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27 juillet 2009

« Atmo » : la liquidation

Lors du Comité d’entreprise extraordinaire convoqué d’urgence lundi 27 juillet, la direction du groupe a annoncé aux élus son projet d’arrêt de la publication du mensuel Atmosphères, cédé à Prisma Presse sous forme de « contrat de licence » au bénéfice de son titre mensuel Femmes.

Ce projet, qui constitue évidemment une très mauvaise nouvelle, est lourd de conséquences sociales : 14 suppressions de postes. Les équipes d’Atmosphères seraient très partiellement reprises chez Prisma Presse. C’est donc au sein de GER qu’il faudra trouver les solutions de reclassement des journalistes ainsi que des salariés de la régie. A quelle échéance ? Sans doute très rapprochée, le numéro de septembre étant le dernier à paraître.

Venant après un PSE qui s’est traduit par la suppression de plus de 10 % des emplois du groupe, cette annonce, dramatique pour les intéréssés, indigne les élus. Malgré leurs multiples appels à la transparence au cours des récentes séances du Comité d’entreprise, la direction a choisi de procéder de la pire façon qui soit, en dévoilant ses intentions en pleine période de congés. Hasard ou nécessités du calendrier des négociations avec Prisma ? Il est permis de parier aussi sur la volonté du directoire et de l’actionnaire de jouer la montre dans l’annonce faite à l’équipe d’Atmosphères et dans la procédure d’information-consultation du Comité d’entreprise...

Lors de la réunion de ce jour, la direction est restée floue sur les conséquences de son projet. Ce n’est véritablement que dans la seconde quinzaine d’août que commencera l’informationconsultation des élus. Notre objectif est clair : nous assurer que, quelle que soit la formule
choisie, aucun des salariés d’Atmosphères ne se retrouve privé d’emploi.

Au-delà de cette position de principe, les élus considèrent que, si la situation d’Atmosphères est à ce point problématique qu’on en arrive à une telle extrémité, c’est lors du PSE que la question aurait dû être posée par la direction, et débattue avec les élus et les intéressés. Or, il n’en a rien été... Juridiquement, c’est donc au PSE qu’il faut continuer à se référer, et celui-ci ne prévoyait nullement la suppression des emplois d’Atmosphères. Chaque salarié devra donc se voir proposer par la direction une solution de reclassement équivalente au poste qu’il occupait jusqu’alors : c’est un impératif absolu.

Les élus du Comité d’entreprise - 27 juillet 2009

CFDT CGT SNJ FO CFTC

 

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