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01 octobre 2011

Beytout (Les Echos) voulait racheter L'Expansion : il est viré !

Lu sur le site du Monde (29 septembre 2011) :

Francis Morel remplace Nicolas Beytout à la tête des Echos

[...] L'actionnaire ne partageait pas certains choix de M. Beytout. Celui-ci était en train de négocier l'achat du mensuel L'Expansion au groupe belge Express-Roularta. Son intention était de fusionner le mensuel économique, qui perd 2 millions d'euros par an, avec le mensuel Enjeu-Les Echos. [...]

L'ironie de l'histoire, si l'on peut dire, c'est que le successeur de Nicolas Beytout au groupe Les Echos est Francis Morel, qui avait été évincé du groupe Figaro début 2011 par l'actionnaire Serge Dassault... et remplacé par Marc Feuillée, jusqu'alors président du Groupe Express-Roularta, propriétaire de L'Expansion.

22:28 Publié dans Presse | Tags : actionnaire, l'expansion

19 septembre 2011

Tous ensemble, défendons nos emplois ! (pétition)

A L’Expansion comme ailleurs,

TOUS ENSEMBLE, DÉFENDONS NOS EMPLOIS !

SIGNEZ MASSIVEMENT LA PÉTITION !


Cédés, fusionnés, « allégés » ? Les salariés de L’Expansion sont toujours dans l’ignorance du sort qui leur est réservé. Une chose est sûre : quelle que soit l’hypothèse retenue, de nombreux postes seraient menacés. Pour dire non à la casse sociale, mais aussi pour éviter que L’Expansion ne soit le prélude à d’autres coups bas dans le groupe, les élus du CE et les salariés de L’Expansion vous appellent à signer massivement la pétition pour la défense de l’emploi.

Au début de l’été, la direction faisait part de sa volonté de « réfléchir » à l’avenir de L’Expansion.
Depuis, aucune information n’a filtré…en tout cas à GER, car la presse spécialisée se fait déjà l’écho (sic) d’une possible vente du titre.

Info ou intox ? Lors du CE du 26 août, la direction, tout en reconnaissant discuter avec des repreneurs potentiels, disait n’avoir pas écarté ses autres hypothèses : un journal « allégé » (à commencer par ses effectifs), ou un rapprochement avec L’Express (aux conséquences sociales encore plus lourdes). Tout
laisse craindre que c’est dans lemême esprit que seraient conduites les négociations avec un repreneur : le prix d’un journal, c’est aussi samasse salariale...

Pour se justifier, la direction pointe les résultats, très déficitaires selon elle, de L’Expansion. C’est justement pour le vérifier que vos élus ont déclenché la procédure de droit d’alerte : le rapport de nos experts n’est pas encore bouclé, mais de premiers éléments laissent penser que la réalité est moins tranchée.

En effet, si le résultat de L’Expansion est négatif, il le serait dans des proportions que GER peut supporter : en clair, la situation de L’Expansion ne nous conduit pas au dépôt de bilan, loin de là (rappelons que notre groupe n’est pas en perte, et que Roularta vient de distribuer 6 millions d’euros à ses actionnaires) ! Il ne peut donc pas être question de sacrifier les emplois des salariés de L’Expansion sur l’autel des résultats financiers de Roularta Media Group.

Il est, de plus, à craindre que la direction et l’actionnaire ne fassent de cet épisode un test grandeur nature sur la réactivité des salariés de GER : si rien ne bouge, pourquoi ne pas aller plus loin et, demain, pointer tel ou tel « foyer de pertes » à éradiquer au plus vite ? C’est pour toutes ces raisons que nous appelons tous les salariés du groupe à signer la pétition qui sera présentée au prochain comité d’entreprise, le 29 septembre.

Pour dire votre refus de la casse sociale, deux moyens : remettre le coupon ci-dessous à un élu de votre choix ou venir signer lors de la journée de collecte des signatures, le jeudi 22 septembre, dans les deux halls de l’entreprise, de 9 heures à 18 heures.

