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23 novembre 2015

Emplois, moyens, projets... Il nous faut des réponses !

SDJ et SDR    CFDT  CGT  SNJ  SUD   23 novembre 2015

Emplois, moyens, projets... Il nous faut des réponses !

L’ensemble des SDJ-SDR et organisations syndicales de Groupe Alticemedia (GAM) s’insurgent contre la vacuité du « projet stratégique » 2016-2018 présenté aux représentants des salariés lors des comités d’entreprise des 30 octobre et 18 novembre et contre l’absence totale d’investissements pour développer le groupe comme le budget prévisionnel en atteste.

Elles déplorent que, deux mois après avoir lancé un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de 125 suppressions de postes, les représentants de Patrick Drahi concèdent essentiellement des primes au départ et n’aient pour le moment proposé de sauver que 6 emplois, laissant comprendre qu’ils refusent de reconsidérer leur plan de « casse sociale ».

Elles s’inquiètent du flou total qui persiste sur deux autres points fondamentaux : la filialisation et le périmètre du PSE.

L’ensemble des SDJ-SDR et organisations syndicales de GAM rejettent le modèle économique qui consiste à affaiblir et précariser les rédactions en remplaçant les postes supprimés par des collaborateurs extérieurs (pigistes, experts, universitaires…) ou l’achat d’articles clef en main.

Elles condamnent fermement la présentation d’un premier projet éditorial pour le mensuel L’Expansion contraire à la déontologie journalistique et exigent son retrait immédiat. Elles s’opposeront fermement à tout projet similaire qui pourrait être présenté pour les autres titres. La recherche d’économies tous azimuts ne doit pas se faire au détriment des valeurs d’indépendance et de liberté éditoriale.

Elles appellent aussi à une cohérence dans les messages diffusés par la direction, trop souvent contradictoires, et réclament des informations claires aux salariés qui continuent d’exercer leurs missions dans des conditions de plus en plus acrobatiques.

L’ensemble des SDJ-SDR et organisations syndicales de GAM appellent les salariés à cesser le travail

mardi 24 novembre

de 15 heures à 16 heures pour les salariés du Web et de 15 heures à 18 heures pour tous les autres, afin de faire entendre raison à la direction avant la 8e réunion de négociation sur le PSE prévue le lendemain matin à 9h30 et qui s’annonce décisive.

Le rendez-vous est fixé pour tous
dans le hall du 29 à 15 heures

La direction doit se ressaisir, préserver les différents métiers du journalisme, respecter ses fournisseurs en les payant, s’appuyer sur les salariés pour construire le groupe de demain et investir pour assurer son avenir ainsi qu’elle s’y est solennellement engagée. A défaut de réponse à la hauteur des enjeux, tant en termes de nombre d’emplois supprimés que d’investissements chiffrés et budgétés, nous demanderons aux salariés d’amplifier leur mouvement de protestation dès le 25 novembre.

Les SDJ et SDR de L’Express, L’Expansion, L’Etudiant, Mieux Vivre Votre Argent, Studio-Ciné-Live et Point de Vue ; Intersyndicale CGT-CFDT, SNJ et SUD.

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09 février 2014

"Libération" : réunis pour tenir ! (SNJ)

"La presque totalité des salariés du quotidien, toutes catégories confondues, a longuement décortiqué les mensonges et les incompétences graves d’une direction plus préoccupée de rentabilité immobilière que de projet éditorial.

Une direction qui, bien qu’alertée depuis des mois par les élus du personnel sur la baisse des ventes et les finances dans le rouge, n’a pas pris les mesures qui s’imposaient. [...]

Le Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession, tient à apporter tout son soutien à la rédaction de Libé en lutte pour sa vie et interpelle les pouvoirs publics :

  • Un journal historique doit-il être soumis au bon vouloir de ses actionnaires, doit-il mourir et voir son titre être vendu et transformé en "restaurant, espace culture ou incubateur de start-up" ? [...]
  • Les aides à la presse seront-elles toujours distribuées, les yeux fermés sur leur utilisation, parfaitement contraire à leurs objectifs ?
  • La reconnaissance juridique d’une équipe rédactionnelle, dans chaque entreprise de presse devra-t-elle attendre encore jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de rédactions ? [...]"

Lire sur le site du SNJ Libération : réunis pour tenir !

