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19 septembre 2013

PSE : les élus SNJ et SUD refusent de donner un avis

SNJ  SUD   le 19 septembre 2013

Comité d'entreprise (CE)

Déclaration des élus du SNJ et de SUD

Le 26 février dernier, la direction de GER a présenté un projet de PSE visant à réorganiser le Groupe et à supprimer 10 % des effectifs. Un plan de plus, donc, après celui de 2009, celui d’Atmosphères et celui de L’Expansion. Avec, au programme toujours les mêmes recettes : réduction de la masse salariale et des "coûts".

Faire toujours plus avec moins ne peut pas constituer une stratégie de long terme pour le Groupe, comme l’expérience l’a montré à GER.

La fermeture du mensuel L’Entreprise, la fusion de Maison Française et de Maison Magazine, le « refroidissement » de Studio Cinélive ou la suppression du service paie, risquent de provoquer de nouveaux dégâts dans les mois à venir.

Augmenter la productivité des salariés, mutualiser les services et les rédactions, généraliser le bi-média, les activités multitâche et multititre, et, dans le même temps, supprimer des postes, ne peut qu’aggraver la charge de travail des restants, désorganiser les services, augmenter la souffrance au travail et affaiblir l’identité éditoriale des magazines.

En préalable à l’ouverture des discussions sur le PSE, les organisations syndicales avaient demandé la régularisation des précaires. A l’issue de négociations sur la régularisation des salariés en CDD dit « d’usage », un accord a été conclu le 15 avril dernier, entre la direction et deux syndicats minoritaires chez les journalistes. Le SNJ, SUD et FO s’y sont opposés en raison de son caractère discriminatoire et de ses dispositions illégales, ce qui n’a pas empêché l’entreprise de les mettre en œuvre de façon unilatérale, en proposant des requalifications en CDI, avec des contrats de travail multititres, où la flexibilité a remplacé la précarité.

Mais cette question n’est pas réglée pour autant : les CDD d'usage, les pigistes forfaitisés et les CDD « longs » n’ont pas été pris en compte dans le périmètre du PSE, et la dernière version qui nous est parvenue, hier soir, à 22 heures, n’en fait toujours pas état, comme l’avait pourtant demandé l’inspecteur du travail dans son courrier du 11 septembre dernier, qui note que « l’entreprise a recours abusivement à des contrats qui pourvoient – pour la grande majorité d’entre eux –, durablement des emplois liés à l’activité normale et permanente de l’entreprise. »

Alors que le comité d’entreprise rend aujourd’hui un avis sur le PSE, des salariés se trouvent dans des situations très inconfortables : certains pourraient être requalifiés en CDI mais ne l’ont pas été, d’autres ne savent pas s’ils font partie du PSE, et donc s’ils peuvent se déclarer volontaires au départ, s’ils peuvent être reclassés dans l’entreprise, s’ils continueront à être sollicités par GER, ou si leur collaboration s’achève à l’issue du PSE et dans quelles conditions.

Autre point, l’examen du Livre II, concernant les modalités des réorganisations prévues, a été fait à la va-vite. Nous ne disposons pas du cahier des charges précis des nouvelles organisations cibles et nous n’avons pas obtenu des réponses argumentées de la direction à nos questions sur la cohérence économique et éditoriale du projet de restructuration et de ses conséquences en termes d’organisation du travail. Le plus grand flou règne encore aujourd’hui sur l’avenir de plusieurs titres et services.

Au cours de ce PSE, nous avons également assisté à une multiplication des petits et grands arrangements avec la légalité pour « gagner du temps », ce qui a conduit à brûler les étapes, parfois à faire du bricolage, tout en compliquant la tâche des élus du personnel. Pour citer quelques exemples :

- Un accord de méthode a été conclu entre la direction et la CGT-CFDT, qui, de fait, a transformé en formalités les avis des CHSCT et du CE, et a privé d’une grande partie de ses prérogatives les instances représentatives du personnel, en réduisant les marges de négociations des organisations syndicales.

- L’accord de méthode a été validé par le comité d’entreprise du 19 juin, à l’issue d’une seule réunion de négociation, ayant eu lieu la veille ;

- La période de départs volontaires a été ouverte avant la fin du délai légal qui suit le dépôt d’un accord, et surtout, deux mois et demi avant l’avis du comité d’entreprise ;

- Cette période de départs volontaires a été modifiée par la direction, sans accord écrit paraphé par les organisations syndicales, alors que ce changement de date modifie l’accord de méthode ;

- Les élus du comité d’entreprise n’ont même pas eu communication, et donc n’ont pas discuté en séance, de l’avis négatif émis par le CHSCT le 5 septembre, sur les conséquences des réorganisations du PSE sur les conditions de travail.

Les dates de remise d’avis ayant été fixées d’avance, ceux-ci ont été transformés en simples formalités : c’est le cas de l’avis du CHSCT, un avis de pure forme, voté sans débats, alors que le cabinet Socialconseil avait fait état dans son rapport d’une situation alarmante dans plusieurs titres et services du groupe.