Les élus CFDT, CGT et SNJ,
la Société des rédacteurs de L’Expansion,

la Société des rédacteurs de L’Etudiant,
la Société des rédacteurs de L’Entreprise,
le 16 septembre 2011

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A L’Expansion comme ailleurs, PRIORITE AUX EMPLOIS !

Inquiets des déclarations de la direction sur la situation de L’Expansion, les salariés du groupe, tous services et rédactions confondus, s’indignent que des suppressions massives d’emplois puissent être envisagées. Ils réclament que, quelle que soit l’hypothèse retenue, l’emploi de tous, journalistes, cadres
et employés, soit une priorité absolue. Ils déclarent qu’ils s’opposeront avec force à toute « solution
» qui ne placerait pas l’emploi au coeur de ses préoccupations.


NOM    PRENOM    SERVICE/REDACTION    SIGNATURE

 

110916lexpansionPetition.pdf

26 juin 2011

Trois hypothèses pour L'Expansion

Lors du CE du 24 juin 2011, a été lue une déclaration de la rédaction de L'Expansion, soulignant que l'équipe paie pour un management déficient et une direction qui, en dépit des alertes de la rédaction depuis des mois, n'a pas réagi.

Loin de répondre jamais sur la question des déficiences managériales et sur l'incurie où on a laissé sombrer le titre, la direction s'en est tenue à une argumentation uniquement comptable, revenant sans cesse sur les très mauvais chiffres du titre.

La direction a aussi évoqué un journal où "le moindre changement de périmètre dans l'équipe donne lieu à des jours de grève" (air connu).

Concernant les pistes envisagées, la direction prétend que l'actionnaire ne veut pas fermer L'Expansion. Elle a énoncé trois hypothèses : 

  • la cession, l'actionnaire ayant eu plusieurs contacts
  • un mensuel allégé en terme d'équipe
  • un rapprochement avec L'Express

La situation de L'Expansion devait être abordée au conseil d'administration de Roularta qui s'est réuni ce même vendredi.

Dans le cadre du droit d'alerte déclenché lors de sa précédente réunion, le CE a demandé une expertise et désigné le cabinet Syndex.

16 juin 2011

L'Expansion en danger : AG le 17 juin à 11 h

Le 18 mai dernier, la rédaction de « L’Expansion » faisait part de son inquiétude sur la situation du mensuel en votant une motion de défiance envers la direction du magazine. Des craintes confirmées lors d’une rencontre entre la Société des rédacteurs et la direction du Groupe.

Par ailleurs, le comité d’entreprise, réuni le 27 mai, a eu connaissance d’informations préoccupantes quant à l’avenir du titre, qui ont conduit l’ensemble des élus à voter un droit d’alerte sur la situation économique du mensuel et de la marque L’Expansion.

Face à l’urgence d’une situation qui nous concerne tous, et susceptible d’avoir des répercussions sur l’ensemble du Groupe, nous vous invitons à participer nombreux à une réunion d’information.

Assemblée générale

Vendredi 17 juin à 11 heures

salle du sixième étage

SNJ  FO  SUD
16 juin 2011

24 mars 2010

Votez SNJ pour défendre la qualité

De la qualité, et pas seulement du « contenu »

Sur l’information en ligne, le Groupe Express-Roularta comme ses concurrents est contraint d’innover. Mais quelle est sa stratégie ? L’exemple du service « premium » de lexpress.fr, abandonné discrètement après une annonce en fanfare, est inquiétant. Les seuls projets acceptables seraient-ils ceux qui ne nécessitent aucun investissement, surtout en termes d’effectifs ?

