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12 avril 2016

Pour imposer une autre voix, votez SNJ-SUD-FO

SNJ  SUD  FO    ELECTIONS DU 14 AVRIL 2016    Second Tour

Pour imposer une autre voix, votez SNJ-SUD-FO

PSE, accords d’entreprise en sursis, baisse des salaires, précarisation des salariés, flexibilisation du temps de travail… ce qui se passe aujourd’hui à GAM et dans ses filiales est un avant-goût de ce que nous promet la loi El Khomri si elle est adoptée par les députés en mai prochain. Parmi tous les reculs qu’il comporte, le texte prévoit de donner la priorité aux accords d’entreprise sur les accords de branche et sur la loi, ce qui fait peser un risque considérable sur les garanties collectives et individuelles des salariés.

Comment une liste de candidats réunissant sous la bannière d’« intersyndicale CFDT-CGT » un syndicat « réformiste », partisan du projet de loi El Khomri, et un autre, qui s’y oppose, prétend-elle défendre efficacement les intérêts des salariés de GAM ? Par quel miracle ces candidats pourraient-ils dépasser cette ligne de rupture sur un sujet aussi fondamental que la réforme du Code du travail!?

Les élus SUD, SNJ et FO ont toujours combattu ensemble, en cohérence avec les orientations nationales de leurs syndicats. Au sein des instances représentatives du personnel et en négociations, ils ont défendu, sans effets de manche ni faux-semblants, les droits collectifs et individuels des salariés du groupe, en ne reniant jamais leurs principes ni leurs convictions.

Ils n’ont cessé de s’opposer aux projets et aux décisions de la direction qui menaçaient le fonctionnement et les conditions de travail dans les rédactions, l’identité et la qualité des titres : mutualisations, réorganisations successives de la rédaction de lexpress.fr, départs non remplacés, recours abusif aux CCD d’usage, baisse des moyens. Ils ont bataillé pour faire respecter les droits des journalistes, en négociant au mieux l’accord droits d’auteur.

Dans ce contexte très inquiétant, et face à une direction qui n’a d’autre politique que la recherche du moindre coût, les salariés de GAM et de ses filiales ont besoin d’élus présents, engagés et combatifs.

Les rédactions, qui sont sorties encore plus affaiblies par le PSE, ont besoin d’élus qui n’hésitent pas à les soutenir.

VOTEZ POUR LA LISTE SNJ-SUD-FO.

Elections_GAM_2eTour_SNJ_SUD_FO_2.pdf

16 mars 2016

Stoppons la casse, votez SNJ-SUD-FO

SNJ  SUD  FO-SGJ  

Stoppons la casse,
votez SNJ-SUD-FO

Des services entiers supprimés, d’autres où il ne reste parfois que quelques salariés, voire des stagiaires, sur lesquels reposent désormais toutes les tâches et responsabilités ; des rédactions affaiblies, qui ne « tournent » que grâce aux salariés précaires que la direction leur octroie au compte-gouttes ; des conditions
de travail rendues impossibles non seulement par la saignée dans les effectifs mais aussi par l’absence de moyens et la dégradation des relations avec les prestataires, non payés ; un management aux abonnés absents, y compris quand il s’agit de prendre des décisions indispensables au fonctionnement quotidien des activités ; une incertitude totale face à l’avenir… : c’est l’état désastreux dans lequel se trouve aujourd’hui notre groupe alors qu’il connaît le PSE le plus grave de son histoire (99 postes supprimés et des services intégralement externalisés). Et c’est dans ce contexte particulièrement pesant qu’interviennent les élections des représentants du personnel de GAM, le 31 mars prochain.
ARRÊTONS LA CASSE !

Elections du 31 mars 2016

Listes présentées par le Syndicat national
des journalistes,
SUD Culture Solidaires et SGJ-FO

JOURNALISTES
(Répartition des voix : SNJ : 60 % – SUD : 40 %)

Titulaires    Suppléants
Claire Padych (Pigiste)    Thierry Gibrat (l’Etudiant)
Isabelle Pons (l’Etudiant)    Pauline Feuillâtre (l’Etudiant)
Malika Souyah (CDDU Pôle Déco)    Amandine Bollard (L’Etudiant)
Elsa Daillencourt (l’Etudiant)    Eliane Degoul (l’Etudiant)
Catherine Poncin (L’Expansion)    Cécile Rynkiewicz (L’Expansion)

Listes présentées par SUD Culture Solidaires
soutenues par le SNJ et SGJ-FO

CADRES
Titulaires    Suppléants
Franck Robin (Informatique)    Sylvie Joly (Exécution l’Etudiant)
Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)    Pascale Supernant (Fabrication)
Sylvie Joly (Exécution L’Etudiant)    Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)
Pascale Supernant (Fabrication)    Franck Robin (Informatique)

EMPLOYES
Titulaires    Suppléants
David Houesnard (Gestion l’Etudiant)    Régine Nguyen (Exé. l’Etudiant)
Régine Nguyen (Exé. l’Etudiant)    David Houesnard (Gestion l’Etudiant)

Les combats qui nous attendent

Pas touche aux accords sociaux !
Les élus SNJ, SUD et FO s’emploieront à défendre les accords d’entreprise (RTT, prime d’ancienneté, Plan d’épargne entreprise, droits d’auteur...) que la direction a annoncé vouloir « toiletter », en juillet dernier. Il n’est pas question que les salariés, dont les conditions de travail se sont dégradées comme jamais avec le PSE, voient maintenant leurs acquis sociaux attaqués.
Après la filialisation de la Régie et de l’Etudiant et leur prochain passage sous le régime de la convention collective de la publicité, la direction ne peut continuer à avoir comme seul objectif de démanteler les droits des salariés.

Les suppressions de postes, ras-le-bol !
A peine les effets du PSE de 2009 et de 2013 étaient-ils digérés que la direction de GER entamait un rapprochement avec Altice pour la cession de son groupe. Durant plus de six mois, les rumeurs se sont succédé au fil des projets sans cesse changeants des nouveaux propriétaires, soumettant les salariés à rude épreuve et entraînant les départs pour clause de cession d’une centaine de journalistes. L’absence de visibilité perdure malgré les demandes d’information répétées des élus comme des Sociétés de journalistes, et malgré une information consultation du CE sur les orientations stratégiques qui ne nous a pas éclairés.
Les problèmes psycho-sociaux ne peuvent que s’aggraver avec le PSE, car la baisse des effectifs et la désorganisation entraînée par la suppression de services indispensables à l’entreprise (RH, compta, DSI, services généraux, diffusion, prépresse, etc.) se traduisent déjà par une augmentation de la charge de travail et du stress pour les salariés restants.
La direction doit cesser cette logique suicidaire du « toujours plus avec toujours moins », qui a déjà mis sous tension plusieurs services, à l’image de la rédaction Web de L’Express, marquée ces deux dernières années par l’épuisement et la frustration, après la mise en place en 2013 de l’élargissement des horaires, malgré l’opposition unanime des salariés, des syndicats et des Sociétés de journalistes. Une réorganisation qui a affaibli la qualité rédactionnelle du site et a eu un impact important sur la vie personnelle des salariés.