- Dernier exemple, celui en date d’aujourd’hui où un projet d’accord écrit sur la hausse du nombre de départs volontaires et la redéfinition des catégories d’emploi a été transmis aux syndicats la veille de ce comité d’entreprise.

Pour toutes ces raisons, les élus du SNJ et de SUD ne s’estiment pas en mesure de rendre aujourd’hui un avis sur le PSE, faute d’avoir été suffisamment et aussi correctement informés et consultés.
C’est pourquoi nous ne prendrons pas part à ce vote.

06 septembre 2013

Supprimer 70 postes augmentera la souffrance au travail

SNJ  SUD  FO   le 5 septembre 2013

Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT)

Déclaration des élus du SNJ,

de SUD et de FO

Le 10 juin dernier, le cabinet Socialconseil a présenté aux élus du CHSCT le rapport qui lui avait été commandé sur les conséquences du PSE sur les réorganisations au sein de GER.

Cette expertise effectuée notamment dans les services transversaux, au Web, à La Lettre de L’Expansion, à L’Entreprise ou encore à Maison Française et à Maison Magazine, montre la dégradation des conditions de travail, et l’état de stress, voire de détresse de nombreux salariés, dont la charge de travail n’a cessé de s’alourdir.

Avant même la suppression de 70 emplois, prévue par le PSE, de nombreuses rédactions et des services sont déjà en sous-effectifs, les salariés absents ou en congé ne sont plus remplacés. Le groupe compte également une forte proportion de CDD, notamment de CDD d’usage illégaux, de pigistes, de stagiaires…, dont les statuts précaires augmentent encore le climat d’anxiété dû au PSE et aux interrogations sur l’avenir du groupe.

En effet, les réductions de coûts, les économies, les suppressions de postes, la stratégie du faire toujours plus avec moins, ne peuvent être une stratégie de long terme, viable pour le groupe.

Vouloir augmenter la productivité des salariés, comme le souhaite la direction, et, dans le même temps, procéder à 70 suppressions de postes, ne peut qu’aggraver la charge de travail des restants, désorganiser les services, et augmenter le mal-être et la souffrance au travail.

La direction entend généraliser le bi-média, les activités multi-tâches et multi-titres, et développer les mutualisations, ce qui touche à l’identité éditoriale de plusieurs magazines. La réorganisation touche aussi l’identité des métiers : par exemple en demandant aux rédacteurs de reprendre une partie du travail des iconographes et des maquettistes.

C’est pour toutes ces raisons que nous demandons à la direction de bien mesurer les conséquences du PSE sur la santé, la sécurité et les conditions de travail des salariés et de prendre toutes les mesures de prévention nécessaires pour éviter l’aggravation des risques encourus par les salariés.

Nous regrettons enfin que l’accord de méthode, que nos syndicats n’ont pas signé, ait figé les discussions pour aboutir à cette réunion de CHSCT, avec une demande d’avis définitif programmée voilà plus de deux mois, sans qu’il ait été possible d’avoir des réponses claires de la part de la direction concernant l’après-restructuration, et une vraie évaluation du PSE sur les conditions de travail et la santé des salariés restants.

28 juin 2013

GER : En finir avec la précarité ("SNJ Info", juin 13)

"PSE au Groupe Express-Roularta : En finir avec la précarité"

Voir SNJ Info (juin 2013), organe du SNJ Ile-de-France.

18 juin 2013

PSE : la direction et la CFDT-CGT veulent passer en force !

SUD  SNJ  FO   le 18 juin 2013

Accord de méthode :

le SNJ, SUD et FO pas d’accord !

Ce jeudi 20 juin, le conseil d’administration de GER se réunit à Châteaudun. Coïncidence ? La veille, un comité d’entreprise extraordinaire doit examiner un projet d’« accord de méthode », concocté par la direction, la CGT et la CFDT.

Sorti du chapeau de la direction, ce projet d’accord permettant de déroger aux règles contraignantes d’un PSE est sûrement un signal pour les actionnaires, afin d’afficher la détermination de GER à « faire le ménage ».

Cet accord de méthode – dont nous ignorons le contenu exact – pourrait permettre, entre autres, d’ouvrir immédiatement la procédure des départs volontaires sans l’aval du CE, voire de fixer les dates où le CHSCT et le CE seraient obligés de rendre un avis permettant la mise en oeuvre du PSE.

Cet accord nous priverait d’un important moyen de pression : c’est justement parce que la direction est pressée d’arriver à ses fins que nous pouvons obtenir des avancées en échange d’un avis. Brûler les étapes revient à passer par-dessus le CE et le CHSCT, en en faisant des chambres d’enregistrement, et à se priver de toute marge de négociation.

Pourquoi faire un tel cadeau à la direction et en échange de quoi ? Un PSE a des conséquences trop importantes sur la vie d’une entreprise, pour les partants et pour les restants, pour l’examiner à la va-vite.

