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15 janvier 2013

Pourquoi L’Etudiant est en grève aujourd’hui

Les salariés en grève de l’ex-L’Etudiant, soutenus par la SDJ de L’Etudiant, le SNJ, SUD et FO

CDI, CDD, pigistes, salariés mutualisés

Pourquoi L’Etudiant est en grève aujourd’hui

Après plus d’un an de discussions formalisées depuis six mois par des négociations, nous avons décidé aujourd’hui de faire grève. En cause : la non remise à niveau de nos salaires, alors que tous, y compris la direction, reconnaissent que nous sommes sous-payés par rapport aux salariés de GER. Aucune avancée en dehors de ce consensus. Aucune proposition alors qu’on nous avait laissé entendre que si la situation était avérée, il y serait remédié. Aucune perspective autre que de voir cette négociation noyée au sein de la NAO 2013.

Depuis trois mois, la direction est censée évoquer les cas les plus criants, mais elle argue du manque de temps pour renvoyer la négociation.

Ca suffit ! Il est temps que la direction envoie un signal tangible de sa volonté de régler la situation.

Nos revendications

  • 300 € d’augmentation dès le mois de janvier pour tous les CDD et les CDI (ce qui est malgré tout loin de combler les différentiels constatés).
  • 10 % d’augmentation pour les pigistes.
  • la réouverture la plus rapide de cette négociation.


Ce qu’on s’est entendu dire

« Ce n’est pas de la faute de GER si les salaires sont bas à L’Etudiant »

Certes, mais lorsque GER a décidé, en octobre 2010, de fusionner L’Etudiant en étant parfaitement conscient des différences de salaires, la direction n’a pas voulu en payer le prix, en refusant d’accorder les primes d’ancienneté que la loi l’obligeait pourtant à verser. Résultat : alors que le problème aurait pu être réglé à notre arrivée, la direction a fait le choix d’un groupe à deux vitesses en laissant entrer un quart des effectifs sous-payés. Et au passage, nous avons dû faire une croix sur la participation aux bénéfices ou à l’intéressement que nous touchions régulièrement.

« Vos revendications sont égoïstes, il faut être solidaire du groupe »

Aujourd’hui, l’activité de L’Etudiant se porte très bien, tant mieux pour tous, et il est normal qu’elle contribue à la bonne marche de GER. Ce que nous réclamons, c’est que cette logique de groupe ne s’applique pas seulement à notre encontre pour la réduction des coûts, mais aussi pour assurer le principe : à travail égal, salaire égal. D’autant que nos métiers sont parfaitement comparables dans leur immense majorité.

« Dans d’autres titres aussi, des salariés sont sous-payés »

Nous avons bien conscience que certains ne sont pas mieux lotis que nous, qu’ils soient CDI, CDD ou pigistes. Mais ce n’est pas parce que la situation existe ailleurs qu’on ne doit pas bouger. C’est aussi pour enrayer cette politique du moins-disant salarial que nous nous mobilisons aujourd’hui. Ras le bol de voir entre autres à L’Etudiant de plus en plus de CDD de moins en moins bien payés et des pigistes pas augmentés depuis 2000 pour certains, malgré une exigence croissante de leurs compétences. L’Etudiant doit aussi à leur travail ses résultats florissants.

Les salariés en grève de l’ex-L’Etudiant
Soutenus par la SDJ de L’Etudiant, le SNJ, SUD et FO

Le 15/01/13

130115etudiantGreve.pdf

11 avril 2012

Pour que ça change à GER, votez pour les listes SNJ-SUD!

SNJ  SUD


Pour que ça change à GER,
votez pour les listes SNJ-SUD !


Intéressement, égalité hommes-femmes, seniors... Lors de chacune de ces négociations, les voix du SNJ et de SUD ont pesé de façon déterminante et permis d’améliorer les accords signés. Dernier exemple en date : les salaires.

L’augmentation des salaires. Si GER a été finalement contraint cette année, entre autres mesures, d’augmenter de 70 euros les salariés gagnant moins de 3000 euros, une augmentation en valeur absolue que le SNJ et SUD réclament depuis toujours, c’est grâce à la détermination des grévistes, encouragée en AG par nos deux syndicats et relayée à la table des négociations par la pugnacité des représentants du SNJ.

L’accord RTT. Sans la mobilisation et les actions menées par le SNJ et SUD, opposés à tout abandon de jours de RTT, le nouvel accord aurait pu être encore plus défavorable aux salariés. C’est sous notre pression, notamment en vous informant clairement des mesures prévues, que l’indemnisation des jours de RTT perdus a été sensiblement améliorée. Cet accord reste néanmoins discriminatoire pour les salariés entrés à GER depuis le 1er janvier 2011 qui ne sont pas aux 35 heures, injuste pour les cadres qui ne sont pas «dédommagés» à hauteur de leur convention collective, bancal et complexe, notamment pour les CDD.

L’action des délégués du personnel. Depuis deux ans, les élus du SNJ et de SUD ont multiplié les interventions lors des réunions mensuelles des DP. Ils ont ainsi posé 34 des 40 questions adressées à la direction, tenue d’y répondre par écrit, l’interrogeant aussi bien sur le stress et l’aggravation des conditions de travail dans certains services, que les compensations des jours
de RTT perdus, le non-paiement de la prime d’ancienneté des pigistes, l’attribution des Tickets-Restaurant aux salariés non permanents, le non-remplacement des salariés absents, etc.


Faites appel aux DP

Les élus du SNJ et de SUD sont et seront à vos côtés pour :

  • faire connaître auprès de la direction les difficultés que vous rencontrez dans votre travail, dans votre service, en respectant votre anonymat ;
  • répondre à des questions professionnelles (contrats, conditions de travail, congés...) ;
  • vous assister pour des questions juridiques (salaire, droit du travail...) ;
  • vous accompagner ou transmettre vos questions auprès de l’inspection du travail ;
  • vous accompagner auprès de la direction lors d’un entretien (contrat de travail, licenciement, départ en retraite, départ négocié...).

SNJ  SUD, 11 avril 2012

120411snjsudPour que ça change à GER.pdf

 

06 avril 2012

Pour faire entendre une autre voix, votez SNJ-SUD!

SNJ  SUD

Pour faire entendre une autre voix,
votez SNJ-SUD !

Droits d’auteur, salaires, mutualisations... Pour peser face aux projets de la direction dans les négociations en cours, des syndicats combatifs, forts du soutien des salariés, sont indispensables.

A travail égal, salaire égal : le SNJ et SUD réclament un plan d’action pour combler les différences de rémunération entre postes équivalents, comme c’est le cas pour les salariés de L’Etudiant – dont les salaires sont en moyenne de 15 % inférieurs à ceux du reste du groupe – et pour ceux qui n’ont pas été augmentés depuis de nombreuses années.

Autre priorité : la réduction des écarts de salaires entre hommes et femmes. Nous souscrivons au prochain accord sur l’égalité professionnelle, qui prévoit des mesures pour y parvenir, mais nous ne le signerons pas, car il ne garantit pas le remplacement des salarié(e)s passant à temps partiel.

