO    ELECTIONS DU 14 AVRIL 2016    Second Tour

Pour imposer une autre voix, votez SNJ-SUD-FO

PSE, accords d’entreprise en sursis, baisse des salaires, précarisation des salariés, flexibilisation du temps de travail… ce qui se passe aujourd’hui à GAM et dans ses filiales est un avant-goût de ce que nous promet la loi El Khomri si elle est adoptée par les députés en mai prochain. Parmi tous les reculs qu’il comporte, le texte prévoit de donner la priorité aux accords d’entreprise sur les accords de branche et sur la loi, ce qui fait peser un risque considérable sur les garanties collectives et individuelles des salariés.

Comment une liste de candidats réunissant sous la bannière d’« intersyndicale CFDT-CGT » un syndicat « réformiste », partisan du projet de loi El Khomri, et un autre, qui s’y oppose, prétend-elle défendre efficacement les intérêts des salariés de GAM ? Par quel miracle ces candidats pourraient-ils dépasser cette ligne de rupture sur un sujet aussi fondamental que la réforme du Code du travail!?

Les élus SUD, SNJ et FO ont toujours combattu ensemble, en cohérence avec les orientations nationales de leurs syndicats. Au sein des instances représentatives du personnel et en négociations, ils ont défendu, sans effets de manche ni faux-semblants, les droits collectifs et individuels des salariés du groupe, en ne reniant jamais leurs principes ni leurs convictions.

Ils n’ont cessé de s’opposer aux projets et aux décisions de la direction qui menaçaient le fonctionnement et les conditions de travail dans les rédactions, l’identité et la qualité des titres : mutualisations, réorganisations successives de la rédaction de lexpress.fr, départs non remplacés, recours abusif aux CCD d’usage, baisse des moyens. Ils ont bataillé pour faire respecter les droits des journalistes, en négociant au mieux l’accord droits d’auteur.

Dans ce contexte très inquiétant, et face à une direction qui n’a d’autre politique que la recherche du moindre coût, les salariés de GAM et de ses filiales ont besoin d’élus présents, engagés et combatifs.

Les rédactions, qui sont sorties encore plus affaiblies par le PSE, ont besoin d’élus qui n’hésitent pas à les soutenir.

VOTEZ POUR LA LISTE SNJ-SUD-FO.

Elections_GAM_2eTour_SNJ_SUD_FO_2.pdf

30 mars 2016

Ne laissez pas les choses se décider sans vous. Votez pour la liste SNJ, SUD et FO

SNJ  SUD  FO    ELECTIONS DU 31 MARS 2016

Demain nous élisons les élus au CE, ne laissez pas les choses se décider sans vous. Quels que soient votre poste, votre statut, vous êtes concernés, ne bradez pas vos droits et vos conditions de travail :
votez pour la liste SNJ, SUD et FO
Les candidats se battront pour garantir des conditions de travail décentes.

Elections_GAM_2016_SNJ-SUD-FO_4.pdf

Dites non à un avenir low cost, votez pour la liste SNJ, SUD et FO

SNJ  SUD  FO    ELECTIONS DU 31 MARS 2016

Dites non à un avenir low cost,

votez pour la liste SNJ, SUD et FO

 

GAM, un groupe aux méthodes brutales

Les méthodes de SFR ont fait école à GAM, qui a une forte tendance à vivre à crédit sur le dos des fournisseurs, des photographes, des illustrateurs… en allongeant ses délais de paiement, voire en ne payant plus du tout ses factures. Les 23 et 24 mars derniers, des fournisseurs acculés organisaient un sit-in devant l’immeuble.

Cette « gestion » ne met pas seulement en danger les prestataires de GAM, elle met aussi en péril nos activités, la sortie de nos titres et de nos produits. A l’exemple du mensuel Classica, qui a vu sa sortie différée de plusieurs jours, faute des CD joints, qui n’avaient pas été payés au fournisseur.

Des services et des rédactions à la peine

Les services, réduits à peau de chagrin, fonctionnent grâce aux quelques « rescapés » de l’externalisation, surchargés de travail. Dans les petites rédactions, qui n’ont pas été épargnées par le PSE, on affecte sur les anciens postes en CDI des précaires sous-payés, et les titulaires qui ont la « chance » d’avoir gardé leur emploi héritent des tâches et des responsabilités des partants. A tous les étages, on voit des activités reposer sur ces équipes livrées à elles-mêmes par une direction qui les a oubliées. Les conséquences de cette gestion sociale ? Des salariés qui craquent, bien sûr, et une destruction de la qualité et de la valeur de ce que nous faisons.

