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02 novembre 2017

Châteaudun, c’est fini, L’Express est maintenant à l’Altice campus

Le déménagement s’est déroulé le week-end des 28 et 29 octobre 2017. Après maints reports, des discussions sans fin sur les capacités octroyées à chaque salarié d’emmener quelques affaires de sa vie précédente rue de Châteaudun, les camions de déménagement ont pris le relais. Sans enthousiasme du côté des journalistes, même si les ventes de L’Etudiant et des autres titres ont peu à peu vidé l’immeuble.

Fin septembre, L’Etudiant partait à Boulogne dans les locaux de Marc Laufer. Puis début octobre, Lire, Classica, Pianiste, Les Côtés, La Lettre de L’Expansion, Mieux Vivre Votre Argent, Studio Ciné Live, Job Rencontres et le Salon du Travail. Puis Libération, quelques jours avant L’Express et Point de Vue (dont on annonce sans cesse la vente sans pourtant qu’aucune info-consultation ne soit à l’ordre du jour).

Désormais à l’Altice Campus - comme aime à le rappeler la direction -, au 2 rue du Général Alain de Boissieu dans le 15e arrondissement, les salariés de L’Express vont apprendre à parler SFR, qui prendra bientôt le nom d’Altice. Les journalistes partageront le 5e étage avec ceux de Libération. Et à partir de janvier 2018, ce sera « digital first », avec la fusion des deux rédactions de L’Express : print et web.

Lire aussi Le groupe L’Express démantelé, L’Etudiant sur le point d’être vendu à Marc Laufer (ex-PDG du groupe).

17 novembre 2011

La rédaction de l'Expansion : "Nous refusons le dépeçage de L’Expansion et ses conséquences sociales désastreuses"

La rédaction de l'Expansion : "Nous refusons le dépeçage de L’Expansion et ses conséquences sociales désastreuses"

Motion adoptée le 17 novembre 2011 par l’assemblée générale de la rédaction de L'Expansion

« Mercredi 16 novembre la rédaction de l’Expansion a rencontré Corinne Pitavy, Christophe Barbier et Eric Matton qui lui ont fait part de nouveaux projets dont les conséquences sociales et éditoriales, cette fois, s’annoncent excessivement lourdes.

La rédaction de l’Expansion disparaîtra en tant que telle, quelques uns de ses membres rejoindront L’Express, d’autres seront affectés à des lettres professionnelles encore à inventer, les autres seront licenciés.

Le « nouvel Expansion » devrait continuer à paraître sous la responsabilité de Christophe Barbier. Il sera réalisé par la rédaction de L’Express faiblement renforcée.

Nous avons compris que Roularta veut restructurer le groupe Express-Roularta et l’entraîner vers une inéluctable « low costisation ». La baisse de qualité de nos journaux qui s’en suivra est l’assurance de la mort lente des titres du groupe.

Les pertes de L’Expansion ne justifient pas les mesures annoncées. Le groupe Roularta a largement les moyens de présenter un projet qui assure le maintien d’une rédaction, garant de la qualité du titre.

La rédaction de L’Expansion, l’ensemble des organisations syndicales, (d’autres à venir) s’opposent à ces nouvelles orientations stratégiques.

Nous refusons le dépeçage de L’Expansion et ses conséquences sociales désastreuses. Et appelons à une assemblée générale le mardi 29 novembre 2011 à 11h30. »

16 novembre 2011

"L’Expansion" réduit d’un tiers

Lors du Comité d’entreprise (CE) extraordinaire du 16 novembre, la direction de GER a annoncé qu’elle envisageait de procéder à 9 licenciements économiques « au plus » dans le groupe, indiquant qu’elle souhaitait éviter un Plan (dit de) de sauvegarde de l’emploi - PSE (obligatoire à partir de 10 suppressions de postes sur une période d’un mois).

Le mensuel serait maintenu sous une forme « allégée » (90 pages au lieu de 120, 10 numéros par an au lieu de 11). Une partie des 16 rédacteurs actuels du magazine serait affectée à une "cellule d’expertise économique", en compagnie des rédacteurs du service Economie de L’Express. Cette « newsroom » contribuerait aux deux titres, sur le print et sur le web.

Un projet de lettres confidentielles, intégré au pôle « média spécialisés » de GER ("L’Étudiant", "L’Entreprise", "Mieux Vivre-Votre Argent"), dirigé par Jean Weiss, doit permettre de reclasser une partie des salariés de L’Expansion, et empêcher le nombre de licenciements d’atteindre les 10, et donc éviter un PSE.

En filigrane de ces annonces se profile le licenciement d’un tiers des 27 salariés de L’Expansion.