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07 septembre 2011

Salaires : appliquons le modèle belge !

En cette période de crise, l’économie belge affiche une croissance insolente, « à faire pâlir le reste de l'Europe ».

Le Figaro (17 août 2011) diagnostique :

« La Belgique n'a pas encore commencé l'assainissement de ses finances publiques, et l'absence de mesures d'austérité a sans doute aidé à maintenir la demande intérieure, selon Philippe Ledent, économiste chez ING. L'indexation automatique des salaires sur l'inflation a également permis d'atténuer le choc lié à la hausse des prix. »

A contario, Rik de Nolf, patron du groupe belge Roularta, propriétaire en France de Groupe Express-Roularta (GER), déclarait en mars 2009 (Le Monde, 24 mars 2009) que le système social français se caractériserait par

« la difficulté de licencier des gens dans un pays où presque chacun est syndiqué et où l'on peut déclencher des grèves à la moindre inquiétude ».

La solution est simple : appliquer à GER la recette de l'indexation automatique des salaires sur l'inflation, qui réussit tant à l’économie belge.

23:05 Publié dans Presse | Tags : actionnaire, grève, le vif, négociation, salaires

26 juin 2011

Trois hypothèses pour L'Expansion

Lors du CE du 24 juin 2011, a été lue une déclaration de la rédaction de L'Expansion, soulignant que l'équipe paie pour un management déficient et une direction qui, en dépit des alertes de la rédaction depuis des mois, n'a pas réagi.

Loin de répondre jamais sur la question des déficiences managériales et sur l'incurie où on a laissé sombrer le titre, la direction s'en est tenue à une argumentation uniquement comptable, revenant sans cesse sur les très mauvais chiffres du titre.

La direction a aussi évoqué un journal où "le moindre changement de périmètre dans l'équipe donne lieu à des jours de grève" (air connu).

Concernant les pistes envisagées, la direction prétend que l'actionnaire ne veut pas fermer L'Expansion. Elle a énoncé trois hypothèses : 

  • la cession, l'actionnaire ayant eu plusieurs contacts
  • un mensuel allégé en terme d'équipe
  • un rapprochement avec L'Express

La situation de L'Expansion devait être abordée au conseil d'administration de Roularta qui s'est réuni ce même vendredi.

Dans le cadre du droit d'alerte déclenché lors de sa précédente réunion, le CE a demandé une expertise et désigné le cabinet Syndex.

26 octobre 2010

Retraite : tous dans la rue les 28 octobre et 6 novembre !

(Communiqué national)

L’intersyndicale SNJ/SNJ-CGT/USJ-CFDT et SJ-CFTC appelle les journalistes et les autres salariés des médias à faire grève et à participer massivement aux manifestations du jeudi 28 octobre et du samedi 6 novembre.

Journalistes et salariés des médias dans la rue le 28 octobre et le 6 novembre contre la réforme des retraites ! (SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, SJ-CFTC)

RDV à 13h30 au début du boulevard Saint Martin, à hauteur du n°2  (M° République).

01:39 Publié dans SNJ (national, régional) | Tags : grève, loi, mobilisation, retraite, snj

09 octobre 2010

Retraite : tous dans la grève et l’action le 12 octobre !

(Communiqués nationaux)


Le SNJ appelle toute la profession à continuer de se mobiliser et à participer massivement - par la grève et les manifestations de rue - à la prochaine journée d’action interprofessionnelle du mardi 12 octobre.

Lire La retraite à 67 ans ne passera pas ! (SNJ)

Journalistes et autres salariés des médias tous en grève, tous dans la rue le 12 octobre (SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, SJ-CFTC)

A Paris, l’intersyndicale SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, SJ-CFTC donne rendez-vous

le mardi 12 octobre à 13h30 devant le cinéma Gaumont au 3 rue d’Odessa pour manifester de Montparnasse à Bastille.