Un « dialogue social » qui dérape : délits d’entrave à répétition

A l’époque de GER, la direction avait pris de nombreuses décisions sans consulter les instances représentatives du personnel. Avec Altice, la pratique s’enracine : baisse des tarifs des CDD imposée sans aucune discussion avec les élus, réaménagement du 2e étage pour l’arrivée de Libération, résiliation du bail des bureaux de Côté Sud, à Cannes… Et qu’en est-il des déménagements/réaménagements programmés ?

À GAM rien n’augmente, sauf la charge de travail

Nous sommes passés de l’ère Roularta, où la direction préférait verser des dividendes aux actionnaires plutôt que d’investir et d’augmenter les salaires, à l’ère GAM, où les revalorisations salariales ressemblent plutôt à de la stagnation, voire à des baisses, malgré les moyens du patron d’Altice, Patrick Drahi.

Nous ne nous résignons pas à cette politique low cost, nous demandons :

  • des augmentations collectives,
  • la revalorisation des bas salaires,
  • la réduction des inégalités salariales hommes-femmes.

Pour faire cesser la gestion brutale et destructrice de GAM, votez pour les candidats SNJ, SUD et FO.

 

Elections_GAM_2016_SNJ_SUD_FO_3.pdf

26 mars 2016

CDI, CDD, pigistes, précaires : pour défendre vos droits, votez pour les candidats SNJ, SUD et FO

SNJ  SUD  FO    ELECTIONS DU 31 MARS 2016

 

CDI, CDD, pigistes, précaires

Pour défendre vos droits, votez pour les candidats SNJ, SUD et FO

 

Les accords d’entreprise dans la ligne de mire

35 heures, droits d’auteur, égalité professionnelle, accord seniors… Les élus SNJ, SUD et FO n’ont jamais fléchi lorsqu’il s’agissait de défendre les acquis sociaux et les droits des salariés contre les attaques de la direction. Souvent taxés de « maximalistes », de « jusque-boutistes », ils ont toujours pesé dans les négociations et poussé pour obtenir les accords les plus favorables possible aux salariés.

En 2012, les négociateurs du SNJ, de SUD et de FO ont joué un rôle clé pour promouvoir les mesures de rattrapage salarial en faveur des salariées dans l’accord sur l’égalité professionnelle. C’est le SNJ qui a été l'architecte et le principal rédacteur de l’accord droits d’auteur des journalistes signé en octobre 2013, proposant la trame initiale et apportant à chaque étape de la négociation les réponses nécessaires sur le sujet.

Ces derniers mois, les élus SNJ et SUD ont été très actifs dans les discussions du PSE afin de réduire le nombre de postes supprimés et d’améliorer les mesures d’accompagnement des partants.

Face à la casse sociale à laquelle se livre la direction depuis la cession, SNJ, SUD et FO défendront par tous les moyens les accords sociaux, ultime protection collective des salariés confrontés à la dégradation continue de leurs conditions de travail et de leurs droits.

Les précaires, toujours plus méprisés

Offensifs pour garantir les droits collectifs, les élus SNJ, SUD et FO n’ont pour autant jamais négligé les salariés précaires – CDD, CDD d’usage ou pigistes – maltraités à l’époque de Roularta et plus encore depuis la bascule dans l’ère Drahi.

Ils ont bataillé pour que la situation des CDD d’usage auxquels le groupe recourt abusivement soit régularisée : en faisant appel à l’inspection du travail, en s’opposant à un accord discriminatoire négocié à la va-vite lors du PSE de 2013, en accompagnant les salariés en justice… Lors de la clause de cession, en juin dernier, le SNJ et SUD ont obtenu que les CDD d’usage puissent bénéficier des mesures d’indemnisation prévues par l’accord, au même titre que les journalistes en CDI et que les pigistes.

La défense des pigistes reste au cœur de nos combats : dans les discussions du PSE, la reconnaissance de leur droit a être traités comme les autres salariés a été un point dur. Pour que le PSE soit accepté par la Direccte, elle s’est engagée en CE sous la pression syndicale à ouvrir des négociations en vue d’un accord pigiste. Aujourd’hui, alors que le PSE a fait le vide dans plusieurs services et rédactions, la direction amplifie son recours aux précaires tout en aggravant leur situation : baisse des rémunérations des CDD, des tarifs de piges, augmentation de la charge de travail et des responsabilités. Un traitement d’autant plus inacceptable que, sans ces salariés, ce sont le fonctionnement des services, leur activité et la sortie des titres qui sont mis en péril.