Nous disons aux élus de la CGT et de la CFDT de GER : n’acceptez pas cet accord auquel la direction a tout à gagner, mais pas les salariés.

La direction se plaint que le PSE « traîne en longueur » et que les syndicats (surtout le SNJ, SUD et FO) « font de l’obstruction ». Pourtant, quatre mois de discussions et de négociations face à la complexité d’une telle procédure, c’est peu, comparé à la durée moyenne d’un PSE. Et nous entendons plus de salariés inquiets des répercussions du PSE que de salariés «piaffant d’impatience» de quitter volontairement l’entreprise.

Nous n’avons pas joué la montre : nous attendons toujours des réponses argumentées à nos questions sur la cohérence économique et éditoriale du projet de restructuration et ses conséquences en termes de destruction d’emplois, de surcharge de travail, de risques psychosociaux et de pagaille dans les services.

Malgré l’opposition du SNJ, de SUD et de FO, la direction compte appliquer de façon unilatérale les dispositions discriminatoires et illégales de l’accord « CDD d’usage ». Cette décision ne règle pas la question des contrats illégaux dans le groupe. Quant aux pigistes forfaitisés et les CDD « longs », la direction parle d’ouvrir une négociation... une fois le PSE mis en oeuvre, c’est-à-dire une fois ces postes supprimés ! Tous les salariés doivent être traités sur un même plan d’égalité.

Le SNJ, SUD et FO demandent que les précaires dont le travail est indispensable à la sortie des titres auxquels ils collaborent de façon régulière et permanente, soient comptés dans les effectifs du groupe et requalifiés en CDI, afin de bénéficier des mesures du PSE.

Rendez-vous mercredi 19 juin, jour du CE extraordinaire, à 14 h 30, à l’entrée du 23, pour dire non à l’accord de méthode.

Elus de la CFDT et de la CGT,
ne votez pas cet accord !

Refusez de participer à cette mascarade de consultation !


Pour une commission de suivi sans exclusive

La commission de suivi du PSE, qui réunit des représentants de la direction et du personnel, a un rôle très important pour vérifier que les dispositions du plan de sauvegarde de l’emploi et les engagements de la direction sont bien respectés (examen des candidatures au départ, mise en place des mobilités, suivi des salariés rencontrant des difficultés de reclassement, vérification du respect des critères d’ordre de départ en cas de licenciements contraints, etc.).

Il est donc légitime pour garantir la transparence (à la seule réserve que les délibérations sont confidentielles) que tous les syndicats de GER y soient présents. C’est pourquoi le SNJ, SUD et FO demandent que cette commission compte deux représentants par syndicat, contrairement aux souhaits de la direction qui voudrait limiter à deux seulement le nombre de représentants des salariés…

23 avril 2013

CDD d’usage : non à un accord discriminatoire

SUD  SNJ  FO   le 22 avril 2013

CDD d’usage :
non à un accord discriminatoire

Le SNJ, SUD et FO, majoritaires chez les journalistes (59 % des voix), ont décidé de faire connaître leur opposition à l’accord CDD d’usage, signé le 15 avril par deux syndicats minoritaires parmi les détenteurs d’une carte de presse, en raison de ses critères discriminatoires et des irrégularités qui ont entaché le déroulement de la négociation.

Nous continuons à exiger la requalification en CDI des salariés en contrat à durée déterminée dit « d’usage », employés parfois depuis plusieurs années par GER, sur des postes faisant partie de l’activité normale et permanente de l’entreprise. Ce critère objectif de régularisation, le SNJ, SUD et FO n’ont cessé de le réclamer, alors que les critères de la direction, finalement inscrits dans l’accord, semblent avoir été taillés sur mesure pour bénéficier seulement à quelques-uns.

Les conditions nécessaires à la tenue d’une négociation loyale et sincère n'ont pas été respectées : à la suite de nos demandes répétées, nous n’avons obtenu la liste des CDD d’usage qu’en fin de négociation. Comment discuter sérieusement sans disposer d’un minimum d’informations à leur sujet ?

Le projet d’accord présenté lors de l’ouverture des débats n’a été modifié qu’à la marge : l’issue des négociations semblait déjà réglée d’avance, toutes nos demandes et revendications ayant été systématiquement ignorées.

La direction n’a pas besoin d’un accord pour se mettre en conformité avec la loi : elle doit titulariser sans condition tous les CDD illégaux de GER.

LES RAISONS DE NOTRE OPPOSITION

Cet accord, prévoyant la requalification en CDI de seulement 15 salariés sur 55, désigne, de fait, les non requalifiés comme cibles prioritaires des suppressions de postes envisagées par la direction dans le cadre du PSE.

Ces CDD d’usage sont exclus de toutes les obligations de l'employeur (reclassement, ancienneté, volontariat, etc.), d’autant plus facilement qu’ils n’ont pas d’existence légale alors que la plupart d’entre eux sont de vrais CDI.

SELON LES CRITÈRES DE LA DIRECTION, 15 salariés auraient été requalifiés alors que deux d’entre eux répondant à ces mêmes critères ne l’étaient pas. Comment justifier une telle exclusion ?