La casse des métiers doit cesser
Dans un tract diffusé en mars, au moment de l’annonce du PSE de 2013, nous alertions déjà sur les conséquences des réorganisations des rédactions techniques : « Malgré les démentis, le plateau technique de L’Express (en particulier les iconographes) est dans le viseur. Les rédacteurs risquent demain d’effectuer des tâches (SR, maquette, iconographie…) pour lesquelles ils n’ont ni le temps, ni les compétences. La qualité et l’identité de L’Express sont menacées. » Le PSE que nous vivons aujourd’hui est en train de mettre en oeuvre cette destruction des métiers que nous redoutions alors : disparition des postes de correcteurs/réviseurs ; « glissement » des fonctions des secrétaires de rédaction et des iconographes vers des rédacteurs « polyvalents » ; transfert de fonctions du prépresse aux maquettistes (le service prépresse/fabrication est réduit à peau de chagrin)…
Cette confusion des tâches s’accompagne d’une déqualification des postes. La direction profite du PSE et des départs en clause de cession pour remplacer les DA par des maquettistes, les premiers SR par des SR… : à tâches et responsabilités égales, les salaires et les titres sont revus à la baisse. Une façon de continuer à réduire les coûts sur le dos des salariés.
Et ce mouvement ne concerne pas que les rédactions : la quasi-disparition des services transversaux contraint les quelques salariés « rescapés » à accomplir des tâches qui ne sont pas de leur ressort et pour lesquelles ils n’ont pas été formés.
Au-delà du profond mépris des compétences, des qualifications, du savoir-faire des salariés qu’elle traduit de la part de la direction, cette stratégie de casse des métiers est dangereuse car elle ne peut qu’aboutir à une baisse de la qualité des titres, des contenus et de toutes les productions de GAM et de ses filiales.

Précarité : trop, c’est trop !
Le recours massif aux pigistes et aux CDD dits d’usage va encore augmenter dans les semaines et les mois à venir, avec l’affaiblissement des rédactions provoqué par le PSE. La précarité, déjà très importante à GAM, risque d’exploser.
La direction doit se mettre en conformité avec la loi en requalifiant les CDD dits d’usage en CDI lorsqu’ils occupent des postes pérennes, indispensables au bon fonctionnement des rédactions, ce qui est de plus en plus le cas. Depuis l’été 2015, leurs salaires, pourtant loin d’être parmi les plus élevés du groupe, ont été « harmonisés »… par le bas, sans discussion avec les syndicats, alors que la direction s’était engagée à ouvrir une négociation concernant les salaires des CDD en juin 2014 ! La question de leur rémunération doit faire l’objet d’une vraie négociation.
Il faut également garantir les droits des pigistes et veiller à leur égalité de traitement avec les autres salariés. Les pigistes doivent bénéficier de l’intégralité des accords d’entreprise (salaires, droits d’auteur, participation aux bénéfices, intéressement, plan d’épargne entreprise...) Les négociations concernant le paiement aux pigistes des primes d’ancienneté, prévues par le protocole pigistes intégré à la convention collective des journalistes mais que la direction refuse de verser depuis 2010, doivent être rouvertes. Enfin, il est grand temps que les tarifs des piges soient réévalués.

Depuis juin 2015, l’actionnaire de notre groupe a changé, mais, loin d’ouvrir les perspectives que les salariés étaient en droit d’espérer, il n’a fait que réitérer les méthodes de son prédécesseur en pire, à travers une politique effrénée de casse des moyens et des emplois, et une gestion au jour le jour qui plonge les salariés dans l’incertitude la plus totale. Pour mettre un coup d’arrêt à cette logique destructrice, votez pour les listes SNJ-SUD-FO.

Les syndicats de la liste

SNJ: le premier syndicat des journalistes
Le SNJ (largement majoritaire aux dernières élections à la Commission de la carte en juin 2015) est le syndicat le plus présent dans les entreprises de presse, les négociations et les instances nationales où sont défendus les droits et intérêts des journalistes. Il met à leur disposition des permanences (juridique, emploi, pigistes, etc.) et de nombreux services pratiques ainsi qu’un site Internet : www.snj.fr et le blog snjexpress.hautetfort.com
CONTACT : Claire Padych clairep@snj.fr et Pauline Feuillâtre 01 75 55 43 24
SNJ : 33, rue du Louvre, Paris IIe. Tél. : 01 42 36 84 23

SUD-GAM: un syndicalisme combatif
SUD (Solidaires, unitaires, démocratiques) participe aux élections des représentants du personnel, NOTRE OBJECTIF : renforcer un syndicalisme combatif alors que la direction et l’actionnaire, par leur politique méprisante et indécente, cherchent ouvertement la confrontation. NOTRE PHILOSOPHIE : agir avec les salariés et non à leur place. Faire, au sein de notre section, que chaque adhérent participe aux décisions, pour décider ensemble d’une ligne syndicale. NOTRE ENGAGEMENT : informer de manière transparente les salariés, assurer un travail d’analyse et de discussion afin que les accords d’entreprise soient négociés en toute connaissance de cause et pas au détriment des droits d’une catégorie de salariés.
CONTACT : Thierry Gibrat 01 75 55 50 47

SGJ-FO: un syndicat engagé auprès des journalistes
Le Syndicat Général des Journalistes Force Ouvrière (SGJ-FO), membre de la Confédération générale du Travail Force Ouvrière, est signataire de la Convention collective nationale des journalistes, dont il réclame l’application effective à tous les journalistes, dans toutes les entreprises de presse. Profondément attaché à l’indépendance syndicale, il réunit des salarié(e)s qui, ensemble, défendent leurs intérêts matériels et moraux, leurs emplois, tentent d’obtenir de nouveaux droits et de se faire respecter.
CONTACT : Malika Souyah 06 60 77 26 59 - malika.souyah.fo@gmail.com
http://journalistesfo.fr 131, rue Damrémont, 75018 Paris. Tél. 01 53 01 61 53 - fo.journalistes@gmail.com

1603snjSudFo.pdf

02 décembre 2014

Rien n'augmente... sauf la charge de travail

SNJ  SUD   2 décembre 2014

La négociation annuelle obligatoire enfin ouverte

Rien n'augmente...
sauf la charge de travail

 
Mais où sont passés les bas salaires ?
 
Bonne nouvelle : selon la direction, il ny a pas de petits salaires à GER. De là à conclure quil ny a pas daugmentation à envisager à lissue de la négociation annuelle obligatoire (NAO) sur les salaires Après un savant calcul, le DRH estime que les « 36 salaires les plus bas de GER », avec une moyenne de 2 563 euros par mois pour 10 ans dancienneté, nont pas à se plaindre. Précisons que, dans les calculs de la direction, la rémunération comprend, outre le salaire, les primes diverses, les jours de RTT indemnisés, les droits dauteur et bientôt peut-être lépargne du PEE ?
 
Si vous faites partie de ceux qui perçoivent moins de 2 563 euros, même « tout compris », venez en parler avec les élus SNJ-SUD pour envisager une action commune.
 
« CDD dusage » : non à la baisse des tarifs !
 
En juin, alors que la direction avait commencé à baisser en catimini les salaires des « CDD dusage », nous avions obtenu louverture dune négociation (une réunion sest tenue au mois de juin), dont leffet a été de suspendre cette mesure pour les personnes ayant une antériorité de collaboration avec GER. En revanche, pour celles signant un premier « CDDU » au sein du groupe ou nayant pas eu de collaborations régulières, la direction applique, depuis juin, des tarifs très inférieurs à ceux jusqualors pratiqués dans les différents titres. Aujourdhui, à loccasion des NAO, la baisse des tarifs de tous les « CDDU » revient à lordre du jour. Sous couvert « dharmoniser les salaires » en mettant fin à la diversité des tarifs pratiqués au sein de GER, la direction na quun objectif : niveler par le bas les rémunérations des plus précaires Un bien mauvais signal envoyé à ces salariés qui suppléent, dans des conditions de plus en plus difficiles, aux baisses deffectifs entraînées par le PSE, et sans lesquels on ne bouclerait pas les titres.
 