La défense des pigistes et des CDD. Le SNJ et SUD réclament pour eux aussi de vraies augmentations. Le tarif des piges n’a pas été réévalué depuis de nombreuses années. Les primes d’ancienneté conventionnelles doivent leur être réellement versées. Nous veillerons également à ce que les pigistes bénéficient de l’intégralité des accords d’entreprise (salaires, droits d’auteur, participation aux bénéfices, intéressement...), ainsi que des mesures sociales en cas de PSE.

La lutte contre la précarité. Le recours à des CDD d’usage pour des emplois indispensables au fonctionnement des services doit cesser. Le SNJ et SUD se battront pour que les faux CDD soient requalifiés en CDI.

Mutualisations des rédactions : non merci !

Objectif de la direction (en attendant peut-être de s’attaquer à d’autres titres...) : intégrer la rédaction de L’Expansion au sein du service Economie de L’Express et fusionner les rédactions techniques des deux magazines. Tout cela après avoir restructuré à coups de départs volontaires et de suppressions de postes. Les rédactions techniques des deux titres refusent ce projet car cela ne réglera pas les dysfonctionnements de L’Express et ses problèmes de sous-effectifs. La direction doit écouter les salariés qui réclament que L’Expansion reste doté d’une rédaction autonome et indépendante, pour ne pas risquer de perdre son identité.

Droits d’auteur : non à la roulartisation !

La direction rêve d’une « famille cohérente de presse » comprenant tous les titres de Roularta Media Group à l’échelle de l’Europe. Cette exigence de cession des droits est inacceptable. Sans la signature des syndicats majoritaires à GER, la direction n’a aucun moyen d’imposer ce type d’accord. D’où l’importance de donner une majorité au SNJ et à SUD pour faire respecter les droits des journalistes.

SNJ  SUD, 6 avril 2012

120406snjsudFaireEntendreUneAutreVoix.pdf

27 mars 2012

Pour un vrai changement votez SNJ-SUD !

SNJ  SUD

Pour un vrai changement
votez SNJ-SUD !

Envoyez un signal fort à la direction et à l’actionnaire en votant pour nos candidats.

Des plans de licenciement qui s’enchaînent. Des salariés malmenés par les mutualisations, sous pression face à la surcharge de travail et qui voient leurs acquis attaqués année après année (dernier en date : les 35 heures). Des cadres intermédiaires démunis face à la roulartisation désormais à l’œuvre dans tous les services, obligés de gérer des décisions sur lesquelles ils n’ont pas prise. Des pigistes dont les droits les plus élémentaires sont niés en permanence. Des titres mis en danger par la politique de Roularta, qui, plutôt qu’investir et embaucher, préfère redistribuer des dividendes à ses actionnaires, dicter un gel des salaires et imposer des départs « volontaires »… Ça suffit !

En finir avec les mauvaises habitudes

Face à ces attaques, pas question pour le SNJ et SUD de se résigner. Plus que jamais, le Comité d’entreprise (CE), les délégués du personnel (DP) et le Comité d’hygiè­ne, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ont une responsabilité essentielle.
Il faut dire stop aux habitudes prises par la direction de mener les consultations à la va-vite, voire « d’oublier » certaines instances, en agitant la peur que demain sera pire si l’on n’agit pas tout de suite comme elle l’a décidé.

Imposer le plein respect des prérogatives du CE et du CHSCT, c’est ne plus permettre à la direction d’ignorer les réalités des conditions de travail des salariés. C’est ne plus lui permettre d’esquiver les réponses aux problèmes concrets des salariés, obligés de se débrouiller seuls pour régler l’équation du toujours plus avec moins de moyens.

Voter pour les listes SNJ-SUD, c’est ne pas vous résoudre à « accompagner » la mise à mal de nos acquis par des marchandages où la direction, qui campe sur des positions dures, se montrera toujours la plus forte. N’a-t-elle pas réussi à saper la mobilisation sur les salaires l’an passé en faisant miroiter aux salariés que leurs efforts soient récompensés via l’intéressement, promesse finalement bien vite dégonflée ?

Voter pour les listes SNJ-SUD, c’est agir pour construire ensemble un rapport de force efficace en mesure de défendre vos droits.

Voter pour les listes SNJ-SUD, c’est donner un signal fort à la direction et à l’actionnaire pour qu’ils entendent l’exaspération des salariés et abandonnent leurs positions maximalistes.
Ensemble, ne permettons pas à la direction et à l’actionnaire de se croire tout permis.

Votez pour les listes SNJ-SUD !


Elections du 12 avril 2012 
Listes présentées par le Syndicat national des journalistes et SUD Culture Solidaires

Journalistes
(Répartition des voix. SNJ : 65 % – SUD : 35 %)

COMITÉ D’ENTREPRISE
Titulaires    Suppléants
Denise Grumel (L’Express)    André Spiga (L’Expansion)
Thierry Gibrat (L’Etudiant)    Pauline Feuillâtre (L’Expansion)
Eric Marquis (L’Express)    Nathalie Lecomte (L’Etudiant)
Cécile Rynkiewicz (L’Expansion)    Isabelle Pons (L’Etudiant)

DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL
Titulaires    Suppléants
Claire Padych (Pigiste)    Isabelle Pons (L’Etudiant)   
Dominique Noblecourt (Point de Vue)    Gertrude O’Byrne (L’Etudiant)
Elsa Daillancourt (L’Etudiant)    Catherine Marin (L’Express)
Yves Adaken (lexpansion.fr)    Eliane Degoul (L’Etudiant)

Listes présentées par SUD Culture Solidaires, soutenues par le SNJ

Cadres

COMITÉ D’ENTREPRISE
Titulaires    Suppléants
Sylvie Joly (Exécution L’Etudiant)    Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)
Franck Robin (Informatique)    Ewa Augustyn (Trafic prod L’Etudiant)

DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL
Titulaires    Suppléants
Pascale Supernant (Fabrication)    Franck Robin (Informatique)   
Ewa Augustyn (Trafic prod L’Etudiant)    Sylvie Joly (Exécution L’Etudiant)
Mireille Salomon (L’Expansion)    Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)

Employés

COMITÉ D’ENTREPRISE
Titulaires    Suppléants
François Fromont (Web L’Etudiant)    Slim Meharbi (Service commercial)

DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL
Titulaires    Suppléants
Caroline Labbey (Service commercial)    Pascal Vinette (Exécution L’Etudiant)
Emilio Santos (Courrier)    Tony Boisblet (Standard)


Le vote efficace pour vous défendre

Tour d’horizon des dossiers qui attendent les prochains élus

Salaires : des actionnaires choyés, les salariés méprisés. Roularta Media Group a récidivé : après 6 millions d’euros l’an passé, la maison mère de GER a prévu de verser 4,3 millions d’euros à ses actionnaires en mai prochain. Dans le même temps, la direction refuse de consacrer le moindre centime aux augmentations collectives des salariés de GER, qui ont pourtant grandement contribué aux 14,4 millions d’euros de résultat net de RMG en 2011. Ces provocations répétées doivent cesser.