UN SALARIÉ EN CDD D’USAGE OCCUPANT UN POSTE PÉRENNE DEPUIS 7 ANS n’aurait pas été régularisé, alors qu’une personne n’ayant pas 2 ans d’ancienneté l’était. Comment expliquer une telle inégalité de traitement ?

L’ACCORD LIMITAIT À DEUX ANS LA PRIME D’ANCIENNETÉ DES REQUALIFIÉS. Ils auraient dû pourtant bénéficier de tous les avantages accordés aux CDI prévus par l’accord d’entreprise en vigueur à GER, dont la prime d’ancienneté fait partie. Pourquoi cette mesure discriminatoire et illégale à leur égard ?

SELON LES CRITÈRES DE L’ACCORD, 2012 servait d’année de référence pour calculer le temps de travail nécessaire pour être requalifié. Pourquoi n’avoir pas pris en compte les premiers mois de 2013, sauf à vouloir exclure certaines personnes actuellement présentes dans l’entreprise ?

L’ACCORD, DONT LES EFFETS PRENAIENT FIN AU 31 DÉCEMBRE 2013 POUR LA PRISE EN COMPTE DE L’ANCIENNETÉ, donnait seulement jusqu’au 15 juin 2013 aux CDD d’usage pour faire acte de candidature à une requalification. Que seraient devenus ceux qui auraient atteint deux ans d’ancienneté à GER entre le 16 juin 2013 et le 31 décembre 2013 ?

LE CRITÈRE DE TEMPS DE TRAVAIL CUMULÉ (910 HEURES SOIT UN MI-TEMPS EN 2012) ne prenait pas en compte la périodicité des magazines : une personne employée régulièrement par un hebdomadaire augmentait donc ses chances de parvenir à un mi-temps, contrairement à celle travaillant dans un mensuel ou dans un trimestriel (moins de parutions annuelles). Pourquoi mettre la barre si haut, sinon pour évincer certains salariés ?

130423snjsudfoCDD.pdf

12 avril 2013

"Raymond Soubie roue le groupe Express-Roularta" ("Libération", 12 av. 13)

"Fin février, le groupe Express-Roularta (l’Express, l’Expansion, l’Etudiant…), annonce un plan social visant à réduire de 10 % la masse salariale de l’entreprise (87 postes sur 780). Déjà pas ravis de cette coupe dans les effectifs ni du flou des réorganisations à venir, les salariés viennent de découvrir que l’élaboration de ce plan social avait été confiée à Alixio, société de conseils en ressources humaines, dont le président n’est autre que Raymond Soubie. L’ancien conseiller social de Sarkozy est aujourd’hui patron et principal actionnaire d’AEF, une agence de presse spécialisée dans l’éducation et la formation, «concurrente directe des sites de l’Etudiant», arguent les syndicats SNJ, SUD et FO. Qui précisent dans un communiqué que la direction a fourni au cabinet «toutes les informations financières et stratégiques du groupe. Vous avez dit conflit d’intérêt ?»"

Lire "Raymond Soubie roue le groupe Express-Roularta"

21:26 Publié dans Presse | Tags : économies, emploi, licenciement, l'étudiant, déontologie, rh, web, snj

"Raymond Soubie, le patron de presse qui planifie les licenciements de son concurrent" (SNJ, 12 av. 13)

Communiqué du SNJ (12 avril 2013) :

Lors du comité d’entreprise (CE) de Groupe Express Roularta (GER) qui s’est tenu le 28 mars 2013, la direction a confirmé la rumeur qui circulait depuis plusieurs semaines : Alixio, le cabinet de conseil en ressources humaines de Raymond Soubie (ex-conseiller « social » du président Sarkozy) a été, en tant que prestataire de GER le principal rédacteur du plan de licenciements. Ce PSE prévoit la suppression de 87 emplois, soit près de 10 % des effectifs du groupe.

Or, Raymond Soubie est aussi le patron de l’agence de presse AEF, spécialisée dans l’actualité de l’éducation, l’emploi et la formation… Soit l’un des principaux concurrents des sites Educpros et pourseformer.fr, édités par Groupe Express Roularta.

Le SNJ condamne ce mélange des genres, qui consiste d’un côté à employer des journalistes tout en participant de l’autre côté au licenciement de leurs confrères. Ce potentiel conflit d’intérêt crée le doute sur les modalités de ce plan de licenciements.

Le SNJ demande à Raymond Soubie, au regard des responsabilités qu’il a prises dans la presse, d’éviter de dispenser ses « conseils RH » à des entreprises de presse.

Voir le communiqué du SNJ "Raymond Soubie, le patron de presse qui planifie les licenciements de son concurrent".