En attendant quun éventuel accord puisse être négocié, les personnes en « CDDU » doivent rester vigilantes à la lecture de leurs contrats de travail et faire appel aux élus SUD ou SNJ si elles constatent une baisse de leur rémunération.
 
CHSCT : des élus qui débattent masqués
 
Il faudra bientôt un décodeur pour savoir qui dit quoi lors des réunions du CHSCT. Un vote de la majorité de cette instance, le 27 octobre dernier, rend dorénavant anonymes les interventions des participants. Certains ont-ils peur de devoir assumer leurs propos ? Quy a-t-il donc de si gênant quil faille le dissimuler ? Cette décision ubuesque empêche la transparence des débats et va obliger les salariés à deviner qui se cache derrière telle ou telle déclaration. Ce vote avait été précédé de manœuvres dobstruction, qui empêchent désormais les représentants de SUD et du SNJ davoir accès à lenregistrement des débats au prétexte que cela comporte un risque pour la confidentialité de certaines informations. Leur écoute est pourtant un usage établi depuis des années, au CHSCT comme au CE, afin de pouvoir vérifier lexactitude des propos rapportés sur les projets de PV, et si besoin, de les corriger. Même si la secrétaire du CHSCT est, selon la loi, lunique responsable de la rédaction des PV, nous condamnons ces pratiques qui portent atteinte à linformation des salariés. Cest pourquoi nous demandons à la secrétaire du CHSCT de revenir au plus vite sur ces décisions aberrantes.
 
Les délégués du personnel interdits de CE
 
Le 17 novembre, la direction a informé les élus quelle mettait fin à lusage, jusqualors en vigueur à GER, autorisant la présence des délégués du personnel aux réunions du comité dentreprise (CE) et leur participation aux débats. Si nous ne pouvons que nous plier à cette décision, conforme au Code du travail, nous regrettons toutefois cette mesure, décidée brutalement et sans concertation, car elle affaiblit la représentation des salariés et la défense de leurs intérêts.
 
Pour permettre une meilleure représentation des salariés au CE face à la direction, nous demanderons louverture dune négociation afin dobtenir laugmentation du nombre délus titulaires et suppléants au CE, pour les prochaines élections prévues en avril 2015. Nous espérons que cette revendication fasse lunanimité parmi les syndicats de GER.

Mutuelle

Le 1er janvier 2015, Vivinter remplacera Cetim, comme gestionnaire de notre mutuelle. La personne en charge de ce dossier à la DRH part à la retraite et ne sera pas remplacée. Nous naurons donc plus dinterlocuteur direct dans nos murs pour répondre aux éventuelles questions sur le régime des soins. Après la fermeture du bureau des RH laprès-midi, les services rendus aux salariés risquent encore de se dégrader

Tickets-restaurant

Depuis plusieurs mois, les Tickets-restaurants ne sont pas distribués le 1er du mois, mais avec quelques jours de retard. Ce mois-ci, ils seront disponibles seulement à partir du 8 décembre. La direction doit trouver une solution de gestion ou dorganisation qui permette aux salariés de recevoir leurs Tickets-restaurant en temps et en heure, cest-à-dire le premier jour du mois.

Vos délégués syndicaux : André Spiga, SNJ (43 39) et Thierry Gibrat, SUD (50 47). Vos DP SNJ et SUD : Caroline Labbey (18 65) ; Dominique Noblecourt (17 80) ; Isabelle Pons (42 84).

141202snjsudNaoCddChsctCe.pdf

17 juillet 2014

Contrat de génération : un coup de com' pour la direction

SNJ  SUD   16 juillet 2014

Contrat de génération :
un coup de com' pour la direction

Améliorer l’emploi des jeunes en CDI. Maintenir dans l’emploi les seniors. Faire progresser la transmission des savoirs et des compétences. Qui peut être contre ces objectifs pleins de bonnes intentions ?
Le problème, c’est que l’accord ne se révèle au final qu’un catalogue de fausses intentions…

Principales dispositions du contrat de génération

Les principales dispositions à connaître sont résumées ci-dessous. Pour pouvoir comparer, à gauche apparaissent celles déjà prévues par l’ex-accord senior que le contrat génération vient en partie remplacer. En rouge les principales modifications par rapport à l’ex-accord senior. En bleu les nouveautés pour répondre au volet « améliorer l’emploi des jeunes en CDI » nouvellement institué par la loi. ■

Ce qu’il y avait dans l’ex-accord senior (valide de 2010 à 2013)
Ce qu’énonce le contrat
de génération
Possibilité d’aménagement et/ou de réduction du temps de travail des salariés de plus de 55 ans, avec rémunération bonifiée de 10 %. En contrepartie, le salarié renonce à ses RTT (sauf les 2 jours direction et le jour de solidarité). Possibilité d’aménagement et/ou de réduction du temps de travail des salariés de plus de 55 ans, avec rémunération bonifiée de 10 %, à condition que le salarié assure pleinement ses missions sur le temps partiel. En contrepartie, le salarié renonce à ses RTT (sauf les jours direction).
Objectif de procéder au recrutement d’au moins 10 salariés âgés de 50 ans et plus par année. Recrutement CDI ou CDD de 3 mois minimum sur l’année. Objectif de recrutement d’au moins 4 seniors (= 50 ans et plus) en CDI ou en CDD de plus de 2 mois. (sauf en période de licenciement économique et collectif).
Tutorat de juniors par des salariés de 50 ans et plus sur la base du volontariat. Actions rétribuées. Tutorat pour coacher les plus jeunes sur la base du volontariat. Non rémunéré.
  Création d’un compte épargne temps pour les seniors (qui ne sont pas à temps partiel) qui pourront épargner jusqu’à 5 jours de RTT par an, durant les 5 ans qui précéderont la date à laquelle ils pourront bénéficier de leur retraite à taux plein.
  Objectif de recrutement externe d’au moins 8 jeunes (= 30 ans et moins) en CDI par an (sauf en période de licenciement économique et collectif)
  Titularisation d’au moins 4 jeunes par an (sauf en période de licenciement économique et collectif et de titularisation collective).

Pourquoi SUD et le SNJ n’ont pas signé

Même si la négociation a fait progresser le projet initial de la direction (et nous revendiquons une bonne part de ces améliorations), beaucoup trop de points restent litigieux.

Non au “travailler autant pour gagner moins”

Le fait de ne pouvoir bénéficier du temps partiel qu’à la condition de continuer à « assurer pleinement ses missions » (article 3.3) justifie à lui seul que nos syndicats ne signent pas cet accord.

Le passage à temps partiel à la tête du client

La direction a le droit de veto sur le passage d’un senior à temps partiel et sur les modalités (choix du jour pour un 4/5e par exemple).

Rien n’est prévu pour remplacer les seniors à temps partiel

La direction a même précisé au cours des négociations que « les salariés s’organiseront pour absorber le même travail en moins de temps ». Après le PSE qui a mis les services « à sec », voilà qui promet encore plus de stress et de désorganisation.

