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13 octobre 2017

L’intersyndicale CGT-CFDT rompt l’unité syndicale au CHSCT

Pour la première fois le SNJ ne compte pas d’élu au CHSCT. Non qu’il n’en a pas présenté aux élections qui ont partiellement renouvelé cette instance le 5 octobre dernier, mais parce que les trois postes laissés par trois membres de SNJ-SUD, partis dans le cadre des cessions des titres de L’Etudiant et Mieux Vivre Votre Argent ont exclusivement été remplacés par des membres présentés par la CGT-CFDT.  
 
Cette volonté assumée de mettre à l’écart le SNJ, premier syndicat des journalistes dans la profession et qui compte  55 % de suffrages lors des élections professionnelles dans notre entreprise, le 14 avril 2016, rompt avec l’unité syndicale traditionnellement affichée au sein du CHSCT. Elle montre les intentions d’hyperpuissance d’une intersyndicale archaïque et régressive dont certains affidés ont depuis longtemps oublié les valeurs des syndicats dont ils portent les couleurs.
 
Cette volonté de consanguinité syndicale est en opposition totale avec le réformisme affiché du SNJ qui, lors de la précédente mandature du CHSCT, avait trois élus dont le poste de secrétaire du CHSCT. Par esprit d’ouverture et de travail syndical performant, le secrétaire du CE avait proposé qu’il y ait une secrétaire-adjointe d’un autre syndicat. L’idée avait séduit et un travail collaboratif s’était engagé.
 
Ce travail d’ouverture et de défense des salariés sans exclusive et sans vérifier les adhésions des travailleuses et travailleurs du Groupe L’Express se poursuivra par l’intermédiaire d’une représentante syndicale du SNJ, présente au CHSCT à toutes les réunions – autant que son emploi du temps de journaliste rémunérée à la pige et reporter sur le terrain le lui permettra.

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