Pour de vraies augmentations collectives. Depuis 2002, la direction ne garantit plus de hausse collective des salaires au moins égale à l’inflation et ne distribue que des primes et des augmentations individuelles. Le SNJ et SUD réclament la fin de ces pratiques opaques et demandent une politique salariale privilégiant les hausses collectives, les hausses individuelles devant être limitées aux changements réels de postes.

Pour des hausses en valeur absolue et pas en pourcentage. Cette année, nous réclamons une hausse générale de 150 euros pour les salariés gagnant moins de 2 000 euros, et 100 euros pour les autres. Ces hausses de salaires collectives doivent se faire en valeur absolue et non en pourcentage, afin de resserrer l’éventail des revenus et ne pas perpétuer les inégalités.

A travail égal, salaire égal. Le SNJ et SUD réclament la mise en place immédiate d’un plan pour en finir avec les écarts de rémunération qui existent dans le groupe entre postes équivalents, comme c’est le cas pour les ex-salariés de L’Etudiant, dont les salaires sont en moyenne de 15 % inférieurs à ceux des autres salariés de GER.

Des mesures salariales pour les pigistes et les CDD. Nous réclamons aussi une hausse des tarifs des piges et le bénéfice des augmentations à l’ensemble des salariés, qu’ils soient pigistes ou en CDD.

CDD d’usage : trop, c’est trop ! La direction use et abuse des CDD, en particulier des CDD d’usage. Ces contrats précaires ne sont pas utilisés pour des surcroîts de travail ou pour le remplacement de salariés temporairement absents, mais afin de pourvoir des emplois réguliers, indispensables au bon fonctionnement des services. Ces pratiques illégales doivent cesser. Le SNJ et SUD demanderont que la direction ouvre une négociation pour que les contrats de travail de ces salariés soient requalifiés en CDI, comme l’exige la loi.

Egalité hommes-femmes : encore un effort ! Le SNJ, soutenu par SUD, ne signera pas en l’état l’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Certes, et nous y souscrivons bien évidemment, il prévoit de réduire les écarts de salaire, en l’espace de trois ans, entre hommes et femmes dans une série de métiers du groupe. Mais il ne prévoit pas le remplacement des salarié(e)s ayant choisi de passer à temps partiel, ce qui ne peut que se traduire par l’alourdissement de la charge de travail dévolue aux restants. Nous ne pouvons pas cautionner cette dégradation des conditions de travail inscrite dans un accord.

Droits d’auteur : pas d’accord ! Les négociations sur les droits d’auteur (Hadopi) viennent d’être rouvertes après plus d’un an d’interruption. Il était temps : elles devraient se conclure… en juin prochain. Une habitude dans ce groupe, où les négociations sont sans cesse repoussées pour se terminer dans l’urgence et la précipitation.

La direction rêve d’un accord définissant une « famille cohérente de presse » qui engloberait l’ensemble des titres de Roularta Media Group, à l’échelle de l’Europe, ce qui est légalement loin d’être le cas. Pour le SNJ et SUD, cette exigence de cession des droits à l’intérieur d’un groupe est inacceptable. D’autant qu’elle est la porte ouverte aux mutualisations, à l’organisation de services communs à plusieurs rédactions, ce qui nuit à l’identité des titres et est dévastateur en termes d’emplois.

La loi Hadopi n’exige pas la négociation de ce type d’accord. Sans la signature des syndicats majoritaires dans l’entreprise, la direction n’a aucun moyen de l’imposer. D’où l’importance de donner une majorité au SNJ et à SUD pour que les contrats de travail de tous les salariés soient respectés.

L’Express-L’Expansion : mutualisations, non merci ! Après la mise sous tutelle de L’Expansion, voilà deux ans, la direction a fini par imposer son plan de restructuration. La rédaction a perdu le tiers de ses effectifs, des postes essentiels ont été supprimés et des salariés mutés, ce qui alourdit le travail des restants.

L’objectif de la direction reste de fondre L’Expansion dans L’Express, en mutualisant les rédactions, et notamment les rédactions techniques, et en transformant la ré­daction de L’Expansion en sous-service du service Economie de L’Express. Or, le mensuel économique ne doit pas être privé d’une rédaction autonome et indépendante, au risque de perdre son identité.

Soutenues par le SNJ et SUD, les rédactions techniques de L’Express et de L’Expansion ont fait savoir, à plusieurs reprises, leur hostilité totale à ce projet. Il n’est pas question de travailler pour un autre titre que celui pour lequel on a été embauché. Il n’est pas question de résoudre de cette façon les dysfonctionnements de L’Express, dus en grande partie aux sous-effectifs. Il n’est pas question non plus d’alourdir les tâches des équipes, et d’appauvrir encore le contenu des deux titres.

La direction a bien tenté, en vain, de faire passer son projet en janvier, en demandant l’aval du CE sans attendre la consultation du CHSCT, pourtant essentielle concernant les conditions de travail. Nous serons particulièrement vigilants pour que la négociation sur l’avenir des rédactions techniques de L’Express et de L’Expansion ne se fasse pas en catimini, sans que le comité d’entreprise et le CHSCT ne soient pleinement saisis de ces questions.

Arrêtons les frais. Le SNJ et SUD réclament que la direction arrête de faire de fausses économies sur les notes de frais en ajoutant toujours plus de contraintes aux salariés dans leurs déplacements. Cela ne fait que compliquer leurs tâches et nuire à leur activité. Sans compter l’alourdissement des procédures qui les met dans de sérieuses difficultés quand ils doivent parfois avancer plus de la moitié de leur salaire…
 
A l’heure où la dégradation des conditions de travail, le stress, le recours aux précaires s’amplifient et que, côté direction, l’improvisation reste la règle dans la stratégie d’entreprise, montrez qu’il faut que ça change à GER : votez pour les listes SNJ-SUD !


Pigistes : le SNJ aux avant-postes

Les représentants du SNJ sont et resteront au côté des pigistes au quotidien dans leurs litiges avec la direction (diminution des piges, collaboration brutalement arrêtée...). Nous n’avons cessé de réclamer que la prime d’ancienneté soit enfin versée à tous les pigistes et aux CDD. Ce combat n’est pas fini : nous exigeons que cette prime vienne s’ajouter au tarif de base et ne soit pas incluse dans celui-ci, comme le pratique GER.

Par ailleurs, si nous avons enfin obtenu que l’accord sur l’intéressement bénéficie plus largement aux pigistes, nous demandons une revalorisation du tarif des piges, que les pigistes ne soient plus exclus du bénéfice des accords collectifs, notamment des augmentations de salaire annuelles, et la fin de la déduction du 13e mois et des congés payés du montant des piges.


