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29 mai 2011

CHSCT : la CFDT-CGT prend tous les postes !

Le 27 mai 2011, le CE devait désigner un nouveau membre du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions des travail (CHSCT), après le départ de l'entreprise de Pascal Frasnetti, seul membre SNJ du CHSCT.

Lors de ce CE, alors que le SNJ présentait un candidat, la CFDT-CGT, majoritaire au CE, a choisi de rafler le poste pour l'une de ses élues - déja fort pourvue en mandats.

Se confirme ainsi le sectarisme et l'allergie au pluralisme de la CFDT-CGT que nous avions déjà diagnostiqués à l'issue des dernières élections des représentants du personnel (Au CE, des strapontins pour le SNJ), alors que les salariés avaient manifesté massivement leur volonté d'une plus grande représentation des candidats présentés par le SNJ (Elections DP-CE : le SNJ frôle la majorité).

28 mai 2011

Un “Arbre de Noël” à 78 000 euros : est-ce bien raisonnable ?

Nombre de salariés de GER ont été surpris d'être sollicités par le CE le 17 mai pour s'inscrire à l'“Arbre de Noël” du 10 décembre! 

Noël au printemps ?

Peut-être les débats lors du CE du 29 avril permettent-ils de mieux comprendre cette précipitation.

A l'ordre du jour de cette séance du CE figuraient en effet les

“comptes 2010 et budget 2011 du Comité d'Entreprise”.

Les élus SNJ se sont étonnés de la somme prévue pour l'“Arbre de Noël” :

78 000 euros

Les élus SNJ l'ont estimée “disproportionnée”. Ils ont demandé si les salariés ne préfèreraient pas qu'une telle somme soit utilisée différemment. Peut-être faudrait-il leur demander leur avis ?

Les responsables (CFDT et CGT) du CE ont défendu cet “Arbre de Noël” à 78000 euros.

17 mai 2011

6 millions aux actionnaires... Et nous ?

SNJ SUD FO

6 millions aux actionnaires...

Et nous ?

Lors du dernier CE (29 avril), les élus du SNJ ont demandé la réouverture de la négociation salariale, suite à la pétition signée par 300 salariés et soutenue par le SNJ, FO et SUD. Une revendication d’autant plus légitime que Roularta Media Group va distribuer 6 millions d’euros à ses actionnaires. Nous regrettons de ne pas avoir pu aboutir à un front syndical commun afin d’obtenir la réouverture de cette négociation.

La direction a refusé notre demande en nous renvoyant aux résultats des négociations sur l’intéressement et sur la création d’un Perco (plan d’épargne retraite collectif), qui, selon elle, « récompenseront » les efforts des salariés.

Cela ne peut constituer une réponse sérieuse au problème de la perte de notre pouvoir d’achat (alors que l’inflation annuelle était déjà de + 2 % fin mars, la direction n’a accordé que de 0,5 à 1,5 % de hausses de salaires). D’abord parce que l’intéressement est aléatoire et qu’il a des effets pervers : les résultats qui le déterminent sont améliorés... par la compression de la masse salariale. Ensuite, parce que faire miroiter un Perco, c’est escamoter un principe de base : le meilleur garant pour nos retraites de demain, c’est le bon niveau de nos salaires d’aujourd’hui !

Même si l’intéressement et le Perco ne peuvent en aucun cas satisfaire notre demande d’une politique salariale fondée sur de vraies augmentations collectives, le SNJ, soutenu par FO et SUD, continuera de se battre pour défendre les intérêts des salariés au cours des négociations concernant ces deux dispositifs.


NÉGOCIATION SUR L’INTÉRESSEMENT

Ce que nous voulons

La direction proposait de reconduire l’ancien accord d’intéressement, caduc depuis 2009, en modifiant légèrement la base de calcul du montant global. Les premières discussions ont déjà permis au SNJ d’avancer des propositions sur plusieurs points qui peuvent améliorer de manière significative l’ancien accord. Nous vous tiendrons informés des avancées de cette négociation.