La logique cynique de la direction est claire : continuer de dégrader les conditions de travail pour faire partir les CDI et les remplacer progressivement par des CDD corvéables à merci et sous-payés. Pour enrayer cette spirale du low cost social qui nous menace tous, votez pour les candidats SNJ, SUD et FO.

CDD : que dit la loi ?

« Un contrat de travail à durée déterminée, quel que soit son motif, ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l'activité normale et permanente de l'entreprise ». Article L1242-1 du code du travail.

Que nous dit le ministère du Travail ? : « Conclu en dehors du cadre légal, il [le CDD] peut être considéré comme un contrat à durée indéterminée ».

Vos candidats SNJ-SUD-FO veilleront à ce que la loi soit respectée à GAM.

 

Elections_GAM_2016_SNJ-SUD-FO_2.pdf 

16 mars 2016

Stoppons la casse, votez SNJ-SUD-FO

SNJ  SUD  FO-SGJ  

Stoppons la casse,
votez SNJ-SUD-FO

Des services entiers supprimés, d’autres où il ne reste parfois que quelques salariés, voire des stagiaires, sur lesquels reposent désormais toutes les tâches et responsabilités ; des rédactions affaiblies, qui ne « tournent » que grâce aux salariés précaires que la direction leur octroie au compte-gouttes ; des conditions
de travail rendues impossibles non seulement par la saignée dans les effectifs mais aussi par l’absence de moyens et la dégradation des relations avec les prestataires, non payés ; un management aux abonnés absents, y compris quand il s’agit de prendre des décisions indispensables au fonctionnement quotidien des activités ; une incertitude totale face à l’avenir… : c’est l’état désastreux dans lequel se trouve aujourd’hui notre groupe alors qu’il connaît le PSE le plus grave de son histoire (99 postes supprimés et des services intégralement externalisés). Et c’est dans ce contexte particulièrement pesant qu’interviennent les élections des représentants du personnel de GAM, le 31 mars prochain.
ARRÊTONS LA CASSE !

Elections du 31 mars 2016

Listes présentées par le Syndicat national
des journalistes,
SUD Culture Solidaires et SGJ-FO

JOURNALISTES
(Répartition des voix : SNJ : 60 % – SUD : 40 %)

Titulaires    Suppléants
Claire Padych (Pigiste)    Thierry Gibrat (l’Etudiant)
Isabelle Pons (l’Etudiant)    Pauline Feuillâtre (l’Etudiant)
Malika Souyah (CDDU Pôle Déco)    Amandine Bollard (L’Etudiant)
Elsa Daillencourt (l’Etudiant)    Eliane Degoul (l’Etudiant)
Catherine Poncin (L’Expansion)    Cécile Rynkiewicz (L’Expansion)

Listes présentées par SUD Culture Solidaires
soutenues par le SNJ et SGJ-FO

CADRES
Titulaires    Suppléants
Franck Robin (Informatique)    Sylvie Joly (Exécution l’Etudiant)
Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)    Pascale Supernant (Fabrication)
Sylvie Joly (Exécution L’Etudiant)    Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)
Pascale Supernant (Fabrication)    Franck Robin (Informatique)

EMPLOYES
Titulaires    Suppléants
David Houesnard (Gestion l’Etudiant)    Régine Nguyen (Exé. l’Etudiant)
Régine Nguyen (Exé. l’Etudiant)    David Houesnard (Gestion l’Etudiant)

Les combats qui nous attendent

Pas touche aux accords sociaux !
Les élus SNJ, SUD et FO s’emploieront à défendre les accords d’entreprise (RTT, prime d’ancienneté, Plan d’épargne entreprise, droits d’auteur...) que la direction a annoncé vouloir « toiletter », en juillet dernier. Il n’est pas question que les salariés, dont les conditions de travail se sont dégradées comme jamais avec le PSE, voient maintenant leurs acquis sociaux attaqués.
Après la filialisation de la Régie et de l’Etudiant et leur prochain passage sous le régime de la convention collective de la publicité, la direction ne peut continuer à avoir comme seul objectif de démanteler les droits des salariés.