09 avril 2013

PSE : la stratégie de la fuite en avant

SUD  SNJ  FO 

PSE : la stratégie de la fuite en avant

Lors du dernier comité d’entreprise, Syndex, le cabinet d’expertise-comptable désigné par le CE a rendu un rapport d’étape très critique sur le projet de PSE : absence d’orientations stratégiques, flou sur les investissements et les diversifications, priorité à la réduction des coûts et aux suppressions de postes. Ses premières analyses rejoignent celles que nous ne cessons d’opposer à la direction : comme en 2009, la réorganisation du groupe risque de se traduire par une saignée dans les effectifs, sans autre objectif que de faire « toujours plus avec moins » en détériorant la qualité des titres et en aggravant les conditions de travail des restants. Dernier constat : GER se retrouve dans le rouge surtout en raison d’importantes dépréciations des titres économiques – qui sont en fait des jeux d’écriture – et des frais de restructuration. De quoi nuancer le catastrophisme de la direction sur la situation du groupe en 2012.

 

NON À L’EXTERNALISATION DU SERVICE PAIE !

 

Lors du dernier CE, les élus sont longuement intervenus sur l’avenir du service paie et sur le projet de la direction d’externaliser et, par là même, de licencier 3 des 4 salariés. Les élus ont réclamé d’en savoir plus sur les économies projetées et sur les tâches assignées à la personne restante. Ils ont insisté sur le rôle et la présence indispensables dans une entreprise comme la nôtre de ces interlocuteurs auprès des salariés.Toutefois, la direction n’a pas encore arrêté sa décision.

 

QUAND ALIXIO PLANIFIE LES LICENCIEMENTS D’UN CONCURRENT


La direction a confirmé aux élus que le cabinet chargé de l’élaboration de son plan de licenciements était bien Alixio, à qui l’on a fourni toutes les informations financières et stratégiques du groupe. Cette société de « conseils en RH » a été créée par Raymond Soubie, conseiller social de Sarkozy de 2007 à 2009, également patron et principal actionnaire d’AEF, une agence de presse spécialisée dans l’éducation et la formation, concurrente directe des sites de L’Etudiant. Vous avez dit conflit d’intérêt ?

 

L’INSPECTEUR (NE) MÈNE (PAS) L’ENQUÊTE

 

Le 28 mars, au comité d’entreprise, les élus de SUD et du SNJ ont, pour la troisième fois, fait part de leur volonté de saisir l’inspection du travail en demandant le vote d’une motion du CE, afin de mettre fin à la situation d’illégalité à GER quant à l’utilisation abusive de CDD d’usage. Une fois encore, nous nous sommes heurtés au refus des autres élus qui, par leur majorité, ont empêché que ce vote ait lieu. On comprend que la direction puisse craindre l’intervention de l’inspection du travail. Mais eux, de quoi ont-ils si peur ?

 

L’expertise du CHSCT est lancée

Convoqué le 28 mars, le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail a voté la nomination d’un cabinet d’expertise pour examiner les conséquences du projet de réorganisation de GER sur les conditions de travail et les risques psycho-sociaux. Cette désignation enclenche un délai d’examen qui ne peut dépasser 45 jours. Cette mission s’annonce délicate, car il est impossible, à l’heure actuelle, de voir à quoi va ressembler cette réorganisation, avec quels effectifs les services et les titres vont fonctionner. Le comité d’entreprise ne peut se prononcer sur le PSE sans que le CHSCT ait d’abord rendu son avis. Celui-ci est donc crucial.



CDD d'usage : un accord discriminatoire


A l’issue de cinq réunions, la négociation sur les CDD d’usage – qui sont pour la plupart des CDI déguisés – débouche sur la proposition d’un accord, que le SNJ, SUD et FO ne signeront pas en l’état.


Face à la direction, nos trois syndicats ont été les seuls à réclamer la liste des CDD d’usage à GER afin de pouvoir négocier en toute connaissance de cause. Il a fallu attendre la dernière réunion pour que cette liste nous soit enfin communiquée.

Nous avons été les seuls à exiger des critères objectifs de requalification – c’est-à-dire la régularisation des salariés occupant un poste faisant partie intégrante de l’activité normale et permanente d’un titre – et non pas sur la base de critères arbitraires ;

nous avons demandé d’ouvrir la négociation aux pigistes forfaitaires et aux CDD de longue durée ;

réclamé que l’ancienneté des requalifiés soit calculée à la date de leur première collaboration, et non pas limitée à deux ans, etc.

Mais le contenu de l’accord et la liste des requalifiés semblaient déjà ficelés entre les signataires et la direction dès la première réunion de négociation.


« 15, c’est mieux que rien »... et 55 c’est mieux que 15


Selon le projet d’accord, pour être requalifié en CDI, un salarié en CDD d’usage devra avoir dépassé le seuil d’un mi-temps (plus de 910 heures) en 2012. Il devra aussi avoir une ancienneté de deux ans à GER... d’ici à fin décembre 2013, une bien curieuse condition réservée aux salariés capables de prédire l’avenir.

Ces critères restrictifs (pourquoi 910 heures et pas 500 ?) conduisent à des inégalités de traitement injustifiables. Ainsi, un salarié en CDD d’usage présent depuis six ans dans le groupe mais ne pouvant justifier de 910 heures de travail en 2012 ne sera pas éligible à un CDI.