06 mars 2013

Mobilisation générale !

CFDT  CGT  SNJ  SUD

GER en danger

Contre les 87 licenciements
Mobilisation générale !

L'assemblée générale réunie le vendredi 1er mars a, sur proposition des organisations syndicales, défini de nouvelles modalités d'action pour exiger de la direction qu'elle présente un projet crédible pour GER, qui ne se traduise pas par la suppression de 87 emplois.

Après le premier succès de la journée de mobilisation du 26 février, les cadres, journalistes et employés du groupe sont unanimes à condamner ce projet, qui mettrait au chômage des dizaines de salariés, ce qui est socialement et humainement inacceptable.

28 février 2013

Assemblée générale le 1er mars

CFDT  CGT  FO  SNJ  SUD

4oo signataires de la motion-pétition
Blocage des sites Lexpress.fr, Lentreprise.com
Lalettredelexpansion.com
Plus de 300 manifestants dans les rues de Paris !

Après le succès de la mobilisation de mardi,
les élus du Comité d'entreprise vous appellent à une

ASSEMBLEE GENERALE
le vendredi 1er mars à 11 h 30
en salle JJSS (6e étage)

au cours de laquelle nous ferons le compte-rendu détaillé du Comité d'entreprise de mardi dernier, de nos rencontres au SEPM et au ministère de la Culture et de la Communication et proposerons de nouvelles actions en vue de faire reculer la direction.

Le Plan proposé met l'avenir de GER en danger
Mobilisons-nous pour sauver nos emplois
Non aux licenciements !

22 février 2013

26 février : grève et manifestation contre le plan de licenciements

CFDT  CGT  FO  SNJ  SUD

MARDI 26 FÉVRIER 2013
MOBILISATION GÉNÉRALE CONTRE LE PSE À GER !

NON AUX LICENCIEMENTS !
NON AUX FERMETURES DE TITRES !
DES MOYENS POUR L'INFO !


Mardi prochain 26 février 2013 aura lieu la première réunion du comité d'entreprise consacrée au projet de plan social.

Comme proposé lors de l'assemblée générale de mercredi dernier, les organisations syndicales du groupe appellent l'ensemble des salariés de GER à une journée d'action et de grève, avec :

  • un débrayage et un rassemblement à 9 h 30 devant le 23, rue de Châteaudun
  • un rassemblement des salariés à 14 h 30 pour une AG à la suite du comité d’entreprise

Nous partirons ensuite tous ensemble en MANIFESTATION à 15 HEURES pour aller au SEPM (Syndicat – patronal – des Éditeurs de Presse Magazine), où nous déposerons la motion suivante, qui sera également remise au ministère de la Culture et de la Communication par une délégation d'élus du comité d'entreprise :


Nous salariés de Groupe Express-Roularta, subissons une triple crise :
- la crise économique frappant tous les salariés européens
- la crise du secteur de la presse
- mais aussi la crise provoquée à GER par notre actionnaire, Roularta : depuis sa prise de contrôle en 2006, le manque de vision et de stratégie ainsi que l'absence d'investissements de Roularta ont entraîné le déclin de notre groupe, la destruction de nos titres, de nos métiers, de nos emplois.

Aujourd'hui, après avoir refusé d'anticiper les mutations et de mettre en place la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences prévue par la loi, Roularta veut utiliser une nouvelle fois le moyen le plus brutal et le plus archaïque dont dispose le Code du travail : un plan social, prévoyant la suppression de 87 emplois, ainsi que la disparition de plusieurs journaux et activités.

Nous sommes persuadés que les défis auxquels est confrontée la presse exigent au contraire d'investir dans l'innovation et de mobiliser toutes les  compétences. Au-delà de nos métiers et de nos emplois, c'est la richesse de notre presse et la qualité de l'information due aux citoyens qui est en jeu.

Le projet de plan social de la direction aggraverait une situation déjà très dégradée à GER : menaces sur l’identité et l’indépendance rédactionnelle de nos magazines, salariés multi-titres et multi-tâches, mutualisation des équipes et des contenus, disparition programmée de métiers indispensables à la qualité de nos journaux.

C’est pourquoi nous disons NON AUX LICENCIEMENTS et NON AUX FERMETURES DE TITRES que la direction envisage de mettre en œuvre pour faire face à des difficultés dont elle est en grande partie responsable.