Les suppressions de postes, ras-le-bol !
A peine les effets du PSE de 2009 et de 2013 étaient-ils digérés que la direction de GER entamait un rapprochement avec Altice pour la cession de son groupe. Durant plus de six mois, les rumeurs se sont succédé au fil des projets sans cesse changeants des nouveaux propriétaires, soumettant les salariés à rude épreuve et entraînant les départs pour clause de cession d’une centaine de journalistes. L’absence de visibilité perdure malgré les demandes d’information répétées des élus comme des Sociétés de journalistes, et malgré une information consultation du CE sur les orientations stratégiques qui ne nous a pas éclairés.
Les problèmes psycho-sociaux ne peuvent que s’aggraver avec le PSE, car la baisse des effectifs et la désorganisation entraînée par la suppression de services indispensables à l’entreprise (RH, compta, DSI, services généraux, diffusion, prépresse, etc.) se traduisent déjà par une augmentation de la charge de travail et du stress pour les salariés restants.
La direction doit cesser cette logique suicidaire du « toujours plus avec toujours moins », qui a déjà mis sous tension plusieurs services, à l’image de la rédaction Web de L’Express, marquée ces deux dernières années par l’épuisement et la frustration, après la mise en place en 2013 de l’élargissement des horaires, malgré l’opposition unanime des salariés, des syndicats et des Sociétés de journalistes. Une réorganisation qui a affaibli la qualité rédactionnelle du site et a eu un impact important sur la vie personnelle des salariés.

La casse des métiers doit cesser
Dans un tract diffusé en mars, au moment de l’annonce du PSE de 2013, nous alertions déjà sur les conséquences des réorganisations des rédactions techniques : « Malgré les démentis, le plateau technique de L’Express (en particulier les iconographes) est dans le viseur. Les rédacteurs risquent demain d’effectuer des tâches (SR, maquette, iconographie…) pour lesquelles ils n’ont ni le temps, ni les compétences. La qualité et l’identité de L’Express sont menacées. » Le PSE que nous vivons aujourd’hui est en train de mettre en oeuvre cette destruction des métiers que nous redoutions alors : disparition des postes de correcteurs/réviseurs ; « glissement » des fonctions des secrétaires de rédaction et des iconographes vers des rédacteurs « polyvalents » ; transfert de fonctions du prépresse aux maquettistes (le service prépresse/fabrication est réduit à peau de chagrin)…
Cette confusion des tâches s’accompagne d’une déqualification des postes. La direction profite du PSE et des départs en clause de cession pour remplacer les DA par des maquettistes, les premiers SR par des SR… : à tâches et responsabilités égales, les salaires et les titres sont revus à la baisse. Une façon de continuer à réduire les coûts sur le dos des salariés.
Et ce mouvement ne concerne pas que les rédactions : la quasi-disparition des services transversaux contraint les quelques salariés « rescapés » à accomplir des tâches qui ne sont pas de leur ressort et pour lesquelles ils n’ont pas été formés.
Au-delà du profond mépris des compétences, des qualifications, du savoir-faire des salariés qu’elle traduit de la part de la direction, cette stratégie de casse des métiers est dangereuse car elle ne peut qu’aboutir à une baisse de la qualité des titres, des contenus et de toutes les productions de GAM et de ses filiales.

Précarité : trop, c’est trop !
Le recours massif aux pigistes et aux CDD dits d’usage va encore augmenter dans les semaines et les mois à venir, avec l’affaiblissement des rédactions provoqué par le PSE. La précarité, déjà très importante à GAM, risque d’exploser.
La direction doit se mettre en conformité avec la loi en requalifiant les CDD dits d’usage en CDI lorsqu’ils occupent des postes pérennes, indispensables au bon fonctionnement des rédactions, ce qui est de plus en plus le cas. Depuis l’été 2015, leurs salaires, pourtant loin d’être parmi les plus élevés du groupe, ont été « harmonisés »… par le bas, sans discussion avec les syndicats, alors que la direction s’était engagée à ouvrir une négociation concernant les salaires des CDD en juin 2014 ! La question de leur rémunération doit faire l’objet d’une vraie négociation.
Il faut également garantir les droits des pigistes et veiller à leur égalité de traitement avec les autres salariés. Les pigistes doivent bénéficier de l’intégralité des accords d’entreprise (salaires, droits d’auteur, participation aux bénéfices, intéressement, plan d’épargne entreprise...) Les négociations concernant le paiement aux pigistes des primes d’ancienneté, prévues par le protocole pigistes intégré à la convention collective des journalistes mais que la direction refuse de verser depuis 2010, doivent être rouvertes. Enfin, il est grand temps que les tarifs des piges soient réévalués.

Depuis juin 2015, l’actionnaire de notre groupe a changé, mais, loin d’ouvrir les perspectives que les salariés étaient en droit d’espérer, il n’a fait que réitérer les méthodes de son prédécesseur en pire, à travers une politique effrénée de casse des moyens et des emplois, et une gestion au jour le jour qui plonge les salariés dans l’incertitude la plus totale. Pour mettre un coup d’arrêt à cette logique destructrice, votez pour les listes SNJ-SUD-FO.