Dans son obsession de résultats financiers à court terme, la direction de GER porte atteinte à la qualité de l’information et à l'identité des titres, par la remise en cause les bases du journalisme (enquête, rigueur, vérification, originalité…) et en cassant les métiers indispensables à son exercice :
– les journalistes des magazines contribuent aux sites dans une logique de quotidien, sans moyens ni rémunération supplémentaire. Comment faire à effectifs réduits sans sacrifier la qualité ?
– la direction veut fusionner des rédactions, comme c'est le projet pour les marques Maison Française, Maison Magazine, Cuisines & Bains et Terrasses & Jardins, rendant les équipes interchangeables et menaçant l'identité de chaque magazine ;
– des journalistes écrivent pour un autre titre que le leur, comme ceux de L’Expansion pour L’Express, au risque d’affaiblir l’un pour renforcer l’autre ;
– les métiers sont fusionnés afin de diminuer les effectifs, comme la révision et le SR à L'Express. Tout le monde fait tout mais moins bien.

Résultat : les journalistes en subissent les conséquences, mais aussi, in fine, les lecteurs, dont la désaffection pour la presse déstabilise les titres... ce qui se répercute sur l’emploi et les conditions de travail. Un cercle vicieux auquel il faut mettre un terme.

En votant pour le SNJ, vous direz non à cette fuite en avant suicidaire pour la qualité de l’information et l’avenir de nos titres.

Le jeudi 1er avril 2010, votez pour les listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

19 mars 2010

Elections du jeudi 1er avril : votez SNJ !

SNJ : le vote efficace pour vous défendre !

A l'issue d'une grève historique, la rédaction de L’Expansion a finalement gagné : la suppression du poste de rédacteur en chef technique est suspendue, et une concertation va s'ouvrir sur la future organisation du titre.

C'est un sérieux avertissement pour la direction. En exprimant leur ras-le-bol, les salariés de l'Expansion  ont aussi dit stop à la dégradation des conditions de travail, au stress et à la démotivation.
Car la « roulartisation » est à l'œuvre partout dans le groupe : dégradation des conditions de travail, sous-effectifs,  baisse des moyens, blocage des salaires et remise en cause de nos acquis. Sans oublier les mutualisations de services, les « passerelles » entre le print et le Web, des salariés multitâche mais monosalaire...

Cette mobilisation, dans laquelle le SNJ a été depuis le début partie prenante, a payé : il est possible d'obtenir satisfaction au moyen d'actions fortes, et avec l'arme de la grève.

C'est ainsi qu'il faut répondre aux agressions de la direction. Lors de la prochaine renégociation de l'accord 35 heures, le SNJ ne lâchera aucun jour de RTT, et appelle à une mobilisation active et efficace de tous les salariés.

Election du jeudi 1er avril 2010 Listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

(Le protocole préelectoral prévoit que "pendant la durée de la campagne électorale, à savoir du 18/03/2010 au 31/03/2010, veille du scrutin, la Direction autorise l'accès à la messagerie du groupe via l'utilisation de l'adresse "Gr all Ues" aux organisations syndicales à raison de deux courriels par semaine pour chacune des organisations syndicales soit 6 courriels au total pour l'ensemble de la durée de la campagne."

Le SNJ a exprimé son désaccord : le SNJ réclame la totale liberté d’utilisation, en permanence, de la messagerie interne par les organisations syndicales. Nous devons pouvoir communiquer aux salariés sur un pied d’égalité avec la direction.

Ce message est le premier diffusé par le SNJ dans le cadre défini par le protocole préélectoral.)

18 mars 2010

Contre la dénaturation des métiers

Depuis le Plan “social” de 2009, l’intensification de la charge de travail pour les personnels restants s’est accompagnée d’une dénaturation des métiers.

Un mouvement-couleuvre, masqué derrière le traditionnel argument du progrès technologique, qui vise à réorganiser la chaîne de production des textes pour en augmenter la productivité/et en diminuer le coût salarial.

Pour les journalistes rédacteurs, la diminution des enquêtes de terrain va de pair avec l’incitation à fournir toujours plus pour le web et les autres supports, avec l’augmentation du travail de secrétariat – transcriptions diverses… – et la responsabilisation au niveau de la correction de la copie… Toutes tâches qui leur étaient jusque-là épargnées au profit de la maturation d’idées et de l’écriture…

Dans les services techniques, ce mouvement se fait plus que jamais pressant. Pour l’instant, ce sont les réviseurs (lecteurs-correcteurs), et par contrecoup les secrétaires de rédaction (SR), qui en font les frais (mais pourquoi s’arrêterait-il en un si bel élan ?).