  SUD-GER : un syndicalisme combatif 

Pour la première fois, SUD (Solidaires, unitaires, démocratiques) participe aux élections des représentants du personnel de GER et présente des candidats dans chaque collège. Une première victoire que cette offre de pluralisme syndical, deux ans à peine après la création de SUD par des ex-CGT de L’Etudiant.
Notre objectif : renforcer un syndicalisme combatif alors que la direction et l’actionnaire, par leur politique méprisante et indécente, cherchent ouvertement la confrontation.
Notre philosophie : agir avec les salariés et non à leur place. Faire, au sein de notre section, que chaque adhérent participe aux  décisions, pour décider ensemble d’une ligne syndicale.
Notre engagement : informer de manière transparente les salariés, assurer un travail d’analyse et de discussion afin que les accords d’entreprise soient négociés en toute connaissance de cause et pas au détriment des droits d’une catégorie de salariés.
Notre bataille aujourd’hui : devenir représentatifs pour peser dans les négociations et obtenir des élus DP et CE qui défendront vos droits de manière responsable.
Contact : Thierry Gibrat (01 75 55 50 47).

  Le SNJ, premier syndicat de journalistes 

Par son implication à GER (mobilisation pour les salaires, soutien aux pigistes, refus du bradage des 35 heures et de la capitalisation des retraites complémentaires des journalistes, etc.), le SNJ a progressé à chaque scrutin (31,4 % des voix en 2006, près de 50 % en 2010) devenant majoritaire chez les DP, et frôlant la majorité au CE chez les journalistes en 2010.
Le SNJ (49,59 % des voix aux dernières élections à la Commission de la carte) est le syndicat le plus présent dans les entreprises de presse, les négociations et les instances nationales où sont défendus les droits et intérêts des journalistes. Il met à leur disposition des permanences (juridique, emploi, pigistes, etc.) et de nombreux services pratiques ainsi qu’un site Internet : www.snj.fr
• Le blog du SNJ de GER : http://snjexpress.hautetfort.com
• SNJ  33, rue du Louvre, 75002  Paris.  Tél. : 01 42 36 84 23 http://www.snj.fr/

Votez SUD-SNJ pour que ça change.pdf

12 juillet 2011

Intéressement : une occasion manquée

Le SNJ a signé lundi 11 juillet 2011 l’accord sur l’intéressement.

Le SNJ a toujours été extrêmement méfiant à l'égard des formes de rémunération des salariés fondées sur les résultats de l'entreprise (intéressement, participation…) : elles sont aléatoires ; creusent les déficits des régimes sociaux (retraites, maladie, etc.) puisque les cotisations sociales sont allégées ; et surtout elles encouragent la recherche de profits financiers à court terme, donc les suppressions d’emploi, l’austérité et l'aggravation des conditions de travail : plus nous serons rentables – et moins nous serons nombreux – et plus la prime d’intéressement sera valorisée !
Avec la « carotte » de l’intéressement ou de la participation (voire pire encore, puisqu’un Perco - plan d’épargne retraite collectif - est envisagé), on fait croire aux salariés qu'ils ont intérêt à la restriction des « coûts », les plans « sociaux » (PSE), la suppression d'activités et d'emplois, la stagnation des salaires...
Toutes « recettes » privilégiées à GER depuis 2006 par son actionnaire Roularta, dont l’objectif d’un taux de rentabilité à deux chiffres n’a pas changé malgré la crise économique.
Tous les salariés ont pu vérifier (et souffrir de) cette gestion à court-terme uniquement orientée vers les résultats financiers. Par exemple, hier, avec le PSE qui a vu le Groupe Express perdre un dixième de son effectif. Et aujourd’hui avec le projet de liquidation (plus ou moins brutale) de L’Expansion, en application d’un dogme selon lequel non seulement l’ensemble du groupe mais aussi chacune de ses entités ne saurait être déficitaire. « Il n’est pas normal que le reste du groupe finance une activité qui perd de l’argent », a-t-il été asséné, alors que dans de nombreux groupes de presse français c’est ce qui permet la survie de titres indispensables au pluralisme et à la diversité.
A cet égard, le SNJ ne partage pas l’analyse développée par d’autres syndicats lors du CE du 8 juillet 2011, selon laquelle des revendications auraient été « entendues par la direction », mais refusées par l’actionnaire. Nous avons lors de ce CE dénoncé le petit jeu tactique consistant (mais à quelle fin ?) à faire croire qu’il y a des « méchants » et des « gentils » (comme dans les commissariats des séries policières…). La direction représente l’actionnaire, les salariés n’ont pas deux mais un seul interlocuteur –  d’ailleurs la promotion, après le départ du précédent PDG, des hauts cadres du Groupe Express, illustre cette solidarité, tout à fait légitime dans une bonne « gouvernance »…

La méfiance du SNJ a été amplement justifiée par l’attitude de la direction, laquelle a expliqué ouvertement qu’elle privilégiait l’intéressement au détriment des salaires.
Alors que Roularta Media Group affiche des résultats « radieux » pour 2010, que ses actionnaires bénéficient de 6 millions d’euros de dividendes, lors de la négociation annuelle obligatoire (NAO), la direction de GER n’a proposé que des miettes à ses salariés : 0,50 % à 1,5 % d’augmentation.
Mais, quand, à l'issue d'une Assemblée générale du personnel (convoquée par le SNJ, Sud et FO), près de 300 salariés ont réclamé dans une pétition la réouverture de la négociation annuelle sur les salaires (NAO), la direction a refusé en renvoyant aux résultats des négociations sur l’intéressement et sur la création d’un Perco, qui, selon elle, « récompenseront » les efforts des salariés.
Les rémunérations non salariales sont donc un argument pour ne pas augmenter correctement les salaires.
Le SNJ n’a pas varié : la prime issue de l’intéressement ne peut remplacer l’absence de vraie revalorisation salariale collective. Le SNJ, Sud et FO (ces deux derniers n’étant pas représentés dans les négociations) n’accepteront jamais d’abandonner la revendication salariale pour d’hypothétiques revenus par l’intéressement ou des plans d’épargne.

Aujourd’hui, le résultat de la négociation sur l’intéressement montre la duplicité de la direction.
Dès 2007, le SNJ revendiquait l’attribution aux salariés de 35 % du résultat d’exploitation prévisionnel (Rex)
 du groupe pour 2007, l’équivalent d’un 14e mois pour tous. Cette année, dans la dernière ligne droite de la négociation, le SNJ demandait que le seuil de déclenchement soit de 1 million d’euros du résultat d’exploitation, et, avec les autres syndicats négociateurs, que le pourcentage du montant redistribuable aux salariés passe à 18%.
Or, le résultat de la négociation 2011 (10 % du résultat d’exploitation à condition qu’il atteigne 3 millions d’euros) sera loin de compenser ce que les salariés n’ont pas obtenu lors de la négociation salariale, et leur perte de pouvoir d’achat depuis des années. On peut même craindre, au vu des chiffres du groupe communiqués aux élus (avec les pertes de L’Expansion agitées comme un épouvantail), que ce seuil de 3 millions ne sera pas atteint cette année, et donc que personne ne touche d'intéressement. Donc les promesses sur l’intéressement que faisait miroiter la direction pour saper la mobilisation sur les salaires n’étaient qu’un marché de dupes. Tous ceux qui ont participé à cette intox portent une lourde responsabilité à l’égard des salariés.

