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27 mars 2012

Pour un vrai changement votez SNJ-SUD !

SNJ  SUD

Pour un vrai changement
votez SNJ-SUD !

Envoyez un signal fort à la direction et à l’actionnaire en votant pour nos candidats.

Des plans de licenciement qui s’enchaînent. Des salariés malmenés par les mutualisations, sous pression face à la surcharge de travail et qui voient leurs acquis attaqués année après année (dernier en date : les 35 heures). Des cadres intermédiaires démunis face à la roulartisation désormais à l’œuvre dans tous les services, obligés de gérer des décisions sur lesquelles ils n’ont pas prise. Des pigistes dont les droits les plus élémentaires sont niés en permanence. Des titres mis en danger par la politique de Roularta, qui, plutôt qu’investir et embaucher, préfère redistribuer des dividendes à ses actionnaires, dicter un gel des salaires et imposer des départs « volontaires »… Ça suffit !

En finir avec les mauvaises habitudes

Face à ces attaques, pas question pour le SNJ et SUD de se résigner. Plus que jamais, le Comité d’entreprise (CE), les délégués du personnel (DP) et le Comité d’hygiè­ne, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ont une responsabilité essentielle.
Il faut dire stop aux habitudes prises par la direction de mener les consultations à la va-vite, voire « d’oublier » certaines instances, en agitant la peur que demain sera pire si l’on n’agit pas tout de suite comme elle l’a décidé.

Imposer le plein respect des prérogatives du CE et du CHSCT, c’est ne plus permettre à la direction d’ignorer les réalités des conditions de travail des salariés. C’est ne plus lui permettre d’esquiver les réponses aux problèmes concrets des salariés, obligés de se débrouiller seuls pour régler l’équation du toujours plus avec moins de moyens.

Voter pour les listes SNJ-SUD, c’est ne pas vous résoudre à « accompagner » la mise à mal de nos acquis par des marchandages où la direction, qui campe sur des positions dures, se montrera toujours la plus forte. N’a-t-elle pas réussi à saper la mobilisation sur les salaires l’an passé en faisant miroiter aux salariés que leurs efforts soient récompensés via l’intéressement, promesse finalement bien vite dégonflée ?

Voter pour les listes SNJ-SUD, c’est agir pour construire ensemble un rapport de force efficace en mesure de défendre vos droits.

Voter pour les listes SNJ-SUD, c’est donner un signal fort à la direction et à l’actionnaire pour qu’ils entendent l’exaspération des salariés et abandonnent leurs positions maximalistes.
Ensemble, ne permettons pas à la direction et à l’actionnaire de se croire tout permis.

Votez pour les listes SNJ-SUD !


Elections du 12 avril 2012 
Listes présentées par le Syndicat national des journalistes et SUD Culture Solidaires

Journalistes
(Répartition des voix. SNJ : 65 % – SUD : 35 %)

COMITÉ D’ENTREPRISE
Titulaires    Suppléants
Denise Grumel (L’Express)    André Spiga (L’Expansion)
Thierry Gibrat (L’Etudiant)    Pauline Feuillâtre (L’Expansion)
Eric Marquis (L’Express)    Nathalie Lecomte (L’Etudiant)
Cécile Rynkiewicz (L’Expansion)    Isabelle Pons (L’Etudiant)

DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL
Titulaires    Suppléants
Claire Padych (Pigiste)    Isabelle Pons (L’Etudiant)   
Dominique Noblecourt (Point de Vue)    Gertrude O’Byrne (L’Etudiant)
Elsa Daillancourt (L’Etudiant)    Catherine Marin (L’Express)
Yves Adaken (lexpansion.fr)    Eliane Degoul (L’Etudiant)

Listes présentées par SUD Culture Solidaires, soutenues par le SNJ

Cadres

COMITÉ D’ENTREPRISE
Titulaires    Suppléants
Sylvie Joly (Exécution L’Etudiant)    Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)
Franck Robin (Informatique)    Ewa Augustyn (Trafic prod L’Etudiant)

DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL
Titulaires    Suppléants
Pascale Supernant (Fabrication)    Franck Robin (Informatique)   
Ewa Augustyn (Trafic prod L’Etudiant)    Sylvie Joly (Exécution L’Etudiant)
Mireille Salomon (L’Expansion)    Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)

Employés

COMITÉ D’ENTREPRISE
Titulaires    Suppléants
François Fromont (Web L’Etudiant)    Slim Meharbi (Service commercial)

DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL
Titulaires    Suppléants
Caroline Labbey (Service commercial)    Pascal Vinette (Exécution L’Etudiant)
Emilio Santos (Courrier)    Tony Boisblet (Standard)


Le vote efficace pour vous défendre

Tour d’horizon des dossiers qui attendent les prochains élus

Salaires : des actionnaires choyés, les salariés méprisés. Roularta Media Group a récidivé : après 6 millions d’euros l’an passé, la maison mère de GER a prévu de verser 4,3 millions d’euros à ses actionnaires en mai prochain. Dans le même temps, la direction refuse de consacrer le moindre centime aux augmentations collectives des salariés de GER, qui ont pourtant grandement contribué aux 14,4 millions d’euros de résultat net de RMG en 2011. Ces provocations répétées doivent cesser.