Les syndicats de la liste

SNJ: le premier syndicat des journalistes
Le SNJ (largement majoritaire aux dernières élections à la Commission de la carte en juin 2015) est le syndicat le plus présent dans les entreprises de presse, les négociations et les instances nationales où sont défendus les droits et intérêts des journalistes. Il met à leur disposition des permanences (juridique, emploi, pigistes, etc.) et de nombreux services pratiques ainsi qu’un site Internet : www.snj.fr et le blog snjexpress.hautetfort.com
CONTACT : Claire Padych clairep@snj.fr et Pauline Feuillâtre 01 75 55 43 24
SNJ : 33, rue du Louvre, Paris IIe. Tél. : 01 42 36 84 23

SUD-GAM: un syndicalisme combatif
SUD (Solidaires, unitaires, démocratiques) participe aux élections des représentants du personnel, NOTRE OBJECTIF : renforcer un syndicalisme combatif alors que la direction et l’actionnaire, par leur politique méprisante et indécente, cherchent ouvertement la confrontation. NOTRE PHILOSOPHIE : agir avec les salariés et non à leur place. Faire, au sein de notre section, que chaque adhérent participe aux décisions, pour décider ensemble d’une ligne syndicale. NOTRE ENGAGEMENT : informer de manière transparente les salariés, assurer un travail d’analyse et de discussion afin que les accords d’entreprise soient négociés en toute connaissance de cause et pas au détriment des droits d’une catégorie de salariés.
CONTACT : Thierry Gibrat 01 75 55 50 47

SGJ-FO: un syndicat engagé auprès des journalistes
Le Syndicat Général des Journalistes Force Ouvrière (SGJ-FO), membre de la Confédération générale du Travail Force Ouvrière, est signataire de la Convention collective nationale des journalistes, dont il réclame l’application effective à tous les journalistes, dans toutes les entreprises de presse. Profondément attaché à l’indépendance syndicale, il réunit des salarié(e)s qui, ensemble, défendent leurs intérêts matériels et moraux, leurs emplois, tentent d’obtenir de nouveaux droits et de se faire respecter.
CONTACT : Malika Souyah 06 60 77 26 59 - malika.souyah.fo@gmail.com
http://journalistesfo.fr 131, rue Damrémont, 75018 Paris. Tél. 01 53 01 61 53 - fo.journalistes@gmail.com

1603snjSudFo.pdf

23 novembre 2015

Emplois, moyens, projets... Il nous faut des réponses !

SDJ et SDR    CFDT  CGT  SNJ  SUD   23 novembre 2015

Emplois, moyens, projets... Il nous faut des réponses !

L’ensemble des SDJ-SDR et organisations syndicales de Groupe Alticemedia (GAM) s’insurgent contre la vacuité du « projet stratégique » 2016-2018 présenté aux représentants des salariés lors des comités d’entreprise des 30 octobre et 18 novembre et contre l’absence totale d’investissements pour développer le groupe comme le budget prévisionnel en atteste.

Elles déplorent que, deux mois après avoir lancé un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de 125 suppressions de postes, les représentants de Patrick Drahi concèdent essentiellement des primes au départ et n’aient pour le moment proposé de sauver que 6 emplois, laissant comprendre qu’ils refusent de reconsidérer leur plan de « casse sociale ».

Elles s’inquiètent du flou total qui persiste sur deux autres points fondamentaux : la filialisation et le périmètre du PSE.

L’ensemble des SDJ-SDR et organisations syndicales de GAM rejettent le modèle économique qui consiste à affaiblir et précariser les rédactions en remplaçant les postes supprimés par des collaborateurs extérieurs (pigistes, experts, universitaires…) ou l’achat d’articles clef en main.

Elles condamnent fermement la présentation d’un premier projet éditorial pour le mensuel L’Expansion contraire à la déontologie journalistique et exigent son retrait immédiat. Elles s’opposeront fermement à tout projet similaire qui pourrait être présenté pour les autres titres. La recherche d’économies tous azimuts ne doit pas se faire au détriment des valeurs d’indépendance et de liberté éditoriale.

Elles appellent aussi à une cohérence dans les messages diffusés par la direction, trop souvent contradictoires, et réclament des informations claires aux salariés qui continuent d’exercer leurs missions dans des conditions de plus en plus acrobatiques.

L’ensemble des SDJ-SDR et organisations syndicales de GAM appellent les salariés à cesser le travail

mardi 24 novembre

de 15 heures à 16 heures pour les salariés du Web et de 15 heures à 18 heures pour tous les autres, afin de faire entendre raison à la direction avant la 8e réunion de négociation sur le PSE prévue le lendemain matin à 9h30 et qui s’annonce décisive.