01 octobre 2010

Retraite : tous dans lʼaction les 2 et 12 octobre

Communiqué du SNJ Ile-de-France

Appel à manifestation - 02_10.pdf

Pour la région parisienne,
rendez-vous samedi 2 octobre à 14 h 30 à République
(angle Rue du temple et Rue Béranger)

20 septembre 2010

Retraite : tous en grève et dans la rue le 23 septembre

(Communiqués nationaux)


Tous en grève et dans la rue le 23 septembre (SNJ)

Journalistes et autres salariés des médias Tous dans la rue le 23 septembre ! (SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, SJ-CFTC et CFE-CGC)

A Paris, l’intersyndicale SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, SJ-CFTC et CFE-CGC donne rendez-vous

entre 12h30 et 13h, boulevard Henri IV au niveau du 37, à l'angle de la rue Castex

04 septembre 2010

Contre la retraite à 67 ans : tous dans la rue le 7 septembre !

(Communiqué national)


Contre la retraite à 67 ans : tous dans la rue le 7 septembre !

29 mars 2010

Votez SNJ. Défendons tous ensemble nos RTT !

Pas touche à nos RTT !

En septembre 2008, une journée de grève avait contraint GER à reporter la dénonciation des accords 35 heures. La direction avait alors entamé avec les syndicats une négociation qui a rapidement pris la forme d’une discussion sur le nombre de jours de RTT auxquels il faudrait renoncer. Or, négocier sur ces bases revient à gâcher le rapport de forces établi par la mobilisation des salariés.

Le 16 décembre 2008, la direction a fini par dénoncer les accords au mépris des salariés et de leurs représentants : le comité d’entreprise n’a fait connaître son avis qu’une fois les accords déjà dénoncés, et le comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) n’a été ni informé ni consulté.

L'accord devait arriver à échéance fin mars 2010, mais pour mieux imposer ses vues, la direction l'a prorogé jusqu'à fin juin, avant les congés d’été, une période peu propice à la mobilisation. A cet égard, comment peut-on se vanter d'avoir fait reculer la direction au moyen d'une pétition, le 15 février dernier, alors qu'elle envisageait dès le 19 janvier dans un courrier aux représentants des salariés de L'Etudiant, de repousser la négociation des 35 heures ?

Fidèle à la mobilisation des salariés, le SNJ ne négociera pas à la baisse le nombre de jours de RTT en bradant ces acquis contre d’illusoires compensations.
De fin 2001 à fin 2008, le groupe a perdu 138 postes. Depuis, les effectifs ont continué à fondre à la suite des PSE de GER et celui d’Atmosphères en 2009 (70 postes supprimés). Moins de RTT, c’est à coup sûr, travailler plus encore, et subir davantage de pression et de stress. Ensemble et dans l’action, disons qu’il n’est pas question de travailler plus pour compenser les départs non remplacés et l'accroissement de la charge de travail.

Le SNJ souhaite que la mobilisation des salariés se fasse dans la plus large unité du personnel et de ses représentants, sur un mot d’ordre simple, qui était celui des assemblées générales du personnel, fin 2008 et qui reste d'actualité : pas touche à nos RTT !

Le jeudi 1er avril 2010, votez pour les listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

19 mars 2010

Elections du jeudi 1er avril : votez SNJ !

SNJ : le vote efficace pour vous défendre !

A l'issue d'une grève historique, la rédaction de L’Expansion a finalement gagné : la suppression du poste de rédacteur en chef technique est suspendue, et une concertation va s'ouvrir sur la future organisation du titre.

C'est un sérieux avertissement pour la direction. En exprimant leur ras-le-bol, les salariés de l'Expansion  ont aussi dit stop à la dégradation des conditions de travail, au stress et à la démotivation.
Car la « roulartisation » est à l'œuvre partout dans le groupe : dégradation des conditions de travail, sous-effectifs,  baisse des moyens, blocage des salaires et remise en cause de nos acquis. Sans oublier les mutualisations de services, les « passerelles » entre le print et le Web, des salariés multitâche mais monosalaire...

Cette mobilisation, dans laquelle le SNJ a été depuis le début partie prenante, a payé : il est possible d'obtenir satisfaction au moyen d'actions fortes, et avec l'arme de la grève.

C'est ainsi qu'il faut répondre aux agressions de la direction. Lors de la prochaine renégociation de l'accord 35 heures, le SNJ ne lâchera aucun jour de RTT, et appelle à une mobilisation active et efficace de tous les salariés.