  • Soit les réviseurs sont supprimés (comme à L’Entreprise, où les deux postes ont disparu en mai 2009, à Mieux-Vivre et à Point de vue), et l’on charge les SR de faire le “décoquillage” des textes, avec une pige de soutien ponctuelle pour les bouclages ou les suppléments ;
  • soit, la charge de travail étant devenue trop importante pour le nombre de réviseurs restants, on leur donne la consigne de relire plus vite et de ne plus vérifier l’information (comme à L’Expansion, qui a aussi perdu un poste en mai 2009),
  • ou, comme à L’Express, on demande aux SR (après formation d’une semaine…) de relire un certain nombre de pages avant montage, charge aux réviseurs de relire les titres en page montée (entre 2009 et 2010, le service est passé de 8 à 4 postes, sans augmentation conséquente du nombre de pigistes).

La question de l’évolution de ces deux métiers (et de la nouvelle conception des textes qui en résultera) ainsi que celle de l’accompagnement des réviseurs dont le poste va être supprimé, méritent d’être posées clairement.

Elles devraient l’être au CE dans le cadre d’un dispositif de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, pour maintenir une exigence de qualité suffisante dans le traitement des textes (préalable au respect de l’auteur et du lecteur) et conjurer la fatalité d’une déqualification professionnelle (éprouvante et démotivante) des personnels concernés.

17 mars 2010

La rédaction de L'Expansion cesse la grève mais reste vigilante

L'Expansion, qui était en grève depuis le vendredi 12 mars, a mis fin à ce mouvement.
Mardi 16 mars en fin de journée, le personnel réuni en assemblée générale a voté la reprise du travail, après avoir pris connaissance des dernières propositions de la direction.
Il n'est désormais plus question de la suppression du poste de rédacteur en chef technique, qui a avait motivé la mobilisation des salariés, mais de sa « suspension ». De plus, une concertation a été obtenue concernant la réorganisation de la rédaction.

La mobilisation a donc payé. Durant ce conflit, la détermination des salariés n'a jamais faibli, comme l'attestent les votes quasi unanimes pour la poursuite de la grève, renouvelés lors de toutes les AG de la rédaction.

Un des temps forts de la mobilisation s'est produit mardi matin, quand les salariés de L'Expansion, rejoints par des salariés de L'Express, de L'Etudiant, de L'Entreprise ou encore de Mieux Vivre, sont allés perturber la conférence de presse de Rik de Nolf, le PDG de Roularta, venu présenter les résultats du Groupe. Banderoles, slogans hostiles à la direction...

Ce mouvement historique à L'Expansion montre qu'il est possible de stopper la machine Roularta. Un coup d'arrêt d'autant plus important que L'Expansion est à l'avant-garde de la « roulartisation » (suppressions de postes, réduction des moyens, travail supplémentaire et non rémunéré pour le Web et pour L'Express, mutualisations...), à l'œuvre dans tous les titres du Groupe, dont les salariés subissent les conséquences au quotidien, par un surcroît de travail, du stress et de la démotivation.

16 mars 2010

Non à l'étranglement de L'Expansion !

L’Expansion poursuit sa grève entamée le vendredi 12 mars, à la suite de l’annonce de la suppression du poste de rédacteur en chef édition. La rédaction du magazine réclame le maintien de ce poste, indispensable au bon fonctionnement du mensuel. En arrêtant le travail, les salariés expriment leur ras-le-bol d’une situation qui ne cesse de se dégrader depuis des mois.

Après les départs non remplacés de journalistes, l’éviction d’Alain Louyot, directeur de la rédaction, et celle de Katherine Menguy, directrice déléguée, en octobre dernier, cette fois c’est au tour du poste de rédacteur en chef édition d’être visé.

