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31 mars 2010

Votez SNJ. Avec le SNJ, vos droits ne sont pas bradés

Avec le SNJ, vos droits ne sont pas bradés

Pour une vraie politique salariale

Le SNJ demande une politique salariale privilégiant les hausses collectives, la réduction des inégalités entre hommes et femmes, la revalorisation des salaires d’embauche et des piges.
La pratique des primes et des augmentations individuelles distribuées dans l'opacité doit cesser.
Au lieu d’augmenter les salaires, la direction donne la priorité aux rémunérations fondées sur les résultats de l'entreprise (intéressement, participation). Elle veut aussi créer un Perco, un plan d'épargne retraite bénéficiant surtout aux plus hauts salaires dont les retraites privées, confiées à une banque et à la Bourse, seraient subventionnées par un abondement de l’entreprise. Or, 
ces expédients sont aléatoires
ils encouragent la recherche de profits financiers à court terme, donc les suppressions d’emploi, l’austérité et l'aggravation des conditions de travail ;
ils creusent les déficits des régimes sociaux (retraites, maladie, etc.) puisqu’ils sont soumis à des cotisations sociales allégées.
C'est pourquoi le SNJ n'a pas signé l'accord d'intéressement, en 2007, qui accorde 5 % du résultat d’exploitation de GEE aux salariés et 95 % à l’actionnaire, et n'est pas favorable à la création d'un Perco.

Oui a une retraite à 100 %

La direction a fait cotiser les journalistes à 70 % au lieu de 100 % sur les retraites complémentaires, à l’inverse de ce qui se pratique dans l’écrasante majorité des entreprises de presse. Résultat : des économies pour GER et des retraites amputées pour les salariés. Dès 2006, les élus SNJ ont exigé que, comme le prévoit la loi, chaque journaliste puisse choisir ou pas l’abattement. D’autres syndicats ont préféré signer un accord qui entérine cet état de fait, et va encore plus loin, puisqu’un régime d’assurance privée a été mis en place avec la Société générale. Pour éviter les mauvaises surprises, le SNJ vous recommande de choisir de cotiser à 100 %.

Un plan « seniors » allégé en emplois

La loi obligeait les entreprises à présenter un plan sur l'emploi des « seniors » ou bien à signer avec les syndicats un accord sur cette question avant le 31 décembre 2009. Or, le texte soumis à la signature à GER n'implique de la part de la direction aucun engagement, notamment en termes d’emplois. Ainsi, les temps partiels proposés aux « seniors » ne sont aucunement compensés par des renforts. La signature syndicale revient donc à entériner les sous-effectifs, ce qui explique pourquoi le SNJ n'a pas signé.

La stratégie du passage en force

A plusieurs reprises, la direction a pratiqué l’« intox », prétendant imposer aux salariés des décisions illégales.
Ainsi, fin 2008, un message de la DRH a réclamé aux journalistes une « demande d'autorisation » préalable avant toute collaboration extérieure. Or la convention collective des journalistes parle juste d’une « déclaration ».
Elle a également adressé, en février dernier, une mise au point concernant les notes de frais qui a légitimement suscité l’émotion à GER. Par exemple, on pouvait y lire que les horaires de nuit commencent à 22 heures, alors qu'ils débutent à 21 heures selon toutes les conventions collectives des salariés du groupe.
A chaque fois, le SNJ est intervenu en comité d'entreprise pour contester ces coups de force. Mais on attend toujours que la direction communique pour rectifier ses annonces.
C’est pourquoi nous demandons la libre utilisation de la messagerie par les organisations syndicales afin de pouvoir communiquer aux salariés sur un pied d'égalité avec la direction.

Le jeudi 1er avril 2010, votez pour les listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

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