Pour de vraies augmentations collectives. Depuis 2002, la direction ne garantit plus de hausse collective des salaires au moins égale à l’inflation et ne distribue que des primes et des augmentations individuelles. Le SNJ et SUD réclament la fin de ces pratiques opaques et demandent une politique salariale privilégiant les hausses collectives, les hausses individuelles devant être limitées aux changements réels de postes.

Pour des hausses en valeur absolue et pas en pourcentage. Cette année, nous réclamons une hausse générale de 150 euros pour les salariés gagnant moins de 2 000 euros, et 100 euros pour les autres. Ces hausses de salaires collectives doivent se faire en valeur absolue et non en pourcentage, afin de resserrer l’éventail des revenus et ne pas perpétuer les inégalités.

A travail égal, salaire égal. Le SNJ et SUD réclament la mise en place immédiate d’un plan pour en finir avec les écarts de rémunération qui existent dans le groupe entre postes équivalents, comme c’est le cas pour les ex-salariés de L’Etudiant, dont les salaires sont en moyenne de 15 % inférieurs à ceux des autres salariés de GER.

Des mesures salariales pour les pigistes et les CDD. Nous réclamons aussi une hausse des tarifs des piges et le bénéfice des augmentations à l’ensemble des salariés, qu’ils soient pigistes ou en CDD.

CDD d’usage : trop, c’est trop ! La direction use et abuse des CDD, en particulier des CDD d’usage. Ces contrats précaires ne sont pas utilisés pour des surcroîts de travail ou pour le remplacement de salariés temporairement absents, mais afin de pourvoir des emplois réguliers, indispensables au bon fonctionnement des services. Ces pratiques illégales doivent cesser. Le SNJ et SUD demanderont que la direction ouvre une négociation pour que les contrats de travail de ces salariés soient requalifiés en CDI, comme l’exige la loi.

Egalité hommes-femmes : encore un effort ! Le SNJ, soutenu par SUD, ne signera pas en l’état l’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Certes, et nous y souscrivons bien évidemment, il prévoit de réduire les écarts de salaire, en l’espace de trois ans, entre hommes et femmes dans une série de métiers du groupe. Mais il ne prévoit pas le remplacement des salarié(e)s ayant choisi de passer à temps partiel, ce qui ne peut que se traduire par l’alourdissement de la charge de travail dévolue aux restants. Nous ne pouvons pas cautionner cette dégradation des conditions de travail inscrite dans un accord.

Droits d’auteur : pas d’accord ! Les négociations sur les droits d’auteur (Hadopi) viennent d’être rouvertes après plus d’un an d’interruption. Il était temps : elles devraient se conclure… en juin prochain. Une habitude dans ce groupe, où les négociations sont sans cesse repoussées pour se terminer dans l’urgence et la précipitation.

La direction rêve d’un accord définissant une « famille cohérente de presse » qui engloberait l’ensemble des titres de Roularta Media Group, à l’échelle de l’Europe, ce qui est légalement loin d’être le cas. Pour le SNJ et SUD, cette exigence de cession des droits à l’intérieur d’un groupe est inacceptable. D’autant qu’elle est la porte ouverte aux mutualisations, à l’organisation de services communs à plusieurs rédactions, ce qui nuit à l’identité des titres et est dévastateur en termes d’emplois.

La loi Hadopi n’exige pas la négociation de ce type d’accord. Sans la signature des syndicats majoritaires dans l’entreprise, la direction n’a aucun moyen de l’imposer. D’où l’importance de donner une majorité au SNJ et à SUD pour que les contrats de travail de tous les salariés soient respectés.

L’Express-L’Expansion : mutualisations, non merci ! Après la mise sous tutelle de L’Expansion, voilà deux ans, la direction a fini par imposer son plan de restructuration. La rédaction a perdu le tiers de ses effectifs, des postes essentiels ont été supprimés et des salariés mutés, ce qui alourdit le travail des restants.

L’objectif de la direction reste de fondre L’Expansion dans L’Express, en mutualisant les rédactions, et notamment les rédactions techniques, et en transformant la ré­daction de L’Expansion en sous-service du service Economie de L’Express. Or, le mensuel économique ne doit pas être privé d’une rédaction autonome et indépendante, au risque de perdre son identité.