Pour justifier cette décision, la direction invoque des raisons économiques et la nécessité d’améliorer l’organisation du magazine. Or, c’est l’inverse qui va se produire avec la suppression de ce poste clé, avec, en prime, une surcharge de travail
pour les salariés restants.

La direction reste dans le flou, incapable de dire comment et avec qui sera concrètement réalisé demain le magazine. Cette prétendue « nouvelle organisation », à effectifs et moyens réduits, risque de conduire, à terme, à la réalisation d’un Expansion low cost, alors que la direction affiche de grandes ambitions, en programmant le lancement d’une nouvelle formule dès le mois prochain.

En l’espace de 5 ans, L’Expansion a perdu l’équivalent de 9 postes à plein temps, soit 25 % de ses effectifs, pour une charge de travail qui s’est alourdie, la rédaction étant « invitée » à contribuer toujours plus au Web et à fournir des papiers à L’Express. Les renforts ont été réduits. Le recours à un bataillon de stagiaires pour pallier les sous-effectifs est devenu la règle. Tous les budgets ont été rabotés dont celui, vital, de la promotion, insignifiant depuis près de 2 ans.

L’Expansion apparaît de plus en plus comme le laboratoire de la « roulartisation », qui promet de se déployer dans notre groupe (mutualisations, low cost, newsroom, salariés multitâches...).

Ensemble, mettons un terme à ce processus qui menace nos emplois, notre santé, nos conditions de travail et la qualité de nos titres

Les organisations syndicales du site de Châteaudun (CFDT, CGT, FO et SNJ de GER, CFDT et CGT de L’Etudiant) soutiennent sans réserve la grève de L’Expansion et réclament le maintien du poste de rédacteur en chef édition. Elles appellent les salariés à venir soutenir leurs collègues de L’Expansion qui manifestent, à 11 heures, devant la salle du Conseil, à l’occasion de la conférence de presse de Rik de Nolf, et devant les entrées du bâtiment.

Le 16 mars 2010

CFDT  CGT  FO  SNJ


100316expansion.pdf

15 mars 2010

L'Expansion poursuit la grève

Lundi 15 mars, la rédaction de L'Expansion, réunie en assemblée générale (AG), a voté à la majorité absolue (26 oui, 1 non et 1 blanc) la poursuite de la grève décidée vendredi 12. 
L'AG a renouvelé sa revendication : le maintien du poste clé de rédacteur en chef technique et de son titulaire. Elle demande aussi des négociations sur le fonctionnement du magazine.

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L'Expansion en grève : le SNJ partie prenante

Le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, est partie prenante de la mobilisation des salariés de L'Expansion contre l'étranglement du magazine économique.

Le SNJ condamne, à L'Expansion comme partout dans le groupe, la politique de la direction et de l'actionnaire de Groupe Express Roularta, uniquement préoccupés des résultats financiers, et leur absence totale de stratégie et de volonté de défendre une information de qualité et l'avenir des titres.

La section SNJ de GER

12 mars 2010

L’Expansion en grève

Après l'annonce de la suppression du poste de rédacteur en chef technique du magazine – un poste clé pour le fonctionnement du journal –, la rédaction de L'Expansion réunie en assemblée générale vendredi matin, à l’initiative de la Société de la rédaction, a décidé de cesser aussitôt le travail.

Cette grève a reçu le soutien de la CGT de L’Etudiant et celui du syndicat FO (voir ci-après). La rédaction réclame le maintien du poste menacé et les moyens nécessaires à la réalisation des objectifs ambitieux de la nouvelle formule, actuellement en préparation.

En fin de journée, trois représentants de la direction sont venus s’expliquer devant les salariés.