Cet accord laisse de côté les pigistes forfaitisés dont certains travaillent à GER depuis des années sans bénéficier de l’ancienneté, des tickets-restaurant, etc., ainsi que les CDD de longue durée.

Quinze CDD d’usage devraient être requalifiés en CDI. Les autres, quarante salariés fantômes absents des effectifs de GER, se retrouvent dans une situation inquiétante, en plein PSE.

L’argument du « 15, c’est mieux que rien » avancé par certains montre là ses limites. Pour rappel, GER compte 64 pigistes dont la rémunération dépasse le niveau du Smic mensuel, 50 CDD « longs » supérieurs à 3 mois de présence et 55 CDD d’usage...


Où sont passés les CDD illégaux ?

 

L’intégration des CDD d’usage aux effectifs du groupe est un préalable à la discussion sur le PSE : c’est aussi l’avis de la Direction régionale du Travail et de l’Emploi (Dirrecte). Le 22 mars dernier, dans un courrier adressé à GER, celle-ci a demandé à la direction « si les salariés employés sous contrat à durée déterminée [...] sont intégrés dans votre tableau des effectifs [du PSE], et si oui, dans quelles catégories d’emploi. » Une question importante : pour empêcher la direction de faire disparaître en douce des postes indispensables au fonctionnement « normal » de certaines rédactions, la prise en compte des CDD illégaux dans les effectifs de chaque titre est indispensable.


SNJ, SUD, FO,
le 9/04/13

21 mars 2013

Tous ensemble contre le PSE !

SUD  SNJ  FO

Tous ensemble contre le PSE !

Le SNJ, SUD et FO participeront à l’AG,
vendredi, à 15 heures (salle JJSS)

• CDD D’USAGE : ON EST LOIN DU COMPTE
Cette négociation – un préalable, pour nous, à toute discussion sur le PSE – ne prend pas le bon chemin.
Les pigistes forfaitisés et les CDD longue durée, remplaçant un CDI, doivent être inclus dans la négociation.
➜ Les critères de la direction sont trop restrictifs (deux ans de présence, un mi-temps minimum en 2012). Les postes faisant partie intégrante de l’activité normale et permanente des magazines doivent être requalifiés.
Si la discussion s’enlise, le SNJ et SUD demanderont aux élus du comité d’entreprise (comme ils l’ont déjà fait sans, malheureusement, être suivis), de voter une motion réclamant l’intervention de l’inspection du travail, afin de faire requalifier tous les contrats illégaux.

• LA DIRECTION EST PRESSÉE. PAS NOUS.
Les réunions marathons et les négociations se succèdent à un rythme effréné, sans aucune avancée ni proposition concrète. La direction est pressée que le CE rende son avis pour passer à la mise en oeuvre de son plan. Il n’est pas dans l’intérêt des salariés de suivre son tempo. Elle n’a pas reculé sur le nombre de licenciements et campe sur ses positions. Un CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) est convoqué le 28 mars. Son avis est déterminant pour la mise en oeuvre du PSE. Pourquoi tant de précipitation, alors que le comité d’entreprise a à peine commencé l’examen du plan ?

• QUELS PROJETS POUR L’EXPRESS ?
Malgré les démentis, le plateau technique (en particulier les iconographes) est dans le viseur. Les rédacteurs risquent demain d’effectuer des tâches (SR, maquette, iconographie…) pour lesquelles ils n’ont ni le temps, ni les compétences. La qualité et l’identité de L’Express sont menacées. La direction doit dire clairement ce qu’elle compte mettre en oeuvre.

• LA DIRECTION NOUS ENVOIE DANS LE MUR
Faute de stratégie, par ses erreurs de gestion et de management, la direction de GER est en grande partie responsable des difficultés du groupe. Réduire la masse salariale de 10 % en tuant des titres ou en les mutualisant, affaiblir dangereusement les services transversaux et s’attaquer au coeur de nos activités ne va pas redresser la situation de GER.

La direction du groupe doit renoncer à un projet de PSE qui met l’avenir de GER en danger.

Pour mieux négocier, il faut gagner du temps.
Pour la faire reculer, il faut passer à la vitesse supérieure.
Retard, blocage, non-parution de titres... Décidons-en tous ensemble.

13 mars 2013

CE du 8 mars : la direction n'entend pas la mobilisation des salariés

Comité d'entreprise extraordinaire
du 8 mars 2013

En préambule, à l’initiative du SNJ, les élus du CE ont demandé des renforts, durant toute la durée du PSE, dans les services où travaillent les représentants du personnels, pour pallier leur absence dans leurs services le temps des réunions et de leur préparation. La direction a donné son accord.

Réorganisation de L'Express : qui dit vrai ?