Le rendez-vous est fixé pour tous
dans le hall du 29 à 15 heures

La direction doit se ressaisir, préserver les différents métiers du journalisme, respecter ses fournisseurs en les payant, s’appuyer sur les salariés pour construire le groupe de demain et investir pour assurer son avenir ainsi qu’elle s’y est solennellement engagée. A défaut de réponse à la hauteur des enjeux, tant en termes de nombre d’emplois supprimés que d’investissements chiffrés et budgétés, nous demanderons aux salariés d’amplifier leur mouvement de protestation dès le 25 novembre.

Les SDJ et SDR de L’Express, L’Expansion, L’Etudiant, Mieux Vivre Votre Argent, Studio-Ciné-Live et Point de Vue ; Intersyndicale CGT-CFDT, SNJ et SUD.

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06 novembre 2015

PSE. Des revendications légitimes !

CFDT  CGT  SNJ  SUD   5 novembre 2015

PSE Des revendications légitimes !

La négociation sur les modalités du PSE est entrée dans une phase décisive. Après un travail juridique mené avec l’avocat du Comité d’entreprise, des discussions approfondies avec les inspecteurs de la Direccte (ministère du Travail) et le lancement d’une mission d’expertise sur la situation de l’entreprise avec le cabinet Syndex, LES ÉLUS VIENNENT DE PRÉSENTER À LA DIRECTION UNE PLATEFORME DE REVENDICATIONS JUSTE ET OFFENSIVE.

Cette plateforme a été élaborée à la suite des rencontres des élus avec les salariés – notamment ceux dont les services complets sont menacés –, afin de recueillir leurs souhaits (maintien dans l’emploi, départ volontaire, demande de mobilité, reconversion, etc.) et de prioriser nos exigences. Il est impossible de détailler ici les nombreuses mesures qu’elle comporte, et nous exposons donc les principales revendications que nous portons en votre nom.

LIMITER LE NOMBRE DE POSTES SUPPRIMÉS. La direction prévoit encore 124 suppressions de postes (121 CDI + 3 pigistes), nous lui avons fait part de notre volonté de réduire de 50 postes ce chiffre global. Il se répartit de la façon suivante :
– 30 sur les 82 postes dit « transversaux » (paie, contrôle de gestion, RH, services généraux, informatique, abonnements, ventes au numéro, fabrication, prépresse…).
– 20 sur les 42 postes de journalistes. Nous n’avons pas discuté du détail de cette revendication : tant que la direction entretient le flou sur l’organisation future des rédactions, cette négociation est prématurée. Nous avons donc demandé que soient entamées des discussions tripartites entre la direction, les élus et les SDJ-SDR du groupe, afin que les questions éditoriales et sociales ne soient pas dissociées – ce qui n’aurait aucun sens. Il est en revanche acquis que toute clause de cession sauve un poste de la catégorie d’emploi correspondante (rédacteur, SR-réviseur, maquettiste, icono…).

EVITER LES FILIALISATIONS. Rien ne justifie que la Régie et L’Etudiant soient filialisés… si ce n’est le projet de la direction de dénoncer leurs conventions collectives ! Nous sommes donc fermement opposés à ces projets, économiquement hasardeux et socialement néfastes. Si la direction s’entête, il lui faudra justifier – et chiffrer ! – les résultats qu’elle en attend.
Et, si filialisation il y avait, nous exigeons :
• d’une part, que les garanties des conventions collectives soient maintenues pour les salariés pendant une durée de cinq ans ;
• d’autre part, de garantir à chaque salarié, à la date de la filialisation, le montant de son indemnité de licenciement telle que prévue par la convention collective actuelle, en fonction de son ancienneté (ex. : un salarié embauché en janvier 2010 et filialisé en janvier 2016 aurait, pour cette période passée, 6 mois d’indemnité garantie en cas de licenciement futur).