Aussi, pour le SNJ, la négociation sur l’intéressement est un échec sur l'essentiel : concrètement, sur les sommes sonnantes et trébuchantes que les salariés sont en droit de revendiquer.

Il n'en reste pas moins que le pourcentage du résultat d’exploitation prévu pour les salariés est plus élevé que celui du précédent accord en vigueur.

De plus, lors d’une ultime réunion de négociation le 28 juin, la direction a répondu favorablement à trois revendications réitérées à plusieurs reprises par le SNJ, Sud et FO :

  • répartition égalitaire, non pas proportionnellement au salaire mais en fonction du temps de présence
  • accès à l'intéressement pour tous les pigistes ayant eu trois bulletins de paie dans l’année, sans condition de minimum de rémunération. Le SNJ désapprouve néanmoins qu’ « une prime d’un montant inférieur à 30 euros ne sera pas versée »
  • la participation et l’intéressement sont dissociés et peuvent être cumulés.

C’est pourquoi, lors du CE du 8 juillet, le SNJ a exposé son analyse et indiqué qu’il était dans l'état d'esprit de signer cet accord. Seul obstacle : l’absence dans le texte communiqué aux syndicats de l’avenant précisant les modalités de répartition. Ayant obtenu ce complément, le SNJ a signé l’accord sur l’intéressement 2011-2013, malgré tout très décevant sur l'essentiel.

 

26 juin 2011

Intéressement : des propositions inacceptables

Lors du CE du 24 juin 2011, les délégués ont dénoncé la faiblesse du pourcentage (10 % du REX à partir de 3 millions d'euros) qu'a arrêté la direction. On est loin des assurances données par la direction après l'échec de la NAO sur les salaires, a souligné le délégué syndical SNJ : elle promettait alors que les efforts des salariés seraient récompensés par l'intéressement !

Le délégué syndical SNJ a rappelé nos exigences :

  • tous les pigistes doivent toucher de l'intéressement, sans condition de montant minimum de piges
  • le montant de la prime doit être forfaitaire, le même pour tous, proratisé au temps de présence
  • participation et intéressement doivent être dissociés.

La direction a proposé une réunion mardi 28 juin pour revenir sur les modalités techniques d'application de l'intéressement.

17 mai 2011

6 millions aux actionnaires... Et nous ?

SNJ SUD FO

6 millions aux actionnaires...

Et nous ?

Lors du dernier CE (29 avril), les élus du SNJ ont demandé la réouverture de la négociation salariale, suite à la pétition signée par 300 salariés et soutenue par le SNJ, FO et SUD. Une revendication d’autant plus légitime que Roularta Media Group va distribuer 6 millions d’euros à ses actionnaires. Nous regrettons de ne pas avoir pu aboutir à un front syndical commun afin d’obtenir la réouverture de cette négociation.

La direction a refusé notre demande en nous renvoyant aux résultats des négociations sur l’intéressement et sur la création d’un Perco (plan d’épargne retraite collectif), qui, selon elle, « récompenseront » les efforts des salariés.

Cela ne peut constituer une réponse sérieuse au problème de la perte de notre pouvoir d’achat (alors que l’inflation annuelle était déjà de + 2 % fin mars, la direction n’a accordé que de 0,5 à 1,5 % de hausses de salaires). D’abord parce que l’intéressement est aléatoire et qu’il a des effets pervers : les résultats qui le déterminent sont améliorés... par la compression de la masse salariale. Ensuite, parce que faire miroiter un Perco, c’est escamoter un principe de base : le meilleur garant pour nos retraites de demain, c’est le bon niveau de nos salaires d’aujourd’hui !

Même si l’intéressement et le Perco ne peuvent en aucun cas satisfaire notre demande d’une politique salariale fondée sur de vraies augmentations collectives, le SNJ, soutenu par FO et SUD, continuera de se battre pour défendre les intérêts des salariés au cours des négociations concernant ces deux dispositifs.


NÉGOCIATION SUR L’INTÉRESSEMENT

Ce que nous voulons

La direction proposait de reconduire l’ancien accord d’intéressement, caduc depuis 2009, en modifiant légèrement la base de calcul du montant global. Les premières discussions ont déjà permis au SNJ d’avancer des propositions sur plusieurs points qui peuvent améliorer de manière significative l’ancien accord. Nous vous tiendrons informés des avancées de cette négociation.

UNE RÉPARTITION ÉGALE DE L’INTÉRESSEMENT

Nous avons demandé que l’intéressement soit réparti de manière uniforme, et non pas proportionnellement au salaire, afin d’obtenir une même somme pour tous. Que nous soyons en CDI, en CDD ou pigistes, seul le temps de présence dans l’entreprise doit compter, car les résultats de GER sont le fruit d’un travail collectif. Il n’y a pas de raison que les hauts salaires soient favorisés.

INCLURE TOUS LES PIGISTES

La direction proposait que les pigistes touchent de l’intéressement s’ils gagnent au moins 7 000 euros sur une année. Un niveau que nous estimons discriminatoire puisque cette condition de salaire minimal n’est pas demandée aux autres catégories de salariés. Nous avons réclamé que l’intéressement soit ouvert aux pigistes ayant eu trois bulletins de paie dans l’année (ce qui est une condition légale).

AMÉLIORER LE DÉCLENCHEMENT ET LE MONTANT DE L’INTÉRESSEMENT

Nous avons demandé que le seuil de déclenchement de l’intéressement soit abaissé à 1 million d’euros de résultat d’exploitation (au lieu de 3 millions aujourd’hui) pour permettre d’en toucher plus souvent. En outre, partageant le point de vue de la CGT et de la CFDT, nous demandons que soit triplé le pourcentage du montant redistribuable aux salariés (qui passerait de 6 à 18 %).

ROMPRE LE LIEN ENTRE L’INTÉRESSEMENT ET LA PARTICIPATION

Légalement, il n’existe aucun lien entre ces deux dispositifs. Pourtant, la direction l’établit en voulant imposer le principe suivant : si la somme à répartir était inférieur à la participation, l’intéressement ne serait pas dû ; s’il était supérieur à la participation, seule la partie dépassant la somme attribuée à la participation serait due.

Pour nous, l’intéressement doit être un vrai « plus ». L’accord doit dissocier participation et intéressement afin de permettre le paiement intégral des deux primes.


110517snjsudfoSalairesInteressement.pdf

29 avril 2011

Salaires : la direction doit rouvrir des négociations !

SNJ FO SUD

300 signatures pour une augmentation des salaires

La direction doit rouvrir des négociations !

- En trois jours, vous avez été près de 300 à signer la pétition réclamant la poursuite des négociations sur les salaires. C’est un vrai succès pour cette action décidée par l’assemblée générale des salariés de GER, réunie le 31mars dernier, à l’initiative du SNJ, de SUD et de FO.

Ce résultat montre qu’une forte exigence existe chez les salariés. Et si tous les syndicats avaient participé à cette action, le nombre de signatures aurait sans nul doute été plus important. Forts de votre soutien, nous demandons à la direction de revenir à la table des négociations avec des propositions sérieuses.