Election du jeudi 1er avril 2010 Listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

(Le protocole préelectoral prévoit que "pendant la durée de la campagne électorale, à savoir du 18/03/2010 au 31/03/2010, veille du scrutin, la Direction autorise l'accès à la messagerie du groupe via l'utilisation de l'adresse "Gr all Ues" aux organisations syndicales à raison de deux courriels par semaine pour chacune des organisations syndicales soit 6 courriels au total pour l'ensemble de la durée de la campagne."

Le SNJ a exprimé son désaccord : le SNJ réclame la totale liberté d’utilisation, en permanence, de la messagerie interne par les organisations syndicales. Nous devons pouvoir communiquer aux salariés sur un pied d’égalité avec la direction.

Ce message est le premier diffusé par le SNJ dans le cadre défini par le protocole préélectoral.)

17 mars 2010

La rédaction de L'Expansion cesse la grève mais reste vigilante

L'Expansion, qui était en grève depuis le vendredi 12 mars, a mis fin à ce mouvement.
Mardi 16 mars en fin de journée, le personnel réuni en assemblée générale a voté la reprise du travail, après avoir pris connaissance des dernières propositions de la direction.
Il n'est désormais plus question de la suppression du poste de rédacteur en chef technique, qui a avait motivé la mobilisation des salariés, mais de sa « suspension ». De plus, une concertation a été obtenue concernant la réorganisation de la rédaction.

La mobilisation a donc payé. Durant ce conflit, la détermination des salariés n'a jamais faibli, comme l'attestent les votes quasi unanimes pour la poursuite de la grève, renouvelés lors de toutes les AG de la rédaction.

Un des temps forts de la mobilisation s'est produit mardi matin, quand les salariés de L'Expansion, rejoints par des salariés de L'Express, de L'Etudiant, de L'Entreprise ou encore de Mieux Vivre, sont allés perturber la conférence de presse de Rik de Nolf, le PDG de Roularta, venu présenter les résultats du Groupe. Banderoles, slogans hostiles à la direction...

Ce mouvement historique à L'Expansion montre qu'il est possible de stopper la machine Roularta. Un coup d'arrêt d'autant plus important que L'Expansion est à l'avant-garde de la « roulartisation » (suppressions de postes, réduction des moyens, travail supplémentaire et non rémunéré pour le Web et pour L'Express, mutualisations...), à l'œuvre dans tous les titres du Groupe, dont les salariés subissent les conséquences au quotidien, par un surcroît de travail, du stress et de la démotivation.

16 mars 2010

Non à l'étranglement de L'Expansion !

L’Expansion poursuit sa grève entamée le vendredi 12 mars, à la suite de l’annonce de la suppression du poste de rédacteur en chef édition. La rédaction du magazine réclame le maintien de ce poste, indispensable au bon fonctionnement du mensuel. En arrêtant le travail, les salariés expriment leur ras-le-bol d’une situation qui ne cesse de se dégrader depuis des mois.

Après les départs non remplacés de journalistes, l’éviction d’Alain Louyot, directeur de la rédaction, et celle de Katherine Menguy, directrice déléguée, en octobre dernier, cette fois c’est au tour du poste de rédacteur en chef édition d’être visé.

Pour justifier cette décision, la direction invoque des raisons économiques et la nécessité d’améliorer l’organisation du magazine. Or, c’est l’inverse qui va se produire avec la suppression de ce poste clé, avec, en prime, une surcharge de travail
pour les salariés restants.

La direction reste dans le flou, incapable de dire comment et avec qui sera concrètement réalisé demain le magazine. Cette prétendue « nouvelle organisation », à effectifs et moyens réduits, risque de conduire, à terme, à la réalisation d’un Expansion low cost, alors que la direction affiche de grandes ambitions, en programmant le lancement d’une nouvelle formule dès le mois prochain.