MIEUX INDEMNISER ET ACCOMPAGNER. Nul ne doit être confronté à une situation sociale dangereuse à l’issue du PSE ! C’est pourquoi nous avons exigé que les mesures d’accompagnement du Plan soient significativement améliorées :
Congé de reclassement : durée portée à 12 mois pour tous, et à 18 mois pour les salariés « sensibles » (plus de 50 ans, parent isolé, handicapé, etc.). En outre, nous demandons que les trimestres soient cotisés pour les retraites complémentaires Agirc et Arrco durant toute la durée du congé.
Formation : Budget global de 500 000 €. Montant de 10 000 € par salarié (12 000 € pour les salariés sensibles) pour les formations de reconversion et 5 000 € pour les formations d’adaptation. Aide à la création d’entreprise : 15 000 € par projet.
Indemnités : pour les cadres et les employés, 1 mois par année d’ancienneté jusqu’à 16 mois, puis 0,5 mois par année supplémentaire. S’ajoute, pour tous les cadres, employés et journalistes, une majoration de 6 mois pour les salariés de moins de 45 ans et de 12 mois au-dessus de 45 ans. Le plafond d’indemnisation global est porté à 250 000 € (au lieu de 200 000 €).
Préretraite : dispense d’activité avec 80 % du revenu garanti, jusqu’à l’accès aux droits pleins pour tous les salariés à moins de 3 ans de la retraite à taux plein.
Pigistes : nous avons demandé que la direction renonce à tout seuil de rémunération pour la prise en compte des pigistes dans les effectifs concernés par le PSE. Les pigistes doivent également connaître précisément quelle sera leur place dans la future organisation. Ils doivent ainsi pouvoir faire valoir leurs droits au même titre que les autres salariés si leur pige venait à être interrompue ou en cas de baisse de rémunération.
Volontariat : période portée à 45 jours (au lieu de 15) après la validation du PSE par la Direccte. Nous avons d’ores et déjà obtenu une procédure de volontariat anticipé : tout salarié ayant trouvé un emploi peut se rapprocher de l’Espace information conseil, qui sera très prochainement mis en place. Sous réserve d’approbation de son projet, il quittera son poste sans attendre la fin du PSE, son contrat de travail étant suspendu jusqu’à la validation du plan : c’est à cette date qu’il touchera son solde de tout compte et ses indemnités de licenciement.

Ces revendications ont été présentées par tous les syndicats en début de semaine et discutées lors de la négociation du 4 novembre. La direction s’est engagée à y répondre lors de la prochaine réunion, le 12 novembre. A suivre, donc !

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10 octobre 2015

Le Congrès du SNJ soutient les personnels de Groupe Altice Média

Après le rachat par Altice du Groupe Express Roularta en juin dernier, et la clause de cession qui a conduit à la suppression de 115 postes de journalistes partis sans être remplacés, la direction met aujourd'hui en œuvre un bien mal nommé Plan de sauvegarde de l'emploi visant 133 postes, sans compter les nombreux journalistes rémunérés à la piges et CDD dits d'usage, illégaux.

Les licenciements et la restructuration du groupe vont affaiblir l'ensemble des rédactions et casser tous les services supports du groupe, ce qui va encore aggraver les conditions de travail des salariés restants et remettre gravement en cause la qualité des titres.

De plus, L'Etudiant et ERS, la régie publicitaire, seraient filialisés, et les conventions collectives des cadres et des employés, dénoncées.

Les transferts de charge de travail vont toucher l'ensemble du personnel, dans les services transversaux comme chez les journalistes ; ceux-ci devront effectuer une grande partie des tâches réalisées aujourd'hui par les rédactions techniques, après la suppression des postes de réviseurs, d'iconographes, et de documentalistes.

Les nouveaux actionnaires n'ont aucun projet de développement. Leur seule ambition est de réduire les coûts. Une stratégie qui va conduire, à terme, à la disparition d'autres titres et à de nouvelles destructions d'emplois.

Le congrès du SNJ, réuni à Carry-le-Rouet, soutient ses élus et les personnels dans le bras de fer qui se poursuit au sein du Groupe Altice Média.

Le SNJ, premier syndicat de la profession, restera vigilant pour défendre les journalistes et les autres salariés du groupe, en s'opposant à ce plan massif de suppressions d'emplois, qui risque d'aboutir au démantèlement du groupe.

Carry-le-Rouet, le 10 Octobre 2015

Lire sur le site du SNJ Le Congrès du SNJ soutient les personnels du Groupe Altice Media.

10 septembre 2015

Non au démantèlement !

Déclaration unanime des élus (CGT, CFDT, FO, SNJ, SUD)
au CE du 9 septembre 2015
adoptée par les salariés en Assemblée générale

Depuis plusieurs jours, la direction du Groupe Altice Média prend l’initiative de fuites dans la presse portant sur la situation de l’entreprise, au mépris de l'information qu’elle doit d’abord aux salariés et à leurs représentants. Insistant notamment sur la rentabilité «dégradée»du groupe, elle annonce son intention de redresser les comptes dès 2016.

Loin de dévoiler sa stratégie de reconquête pour y parvenir, elle laisse entendre qu’un PSE sera prochainement annoncé, touchant l’ensemble des activités et des titres du groupe, dans des proportions et des modalités qui seraient d’une brutalité inédite.