Je signe la motion :

Nom et prénom :

Titre ou service :

30 janvier 2013

Salaires : arrêt de travail le 31 janvier pour une vraie négociation !

30 janvier 2013  CFDT  CGT  FO  SNJ  SUD
 
Ecarts de salaires : ouverture d’une négociation pour tout le Groupe Express Roularta (GER)
 
Suite au mouvement de grève des salariés de l’Etudiant, après que la direction avait enterré les négociations sur la remise à niveau de leurs salaires par rapport à GER, et à la demande des syndicats, la direction a décidé le 22 janvier de reprendre les NAO en les étendant à tous les écarts de salaires à GER.

Comme les salariés de l’Etudiant le réclamaient, la direction s’est engagée pour la prochaine réunion prévue le jeudi 31 janvier à remettre une étude détaillée des différences salariales, un calendrier précis des négociations et un échéancier de rattrapage. Le tout avec promesse de résultats en mars.

La direction a fait des promesses, il va falloir maintenant qu’elle les tienne.

La meilleure arme pour cela : maintenir la pression qui a déjà permis de rouvrir les négociations. C’est donc le moment de se mobiliser pour éviter le gel des salaires déjà annoncé pour 2013

Pour donner un signal fort à la direction afin qu’elle n’enterre pas une nouvelle fois ces négociations,
 
cessons le travail durant
la réunion
du jeudi 31 janvier

Rendez-vous à 10 heures
dans le hall du 23
 

Le rappel des faits
 
Décembre 2011
Premières discussions des salariés de l’Etudiant avec leur direction pour la remise à niveau de leurs salaires.

Mars 2012
Suite à l’annonce du gel des augmentations collectives, grève à GER. Signature d’un accord de sortie de crise avec obtention d’augmentations ou de primes et engagement d’ouverture de négociations concernant les écarts de salaires à l’Etudiant et les salariés non augmentés depuis plusieurs années, avec résultats prévus en octobre 2012 et application en janvier 2013.

Juin 2012
Cette négociation s’ouvre enfin sur demande pressante des syndicats.

Septembre 2012
Troisième réunion, les négociations patinent. La direction décide de les intégrer aux NAO (négociations annuelles obligatoires) 2013.

Novembre 2012
Annonce que les NAO sont reportées sine die.

22 janvier 2013
Sous la pression, la direction convoque les syndicats pour reprendre la négociation en l’étendant à tout GER. A nous tous de ne pas la laisser s’enterrer !
 
 
CFDT  CGT  FO  SNJ  SUD

15 janvier 2013

Pourquoi L’Etudiant est en grève aujourd’hui

Les salariés en grève de l’ex-L’Etudiant, soutenus par la SDJ de L’Etudiant, le SNJ, SUD et FO

CDI, CDD, pigistes, salariés mutualisés

Pourquoi L’Etudiant est en grève aujourd’hui

Après plus d’un an de discussions formalisées depuis six mois par des négociations, nous avons décidé aujourd’hui de faire grève. En cause : la non remise à niveau de nos salaires, alors que tous, y compris la direction, reconnaissent que nous sommes sous-payés par rapport aux salariés de GER. Aucune avancée en dehors de ce consensus. Aucune proposition alors qu’on nous avait laissé entendre que si la situation était avérée, il y serait remédié. Aucune perspective autre que de voir cette négociation noyée au sein de la NAO 2013.

Depuis trois mois, la direction est censée évoquer les cas les plus criants, mais elle argue du manque de temps pour renvoyer la négociation.

Ca suffit ! Il est temps que la direction envoie un signal tangible de sa volonté de régler la situation.

Nos revendications

  • 300 € d’augmentation dès le mois de janvier pour tous les CDD et les CDI (ce qui est malgré tout loin de combler les différentiels constatés).
  • 10 % d’augmentation pour les pigistes.
  • la réouverture la plus rapide de cette négociation.


Ce qu’on s’est entendu dire

« Ce n’est pas de la faute de GER si les salaires sont bas à L’Etudiant »

Certes, mais lorsque GER a décidé, en octobre 2010, de fusionner L’Etudiant en étant parfaitement conscient des différences de salaires, la direction n’a pas voulu en payer le prix, en refusant d’accorder les primes d’ancienneté que la loi l’obligeait pourtant à verser. Résultat : alors que le problème aurait pu être réglé à notre arrivée, la direction a fait le choix d’un groupe à deux vitesses en laissant entrer un quart des effectifs sous-payés. Et au passage, nous avons dû faire une croix sur la participation aux bénéfices ou à l’intéressement que nous touchions régulièrement.