En l’espace de 5 ans, L’Expansion a perdu l’équivalent de 9 postes à plein temps, soit 25 % de ses effectifs, pour une charge de travail qui s’est alourdie, la rédaction étant « invitée » à contribuer toujours plus au Web et à fournir des papiers à L’Express. Les renforts ont été réduits. Le recours à un bataillon de stagiaires pour pallier les sous-effectifs est devenu la règle. Tous les budgets ont été rabotés dont celui, vital, de la promotion, insignifiant depuis près de 2 ans.

L’Expansion apparaît de plus en plus comme le laboratoire de la « roulartisation », qui promet de se déployer dans notre groupe (mutualisations, low cost, newsroom, salariés multitâches...).

Ensemble, mettons un terme à ce processus qui menace nos emplois, notre santé, nos conditions de travail et la qualité de nos titres

Les organisations syndicales du site de Châteaudun (CFDT, CGT, FO et SNJ de GER, CFDT et CGT de L’Etudiant) soutiennent sans réserve la grève de L’Expansion et réclament le maintien du poste de rédacteur en chef édition. Elles appellent les salariés à venir soutenir leurs collègues de L’Expansion qui manifestent, à 11 heures, devant la salle du Conseil, à l’occasion de la conférence de presse de Rik de Nolf, et devant les entrées du bâtiment.

Le 16 mars 2010

CFDT  CGT  FO  SNJ


100316expansion.pdf

15 mars 2010

L'Expansion poursuit la grève

Lundi 15 mars, la rédaction de L'Expansion, réunie en assemblée générale (AG), a voté à la majorité absolue (26 oui, 1 non et 1 blanc) la poursuite de la grève décidée vendredi 12. 
L'AG a renouvelé sa revendication : le maintien du poste clé de rédacteur en chef technique et de son titulaire. Elle demande aussi des négociations sur le fonctionnement du magazine.

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L'Expansion en grève : le SNJ partie prenante

Le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, est partie prenante de la mobilisation des salariés de L'Expansion contre l'étranglement du magazine économique.

Le SNJ condamne, à L'Expansion comme partout dans le groupe, la politique de la direction et de l'actionnaire de Groupe Express Roularta, uniquement préoccupés des résultats financiers, et leur absence totale de stratégie et de volonté de défendre une information de qualité et l'avenir des titres.

La section SNJ de GER

12 mars 2010

L’Expansion en grève

Après l'annonce de la suppression du poste de rédacteur en chef technique du magazine – un poste clé pour le fonctionnement du journal –, la rédaction de L'Expansion réunie en assemblée générale vendredi matin, à l’initiative de la Société de la rédaction, a décidé de cesser aussitôt le travail.

Cette grève a reçu le soutien de la CGT de L’Etudiant et celui du syndicat FO (voir ci-après). La rédaction réclame le maintien du poste menacé et les moyens nécessaires à la réalisation des objectifs ambitieux de la nouvelle formule, actuellement en préparation.

En fin de journée, trois représentants de la direction sont venus s’expliquer devant les salariés.

Principal motif invoqué pour justifier la suppression du poste de rédacteur en chef technique : des raisons économiques (le déficit du journal, la baisse de la diffusion et de la publicité). Or, jamais les instances représentatives du personnel n’ont été informées d’une situation si urgente qu’il faille immédiatement supprimer un poste clé pour la réalisation du journal. Une opération menée dans l’urgence et dans l’improvisation, puisque la direction nous demande de patienter « une dizaine de jours » avant de nous communiquer la nouvelle organisation du titre.
De plus, cette décision intervient à deux semaines du lancement d’une nouvelle formule très éditée et dont la rédaction vient à peine de découvrir les premières ébauches.

Autre raison avancée : « l’effet entonnoir », provoqués par la centralisation des informations et des décisions par une seule personne. Or c’est justement cette centralisation, que la direction considère à tort comme un « goulot d’étranglement », qui permet la sortie du magazine en temps et en heure. Car nous devons jongler avec une rédaction en chef dont une partie de l’emploi du temps est consacrée à d’autres activités que le magazine, et des rédacteurs débordés, fortement incités à fournir, en plus, du contenu pour le site Web de L’Expansion, voire même des papiers pour L’Express.