A l’ouverture du CE extraordinaire du vendredi 8 mars, ayant pour objet l’examen du projet de PSE lancé par GER, le SNJ est intervenu, par la voix de Denise Grumel, pour demander à Christophe Barbier (directeur général, directeur de la rédaction de L'Express) des éclaircissements sur les projets de réorganisation de la rédaction de L’Express évoqués par le bureau de la Société des journalistes (SDJ) de L'Express, lors de la dernière réunion de celle-ci.

Les rédacteurs réaliseraient seuls le premier cahier de L’Express, assurant la recherche iconographique pour illustrer leur article, coulant le texte dans la maquette et rédigeant la titraille. Un tel projet, dont les conséquences sur l’existence des métiers techniques seraient très lourdes, doit nécessairement faire l’objet d’une information-consultation au sein du CE, a rappelé le SNJ.

Christophe Barbier a démenti en bloc ces informations, les mettant sur le compte d’une SDJ « nouvellement élue qui se cherche et dont les formulations sont un peu impétueuses ». Le CE a pris acte de ce démenti.

Il n’empêche, il y a lieu de s’interroger sur la communication à géométrie variable de la direction de la rédaction de L’Express. Plus encore que d’ordinaire, dans des circonstances aussi graves que celles d’un PSE, il est essentiel que la direction fasse preuve de transparence dans les informations qu’elle communique aux représentants du personnel, quels qu’ils soient.

"CDD d'usage" : il faut saisir l'Inspection du travail

A l’ouverture du premier point à l’ordre du jour (l’examen du livre I du PSE, portant sur les conséquences sociales du projet de réorganisation de GER) s’est posée la question du recours abusif aux "CDD d’usage" au Groupe Express-Roularta (GER). Si l’ensemble des élus dénonce cette situation illégale, il existe une divergence quant aux moyens de la régulariser.

Le SNJ et SUD ont proposé (comme ils l’avaient déjà fait lors du CE du 26 octobre 2012, après avoir soulevé le problème en réunion DP du 22 juin 2012) le vote d’une motion par laquelle le comité d’entreprise saisirait l’Inspection du travail pour obtenir la requalification de ces CDD en contrats à durée indéterminée (CDI).

Les élus de la CGT et de la CFDT n’ont pas suivi, semblant se satisfaire de l’annonce par la direction d’une ouverture de discussion (à la date du jeudi 14 mars) concernant ces contrats précaires.

Le SNJ a rappelé qu’une première négociation sur les CDD d’usage avait été ouverte en décembre… pour être aussitôt enterrée, et qu’il y avait donc tout lieu de redouter une nouvelle manœuvre dilatoire. Argument qui n’a pas fait changer d’avis les élus de la CGT et de la CFDT, majoritaires au CE.

Pour le SNJ et SUD, la requalification en CDI de tous les "CDD d’usage", et non pas seulement de ceux qui seraient menacés par le PSE, reste un préalable à toute négociation sérieuse sur les aspects du PSE relatifs aux effectifs et à la réorganisation du groupe.

Départs : le flou des "mesures d'âge"

Concernant le plan de départs, la direction a laissé entendre qu’elle était prête à faire des efforts sur l’accompagnement financier, notamment via des « mesures d’âge ».

Une direction obsédée par la réduction d'effectifs...

La question de la masse salariale « visée » dans le plan d’économie de 4,7 millions d’euros du PSE reste entière, puisque la direction, par la voix de Corinne Pitavy (directrice générale), a admis qu’elle raisonnait d’abord en termes d’effectifs (et donc de suppression de postes dans les titres et les services). Une logique assez difficilement compatible avec l’option des départs volontaires qui est censée être privilégiée.

... et par la liquidation de titres

Corinne Pitavy a précisé que la direction ne reviendrait pas sur les orientations générales du projet de réorganisation (fusion des Maison française et Maison magazine, migration de L’Entreprise vers le Web).

La suite du comité d’entreprise extraordinaire a été consacrée à un premier examen de la situation économique du groupe, à travers les données chiffrées fournies par la direction. Les analyses du cabinet comptable du CE, attendues pour le comité extraordinaire du 26 mars, doivent apporter des éclairages.

10 mars 2013

CDD d'usage : illégaux dans la presse (SNJ)

"CDD D'USAGE, ATTENTION DANGER

Le CDD d’usage est avant tout un contrat à durée déterminée, avec des spécificités. La base légale reste la même : « il ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale de l’entreprise » (article L. 1242-1) Son usage est strictement limité par la loi. La jurisprudence a conclu à l’impossibilité d’avoir recours aux CDDU dans la presse écrite. Certes, des employeurs y ont recours et si personne ne proteste, l’usage contraire au droit constant peut devenir une mauvaise habitude. En revanche, la contestation s’avère plus compliquée dans l’audiovisuel. Une nouvelle émission sur une saison peut justifier l’emploi de CDDU. Mais faire un flash ou un journal relève d’emplois liés à l’activité normale et les journalistes ne peuvent alors être engagés en CDDU."

Voir "CDD d'usage, attention danger" dans "Pigistes mode d'emploi"

06 mars 2013

Mobilisation générale !