« Vos revendications sont égoïstes, il faut être solidaire du groupe »

Aujourd’hui, l’activité de L’Etudiant se porte très bien, tant mieux pour tous, et il est normal qu’elle contribue à la bonne marche de GER. Ce que nous réclamons, c’est que cette logique de groupe ne s’applique pas seulement à notre encontre pour la réduction des coûts, mais aussi pour assurer le principe : à travail égal, salaire égal. D’autant que nos métiers sont parfaitement comparables dans leur immense majorité.

« Dans d’autres titres aussi, des salariés sont sous-payés »

Nous avons bien conscience que certains ne sont pas mieux lotis que nous, qu’ils soient CDI, CDD ou pigistes. Mais ce n’est pas parce que la situation existe ailleurs qu’on ne doit pas bouger. C’est aussi pour enrayer cette politique du moins-disant salarial que nous nous mobilisons aujourd’hui. Ras le bol de voir entre autres à L’Etudiant de plus en plus de CDD de moins en moins bien payés et des pigistes pas augmentés depuis 2000 pour certains, malgré une exigence croissante de leurs compétences. L’Etudiant doit aussi à leur travail ses résultats florissants.

Les salariés en grève de l’ex-L’Etudiant
Soutenus par la SDJ de L’Etudiant, le SNJ, SUD et FO

Le 15/01/13

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14 janvier 2013

Salaires à L'Etudiant : la direction ne répond pas

Communiqué des salariés de L'Etudiant réunis en assemblée générale le 8 janvier à midi.

Le mardi 8 janvier 2013

Devant le manque de résultats en 2012 des négociations sur le rattrapage des salaires des ex-l’Etudiant et de leur report sine die en 2013, les ex-salariés de l’Etudiant se sont réunis ce jour en assemblée générale.

Ils continuent de réclamer la mise à niveau de leur salaire par rapport au reste du groupe. Pour cela, comme signal tangible de la direction, ils demandent une augmentation de 300 euros pour les CDI et CDD et de 10 % pour les pigistes dès fin janvier, ainsi que la réouverture des négociations aussi rapidement que possible.

Pour montrer leur détermination, les salariés présents à cette assemblée générale ont voté à la quasi-unanimité pour une grève le mardi 15 janvier, sans réponse positive de la direction à leurs revendications avant cette date.

Les salariés présents à l’assemblée générale,

avec le soutien du SNJ, de SUD et de la société des journalistes de l’Etudiant

11 avril 2012

Pour que ça change à GER, votez pour les listes SNJ-SUD!

SNJ  SUD


Pour que ça change à GER,
votez pour les listes SNJ-SUD !


Intéressement, égalité hommes-femmes, seniors... Lors de chacune de ces négociations, les voix du SNJ et de SUD ont pesé de façon déterminante et permis d’améliorer les accords signés. Dernier exemple en date : les salaires.

L’augmentation des salaires. Si GER a été finalement contraint cette année, entre autres mesures, d’augmenter de 70 euros les salariés gagnant moins de 3000 euros, une augmentation en valeur absolue que le SNJ et SUD réclament depuis toujours, c’est grâce à la détermination des grévistes, encouragée en AG par nos deux syndicats et relayée à la table des négociations par la pugnacité des représentants du SNJ.

L’accord RTT. Sans la mobilisation et les actions menées par le SNJ et SUD, opposés à tout abandon de jours de RTT, le nouvel accord aurait pu être encore plus défavorable aux salariés. C’est sous notre pression, notamment en vous informant clairement des mesures prévues, que l’indemnisation des jours de RTT perdus a été sensiblement améliorée. Cet accord reste néanmoins discriminatoire pour les salariés entrés à GER depuis le 1er janvier 2011 qui ne sont pas aux 35 heures, injuste pour les cadres qui ne sont pas «dédommagés» à hauteur de leur convention collective, bancal et complexe, notamment pour les CDD.