- Entre-temps, d’autres négociations se sont ouvertes : sur l’intéressement et sur la création d’un Perco (plan d’épargne retraite collectif).

Pour le SNJ, SUD et FO, c’est un marché de dupes : la direction a intérêt à privilégier ces dispositifs, qui, à la différence des salaires, sont partiellement ou totalement exonérés de cotisations sociales (retraite, maladie, etc.) et ne sont pas pérennes. Il n’est donc pas question pour nous d’abandonner la revendication salariale pour d’hypothétiques revenus par l’intéressement ou des plans d’épargne.

- Concernant le Perco, ce que verse l’entreprise est étroitement lié à ce que le salarié lui-même est capable d’apporter. Ainsi, seuls les hauts revenus (ceux qui peuvent verser une somme conséquente) pourraient tirer leur épingle du jeu. De plus, cette épargne défiscalisée et exonérée de cotisations sociales aggrave le déficit des régimes sociaux, et, en particulier, celui des caisses de retraite.

- Quant à l’intéressement, qui associe les salariés aux résultats de l’entreprise, le SNJ, SUD et FO revendiquent un mode de calcul qui permette une distribution la plus importante et la plus égalitaire possible, notamment en prenant mieux en compte la contribution des pigistes et des précaires. Notre préférence va à un intéressement en valeur absolue, et non pas proportionnel au salaire qui avantage les hauts revenus.

Quoi qu’il en soit, pour le SNJ, SUD et FO, la priorité est aujourd’hui encore aux salaires.

A l’heure où le coût de la vie explose, les mesures sur l’intéressement ou le Perco ne peuvent pas maintenir le pouvoir d’achat.

Mobilisons-nous tous ensemble
pour de vraies hausses de salaires !

SNJ FO SUD 28 avril 2011

110428snjfosudSalaires.pdf

05 avril 2011

Pétition pour de vraies hausses de salaires

L'Assemblée générale des salariés le 31 mars a décidé que la première action des salariés pour de vraies augmentations collectives des salaires prendrait la forme d'une pétition. Le texte suivant est proposé à la signature dans les entrées de l'entreprise, 23 et 29 rue de Chateaudun, pendant la semaine du 4 au 8 avril, à l'heure du déjeuner.


Avril 2011

Pétition pour de vraies hausses de salaires

Les résultats financiers de Roularta sont excellents, permettant de distribuer aux actionnaires 6 millions d'euros. En revanche, pour les salarié(e)s, la négociation annuelle sur les salaires à GER n'a pas abouti et la direction a décidé d'augmentations collectives de quelques euros seulement. Encore une année où ces augmentations sont bien inférieures à la hausse du coût de la vie ! Or, dans des entreprises comparables (Prisma, Mondadori, Le Point...), les salarié(e)s ont obtenu des augmentations collectives plus importantes.

Salarié(e) de GER, je demande la poursuite de la négociation sur les salaires pour obtenir de véritables augmentations collectives.

Prénom Nom     Signature

 

110405salairesPetition.pdf

29 mars 2011

Ensemble, pour de vraies hausses de salaires !

SNJ FO SUD

AG jeudi 31 mars à 12 h

Ensemble, pour de vraies hausses de salaires !

Roularta Media Group vient d’afficher des résultats « radieux » (1) pour 2010. Ses actionnaires vont bénéficier de 6 millions d’euros versés sous forme de dividendes.

La direction de GER, elle, ne propose que des miettes à ses salariés: 0,50 % à 1,5 % d’augmentation*, alors que l’inflation a été de 1,8 % en 2010. C’est indécent !

L’ensemble des syndicats de GER sont d’accord pour dire qu’on est très loin du compte.

Mais il ne faut pas en rester aux protestations verbales. Comme l’ont déjà fait avec succès les salariés des groupes Mondadori et Prisma (2), mobilisons-nous pour obtenir de vraies augmentations de salaires. C’est possible si toutes les organisations de GER s’y mettent.

Battons-nous pour :

  • 150 euros pour les bas salaires (moins de 2000 euros mensuels),
  • 100 euros pour les salaires au-dessus de 2000 euros

Le SNJ, SUD et FO proposent à tous les salariés et aux autres syndicats de participer à une réunion d’information et de mobilisation,

le jeudi 31 mars à 12 heures,
salle du sixième étage

(1) Extrait du communiqué publié le 21 mars sur le site Trend.be
« Roularta affiche un résultat 2010 radieux
, avec une flambée de son bénéfice net courant et la progression de tous ses titres, en particulier de ses sites Internet. Roularta a clôturé son exercice 2010 sur un chiffre d’affaires de 710 millions, en progression de 2,2 %. Le résultat net du groupe, lui, s’est affiché à 30,9 millions d’euros, à comparer à la perte de 4,2 millions qui avait marqué l’exercice 2009. La division médias imprimés (presse gratuite, journaux et magazines) a vu son chiffre d’affaires progresser de 0,9 %, à 544,9 millions d’euros tandis que son résultat net est passé d’une perte de 16,8 millions à un bénéfice de 12,1 millions d’euros. »
(à noter la hausse spectaculaire de la rentabilité du groupe, due pour l’essentiel, aux efforts fournis par les salariés, ayant subi austérité salariale, diminution des effectifs, dégradation des conditions de travail et diminution du nombre de jours de RTT).

(2) Les 1000 salariés de la filiale française de Mondadori (Grazia, Télé Star, Closer, 344 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010) ont obtenu des augmentations de salaire de 1,35 % à 4,1 % applicables à 70 % des salariés correspondant à une augmentation de 2,66 % de la masse salariale. Ils ont également obtenu une prime d’intéressement de 300 euros.
Ci-contre, un extrait du tract distribué au Groupe Prisma dont les salariés ont obtenu 106 euros brut pour les salaires inférieurs à 3000 euros et 70 euros pour les salaires compris entre 3000 et 4500 euros, avec un complément rétroactif de 36 euros en cas de stabilité du chiffre d’affaires en fin d’année. Les salariés de Prisma ont aussi obtenu des mesures de rattrapage salarial pour les bas salaires et pour les salariés n’ayant pas eu d’augmentation depuis cinq ans.

SNJ FO SUD 29 mars 2011

* http://snjexpress.hautetfort.com


110329snjfosudSalaires.pdf

31 mars 2010

Votez SNJ. Avec le SNJ, vos droits ne sont pas bradés

Avec le SNJ, vos droits ne sont pas bradés

Pour une vraie politique salariale

Le SNJ demande une politique salariale privilégiant les hausses collectives, la réduction des inégalités entre hommes et femmes, la revalorisation des salaires d’embauche et des piges.
La pratique des primes et des augmentations individuelles distribuées dans l'opacité doit cesser.
Au lieu d’augmenter les salaires, la direction donne la priorité aux rémunérations fondées sur les résultats de l'entreprise (intéressement, participation). Elle veut aussi créer un Perco, un plan d'épargne retraite bénéficiant surtout aux plus hauts salaires dont les retraites privées, confiées à une banque et à la Bourse, seraient subventionnées par un abondement de l’entreprise. Or, 
ces expédients sont aléatoires
ils encouragent la recherche de profits financiers à court terme, donc les suppressions d’emploi, l’austérité et l'aggravation des conditions de travail ;
ils creusent les déficits des régimes sociaux (retraites, maladie, etc.) puisqu’ils sont soumis à des cotisations sociales allégées.
C'est pourquoi le SNJ n'a pas signé l'accord d'intéressement, en 2007, qui accorde 5 % du résultat d’exploitation de GEE aux salariés et 95 % à l’actionnaire, et n'est pas favorable à la création d'un Perco.

