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30 mars 2016

Dites non à un avenir low cost, votez pour la liste SNJ, SUD et FO

SNJ  SUD  FO    ELECTIONS DU 31 MARS 2016

Dites non à un avenir low cost,

votez pour la liste SNJ, SUD et FO

 

GAM, un groupe aux méthodes brutales

Les méthodes de SFR ont fait école à GAM, qui a une forte tendance à vivre à crédit sur le dos des fournisseurs, des photographes, des illustrateurs… en allongeant ses délais de paiement, voire en ne payant plus du tout ses factures. Les 23 et 24 mars derniers, des fournisseurs acculés organisaient un sit-in devant l’immeuble.

Cette « gestion » ne met pas seulement en danger les prestataires de GAM, elle met aussi en péril nos activités, la sortie de nos titres et de nos produits. A l’exemple du mensuel Classica, qui a vu sa sortie différée de plusieurs jours, faute des CD joints, qui n’avaient pas été payés au fournisseur.

Des services et des rédactions à la peine

Les services, réduits à peau de chagrin, fonctionnent grâce aux quelques « rescapés » de l’externalisation, surchargés de travail. Dans les petites rédactions, qui n’ont pas été épargnées par le PSE, on affecte sur les anciens postes en CDI des précaires sous-payés, et les titulaires qui ont la « chance » d’avoir gardé leur emploi héritent des tâches et des responsabilités des partants. A tous les étages, on voit des activités reposer sur ces équipes livrées à elles-mêmes par une direction qui les a oubliées. Les conséquences de cette gestion sociale ? Des salariés qui craquent, bien sûr, et une destruction de la qualité et de la valeur de ce que nous faisons.

Un « dialogue social » qui dérape : délits d’entrave à répétition

A l’époque de GER, la direction avait pris de nombreuses décisions sans consulter les instances représentatives du personnel. Avec Altice, la pratique s’enracine : baisse des tarifs des CDD imposée sans aucune discussion avec les élus, réaménagement du 2e étage pour l’arrivée de Libération, résiliation du bail des bureaux de Côté Sud, à Cannes… Et qu’en est-il des déménagements/réaménagements programmés ?

À GAM rien n’augmente, sauf la charge de travail

Nous sommes passés de l’ère Roularta, où la direction préférait verser des dividendes aux actionnaires plutôt que d’investir et d’augmenter les salaires, à l’ère GAM, où les revalorisations salariales ressemblent plutôt à de la stagnation, voire à des baisses, malgré les moyens du patron d’Altice, Patrick Drahi.

Nous ne nous résignons pas à cette politique low cost, nous demandons :

  • des augmentations collectives,
  • la revalorisation des bas salaires,
  • la réduction des inégalités salariales hommes-femmes.

Pour faire cesser la gestion brutale et destructrice de GAM, votez pour les candidats SNJ, SUD et FO.

 

Elections_GAM_2016_SNJ_SUD_FO_3.pdf

15 juillet 2010

Réorganisations, RTT, salaires, déménagement... La direction ne répond pas

A l’ordre du jour du CE du 24 juin 2010,

La réorganisation de la rédaction de L’Entreprise. Malgré le départ du directeur de la rédaction, un de plus après de multiples suppressions de postes, la direction n’a rien à dire, évoquant juste un possible « repositionnement » du titre. « Vous ne semblez pas avoir pris la mesure de l’inquiétude des salariés. L'Entreprise dispose de moins en moins de moyens. Par exemple, des départs ne sont pas remplacés, des demandes de formation sont refusées... » alerte Eric Marquis.

Les RTT. La direction montre du doigt (une fois de plus) le SNJ, prenant prétexte qu’il l’a assignée en justice. Eric Marquis note que la direction prend l’habitude en CE de traiter le SNJ comme peut l’être un accusé dans le cadre d’un interrogatoire. Ce que la direction réfute, indiquant qu’elle compte reprendre les négociations. Dans ce cas, le SNJ y participera, confirment ses représentants. Mais la manière dont la direction envisage la négociation ressemble furieusement à « celle qui prévalait en ex-URSS : “ce qui est à vous est à vous, ce qui est à nous est négociable” », observe Bernard Poulet. La direction (dont la dernière proposition, fin 2008, consistait à diminuer de 22 à 13 le nombre de jours de RTT), « déplore les raidissements observés de la part des partenaires sociaux »