Les promesses n’engagent que ceux qui y croient

L’accord n’implique de la part de la direction aucun engagement contraignant et ne donnera lieu à aucune sanction en cas de non-respect de ses dispositions. Dans l’ex-accord senior, la direction s’engageait déjà à embaucher 10 salariés de plus de 50 ans chaque année. Au final, cela a donné :

  • Pour 2010 : 1 CDI + 12 CDD = 13
  • Pour 2011 : 1 CDI + 5 CDD = 6
  • Pour 2012 : 9 CDD = 9

Résultat, l’objectif n’a pas été rempli depuis 2011. Aucune disposition nouvelle ne laisse espérer, côté embauche de senior ou de jeune, que cela changera.

Un CET discriminatoire

Les seniors ayant demandé leur passage à temps partiel, et donc privés de RTT, ne pourront pas profiter du CET puisque c’est le seul type de jours que l’on pourra y verser.

Tuteurs, à vot’ bon coeur

La transmission des savoirs et des compétences, elle aussi « sans obligation de résultats », basée sur le volontariat et non rémunérée, ne sera pas compensée par des renforts pour ceux qui consacreraient du temps à coacher les plus jeunes. Toutefois, « un événement sera organisé à la fin de chaque année » afin de « valoriser » ces actions, là où avant l’ex-accord senior parlait de rétributions… ■


AU FAIT, SIGNER DES ACCORDS QU’ON NE RESPECTE PAS, ÇA RIME À QUOI ?

Aujourd’hui, les accords négociés à GER tels que le « contrat de génération » sont de telles usines à gaz, que même ceux qui les ont signés ont du mal à les faire appliquer. Pour preuve, il a fallu que SUD et SNJ, pourtant non signataires, rappellent au respect de l’accord sur l’égalité homme-femme pour que les mesures (réduction des écarts salariaux) s’appliquent cette année. La direction réussissant cependant à ne pas en respecter toutes les modalités, en jouant la montre et en tirant parti de certaines ambiguïtés du texte. Bien joué la direction !

140716snjsudGeneration.pdf

02 octobre 2013

Avis de gros temps sur le Web

SNJ  SUD  FO   le 2 octobre 2013

Avis de gros temps sur le Web

Vendredi dernier, une majorité d'élus du CE a émis un avis « très » négatif sur le projet visant à modifier les horaires et l'organisation du Web. Qu'il soit positif ou négatif, un avis donne malheureusement le feu vert à la direction pour mettre en oeuvre son projet.
C'était déjà le cas du PSE, le 19 septembre. C'est aujourd'hui le cas pour la réorganisation du Web, lancée malgré l'opposition unanime de l’équipe, ainsi que de la SDJ de L’Express, print et Web réunis.

 Le « dérubricage » des journalistes du Web 
 et le passage au travail posté
 vont porter atteinte 

 à la qualité de l’information et 
 dégrader les conditions de travail. 

Cet avis n’aurait pas dû être rendu.

  • Une fois de plus, la procédure a été entachée d'illégalité : le CHSCT n'a pas été consulté. Il aurait dû l'être avant la remise de l'avis. Le CE n'était donc pas en mesure de se prononcer. Il s'agit d'une entrave, une de plus, aux prérogatives des élus du CE et du CHSCT. Nous saisirons l'Inspection du travail pour demander que la direction soit sanctionnée.
  • Les élus Info’Com-CGT et CFDT ont dit craindre que la direction n'assigne le CE en justice si l'avis n'était pas rendu vendredi. Et en effet, la direction a agité cette menace face aux élus. Pourtant, le fait de n'avoir pas procédé à l'information-consultation du CHSCT rendait ce risque nul. Il est regrettable qu'une majorité des élus ait cédé à ces pressions.
  • Des réponses écrites de la direction à des questions posées par des élus ont été remises en séance, ce qui ne nous a pas laissé le temps de les étudier.
  • La presse a fait état du lancement d’un « pay wall » au premier trimestre 2014, sur lexpress.fr. C'est un élément nouveau qui peut modifier l'architecture du projet validé vendredi, malgré les dénégations de la direction. Ce point aurait mérité des informations complémentaires.
  • De nombreuses questions sur les conditions de travail et les rémunérations de l’équipe du Web (horaires, prises de congé, RTT, primes, remboursement de taxis, de babysitter...) restent encore à régler. Rendre un avis, sur un projet à demi-finalisé n’est pas sérieux. Les salariés du Web ont raison de se mobiliser pour réclamer des contreparties au travail posté, aux astreintes, au travail de nuit ou aux horaires décalés. Mais il est choquant que le SNJ, SUD et FO, majoritaires chez les journalistes, aient été écartés de ces discussions malgré nos demandes répétées. Les engagements de la direction doivent être validés par la signature d'un accord. Par conséquent, nous redemandons l’ouverture de vraies négociations, en présence de l'ensemble des organisations syndicales représentatives.

Pour toutes ces raisons, les élus SNJ et SUD n'ont pas pris part à ce vote.

11 avril 2012

Pour que ça change à GER, votez pour les listes SNJ-SUD!

SNJ  SUD


Pour que ça change à GER,
votez pour les listes SNJ-SUD !


Intéressement, égalité hommes-femmes, seniors... Lors de chacune de ces négociations, les voix du SNJ et de SUD ont pesé de façon déterminante et permis d’améliorer les accords signés. Dernier exemple en date : les salaires.

L’augmentation des salaires. Si GER a été finalement contraint cette année, entre autres mesures, d’augmenter de 70 euros les salariés gagnant moins de 3000 euros, une augmentation en valeur absolue que le SNJ et SUD réclament depuis toujours, c’est grâce à la détermination des grévistes, encouragée en AG par nos deux syndicats et relayée à la table des négociations par la pugnacité des représentants du SNJ.

L’accord RTT. Sans la mobilisation et les actions menées par le SNJ et SUD, opposés à tout abandon de jours de RTT, le nouvel accord aurait pu être encore plus défavorable aux salariés. C’est sous notre pression, notamment en vous informant clairement des mesures prévues, que l’indemnisation des jours de RTT perdus a été sensiblement améliorée. Cet accord reste néanmoins discriminatoire pour les salariés entrés à GER depuis le 1er janvier 2011 qui ne sont pas aux 35 heures, injuste pour les cadres qui ne sont pas «dédommagés» à hauteur de leur convention collective, bancal et complexe, notamment pour les CDD.

L’action des délégués du personnel. Depuis deux ans, les élus du SNJ et de SUD ont multiplié les interventions lors des réunions mensuelles des DP. Ils ont ainsi posé 34 des 40 questions adressées à la direction, tenue d’y répondre par écrit, l’interrogeant aussi bien sur le stress et l’aggravation des conditions de travail dans certains services, que les compensations des jours
de RTT perdus, le non-paiement de la prime d’ancienneté des pigistes, l’attribution des Tickets-Restaurant aux salariés non permanents, le non-remplacement des salariés absents, etc.


Faites appel aux DP

Les élus du SNJ et de SUD sont et seront à vos côtés pour :

  • faire connaître auprès de la direction les difficultés que vous rencontrez dans votre travail, dans votre service, en respectant votre anonymat ;
  • répondre à des questions professionnelles (contrats, conditions de travail, congés...) ;
  • vous assister pour des questions juridiques (salaire, droit du travail...) ;
  • vous accompagner ou transmettre vos questions auprès de l’inspection du travail ;
  • vous accompagner auprès de la direction lors d’un entretien (contrat de travail, licenciement, départ en retraite, départ négocié...).