L’action des délégués du personnel. Depuis deux ans, les élus du SNJ et de SUD ont multiplié les interventions lors des réunions mensuelles des DP. Ils ont ainsi posé 34 des 40 questions adressées à la direction, tenue d’y répondre par écrit, l’interrogeant aussi bien sur le stress et l’aggravation des conditions de travail dans certains services, que les compensations des jours
de RTT perdus, le non-paiement de la prime d’ancienneté des pigistes, l’attribution des Tickets-Restaurant aux salariés non permanents, le non-remplacement des salariés absents, etc.


Faites appel aux DP

Les élus du SNJ et de SUD sont et seront à vos côtés pour :

  • faire connaître auprès de la direction les difficultés que vous rencontrez dans votre travail, dans votre service, en respectant votre anonymat ;
  • répondre à des questions professionnelles (contrats, conditions de travail, congés...) ;
  • vous assister pour des questions juridiques (salaire, droit du travail...) ;
  • vous accompagner ou transmettre vos questions auprès de l’inspection du travail ;
  • vous accompagner auprès de la direction lors d’un entretien (contrat de travail, licenciement, départ en retraite, départ négocié...).

SNJ  SUD, 11 avril 2012

120411snjsudPour que ça change à GER.pdf

 

02 avril 2012

La fin du « zéro augmentation »

SNJ SUD

La fin
du « zéro augmentation »


Pour la première fois depuis des années à GER, l’action collective et la détermination des salariés ont eu raison du zéro augmentation imposé par l’actionnaire.
Le jeudi 29 mars, le SNJ et SUD se sont joints au mouvement sur la question des salaires. Après une proposition de la direction – des primes pour tous – jugée insuffisante par les salariés réunis en AG, et, bien sûr, par le SNJ et SUD, les grévistes ont demandé aux organisations syndicales de retourner négocier, n’étant pas prêts à arrêter la grève pour si peu.
Une négociation marathon s’en est suivie jusqu’à 21 heures. Résultat : des avancées importantes inscrites dans un accord de fin de conflit. Un accord paraphé le soir même par les autres organisations syndicales, mais que le SNJ a tenu d’abord à présenter aux salariés, le lendemain, à 10 heures, au cours d’une AG, avant de signer.
Par peur que la situation ne devienne incontrôlable, la direction a reculé face à des salariés combatifs : elle a lâché une augmentation pérenne de 70 euros pour ceux gagnant jusqu’à 3 000 euros brut par mois. La ténacité du SNJ a permis d’obtenir une hausse de salaire en valeur absolue et non en pourcentage, afin de na pas accentuer les écarts entre les bas et les plus hauts salaires à GER.
Ce début du renversement du rapport de force dans l’entreprise est très prometteur. Pour continuer à concrétiser ce changement, traduisez-le dans les urnes lors des élections du 12 avril en votant pour les listes SNJ et SUD.


Jours de grève : payés pour qui ?
A l’occasion de cette négociation, nous avons découvert une « coutume » surprenante en matière de paiement des jours de grève à GER.
Tous les salariés grévistes, y compris parmi les représentants du personnel, n’étaient pas logés à la même enseigne. Certains voyaient leurs jours de grève payés, d’autres pas. Une discrimination entre salariés que vos futurs élus ne manqueront pas de dénoncer auprès de la direction afin de demander réparation.

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Les résultats de la grève et de la négociation du 29 mars

Ces mesures entrent en vigueur à compter du 1er avril (excepté la hausse des Tickets-restaurants, au 1er mai)

- Salaires jusqu'à 3 000 euros : + 70 euros mensuels, une augmentation pérenne.
- Salaires de 3 000 à 3 300 euros : versement d'une prime de 750 euros
- Salaires de 3 300 à 5 500 euros : prime de 550 euros
- Salaires de 5 500 à 6 500 euros : prime de 250 euros
- Prise en charge à 100 % du pass Navigo par l'entreprise
- Hausse du Ticket-restaurant de 8,70 à 8,80 euros
- Hausse des minima d'embauche de 50 euros (employés : de 1 600 à 1 650 euros ; cadres-journalistes stagiaires : de 2 000 à 2050 euros ; journalistes titulaires : 2 400 à 2 450 euros), une augmentation qui se cumule avec la hausse de salaire de 70 euros.
- Examen de la situation des salariés n'ayant pas été augmentés depuis des années
- Ouverture prochaine d'une négociation afin de combler les différences de salaire des salariés de L'Etudiant et du reste du Groupe.
- Signature de l'accord égalité professionnelle hommes-femmes, qui comprend un volet revalorisation des salaires afin de combler les différences de rémunération entre hommes et femmes sur 3 ans. (A priori le SNJ ne signera pas cet accord qui ne prévoit pas le remplacement systématique des personnes passant à temps partiel, ce qui pénalise les restants).
- Paiement du jour de grève