Les représentants du personnel de GAM sont indignés par ce projet ahurissant et scandaleux. Ils rappellent que les salariés sont confrontés depuis des années aux suppressions d’emplois et à une rigueur budgétaire extrême : plusieurs centaines de postes de cadres, d’employés et de journalistes ont déjà été perdus, de multiples activités ont été supprimées, les moyens manquent pour continuer à offrir à nos lecteurs des contenus de qualité… Ces coupes dans les effectifs et la masse salariale n’ont jamais permis de redresser les comptes de l’entreprise : pire, elles l’ont appauvrie chaque fois davantage!

L’arrivée d’un nouvel actionnaire aurait dû briser cette logique de l’échec et du déclin. Mais la nouvelle direction, plutôt que de mettre son énergie et ses moyens dans les développements éditoriaux et commerciaux nécessaires, semble vouloir s’enfoncer toujours plus dans cette ornière. Ce faisant, elle choisit de détruire plutôt que de construire, et montre son mépris pour les salariés et leur travail.

L’ensemble des élus et représentants syndicaux CFDT, CGT, FO, SNJ et SUD s'indignent de cette situation. Ils exigent de la direction du Groupe Altice Média qu’elle renonce à tout projet de PSE et de démantèlement du groupe. La mise en œuvre d'un tel plan déclenchera un conflit majeur dans l'entreprise. La direction en portera l'entière responsabilité.

NON AU PSE ! NON AU DÉMANTÈLEMENT !

30 juin 2015

Clause de cession : déclaration SNJ et Sud au CE du 10 juin 15

(Voir Clause de cession : l'accord signé le 10 juin par SNJ, Sud, Fo)

Rappelons les revendications initiales du SNJ et de Sud.

Nous avions demandé une durée (recommandation) d'exercice de la clause de 1 an et nous avons obtenu une réponse positive assez rapidement.

Nous avions aussi demandé dès le début de la négociation un volet "maintien de l'emploi" tendant au remplacement de chaque journaliste partant (en priorité par des pigistes et des salariés en CDD dits "d'usage") afin de garantir la qualité des titres ainsi que les conditions de travail.

Nous avions proposé qu'une commission de suivi, composée à parité de représentants des syndicats et de la direction, se réunisse régulièrement pour examiner les départs au cas par cas et les mesures à prendre pour y faire face.

Le repreneur a refusé d'emblée de prendre tout engagement sur l'emploi, et il s'agit pour nous d'un défaut majeur de ce texte.

En revanche, la commission de suivi y figure.

Dès le début de la négociation, nous avons constaté la volonté du repreneur d'inciter au départ le maximum de journalistes, en proposant aux partants des conditions financières plus favorables que le minimum légal et conventionnel.
 
Ceux qui partiront ne peuvent que s'en réjouir, mais, surtout si ces derniers ne sont pas remplacés, nous sommes inquiets pour ceux qui vont rester, et pour le groupe, alors même que, comme nous l'avons dénoncé, après l'information-consultation du CE nous sommes toujours dans le flou le plus total sur la stratégie et les projets.
 
Parmi les points positifs, nous relevons l'assurance que les partants à plus de 15 ans d'ancienneté obtiennent au moins un mois par année d'ancienneté.
 
La négociation a permis aussi d'obtenir
  • qu'il soit écrit que la durée d'exercice est une recommandation (la loi ne prévoit pas de limite),
  • que les CDD dits d'usage puissent faire valoir la clause,
  • qu'il soit clairement indiqué que le plafonnement à 200 000 ne concerne que l'abondement et en aucun cas les indemnités légales et conventionnelles (y compris au-delà de 15 ans),
  • que tous les syndicats soient représentés dans la commission de suivi...
Outre l'absence d'engagement sur l'emploi, l'exigence d'un minimum de rémunération pour les pigistes est extrêmement négatif. Néanmoins, en toute fin de négociation, la direction a accepté d'abaisser ce seuil de 9 600 à 7630 euros par an.
 
Le SNJ et SUD signent cet accord.
 
Il reste beaucoup d’interrogations sur l’avenir des titres et des produits.
 
Nous ne relâcherons pas notre vigilance sur l’emploi, les conditions de travail, qui conditionnent la qualité. Nous souhaitons que la commission de suivi soit un véritable lieu de travail et de décision, et non une simple chambre d’enregistrement de décisions prises ailleurs avec des dérives clientélistes, comme nous en avons connu par le passé.
 
De quels moyens disposeront les salariés pour continuer à travailler correctement ? Telle est la principale question posée à ce jour.