Principal motif invoqué pour justifier la suppression du poste de rédacteur en chef technique : des raisons économiques (le déficit du journal, la baisse de la diffusion et de la publicité). Or, jamais les instances représentatives du personnel n’ont été informées d’une situation si urgente qu’il faille immédiatement supprimer un poste clé pour la réalisation du journal. Une opération menée dans l’urgence et dans l’improvisation, puisque la direction nous demande de patienter « une dizaine de jours » avant de nous communiquer la nouvelle organisation du titre.
De plus, cette décision intervient à deux semaines du lancement d’une nouvelle formule très éditée et dont la rédaction vient à peine de découvrir les premières ébauches.

Autre raison avancée : « l’effet entonnoir », provoqués par la centralisation des informations et des décisions par une seule personne. Or c’est justement cette centralisation, que la direction considère à tort comme un « goulot d’étranglement », qui permet la sortie du magazine en temps et en heure. Car nous devons jongler avec une rédaction en chef dont une partie de l’emploi du temps est consacrée à d’autres activités que le magazine, et des rédacteurs débordés, fortement incités à fournir, en plus, du contenu pour le site Web de L’Expansion, voire même des papiers pour L’Express.

Au lieu d’un fonctionnement centralisé, on nous propose désormais de faire preuve « d’initiative et de créativité » : les chefs de service et les rédacteurs devront avoir un « rapport direct » avec les maquettistes et les secrétaires de rédaction, ce qui risque de rendre ingérables le suivi de la réalisation des pages, chacun faisant son propre journal.

Cette soi-disant « nouvelle organisation » camoufle à peine l’obsession de nos dirigeants sous l’ère Roularta : celle de faire toujours plus d’économies en réduisant les effectifs et en rendant les équipes toujours plus productives, sur fond d’austérité salariale.

A l’issue d’une heure d’entrevue, où la direction a rejeté notre demande de maintien du poste, promettant seulement une réorganisation de la rédaction en chef et des renforts, les salariés ont décidé de se donner rendez-vous, lundi matin à 10 heures pour décider de la suite à donner à leur action.

 

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L'Expansion en grève : soutien de la CGT de L'Etudiant

“Paris, le 12 mars 2010

Aux salariés de l’Expansion en grève

Nous avons appris que vous vous êtes mis en grève aujourd’hui, vendredi 12 mars. Nous avons aujourd’hui encore plus la certitude que nous ne sommes pas seuls à rejeter la politique du presse-citron de nos directions.
« Des emplois supprimés, des effectifs qui fondent, des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader, une baisse continuelle des moyens, la fermeture ou la vente des titres, le blocage des salaires, des déménagements, la remise en cause de nos acquis »… (tract «Stop à la roulartisation», signé par tous les syndicats en octobre 2009), ce n’est qu’avec des actions fortes comme la vôtre aujourd’hui que nous arriverons à gagner sur nos revendications.
Bravo à vous, vous avez toute notre solidarité.
À bientôt tous ensemble.

La CGT de l’Etudiant”

 

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L'Expansion en grève : soutien de FO

“Le 12 mars 2010.

A tous les collaborateurs de L'Expansion,

Le syndicat FO, représentée par Andrée Hazan, déléguée syndicale, soutient l'action de la Société de la rédaction de L’Expansion.

Pour Force Ouvrière, Andrée Hazan, déléguée syndicale.”

L’Expansion en voie d'étranglement

En l’espace de cinq ans, L’Expansion a perdu
– un directeur de la rédaction (Alain Louyot) ;
– une directrice déléguée (Katherine Menguy) ;
– un directeur adjoint de la rédaction (Vincent Giret) ;
– une assistante (Marie-Françoise Paris)
– quatre rédacteurs (Laurent Barbotin, Gilles Tanguy, Marc Landré, Jean-Luc Barberi) ;
– un demi-poste de réviseur (Lucie Lacroix) ;
– un demi-poste de SR ;
– un quart de poste de maquettiste.
Les renforts de pigistes (à la rédaction comme à la réalisation) ont été notablement réduits. Le recours aux services de stagiaires est devenu la règle. Tous les budgets ont été rabotés dont celui, vital, de la promotion, désormais insignifiant. Partir en reportage devient une gageure. La pagination et le tirage de L’Expansion ne cessent de diminuer. De plus, la rédaction est invitée, avec des forces qui s’amenuisent, à travailler toujours plus en collaborant bénévolement au Web et en fournissant des papiers à L’Express.