La réorganisation de la rédaction de Pianiste et la collaboration multi-titres. Des articles destinés à Classica sont publiés également dans Pianiste, sans que leurs auteurs (souvent des pigistes) soient même informés, ni rémunérés en plus. Un nouvel exemple de la duplication des articles entre les titres qui, peu à peu, devient la norme dans le groupe. « Le fait de publier un même article dans deux titres différents est un choix désastreux car, outre l'impact sur l'emploi, cela porte atteinte à l'identité des titres », alerte Eric Marquis. « D'ailleurs la direction évoque souvent la stratégie de "valorisation de la marque", c'est difficile si les contenus sont de plus en plus proches ! » Mais la direction « assimile Pianiste à une émanation de Classica », tout en souhaitant « susciter une complémentarité entre les deux titres »… De même, alors que, par exemple, certains articles de Studio Ciné Live sont repris par A Nous Paris, ou des articles du pôle « Maison », par L’Express Styles, sans que les auteurs soient ni informés ni rémunérés, la direction ne répond qu’ « accords de partenariat » ou qu’elle n’est pas au courant…

Pour les élus SNJ, il est intolérable que des articles soient repris sans autorisation des auteurs. C’est particulièrement scandaleux pour les pigistes, qui naturellement sont moins facilement informés de ces pratiques. Les accords « droits d’auteur » du Groupe ne sont plus respectés. De même, légalement, la collaboration du journaliste dans le cadre du contrat de travail concerne un seul titre. Or la direction impose de plus en plus des collaborations multi-titres sans aucune règle.

Les salaires. La dernière NAO (négociation annuelle obligatoire), qui n’avait abouti à aucune augmentation collective, prévoyait une « clause de revoyure » dépendant des résultats du Groupe. La direction ne laisse entrevoir aucune perspective, comme le prévoyait le SNJ.

L’éventuel déménagement. La direction négocie une baisse du loyer avec le propriétaire du site, et visite d’autres sites possibles, à Paris et en Ile-de-France.

Les moyens des représentants du personnel. Les élus SNJ avaient demandé que ce point soit inscrit à l’ordre du jour, car plusieurs élus ne peuvent pas exercer correctement leur mandat, notamment car ils ne sont pas remplacés quand ils participent aux réunions. La direction a répondu par une fin de non recevoir, car elle estime « gérable l’absence momentanée d’un salarié qui assiste à une réunion du Comité d'Entreprise ». Pour le SNJ, « empêcher les élus de participer à des réunions est une entrave au droit syndical. Il revient à la seule Direction de faire en sorte que les élus des IRP puissent sereinement exercer le mandat dont ils sont dépositaires ». « Que comptez-vous faire pour résoudre le problème de l’absence de certains élus un jour de bouclage ? » interroge Denise Grumel, proposant de remplacer les absents par des pigistes. Pour la direction, il est « prématuré de l’envisager » ! Eric Marquis relève que « c’est à la Direction de trouver les moyens nous permettant d’assister aux réunions ».

02 janvier 2009

Rachat du “Monde de la Musique” : encore l'emploi en ligne de mire !

La direction a convoqué en urgence le Comité d'entreprise (CE) le 30 décembre pour tenter d'obtenir son avis sur la reprise du Monde de la Musique (préalable à une fusion avec Classica). La direction n'a pas caché son intention de supprimer la plupart des emplois du Monde de la Musique, affirmant en substance que les coûts de fonctionnement de la rédaction sont trop importants.

Les représentants du personnel se sont inquiétés que la direction ne donne guère de détails sur le sort des personnels concernés, semblant vouloir inciter les journalistes à prendre la clause de cession (laquelle est un droit et non une obligation). Le CE a estimé qu'il fallait replacer ce projet de suppression d'emplois dans le contexte de plan dit de “sauvegarde de l'emploi” (PSE) au Groupe Express-Roularta (GER).

A l'instar des représentants du personnel du Monde de la Musique, ceux de GER ont refusé de donner un avis lors de cette réunion. Un nouveau CE sera convoqué sur ce sujet le 9 janvier.