CFDT  CGT  SNJ  SUD

GER en danger

Contre les 87 licenciements
Mobilisation générale !

L'assemblée générale réunie le vendredi 1er mars a, sur proposition des organisations syndicales, défini de nouvelles modalités d'action pour exiger de la direction qu'elle présente un projet crédible pour GER, qui ne se traduise pas par la suppression de 87 emplois.

Après le premier succès de la journée de mobilisation du 26 février, les cadres, journalistes et employés du groupe sont unanimes à condamner ce projet, qui mettrait au chômage des dizaines de salariés, ce qui est socialement et humainement inacceptable.

28 février 2013

Assemblée générale le 1er mars

CFDT  CGT  FO  SNJ  SUD

4oo signataires de la motion-pétition
Blocage des sites Lexpress.fr, Lentreprise.com
Lalettredelexpansion.com
Plus de 300 manifestants dans les rues de Paris !

Après le succès de la mobilisation de mardi,
les élus du Comité d'entreprise vous appellent à une

ASSEMBLEE GENERALE
le vendredi 1er mars à 11 h 30
en salle JJSS (6e étage)

au cours de laquelle nous ferons le compte-rendu détaillé du Comité d'entreprise de mardi dernier, de nos rencontres au SEPM et au ministère de la Culture et de la Communication et proposerons de nouvelles actions en vue de faire reculer la direction.

Le Plan proposé met l'avenir de GER en danger
Mobilisons-nous pour sauver nos emplois
Non aux licenciements !

22 février 2013

26 février : grève et manifestation contre le plan de licenciements

CFDT  CGT  FO  SNJ  SUD

MARDI 26 FÉVRIER 2013
MOBILISATION GÉNÉRALE CONTRE LE PSE À GER !

NON AUX LICENCIEMENTS !
NON AUX FERMETURES DE TITRES !
DES MOYENS POUR L'INFO !


Mardi prochain 26 février 2013 aura lieu la première réunion du comité d'entreprise consacrée au projet de plan social.

Comme proposé lors de l'assemblée générale de mercredi dernier, les organisations syndicales du groupe appellent l'ensemble des salariés de GER à une journée d'action et de grève, avec :

  • un débrayage et un rassemblement à 9 h 30 devant le 23, rue de Châteaudun
  • un rassemblement des salariés à 14 h 30 pour une AG à la suite du comité d’entreprise

Nous partirons ensuite tous ensemble en MANIFESTATION à 15 HEURES pour aller au SEPM (Syndicat – patronal – des Éditeurs de Presse Magazine), où nous déposerons la motion suivante, qui sera également remise au ministère de la Culture et de la Communication par une délégation d'élus du comité d'entreprise :


Nous salariés de Groupe Express-Roularta, subissons une triple crise :
- la crise économique frappant tous les salariés européens
- la crise du secteur de la presse
- mais aussi la crise provoquée à GER par notre actionnaire, Roularta : depuis sa prise de contrôle en 2006, le manque de vision et de stratégie ainsi que l'absence d'investissements de Roularta ont entraîné le déclin de notre groupe, la destruction de nos titres, de nos métiers, de nos emplois.

Aujourd'hui, après avoir refusé d'anticiper les mutations et de mettre en place la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences prévue par la loi, Roularta veut utiliser une nouvelle fois le moyen le plus brutal et le plus archaïque dont dispose le Code du travail : un plan social, prévoyant la suppression de 87 emplois, ainsi que la disparition de plusieurs journaux et activités.

Nous sommes persuadés que les défis auxquels est confrontée la presse exigent au contraire d'investir dans l'innovation et de mobiliser toutes les  compétences. Au-delà de nos métiers et de nos emplois, c'est la richesse de notre presse et la qualité de l'information due aux citoyens qui est en jeu.

Le projet de plan social de la direction aggraverait une situation déjà très dégradée à GER : menaces sur l’identité et l’indépendance rédactionnelle de nos magazines, salariés multi-titres et multi-tâches, mutualisation des équipes et des contenus, disparition programmée de métiers indispensables à la qualité de nos journaux.

C’est pourquoi nous disons NON AUX LICENCIEMENTS et NON AUX FERMETURES DE TITRES que la direction envisage de mettre en œuvre pour faire face à des difficultés dont elle est en grande partie responsable.

Je signe la motion :

Nom et prénom :

Titre ou service :

"Groupe Express Roularta annonce la suppression de 87 postes" (SNJ Ile-de-France)

"Lors d’un CE extraordinaire convoqué mardi 19 février, Rick de Nolf, actionnaire de GER (Groupe Express Roularta) a annoncé la suppression de 87 postes (75 CDI « en pied », 8 CDD non remplacés et 4 pigistes « forfaitisés »), soit une saignée supérieure à 10 % des effectifs, qui intervient après un premier PSE en 2009, et des plans de licenciements successifs les années suivantes."

Lire la suite sur le site du SNJ Ile-de-France : "Groupe Express Roularta annonce la suppression de 87 postes"