24 octobre 2009

“Réorganisation” : la liquidation continue

Vaste réorganisation du groupe Express-Roularta”  (Le Figaro, 2 oct. 09)

La direction de L'Expansion entre les mains de L'Express” (Le Figaro, 19 oct. 09)

“Le groupe Express-Roularta va renforcer la collaboration entre le Web et l'imprimé” (Le Monde, 23 oct. 09)

14 octobre 2009

Stop à la roulartisation !

Après la fusion de Point de Vue et de Mieux Vivre avec GER, la fusion prochaine de L’Etudiant et celle de Studio-Ciné Live, après l’annonce d’une réorganisation générale du groupe, il est temps aujourd’hui que tous les salariés de Roularta Media France se fassent entendre auprès de l’actionnaire.

Des emplois supprimés, des effectifs qui fondent, des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader, une baisse continuelle des moyens, la fermeture ou la vente de titres, le blocage des salaires, des déménagements, la remise en cause de nos acquis (35 heures)… voilà comment se traduit pour les salariés la stratégie de Roularta depuis que le groupe belge est devenu notre actionnaire principal. Nous payons très chèrement la dette qu’il a contractée pour financer son implantation en France.

Cette stratégie touche l’ensemble des titres et des entités juridiques de Roularta Media France.

C’est pourquoi tous les salariés de RMF doivent aujourd’hui prendre la parole, ensemble.



Roularta veut « mutualiser » les services ?

Alors, à notre tour, mutualisons nos forces !



Toutes les organisations syndicales des sociétés de Roularta Media France invitent les salariés (GER, l’Etudiant, À nous Paris, Studio Press) à une assemblée générale.



LUNDI 19 OCTOBRE à 13 heures

Salle JJSS au 6e étage

Envisageons ensemble les actions à mener !



CFDT CFTC CGT FO SNJ

07 octobre 2009

Une réorganisation à hauts risques

Face à la crise et à la transformation du paysage médiatique, le développement de l’entreprise aurait dû passer par un projet ambitieux. Mais le projet présenté par la direction est avant tout un projet de réorganisation du management. Sur les moyens déployés pour réussir, pas un mot ! Comment allons-nous travailler ? Que deviennent nos métiers et nos qualifications ?

L'annonce de cette réorganisation, et la fusion du Groupe L’Etudiant et de Studio avec GER, ont de quoi inquiéter les salariés, après des années de gestion Roularta marquées par les licenciements et les disparitions de postes, la dégradation des conditions de travail et la baisse de la qualité de nos titres.

La fusion de L’Etudiant va se traduire par une nouvelle chasse aux « doublons » dans de nombreux services avec des suppressions de postes à la clé. L'absence de précisions sur les « convergences des activités print/web » est lourde demenaces sur l’accroissement de la charge de travail de chacun. Ce plan s’accompagne aussi d’un « resserrement de la hiérarchie » qui affaiblit l’indépendance rédactionnelle et l’avenir de plusieurs titres.

Les premières manœuvres de la direction, en particulier à L’Expansion dont la direction risque d’être décapitée pour des raisons « d’économies », confirment toutes ces craintes.

Un Comité d’entreprise extraordinaire est de nouveau convoqué le 9 octobre.

Nous appelons les salariés de GER à se retrouver à l’issue de cette réunion en Assemblée générale afin d’examiner les conséquences de ce plan, dont la logique semble se résumer à faire toujours plus avec encore moins de moyens.

Retrouvons-nous le lundi 12 octobre à 12 heures au 6e étage afin d’examiner les actions à mener ensemble pour défendre nos emplois, nos conditions de travail et nos titres.


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

lundi 12 octobre à 12 heures

au 6e étage



CFDT CFTC CGT FO SNJ