Oui a une retraite à 100 %

La direction a fait cotiser les journalistes à 70 % au lieu de 100 % sur les retraites complémentaires, à l’inverse de ce qui se pratique dans l’écrasante majorité des entreprises de presse. Résultat : des économies pour GER et des retraites amputées pour les salariés. Dès 2006, les élus SNJ ont exigé que, comme le prévoit la loi, chaque journaliste puisse choisir ou pas l’abattement. D’autres syndicats ont préféré signer un accord qui entérine cet état de fait, et va encore plus loin, puisqu’un régime d’assurance privée a été mis en place avec la Société générale. Pour éviter les mauvaises surprises, le SNJ vous recommande de choisir de cotiser à 100 %.

Un plan « seniors » allégé en emplois

La loi obligeait les entreprises à présenter un plan sur l'emploi des « seniors » ou bien à signer avec les syndicats un accord sur cette question avant le 31 décembre 2009. Or, le texte soumis à la signature à GER n'implique de la part de la direction aucun engagement, notamment en termes d’emplois. Ainsi, les temps partiels proposés aux « seniors » ne sont aucunement compensés par des renforts. La signature syndicale revient donc à entériner les sous-effectifs, ce qui explique pourquoi le SNJ n'a pas signé.

La stratégie du passage en force

A plusieurs reprises, la direction a pratiqué l’« intox », prétendant imposer aux salariés des décisions illégales.
Ainsi, fin 2008, un message de la DRH a réclamé aux journalistes une « demande d'autorisation » préalable avant toute collaboration extérieure. Or la convention collective des journalistes parle juste d’une « déclaration ».
Elle a également adressé, en février dernier, une mise au point concernant les notes de frais qui a légitimement suscité l’émotion à GER. Par exemple, on pouvait y lire que les horaires de nuit commencent à 22 heures, alors qu'ils débutent à 21 heures selon toutes les conventions collectives des salariés du groupe.
A chaque fois, le SNJ est intervenu en comité d'entreprise pour contester ces coups de force. Mais on attend toujours que la direction communique pour rectifier ses annonces.
C’est pourquoi nous demandons la libre utilisation de la messagerie par les organisations syndicales afin de pouvoir communiquer aux salariés sur un pied d'égalité avec la direction.

Le jeudi 1er avril 2010, votez pour les listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

04 avril 2008

Une seule priorité : la défense des salariés

Une seule priorite 03-04-2008.pdf

28 février 2008

Retraites complémentaires : pourquoi le SNJ ne signera pas

Le 6 mars prochain, lors du comité d’entreprise extraordinaire consacré au projet de retraites complémentaires par capitalisation des journalistes, le SNJ rendra un avis négatif. Cette réunion a été convoquée à la suite du CE du 22 février, où l’ordre du jour prévoyait l’ouverture d’une information-consultation, aussitôt suivie d’une demande d’avis des élus. Un simulacre de consultation contre lequel le SNJ a vivement protesté. D’autant que les 84 pages de documents n’avaient été transmis aux délégués que 48 heures avant la réunion.

Un changement opaque. Depuis trois ans, la direction n’a jamais communiqué sur la retraite par capitalisation. Et ce n’est pas à la lecture des procès-verbaux des CE que les salariés auront pu saisir les enjeux de cette question, dont le SNJ a été le seul à rendre compte. La direction aurait dû consulter les journalistes, par exemple au moyen d’un référendum, s’agissant d’un changement majeur les concernant, et eux seuls.

Une logique individualiste. Le SNJ rendra un avis négatif parce que dire oui à un système d’assurance privée, c’est choisir de cotiser pour soi, au lieu de cotiser au bénéfice de tous. A l’inverse de cette logique individualiste, le SNJ défend le régime par répartition, collectif, garanti par l’Etat et géré paritairement qui permet, en outre, de bénéficier de points de retraite pendant les périodes de chômage et de maladie, et favorise la solidarité entre les générations.

Des garanties dérisoires. La direction voudrait transformer les cotisants en « rentiers ». Elle a beau vanter le « capital garanti » – ce qui est la moindre des choses –, la garantie de l’Etat sur le système par répartition est plus sûre que celle, par exemple, d’une banque comme la Société générale qui a récemment frôlé la faillite. Quant aux gains supplémentaires promis, ils ne bénéficieront qu’aux journalistes effectuant toute leur carrière dans le groupe, ce qui est de plus en plus rare dans une profession où la précarité et la mobilité sont la règle. Et on voit mal l’intérêt de la capitalisation pour les débutants et pour les journalistes proches de la retraite, car le système d’épargne privée ne rapporte vraiment que sur le long terme.

Un choix risqué. De plus, la capitalisation est loin d’être pérenne : le contrat peut être dénoncé à tout moment par la direction ou les syndicats signataires. Une résiliation peut survenir en cas de changement d’actionnaire ou de cession.

Une capitalisation forcée. Enfin, la direction présente le recours à la capitalisation comme incontournable en raison de l’unification des cotisations sociales. En réalité, les caisses de retraites complémentaires (l’Arcco et l’Agirc) acceptent la double cotisation, et les organisations patronales la recommandent. Dans la quasi-totalité des entreprises de presse, les cotisations de retraite de la Sécurité sociale sont calculées sur 70 % du salaire – si les journalistes en sont chaque année d’accord –, et celles des retraites complémentaires sur la totalité de la rémunération.

Les journalistes n’ont rien à gagner avec la capitalisation, à l’inverse de GER qui continuera à réaliser des « économies » sur la masse salariale. On peut faire le pari que cette épargne obligatoire n’empêchera pas pour autant la politique d’austérité salariale et d’ajustement des effectifs de se poursuivre de plus belle...



Trois ans à rattraper

Depuis 2005, les journalistes de GER n’ont pas pu choisir de cotiser à 70 % ou à 100 % du salaire pour leur retraite, un choix individuel prévu par la loi, modifiable chaque année. La direction nous doit donc 3 ans de cotisations, une période où les journalistes n’ont pas cotisé à 100 % pour leurs pensions. Le SNJ soutiendra les salariés qui demanderont réparation de ce préjudice.