Soutenues par le SNJ et SUD, les rédactions techniques de L’Express et de L’Expansion ont fait savoir, à plusieurs reprises, leur hostilité totale à ce projet. Il n’est pas question de travailler pour un autre titre que celui pour lequel on a été embauché. Il n’est pas question de résoudre de cette façon les dysfonctionnements de L’Express, dus en grande partie aux sous-effectifs. Il n’est pas question non plus d’alourdir les tâches des équipes, et d’appauvrir encore le contenu des deux titres.

La direction a bien tenté, en vain, de faire passer son projet en janvier, en demandant l’aval du CE sans attendre la consultation du CHSCT, pourtant essentielle concernant les conditions de travail. Nous serons particulièrement vigilants pour que la négociation sur l’avenir des rédactions techniques de L’Express et de L’Expansion ne se fasse pas en catimini, sans que le comité d’entreprise et le CHSCT ne soient pleinement saisis de ces questions.

Arrêtons les frais. Le SNJ et SUD réclament que la direction arrête de faire de fausses économies sur les notes de frais en ajoutant toujours plus de contraintes aux salariés dans leurs déplacements. Cela ne fait que compliquer leurs tâches et nuire à leur activité. Sans compter l’alourdissement des procédures qui les met dans de sérieuses difficultés quand ils doivent parfois avancer plus de la moitié de leur salaire…
 
A l’heure où la dégradation des conditions de travail, le stress, le recours aux précaires s’amplifient et que, côté direction, l’improvisation reste la règle dans la stratégie d’entreprise, montrez qu’il faut que ça change à GER : votez pour les listes SNJ-SUD !


Pigistes : le SNJ aux avant-postes

Les représentants du SNJ sont et resteront au côté des pigistes au quotidien dans leurs litiges avec la direction (diminution des piges, collaboration brutalement arrêtée...). Nous n’avons cessé de réclamer que la prime d’ancienneté soit enfin versée à tous les pigistes et aux CDD. Ce combat n’est pas fini : nous exigeons que cette prime vienne s’ajouter au tarif de base et ne soit pas incluse dans celui-ci, comme le pratique GER.

Par ailleurs, si nous avons enfin obtenu que l’accord sur l’intéressement bénéficie plus largement aux pigistes, nous demandons une revalorisation du tarif des piges, que les pigistes ne soient plus exclus du bénéfice des accords collectifs, notamment des augmentations de salaire annuelles, et la fin de la déduction du 13e mois et des congés payés du montant des piges.


  SUD-GER : un syndicalisme combatif 

Pour la première fois, SUD (Solidaires, unitaires, démocratiques) participe aux élections des représentants du personnel de GER et présente des candidats dans chaque collège. Une première victoire que cette offre de pluralisme syndical, deux ans à peine après la création de SUD par des ex-CGT de L’Etudiant.
Notre objectif : renforcer un syndicalisme combatif alors que la direction et l’actionnaire, par leur politique méprisante et indécente, cherchent ouvertement la confrontation.
Notre philosophie : agir avec les salariés et non à leur place. Faire, au sein de notre section, que chaque adhérent participe aux  décisions, pour décider ensemble d’une ligne syndicale.
Notre engagement : informer de manière transparente les salariés, assurer un travail d’analyse et de discussion afin que les accords d’entreprise soient négociés en toute connaissance de cause et pas au détriment des droits d’une catégorie de salariés.
Notre bataille aujourd’hui : devenir représentatifs pour peser dans les négociations et obtenir des élus DP et CE qui défendront vos droits de manière responsable.
Contact : Thierry Gibrat (01 75 55 50 47).

  Le SNJ, premier syndicat de journalistes 

Par son implication à GER (mobilisation pour les salaires, soutien aux pigistes, refus du bradage des 35 heures et de la capitalisation des retraites complémentaires des journalistes, etc.), le SNJ a progressé à chaque scrutin (31,4 % des voix en 2006, près de 50 % en 2010) devenant majoritaire chez les DP, et frôlant la majorité au CE chez les journalistes en 2010.
Le SNJ (49,59 % des voix aux dernières élections à la Commission de la carte) est le syndicat le plus présent dans les entreprises de presse, les négociations et les instances nationales où sont défendus les droits et intérêts des journalistes. Il met à leur disposition des permanences (juridique, emploi, pigistes, etc.) et de nombreux services pratiques ainsi qu’un site Internet : www.snj.fr
• Le blog du SNJ de GER : http://snjexpress.hautetfort.com
• SNJ  33, rue du Louvre, 75002  Paris.  Tél. : 01 42 36 84 23 http://www.snj.fr/

Votez SUD-SNJ pour que ça change.pdf