28 mars 2012

Négociations salariales : Actionnaires choyés, salariés méprisés

SNJ SUD

Négociations salariales

Actionnaires choyés, salariés méprisés

Roularta Media Group a récidivé : après 6 millions d’euros l’an passé, la maison mère de GER entend cette fois verser 4,3 millions d’euros à ses actionnaires. Dans le même temps, la direction refuse de consacrer le moindre centime aux augmentations collectives des salariés de GER, qui ont pourtant grandement contribué aux 14,4 millions d’euros de résultat net de RMG en 2011. Cette injustice doit cesser.

Assemblée générale, pétition, arrêt de travail ou grève : nous soutenons toutes les initiatives destinées à obtenir une vraie hausse collective des salaires, même si nous regrettons de ne pas y avoir été associés.

Quitte à perdre une journée de salaire, autant programmer une grève un jour de bouclage, plutôt que de cesser le travail un jeudi, un jour moins « stratégique » que le lundi, par exemple. Cette menace serait immédiatement comprise par l’actionnaire. Discutons-en tous ensemble demain.

Les revendications du SNJ et de SUD

Pour de vraies augmentations collectives. Depuis 2002, la direction ne garantit plus de hausse collective des salaires au moins égale à l’inflation et ne distribue que des primes et des augmentations individuelles. Le SNJ et SUD réclament la fin de ces pratiques opaques et demandent une politique salariale privilégiant les hausses collectives, les hausses individuelles devant être limitées aux changements réels de postes.

Pour des hausses en valeur absolue et pas en pourcentage. Nous réclamons une hausse générale de 150 euros pour les salariés gagnant moins de 2 000 euros, et 100 euros pour les autres. Ces hausses doivent se faire en valeur absolue et non en pourcentage, afin de resserrer l’éventail des revenus et ne pas perpétuer les inégalités.

A travail égal, salaire égal. Le SNJ et SUD réclament la mise en place immédiate d’un plan pour en finir avec les écarts de rémunération entre postes équivalents, comme c’est le cas pour les ex-salariés de L’Etudiant, dont les salaires sont en moyenne de 15 % inférieurs à ceux des autres salariés de GER. Autre priorité : la résorption des écarts de salaires entre les hommes et les femmes, prévue dans un accord, qui, malheureusement, ne prévoit pas le remplacement systématique des salarié(e)s passant à temps partiel.

Des mesures salariales pour les pigistes et les CDD. Nous réclamons une hausse des tarifs des piges, le paiement réel de leur ancienneté, et que les augmentations bénéficient à l’ensemble des salariés, qu’ils soient pigistes ou en CDD.


VOUS AVEZ DIT NAVRANT ?

L’intersyndicale CGT-CFDT a tranquillement bafoué les règles électorales en communiquant par mail, deux jours avant la date autorisée. Tout cela pour attaquer les signataires du protocole électoral 2012 qui a mis fin au vote sur place et par anticipation. Cette pratique illégale (absence de véritable contrôle, risques de fraude) a perduré pendant des années à GER. Nous avons décidé d’y mettre un terme. Certains semblent le regretter.


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19 janvier 2012

Titres mutualisés, non merci !

SNJ SUD FO

Titres mutualisés,
non merci !

Le SNJ, SUD et FO apportent leur soutien aux journalistes des rédactions techniques de L’Express et de L’Expansion qui ont exprimé, par leurs communiqués, leur refus des mutualisations.

La direction doit renoncer à transformer les salariés en journalistes multi-titres. En effet, la restructuration de L’Expansion est le prétexte à une mutualisation déguisée des journalistes «plume» et à une mutualisation imposée aux rédactions techniques.

Les mutualisations ne sont pas inéluctables : la direction ne peut pas exiger des titulaires d’une carte de presse de collaborer à un autre titre que celui pour lequel ils ont été engagés.