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Des réunions de DP sur la touche

En juin 2006, comme le demandait le SNJ, et conformément à la loi, les réunions de délégués du personnel sont devenues mensuelles et autonomes par rapport à celles du comité d’entreprise. Revirement lors du CE de novembre 2007, la direction annonce qu’elle convoquera la réunion des DP à la suite de celle du CE, pour éviter que les questions posées soient « redondantes avec les points abordés en CHSCT et en CE ». Autre raison invoquée : « Pratiquement aucune question » ne concernerait des cas individuels. En réalité, nous en avons compté 44 en deux ans. De plus, le champ d’intervention des DP s’étend aussi aux conditions de travail. Une convocation oubliée, des réponses transmises hors délai, et des questions restées sans réponse : les nouvelles réunions de DP, le 31 janvier, ont commencé par une entrave dont le SNJ a saisi l’inspection du travail.

La prime d’ancienneté menacée

La direction ne cesse de se plaindre du coût de la prime d’ancienneté de 3 %, versée tous les 3 ans. Le coup d’envoi de sa démolition par son annualisation et son intégration dans la négociation sur les augmentations collectives a été lancé lors du CE du 31 janvier (voir le compte-rendu). Le SNJ s’opposera à sa disparition. Il rappelle que les primes d’ancienneté prévues par les conventions collectives ne peuvent être démantelées par des négociations d’entreprise.

Intéressement piégé

Un intéressement devrait nous être versé au titre de 2007. Même si nous n’avons pas signé cet accord, nous n’allons pas snober cette prime, surtout au moment où les salaires font du surplace. Toutefois, rappelons le déséquilibre entre les bénéfices distribués à l’actionnaire (95 %, même s’ils retombent à 45 % après impôt, frais divers et provisions), et les 5 % allant aux salariés. Une prime dont la logique, poussée à bout, est inquiétante : pour améliorer la rentabilité, et donc l’intéressement, nous devrions nous féliciter des suppressions de postes et applaudir à l’austérité salariale...

 

Retraite complementaire SNJ 26-02-08.pdf

18 septembre 2007

Pourquoi le SNJ n'a pas signé l'accord sur l'intéressement

5 % du résultat d’exploitation de GEE pour les salariés et 95 % pour l’actionnaire. Voilà l’autre résultat de l’accord d’intéressement que le SNJ n’a pas signé, en juillet dernier.

Cette conception du « partage » des bénéfices – tout pour l’actionnaire, des miettes pour les salariés – a de quoi écœurer des personnels abonnés depuis des années au toujours plus de boulot, aux sous-effectifs et à la dégradation des conditions de travail.

Fin 2006, notre syndicat avait réclamé une augmentation générale des salaires et des piges d’au moins 3 %, prenant effet dès janvier 2007. La direction accordait... 0 % de hausse collective, privilégiant les augmentations individuelles « au mérite », opaques et discrétionnaires. Puis proposait en guise de consolation, une renégociation de l’accord sur l’intéressement.

A l’ouverture des discussions, le SNJ revendiquait l’attribution aux salariés de 35 % du résultat d’exploitation prévisionnel (Rex)
du groupe pour 2007, l’équivalent d’un 14e mois pour tous, soit 3 300 euros (le salaire médian 2005 *). Nous étions donc très loin des propositions de la direction, et de l’accord final signé par la CFDT et la CGT, qui fait démarrer la prime d’intéressement de 5 % à partir d’un résultat d’exploitation de 3 millions d’euros. Ainsi, si le Rex atteint 4 millions d’euros cette année, ce qui est l’objectif de la direction, les 404 euros versés à chaque salarié en 2008, équivaudront à la somme de 33 euros mensuels, soit 1 % du salaire médian ! Un accord vraiment très « intéressant »... surtout pour Roularta et la direction.

* Rémunération mensuelle brute, toutes primes comprises. La médiane est le salaire au-dessus duquel se situent la moitié des salariés les mieux payés de GEE. Le salaire médian 2006 (3 443 euros), n’était pas encore connu à l’ouverture des négociations.

Le SNJ assigné en justice

Grande première au sein du Groupe : non contente d’exercer sur elle une pression qui s’assimile à du harcèlement, la direction de GEE conteste devant le tribunal la désignation par le SNJ de Marie-Claire Bensaada, chef de studio à L’Express, comme notre nouvelle représentante syndicale au CE, en la qualifiant de frauduleuse.
Elle assigne également en justice et pour le même motif notre syndicat.
Reportée à la demande de la partie patronale, l’audience aura lieu le 17 octobre prochain devant le tribunal d’instance du IXe arrondissement.

« Oublis » à répétition

En juin dernier, la direction « oublie » de convoquer le délégué syndical du SNJ à l’ultime réunion de négociation sur l’intéressement.
Même « oubli », à deux reprises, de la convocation au CE de la représentante syndicale du SNJ. Dernier « oubli » en date : la réorganisation des activités Internet de GEE fait l’objet d’une note détaillée rendue publique le 7 septembre, une semaine avant sa présentation en CE, au mépris de l’obligation de consultation préalable des membres du comité. Des « oublis » qui pourraient être qualifiés d’entrave par le Code du travail, et sanctionnés par la loi.

CE ou Chambre d’Enregistrement ?

Depuis des mois, les procès-verbaux du CE ne restituent pas fidèlement les interventions des élus et des représentants du Syndicat national des journalistes (SNJ), voire en censurent ou en modifient les propos. Nos demandes de corrections et de rétablissement de nos propos avant publication du PV ont été à plusieurs reprises « oubliées » ou rejetées par le secrétaire du CE.
Lors du CE du 6 juillet dernier, à la suite d’un nouveau constat d’erreurs dans le PV du CE, nous avons demandé que le verbatim original de nos interventions nous soit communiqué, les séances étant enregistrées. Ce qui nous a été refusé. Au cours de ce même Comité d’entreprise, lors du point consacré à l’information-consultation sur la modernisation de l’informatique éditoriale à L’Express, Denise Grumel, élue du SNJ, est intervenue, à la demande des réviseurs qui l’avaient mandatée à cet effet, pour que soient communiquées au CE leur réflexion et leur proposition sur le projet d’évolution de leur service. Voici donc ce texte, lu en séance, « porté à la connaissance de la direction », mais dont ont été privés les salariés (voir page 12 du compte-rendu du CE ).

« Les réviseurs déplorent, que, en ramenant la double lecture, en copie et en page, à une lecture unique et en envisageant de supprimer un poste et demi et de diminuer les renforts réguliers, la direction ait fait le choix de prendre des risques très importants, qu’elle ne semble pas vraiment mesurer, concernant la qualité du journal, indissociable du prestige du titre. Le test d’été sur les suppléments paraît un test en trompe l’oeil, car le vrai test concernerait le News et Styles. Le passage d’une personne et demie au SR dès le début de septembre est prématuré, car à cette date, il n’aura pas été possible d’évaluer la charge de travail dans la nouvelle configuration, pas plus que les avantages et les limites de Prolexis. Concernant Prolexis : ce logiciel possède des qualités très réelles, tout autant que des limites, indéniables,
un correcteur orthographique n’ayant rien à voir avec l’oeil et le cerveau humain, et de loin. Notre proposition est de faire le point, avant tout mouvement interservices, après une période de test suffisante de lecture unique, c’est-à-dire à la fin de l’année. »

Communiqué du SNJ, 17 septembre 2007

Interessement 17-09-2007.pdf