SNJ  SUD, 11 avril 2012

120411snjsudPour que ça change à GER.pdf

 

27 mars 2012

Pour un vrai changement votez SNJ-SUD !

SNJ  SUD

Pour un vrai changement
votez SNJ-SUD !

Envoyez un signal fort à la direction et à l’actionnaire en votant pour nos candidats.

Des plans de licenciement qui s’enchaînent. Des salariés malmenés par les mutualisations, sous pression face à la surcharge de travail et qui voient leurs acquis attaqués année après année (dernier en date : les 35 heures). Des cadres intermédiaires démunis face à la roulartisation désormais à l’œuvre dans tous les services, obligés de gérer des décisions sur lesquelles ils n’ont pas prise. Des pigistes dont les droits les plus élémentaires sont niés en permanence. Des titres mis en danger par la politique de Roularta, qui, plutôt qu’investir et embaucher, préfère redistribuer des dividendes à ses actionnaires, dicter un gel des salaires et imposer des départs « volontaires »… Ça suffit !

En finir avec les mauvaises habitudes

Face à ces attaques, pas question pour le SNJ et SUD de se résigner. Plus que jamais, le Comité d’entreprise (CE), les délégués du personnel (DP) et le Comité d’hygiè­ne, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ont une responsabilité essentielle.
Il faut dire stop aux habitudes prises par la direction de mener les consultations à la va-vite, voire « d’oublier » certaines instances, en agitant la peur que demain sera pire si l’on n’agit pas tout de suite comme elle l’a décidé.

Imposer le plein respect des prérogatives du CE et du CHSCT, c’est ne plus permettre à la direction d’ignorer les réalités des conditions de travail des salariés. C’est ne plus lui permettre d’esquiver les réponses aux problèmes concrets des salariés, obligés de se débrouiller seuls pour régler l’équation du toujours plus avec moins de moyens.

Voter pour les listes SNJ-SUD, c’est ne pas vous résoudre à « accompagner » la mise à mal de nos acquis par des marchandages où la direction, qui campe sur des positions dures, se montrera toujours la plus forte. N’a-t-elle pas réussi à saper la mobilisation sur les salaires l’an passé en faisant miroiter aux salariés que leurs efforts soient récompensés via l’intéressement, promesse finalement bien vite dégonflée ?

Voter pour les listes SNJ-SUD, c’est agir pour construire ensemble un rapport de force efficace en mesure de défendre vos droits.

Voter pour les listes SNJ-SUD, c’est donner un signal fort à la direction et à l’actionnaire pour qu’ils entendent l’exaspération des salariés et abandonnent leurs positions maximalistes.
Ensemble, ne permettons pas à la direction et à l’actionnaire de se croire tout permis.

Votez pour les listes SNJ-SUD !


Elections du 12 avril 2012 
Listes présentées par le Syndicat national des journalistes et SUD Culture Solidaires

Journalistes
(Répartition des voix. SNJ : 65 % – SUD : 35 %)

COMITÉ D’ENTREPRISE
Titulaires    Suppléants
Denise Grumel (L’Express)    André Spiga (L’Expansion)
Thierry Gibrat (L’Etudiant)    Pauline Feuillâtre (L’Expansion)
Eric Marquis (L’Express)    Nathalie Lecomte (L’Etudiant)
Cécile Rynkiewicz (L’Expansion)    Isabelle Pons (L’Etudiant)

DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL
Titulaires    Suppléants
Claire Padych (Pigiste)    Isabelle Pons (L’Etudiant)   
Dominique Noblecourt (Point de Vue)    Gertrude O’Byrne (L’Etudiant)
Elsa Daillancourt (L’Etudiant)    Catherine Marin (L’Express)
Yves Adaken (lexpansion.fr)    Eliane Degoul (L’Etudiant)

Listes présentées par SUD Culture Solidaires, soutenues par le SNJ

Cadres

COMITÉ D’ENTREPRISE
Titulaires    Suppléants
Sylvie Joly (Exécution L’Etudiant)    Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)
Franck Robin (Informatique)    Ewa Augustyn (Trafic prod L’Etudiant)

DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL
Titulaires    Suppléants
Pascale Supernant (Fabrication)    Franck Robin (Informatique)   
Ewa Augustyn (Trafic prod L’Etudiant)    Sylvie Joly (Exécution L’Etudiant)
Mireille Salomon (L’Expansion)    Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)

Employés

COMITÉ D’ENTREPRISE
Titulaires    Suppléants
François Fromont (Web L’Etudiant)    Slim Meharbi (Service commercial)

DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL
Titulaires    Suppléants
Caroline Labbey (Service commercial)    Pascal Vinette (Exécution L’Etudiant)
Emilio Santos (Courrier)    Tony Boisblet (Standard)


Le vote efficace pour vous défendre

Tour d’horizon des dossiers qui attendent les prochains élus

Salaires : des actionnaires choyés, les salariés méprisés. Roularta Media Group a récidivé : après 6 millions d’euros l’an passé, la maison mère de GER a prévu de verser 4,3 millions d’euros à ses actionnaires en mai prochain. Dans le même temps, la direction refuse de consacrer le moindre centime aux augmentations collectives des salariés de GER, qui ont pourtant grandement contribué aux 14,4 millions d’euros de résultat net de RMG en 2011. Ces provocations répétées doivent cesser.

Pour de vraies augmentations collectives. Depuis 2002, la direction ne garantit plus de hausse collective des salaires au moins égale à l’inflation et ne distribue que des primes et des augmentations individuelles. Le SNJ et SUD réclament la fin de ces pratiques opaques et demandent une politique salariale privilégiant les hausses collectives, les hausses individuelles devant être limitées aux changements réels de postes.

Pour des hausses en valeur absolue et pas en pourcentage. Cette année, nous réclamons une hausse générale de 150 euros pour les salariés gagnant moins de 2 000 euros, et 100 euros pour les autres. Ces hausses de salaires collectives doivent se faire en valeur absolue et non en pourcentage, afin de resserrer l’éventail des revenus et ne pas perpétuer les inégalités.

A travail égal, salaire égal. Le SNJ et SUD réclament la mise en place immédiate d’un plan pour en finir avec les écarts de rémunération qui existent dans le groupe entre postes équivalents, comme c’est le cas pour les ex-salariés de L’Etudiant, dont les salaires sont en moyenne de 15 % inférieurs à ceux des autres salariés de GER.

Des mesures salariales pour les pigistes et les CDD. Nous réclamons aussi une hausse des tarifs des piges et le bénéfice des augmentations à l’ensemble des salariés, qu’ils soient pigistes ou en CDD.

CDD d’usage : trop, c’est trop ! La direction use et abuse des CDD, en particulier des CDD d’usage. Ces contrats précaires ne sont pas utilisés pour des surcroîts de travail ou pour le remplacement de salariés temporairement absents, mais afin de pourvoir des emplois réguliers, indispensables au bon fonctionnement des services. Ces pratiques illégales doivent cesser. Le SNJ et SUD demanderont que la direction ouvre une négociation pour que les contrats de travail de ces salariés soient requalifiés en CDI, comme l’exige la loi.

