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05 avril 2018

"L'Express" : brutale fusion des rédactions "print" et "digital"

« L’Express demain », c’est parti !

Cinq mois après le déménagement des rédactions à Balard, les équipes rédactionnelles « print » et « digitale » ont fusionné. Le projet « L’Express demain » porté par Guillaume Dubois, devient le nouvel Express, qui sera quotidien avec deux éditions : une le matin et une le soir. Uniquement sur smartphone, tablette et internet.

Ah oui : sur papier, une fois par semaine, avec la reprise de certains articles pour le contenu. Autant dire que ce changement de paradigme a provoqué plusieurs vagues d’émotion dans les équipes, pardon dans l’équipe désormais une et indivisible.

Pas de départ des rédactions

Le pire a été évité puisque pour la première fois depuis plusieurs années, il n’y a pas eu de départ. Certes, tous les journalistes rémunérés à la pige qui assuraient le travail sur le web le week-end et les jours fériés devraient être convoqués par la direction pour une solution individualisée. Les autres journalistes se retrouvent par service pour travailler désormais ensemble.

Mais le flou perceptible au niveau de la ligne éditoriale, le circuit de la copie entre rédacteurs et service technique n’en finissent pas d’inquiéter une équipe prête à se lancer dans cette aventure commune, mais sans réponse satisfaisante à ses nombreuses interrogations.

Sur place, de nouveaux déménagements (« micro-zoning » dit-on dans les instances représentatives du personnel) ont récemment eu lieu pour que la mayonnaise puisse prendre. Les premières heures de la nouvelle formule digitale de L’Express seront scrutées tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de la rédaction.

Des départs chez AMP en cours, et annoncés pour Point de Vue

Mais d’autres services disparaissent de la galaxie Groupe L’Express. Ainsi, au sein d’AMP (Altice Media Publicité),  ce sont 33 départs « volontaires » en cours depuis le début de l’année. Il y a moins d’un an, devant les instances représentatives du personnel, la direction avait parlé d’une grande régie.

Demi-tour total quelques mois plus tard. De plus, avec la vente de Point de Vue (l’information-consultation est en cours), 29 personnes (hors pigistes) supplémentaires quitteront les locaux. Sans cri, ni heurt, les départs s’égrènent au fil des mois depuis le rachat de GER en juin 2015. 

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