En décembre dernier, le mouvement de grève, très suivi à GER, avait réclamé une rédaction spécifique pour L’Expansion, dont l’identité doit être garantie afin d’assurer sa qualité et sa pérennité.

Dans le groupe, L’Entreprise, Mieux Vivre, Classica ou Lire, des titres aux effectifs réduits (ce que sera bientôt L’Expansion restructuré) disposent d’une équipe rédactionnelle propre. La direction ne doit pas transformer la rédaction de L’Expansion en un simple service, lui-même logé au sein du service Economie de L’Express.

C’est pourquoi le SNJ, SUD et FO exigent une rédaction «plume» et technique 100% dédiée à L’Expansion.


L’Expansion: pour le SNJ, le CE ne peut pas rendre un avis

Lors du dernier Comité d’entreprise, le SNJ s’est opposé aux mutualisations et à la restructuration de L’Expansion, estimant que la consultation du CE, ces derniers mois, avait été conduite dans le mépris du droit du travail, les informations sur le projet de la direction ayant été communiquées oralement et de façon incomplète, sans aucun document de travail sérieux.
Le SNJ a également réclamé, que le CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) soit consulté avant que le CE rende son avis, sur les conséquences de cette restructuration faite à la va-vite, et sur les déménagements qui vont se traduire par davantage de stress et de travail pour tous.
Dans l’intérêt des salariés, le CE et le CHSCT doivent rendre un avis en toute connaissance de cause.
Le SNJ, soutenu par SUD et par FO, exige de la direction qu’elle réponde aux questions et aux attentes des salariés.

SUD  SNJ  FO
le 19 janvier 2012

120119snjsudfolexpansion.pdf

02 décembre 2011

1er décembre 2011 : une grève pour L'Expansion, une grève pour l'emploi

Grève du 1er décembre 2011

Sauvegarder L’Expansion pour sauver des emplois

La grève du jeudi 1er décembre a été très suivie à GER, notamment à L'Expansion et à L'Express, les premiers concernés par le projet du nouvel Expansion présenté par Christophe Barbier.

Le Web a aussi rejoint la grève, comme Studio, pourtant en bouclage, ainsi que la fabrication. Ce qui montre le profond malaise concernant les conditions de travail dans l’ensemble du groupe.

La direction a reçu vendredi matin les délégués syndicaux, la SDJ de L'Express et la SDR de l'Expansion pour leur proposer un moratoire sur la restructuration de L'Expansion. Une négociation s’ouvre le lundi 5 décembre dont le terme est fixé au 17 décembre prochain.

Une AG s’est tenue vendredi à L'Expansion. Il y a été beaucoup question des intérêts convergents des rédactions de L'Expansion et de L'Express : plus les effectifs et les moyens affectés à L'Expansion seront importants et plus la rédaction de L'Express, qui ne veut pas et ne peut pas en faire davantage, la soutiendra.

07 octobre 2011

Arrêt de travail mardi 11 octobre

Motion votée
à l’unanimité
par l’assemblée générale des salariés de GER

Les participants à l’assemblée générale du 6 octobre 2011, ayant pris connaissance des débats du dernier comité d’entreprise et des récents développements autour de l’avenir de L’Expansion :

  • s’indignent de l’absence de réponses précises apportées par la direction du groupe quant au devenir du mensuel économique et exigent ces réponses. Quatre mois après l’annonce de la décision de procéder à la vente ou à la restructuration du titre, il est inacceptable de laisser les salariés concernés dans une telle incertitude ;
  • refusent que les difficultés d’un journal, dans un contexte de crise de la presse magazine, soient supportées par les seuls salariés à coups de licenciements ;
  • dénoncent la logique purement financière privilégiée par l’actionnaire, qui vise à traiter tout foyer de perte éventuel dans l’entreprise par des suppressions de postes, sans aucune stratégie de développement.

Ils appellent l’ensemble des salariés du groupe, journalistes, cadres et employés, à exprimer avec force leur refus de toute casse sociale à l’Expansion comme ailleurs en cessant le travail et en se rassemblant dans le hall du 23 rue de Châteaudun,
le mardi 11 octobre de 11 heures à 13 heures, veille du comité d’entreprise.

CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD
avec la Société des rédacteurs de L’Expansion,

la Société des rédacteurs de L’Etudiant,
la Société des journalistes de L’Entreprise.

 

111006gerAGmotion.pdf