Egalité hommes-femmes : encore un effort ! Le SNJ, soutenu par SUD, ne signera pas en l’état l’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Certes, et nous y souscrivons bien évidemment, il prévoit de réduire les écarts de salaire, en l’espace de trois ans, entre hommes et femmes dans une série de métiers du groupe. Mais il ne prévoit pas le remplacement des salarié(e)s ayant choisi de passer à temps partiel, ce qui ne peut que se traduire par l’alourdissement de la charge de travail dévolue aux restants. Nous ne pouvons pas cautionner cette dégradation des conditions de travail inscrite dans un accord.

Droits d’auteur : pas d’accord ! Les négociations sur les droits d’auteur (Hadopi) viennent d’être rouvertes après plus d’un an d’interruption. Il était temps : elles devraient se conclure… en juin prochain. Une habitude dans ce groupe, où les négociations sont sans cesse repoussées pour se terminer dans l’urgence et la précipitation.

La direction rêve d’un accord définissant une « famille cohérente de presse » qui engloberait l’ensemble des titres de Roularta Media Group, à l’échelle de l’Europe, ce qui est légalement loin d’être le cas. Pour le SNJ et SUD, cette exigence de cession des droits à l’intérieur d’un groupe est inacceptable. D’autant qu’elle est la porte ouverte aux mutualisations, à l’organisation de services communs à plusieurs rédactions, ce qui nuit à l’identité des titres et est dévastateur en termes d’emplois.

La loi Hadopi n’exige pas la négociation de ce type d’accord. Sans la signature des syndicats majoritaires dans l’entreprise, la direction n’a aucun moyen de l’imposer. D’où l’importance de donner une majorité au SNJ et à SUD pour que les contrats de travail de tous les salariés soient respectés.

L’Express-L’Expansion : mutualisations, non merci ! Après la mise sous tutelle de L’Expansion, voilà deux ans, la direction a fini par imposer son plan de restructuration. La rédaction a perdu le tiers de ses effectifs, des postes essentiels ont été supprimés et des salariés mutés, ce qui alourdit le travail des restants.

L’objectif de la direction reste de fondre L’Expansion dans L’Express, en mutualisant les rédactions, et notamment les rédactions techniques, et en transformant la ré­daction de L’Expansion en sous-service du service Economie de L’Express. Or, le mensuel économique ne doit pas être privé d’une rédaction autonome et indépendante, au risque de perdre son identité.

Soutenues par le SNJ et SUD, les rédactions techniques de L’Express et de L’Expansion ont fait savoir, à plusieurs reprises, leur hostilité totale à ce projet. Il n’est pas question de travailler pour un autre titre que celui pour lequel on a été embauché. Il n’est pas question de résoudre de cette façon les dysfonctionnements de L’Express, dus en grande partie aux sous-effectifs. Il n’est pas question non plus d’alourdir les tâches des équipes, et d’appauvrir encore le contenu des deux titres.

La direction a bien tenté, en vain, de faire passer son projet en janvier, en demandant l’aval du CE sans attendre la consultation du CHSCT, pourtant essentielle concernant les conditions de travail. Nous serons particulièrement vigilants pour que la négociation sur l’avenir des rédactions techniques de L’Express et de L’Expansion ne se fasse pas en catimini, sans que le comité d’entreprise et le CHSCT ne soient pleinement saisis de ces questions.

Arrêtons les frais. Le SNJ et SUD réclament que la direction arrête de faire de fausses économies sur les notes de frais en ajoutant toujours plus de contraintes aux salariés dans leurs déplacements. Cela ne fait que compliquer leurs tâches et nuire à leur activité. Sans compter l’alourdissement des procédures qui les met dans de sérieuses difficultés quand ils doivent parfois avancer plus de la moitié de leur salaire…
 
A l’heure où la dégradation des conditions de travail, le stress, le recours aux précaires s’amplifient et que, côté direction, l’improvisation reste la règle dans la stratégie d’entreprise, montrez qu’il faut que ça change à GER : votez pour les listes SNJ-SUD !


Pigistes : le SNJ aux avant-postes

Les représentants du SNJ sont et resteront au côté des pigistes au quotidien dans leurs litiges avec la direction (diminution des piges, collaboration brutalement arrêtée...). Nous n’avons cessé de réclamer que la prime d’ancienneté soit enfin versée à tous les pigistes et aux CDD. Ce combat n’est pas fini : nous exigeons que cette prime vienne s’ajouter au tarif de base et ne soit pas incluse dans celui-ci, comme le pratique GER.

Par ailleurs, si nous avons enfin obtenu que l’accord sur l’intéressement bénéficie plus largement aux pigistes, nous demandons une revalorisation du tarif des piges, que les pigistes ne soient plus exclus du bénéfice des accords collectifs, notamment des augmentations de salaire annuelles, et la fin de la déduction du 13e mois et des congés payés du montant des piges.


  SUD-GER : un syndicalisme combatif 

Pour la première fois, SUD (Solidaires, unitaires, démocratiques) participe aux élections des représentants du personnel de GER et présente des candidats dans chaque collège. Une première victoire que cette offre de pluralisme syndical, deux ans à peine après la création de SUD par des ex-CGT de L’Etudiant.
Notre objectif : renforcer un syndicalisme combatif alors que la direction et l’actionnaire, par leur politique méprisante et indécente, cherchent ouvertement la confrontation.
Notre philosophie : agir avec les salariés et non à leur place. Faire, au sein de notre section, que chaque adhérent participe aux  décisions, pour décider ensemble d’une ligne syndicale.
Notre engagement : informer de manière transparente les salariés, assurer un travail d’analyse et de discussion afin que les accords d’entreprise soient négociés en toute connaissance de cause et pas au détriment des droits d’une catégorie de salariés.
Notre bataille aujourd’hui : devenir représentatifs pour peser dans les négociations et obtenir des élus DP et CE qui défendront vos droits de manière responsable.
Contact : Thierry Gibrat (01 75 55 50 47).

  Le SNJ, premier syndicat de journalistes 

Par son implication à GER (mobilisation pour les salaires, soutien aux pigistes, refus du bradage des 35 heures et de la capitalisation des retraites complémentaires des journalistes, etc.), le SNJ a progressé à chaque scrutin (31,4 % des voix en 2006, près de 50 % en 2010) devenant majoritaire chez les DP, et frôlant la majorité au CE chez les journalistes en 2010.
Le SNJ (49,59 % des voix aux dernières élections à la Commission de la carte) est le syndicat le plus présent dans les entreprises de presse, les négociations et les instances nationales où sont défendus les droits et intérêts des journalistes. Il met à leur disposition des permanences (juridique, emploi, pigistes, etc.) et de nombreux services pratiques ainsi qu’un site Internet : www.snj.fr
• Le blog du SNJ de GER : http://snjexpress.hautetfort.com
• SNJ  33, rue du Louvre, 75002  Paris.  Tél. : 01 42 36 84 23 http://www.snj.fr/

Votez SUD-SNJ pour que ça change.pdf

05 janvier 2011

RTT : Pourquoi le SNJ n’a pas signé

Nouvel accord 35 heures

Pourquoi le SNJ n’a pas signé

Voici la déclaration du Syndicat national des journalistes faite lors du Comité d’entreprise de GER du 4 janvier 2011, contre l’avis positif rendu par le CE sur le nouvel accord 35 heures.