Au lieu d’un fonctionnement centralisé, on nous propose désormais de faire preuve « d’initiative et de créativité » : les chefs de service et les rédacteurs devront avoir un « rapport direct » avec les maquettistes et les secrétaires de rédaction, ce qui risque de rendre ingérables le suivi de la réalisation des pages, chacun faisant son propre journal.

Cette soi-disant « nouvelle organisation » camoufle à peine l’obsession de nos dirigeants sous l’ère Roularta : celle de faire toujours plus d’économies en réduisant les effectifs et en rendant les équipes toujours plus productives, sur fond d’austérité salariale.

A l’issue d’une heure d’entrevue, où la direction a rejeté notre demande de maintien du poste, promettant seulement une réorganisation de la rédaction en chef et des renforts, les salariés ont décidé de se donner rendez-vous, lundi matin à 10 heures pour décider de la suite à donner à leur action.

 

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L'Expansion en grève : soutien de la CGT de L'Etudiant

“Paris, le 12 mars 2010

Aux salariés de l’Expansion en grève

Nous avons appris que vous vous êtes mis en grève aujourd’hui, vendredi 12 mars. Nous avons aujourd’hui encore plus la certitude que nous ne sommes pas seuls à rejeter la politique du presse-citron de nos directions.
« Des emplois supprimés, des effectifs qui fondent, des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader, une baisse continuelle des moyens, la fermeture ou la vente des titres, le blocage des salaires, des déménagements, la remise en cause de nos acquis »… (tract «Stop à la roulartisation», signé par tous les syndicats en octobre 2009), ce n’est qu’avec des actions fortes comme la vôtre aujourd’hui que nous arriverons à gagner sur nos revendications.
Bravo à vous, vous avez toute notre solidarité.
À bientôt tous ensemble.

La CGT de l’Etudiant”

 

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L'Expansion en grève : soutien de FO

“Le 12 mars 2010.

A tous les collaborateurs de L'Expansion,

Le syndicat FO, représentée par Andrée Hazan, déléguée syndicale, soutient l'action de la Société de la rédaction de L’Expansion.

Pour Force Ouvrière, Andrée Hazan, déléguée syndicale.”

L’Expansion en voie d'étranglement

En l’espace de cinq ans, L’Expansion a perdu
– un directeur de la rédaction (Alain Louyot) ;
– une directrice déléguée (Katherine Menguy) ;
– un directeur adjoint de la rédaction (Vincent Giret) ;
– une assistante (Marie-Françoise Paris)
– quatre rédacteurs (Laurent Barbotin, Gilles Tanguy, Marc Landré, Jean-Luc Barberi) ;
– un demi-poste de réviseur (Lucie Lacroix) ;
– un demi-poste de SR ;
– un quart de poste de maquettiste.
Les renforts de pigistes (à la rédaction comme à la réalisation) ont été notablement réduits. Le recours aux services de stagiaires est devenu la règle. Tous les budgets ont été rabotés dont celui, vital, de la promotion, désormais insignifiant. Partir en reportage devient une gageure. La pagination et le tirage de L’Expansion ne cessent de diminuer. De plus, la rédaction est invitée, avec des forces qui s’amenuisent, à travailler toujours plus en collaborant bénévolement au Web et en fournissant des papiers à L’Express.

24 mars 2009

Tintin chez les Soviets

Lu dans Le Monde daté 24 mars (“Le groupe flamand Roularta dément les rumeurs de revente de "L'Express"”) :

Ses souhaits [de Rik de Nolf, patron de Roularta] de créer des synergies et de réduire la masse salariale se sont, par ailleurs, heurtés à "la difficulté de licencier des gens dans un pays où presque chacun est syndiqué et où l'on peut déclencher des grèves à la moindre inquiétude", a encore précisé M. de Nolf.

Ceux qui croyaient que la direction du Groupe Express-Roularta avait dénoncé les accords sur le temps de travail (contrairement à ce que prétend Le Monde, cf. l'encadré) puis supprimé 51 emplois, soit un dixième des effectifs, sans qu'aucun mouvement social n'ait jamais menacé la sortie d'aucun titre, ont sans doute été victimes d'hallucinations.