UNE RÉPARTITION ÉGALE DE L’INTÉRESSEMENT

Nous avons demandé que l’intéressement soit réparti de manière uniforme, et non pas proportionnellement au salaire, afin d’obtenir une même somme pour tous. Que nous soyons en CDI, en CDD ou pigistes, seul le temps de présence dans l’entreprise doit compter, car les résultats de GER sont le fruit d’un travail collectif. Il n’y a pas de raison que les hauts salaires soient favorisés.

INCLURE TOUS LES PIGISTES

La direction proposait que les pigistes touchent de l’intéressement s’ils gagnent au moins 7 000 euros sur une année. Un niveau que nous estimons discriminatoire puisque cette condition de salaire minimal n’est pas demandée aux autres catégories de salariés. Nous avons réclamé que l’intéressement soit ouvert aux pigistes ayant eu trois bulletins de paie dans l’année (ce qui est une condition légale).

AMÉLIORER LE DÉCLENCHEMENT ET LE MONTANT DE L’INTÉRESSEMENT

Nous avons demandé que le seuil de déclenchement de l’intéressement soit abaissé à 1 million d’euros de résultat d’exploitation (au lieu de 3 millions aujourd’hui) pour permettre d’en toucher plus souvent. En outre, partageant le point de vue de la CGT et de la CFDT, nous demandons que soit triplé le pourcentage du montant redistribuable aux salariés (qui passerait de 6 à 18 %).

ROMPRE LE LIEN ENTRE L’INTÉRESSEMENT ET LA PARTICIPATION

Légalement, il n’existe aucun lien entre ces deux dispositifs. Pourtant, la direction l’établit en voulant imposer le principe suivant : si la somme à répartir était inférieur à la participation, l’intéressement ne serait pas dû ; s’il était supérieur à la participation, seule la partie dépassant la somme attribuée à la participation serait due.

Pour nous, l’intéressement doit être un vrai « plus ». L’accord doit dissocier participation et intéressement afin de permettre le paiement intégral des deux primes.


110517snjsudfoSalairesInteressement.pdf

11 mai 2011

Déclaration de revenus : mode d'emploi

Comme chaque année, le journaliste professionnel peut déduire de ses revenus imposables tirés de la profession 7650 euros au titre de l'allocation pour frais d'emploi des journalistes professionnels.

L’allocation est à déduire par le journaliste de ses revenus imposables tirés de sa profession, soit 7650 euros pour une activité à temps plein ou à temps partiel. D’où la nécessité de corriger la déclaration pré-remplie basée sur les salaires déclarés par l’employeur. Il ne revient pas, en effet, à celui-ci d’opérer cette déduction.

Inscrivez dans votre déclaration (page 2 ou dans l’espace dédié sur les télédéclarations) :

« Le journalisme ayant été en 2010 mon activité principale, régulière et rétribuée, j’ai déduit 7650 euros des salaires imposables, tirés de ma profession, au titre de l’allocation pour frais d’emploi des journalistes. »

Pour en savoir plus, voir sur le site du SNJ Les déclarations des revenus 2010.

14:25 Publié dans SNJ (national, régional) | Tags : salaires, impôts

01 mai 2011

Rachat d'Ulike : GER va-t-il mourir guéri ?

L'acquisition du site Ulike a donné lieu à un échange lors du CE du 29 avril 2011.

Pour les élus SNJ, Eric Marquis a indiqué que, si, bien entendu, il faut se féliciter du développement du Groupe, cette acquisition pose plusieurs problèmes.

1. Le mélange entre les articles de journalistes et les contributions d'internautes pose la question de la fiabilité des contenus. Un lecteur qui consulte une "fiche culture" est-il assuré qu’elle provient d’un travail journalistique (avec vérifications) ? C'est important pour la crédibilité des titres de GER.

2. Le "développement" du Groupe ne donne lieu à aucune création d’emplois. On a l’impression que le Groupe poursuit le double objectif de comprimer sa masse salariale tout en étoffant son activité.