Avec la signature de ce nouvel accord 35 heures, la disparition programmée des RTT va donc commencer à GER. Et l’introduction de forfaits-jours pour les cadres dans cet accord est lourd de menaces pour tous les salariés.
Alors que rien dans la situation économique de GER ne le justifiait, cet accord va compenser les jours de RTT supprimés par une prime annuelle, en transformant la plupart des jours de RTT, jusqu’ici choisis, en congés subis.
Ce projet complexe et inégalitaire, qui compense financièrement davantage les plus hauts salaires, et qui oublie les temps partiels et les CDD, crée plusieurs catégories de salariés. Il va aussi aggraver les contraintes subies par l’ensemble du personnel.
Les collaborations des pigistes et des CDD vont diminuer, tandis que la charge de travail des CDI risque de s’alourdir, avec son cortège de stress, de mal-être au travail et de dégradation des conditions de travail et de la qualité. Enfin, cet accord fait planer la menace d’un nouveau blocage des salaires et des embauches pour compenser d’un côté ce qui a été lâché de l’autre.

Plus grave encore:

  • Cet accord est discriminatoire à l’égard des «nouveaux entrants» (dont feront partie les CDD d’usage) : ils travailleront plus de 35 heures pendant 3ans. Leurs heures supplémentaires ne seront pas compensées avant le 1er janvier 2014. Rien dans l’accord ne prévoit de leur payer ces jours de travail supplémentaires. Ce sera notamment le cas des salariés de Job-Rencontres, injustement considérés comme «nouveaux entrants» à GER.
  • Les cadres auront une compensation des RTT au rabais, puisque la majoration de 33% prévue par leur convention collective n’est pas respectée.
  • Rien ne garantit aux salariés que la prime liée aux heures supplémentaires sera à l’avenir défiscalisée et non soumise aux cotisations sociales puisqu’elle s’appuie sur la loi Tepa (instituant notamment le fameux bouclier fiscal), une loi aujourd’hui en sursis.
  • Une convention en «forfaits jours» est imposée aux 43 membres du «management élargi» par la signature d’avenants individuels. Seront également concernés les cadres embauchés à partir du 1er janvier 2011. Les managers vont donc subir une pression supplémentaire sans aucune compensation. Il faut signaler que ce point clef n’a jamais été discuté en séance au cours des négociations. D’ailleurs, sur cette question, le texte proposé à la signature n’est pas celui sur lequel les salariés de GER ont été invités à s’exprimer par voie de référendum le 16 novembre dernier.

Bien sûr, cet accord aurait pu être encore plus défavorable aux salariés sans leur mobilisation et sans les actions menées avec eux par le SNJ, SUD et FO. Au cours des deux années passées, nous avons multiplié communiqués, rassemblements, assemblées générales, recours judiciaires pour expliquer les dangers de ce projet d’accord.
Enfin, nous avons organisé un référendum pour défendre le maintien intégral des RTT, approuvé par plus de 400 salariés.
Nous ne doutons pas que cette force de pression a fait avancer la négociation.
Nous remercions celles et ceux qui se sont mobilisés à nos côtés: 331 salariés (soit plus de 40% des effectifs de GER) se sont abstenus ou ont voté contre ce projet d’accord, malgré les moyens mis en oeuvre par ses partisans pour le faire aboutir.
Lors des prochaines négociations – sur les salaires, sur l’égalité hommes-femmes, sur le multimédia – le SNJ ne négociera pas à la baisse et appelle les salariés à le rejoindre dans l’action pour défendre des acquis sérieusement menacés.

SNJ, 4 janvier 2011

Tract RTT SNJ 04-01-2011.pdf

28 décembre 2010

RTT : le projet d'accord soumis à la signature des syndicats

Accord 35h version soumise à signature.doc

29 novembre 2010

RTT : le projet d'accord direction-CFDT-CGT

Projet d'accord sur la RTT 29-11-2010.doc

15 novembre 2010

RTT : Pas une voix pour le projet de réduction de nos RTT !

Nous n’avons aucune raison d’abandonner un seul jour de RTT

Un référendum qui a recueilli 404 voix l’a déjà affirmé

  • Ce projet d’accord diminue et vend nos RTT
  • Ce projet est injuste, inégalitaire et dangereusement compliqué
  • Ce projet vise à réduire les effectifs et à encore augmenter la productivité
  • Ce projet menace l’emploi des CDD et des pigistes

C’est la porte ouverte :

  • à la suppression progressive de toutes les RTT
  • à la division entre les différentes catégories de personnel
  • au refus des augmentations de fin d’année
  • à la poursuite des réductions de postes

Depuis des mois, nous avons mobilisé les salariés de GER.

C’est pourquoi nous disons aux syndicats qui ont signé un «pré-accord» qu’ils voudraient voir ratifier par un pseudo-scrutin: «Ne signez pas l’accord anti-RTT !»

C’est pourquoi nous appelons les salariés de GER à refuser massivement ce projet d’accord proposé par la direction.

SNJ  FO  SUD
15 novembre 2010


DERNIÈRE MINUTE. « Le Syndicat national des Journalistes CGT (SNJ-CGT) partage et soutient la position des syndicats SNJ, FO et SUD contre l’accord sur la durée du travail au sein du Groupe Express-Roularta. Ce projet d’accord, soutenu par la CFDT et Info’Com CGT, est particulièrement injuste et néfaste. Il marque le début du démantèlement des RTT. Alors que les syndicats, dans l’unité, luttent depuis plusieurs mois contre une loi de réforme des retraites scandaleuse et rejetée par une grande majorité de salariés, il est particulièrement aberrant qu’une organisation de la CGT puisse soutenir un projet qui démantèle les acquis sociaux et qui donnera des ailes aux autres groupes de presse magazine. Les journalistes sont bien les victimes des choix économiques et des politiques anti-sociales de leurs employeurs. L’attitude des dirigeants de GER en est un symbole éclatant. Le SNJ-CGT s’associe à la lutte du SNJ, de FO et de SUD afin de combattre un projet d’accord RTT particulièrement néfaste.
Emmanuel Vire, secrétaire général du SNJ-CGT »

http://snjexpress.hautetfort.com
Retrouvez l’intégralité du communiqué des Journalistes CGT


101115rttsnjfosud.pdf

13 novembre 2010

RTT : message du Syndicat national des journalistes CGT

" Le Syndicat national des Journalistes CGT (SNJ-CGT) partage et soutient la position des syndicats SNJ, FO et SUD contre l'accord sur la durée du travail au sein du Groupe Express-Roularta.

Ce projet d'accord, soutenu par Ia CFDT et Info'Com CGT, est particulièrement injuste et néfaste. Il marque le début du démantèlement des RTT ; il accentue les disparités entre les CDI et les CDD, les anciens et les nouveaux arrivants...; il menace l'emploi des pigistes et des renforts ponctuels du fait de l'économie par la Direction d'au moins 2000 jours de travail par an.

Alors que les syndicats, dans l'unité, luttent depuis plusieurs mois contre une loi de réforme des retraites scandaleuse et rejetée par une grande majorité de salariés, il est particulièrement aberrant qu'une organisation de la CGT puisse soutenir un projet qui démantèle les acquis sociaux et qui donnera des ailes aux autres groupes de presse magazine.

Licenciements, blocage des salaires, externalisation, mutualisation, dénonciation des accords d'entreprise, rien n'épargne les salariés de la presse. Avec des dirigeants qui n'ont que deux objectifs en tête : maintenir la rentabilité financière et mettre à profit la crise pour casser tous les fondamentaux sociaux et professionnels de notre secteur.

