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30 août 2010

Les salariés n'ont pas à payer le choix de rester à Châteaudun !

Lors du Comité d'entreprise du 27 août, la direction a indiqué que “la décision de privilégier Châteaudun est prise”, repoussant les hypothèses de déménager à Gennevilliers ou à Paris 12e.

Mais Roularta et GER ne renoncent pas pour autant à l'objectif initial d'une économie de 3 millions d'euros. Les deux tiers sont aujourd'hui envisageables. Il resterait donc 1 million d'économies à faire.

Dès la séance de négociation sur les RTT le 24 août, la direction avait tenté de mettre cet objectif dans la balance. Les élus SNJ ont alors dit fortement, et réaffirmé lors du CE le 27 août que les salariés avaient déjà largement apporté leur tribut aux “économies”, de suppressions d'emplois en blocage des salaires en passant par le rationnement des moyens et l'aggravation des conditions de travail, le tout dans un contexte d'alourdissement de la charge de travail.

Pas question, en échange du maintien à Châteaudun, d'entrer dans un marché de dupes consistant en une espèce d' “union sacrée” avec la direction sur un programme d' “économies” sans cesse réitéré comme si l'actionnaire et la direction n'avaient pas d'autre perspective à offrir pour la presse du XXIe siècle.

Pour le SNJ, c'est au contraire l'actionnaire et la direction de GER qui ont une dette à l'égard des salariés qui n'ont cessé de tenter de maintenir au meilleur niveau la production et la qualité malgré les coups sans précédent qui leur étaient portés. Les salariés n'ont pas la mémoire courte !

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