Les journalistes sont bien les victimes des choix économiques et des politiques anti-sociales de leurs employeurs. L'attitude des dirigeants de GER en est un symbole éclatant.

Le SNJ-CGT s'associe à la lutte du SNJ, de FO et de SUD afin de combattre un projet d'accord RTT particulièrement néfaste.

Emmanuel Vire, secrétaire général du SNJ-CGT ”

02 novembre 2010

RTT Un projet d’accord injuste et néfaste

Un projet qui ne permet pas à chacun d’établir clairement ses droits

Le projet de la direction mélange tout : les RTT, les congés payés, les heures supplémentaires, la journée de solidarité (Pentecôte). Il crée 5 façons différentes de compenser la réduction du temps du travail. L’aspect « usine à gaz » de l’accord est bien pratique pour faire avaler, par exemple, que les journées RTT perdues ne sont pas payées à leur juste prix, ou qu’on « oublie » de compenser des jours dus aux salariés.

Un projet qui n’est pas égalitaire

Au départ, la réduction de la durée du travail est égalitaire : un jour de RTT est un jour non travaillé pour tout le monde, qu’on soit cadre, journaliste ou employé, sans distinction de salaire.

A l’arrivée, en transformant la perte de ces jours en compensation salariale, les inégalités se creusent. Compenser trois jours reviendrait en effet, à verser une prime annuelle d’environ 800 € à un salarié qui gagne 5 000 € par mois, et d’environ 300 € à un salarié payé 2 000 €. Votre temps libre est-il moins précieux que celui qui gagne plus que vous ?

Un projet qui vend nos RTT au rabais

L’une des dispositions de ce projet prévoit de compenser la perte de journées de RTT par le paiement des heures équivalentes au taux de 10 %. Cette compensation doit être analysée comme un rachat de la RTT contre le paiement d’heures supplémentaires, majorée par la loi de 25 %. Ce taux peut être réduit jusqu’à 10 % par un accord d’entreprise, sauf si les conventions de branche prévoient un taux supérieur.  

Or, la convention de la presse magazine des cadres spécifie un taux de 33 % et celle des employés spécifie un taux de 25 %. Les heures équivalentes de ces catégories doivent donc être majorées à ce taux, et non pas à 10 %. En revanche, la convention des journalistes n’établissant pas de taux minima, l’accord d’entreprise peut prévoir de leur appliquer un taux minimum de 10 %. Mais pour cela, il faut que des syndicats soient d’accord pour signer un accord qui restreint pour les journalistes ce que la loi leur garantissait...

Un projet sans compensation salariale pour le «management élargi»

Mais d’abord, le management élargi, c’est qui ? Le projet d’accord évoque « les directeurs de rédaction ou rédacteurs en chef responsables d’une rédaction ainsi que les adjoints directs d’un directeur de rédaction, les chefs de services et les adjoints des directions fonctionnelles. » Une liste à jour sera annexée à l’éventuel accord pour désigner ceux qui sont « communément » rassemblés sous cette appellation. Nombreux sont ceux qui ont compris qu’il valait mieux ne pas en être car, avec cet accord, ils seraient les premiers à entrer dans la voie du « travailler plus sans gagner plus ».

Un projet qui oublie les temps partiels et les CDD

Pas un mot dans le projet sur ces salariés pourtant nombreux. Les temps partiels seront-ils calculés sur 35 heures hebdomadaires, les heures dépassant ce cadre étant rémunérées comme heures complémentaires sans majoration, sans bénéficier de jours RTT (vu certains contrats de travail déjà établis, on est en droit de le craindre) ? Et les CDD : seront-ils, sur le papier, embauchés à 35 heures, sans jours de RTT, sans autre compensation ? Ces deux catégories seront, après le « management élargi » certainement les plus lésées par cet accord.

Un projet qui menace l’emploi des pigistes

Avec ce projet, la direction devrait économiser au moins 2 000 jours de travail par an. On peut craindre une diminution des piges et des renforts dans les services, dont les effectifs sont loin d’être pléthoriques.

Un projet discriminatoire

Les nouveaux arrivants ne bénéficieront pas des compensations salariales. Pourtant, « la durée légale du travail effectif des salariés est fixée à trente-cinq heures par semaine » (art L 3121 – 10 du Code du travail). Les heures hebdomadaires de GER restant à 39 heures, toute heure au-delà des 35 heures des salariés à temps plein est une heure supplémentaire. Sans cette compensation les futurs salariés à temps plein ne seront donc pas aux 35 heures.

Avec ce traitement particulier des nouveaux entrants (qui, en outre, n’auront pas la totalité de leurs congés payés avant 3 ans), on crée des salariés à deux vitesses. Il y a là les ingrédients qui permettront dans quelques années à la direction de nous expliquer que, pour des questions d’équité, il faudra y remédier et aligner tout le monde vers le bas.

En conclusion, ce projet d’accord est dangereux

  • C’est le premier pas vers le démantèlement complet de toutes les RTT
  • C’est l’accentuation de la division entre les différentes catégories de personnel.
  • C’est le refus prévisible des augmentations de fin d’année. Après l’engagement de la direction de GER de réaliser 1 million d’euros d’économies, les « primes » promises dans le projet d’accord seront le prétexte à ce refus.

Le 18 octobre dernier, sans en avoir jamais débattu publiquement avec tous les salariés, la CGT et la CFDT ont signé ce projet qui « fige les propositions finales sur les bases desquelles l’accord pourrait être établi ». Organiser une « consultation » dans ces conditions, c’est se moquer du monde. Il aurait fallu informer les salariés du contenu de l’accord et de ses conséquences avant de signer, pas après.

Nous vous appelons à boycotter le pseudo-référendum programmé le 8 novembre

Les salariés ont déjà été consultés lors du référendum organisé le 7 octobre dernier par le SNJ, SUD et FO : 404 d’entre nous, soit la majorité des effectifs de GER, se sont prononcés pour le maintien de l’intégralité des jours de RTT. On a vu comment la direction a tenu compte de ce vote, dont personne n’a pourtant contesté la légitimité.

Ne participez pas à ce simulacre de consultation!

Le SNJ, SUD et FO continueront à se battre pour le retrait de ce projet d’accord. S’il venait à être définitivement ratifié, nous examinerions alors toutes les possibilités de le contester, avec votre soutien.

 

SNJ  FO  SUD
2 novembre 2010


http://snjexpress.hautetfort.com
Retrouvez le projet d’accord sur le blog du SNJ
Note de synthèse préalable à la signature de l’accord RTT », 18 octobre 2010).

 

101102rttsnjfosud.pdf

21 octobre 2010

RTT Assemblée générale vendredi 22 octobre

La direction a présenté un nouveau projet d’accord sur les RTT aux délégués syndicaux.

FO, SUD et le SNJ s’y opposent, et continuent de défendre le maintien de l’intégralité des jours de RTT.

La CFDT et la CGT, qui approuvent les mesures proposées par la direction, s’apprêtent à vous
consulter par référendum.

  •   Quelles conséquences impliquerait un tel accord ?
  •   Comment s’y opposer ?

Aujourd’hui plus que jamais, il est important d’en discuter tous ensemble.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Vendredi 22 octobre

au 6e étage, à 13 heures

SNJ  FO  SUD
21 octobre 2010

19 octobre 2010

RTT : les propositions de la direction le 18 octobre 2010

Note de synthese prealable a la signature de l'accord RTT.pdf