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27 novembre 2011

"« L'Expansion » : vers une rédaction commune avec « L'Express »" ("Les Echos")

Lu dans "Les Echos" (27 novembre 2011) :

"Christophe Barbier, directeur de la rédaction de « L'Express », prévoit d'alléger et de « refroidir » « L'Expansion », qui n'aura plus de rédaction propre au titre.

Après plusieurs mois d'incertitude, les dirigeants du groupe Express-Roularta ont décidé du sort de « L'Expansion ». Vendredi, Christophe Barbier, le directeur de la rédaction de « L'Express », a présenté son projet au cours d'un comité d'entreprise : il prévoit de transformer, dès février prochain, « L'Expansion » en un mensuel « très refroidi » et allégé.

Réduit à 90 pages (hors numéros spéciaux), au lieu de 120-130 aujourd'hui, il accordera une place plus large aux chroniques ou bonnes feuilles de livres ; les pages actualité seront supprimées ; l'accent sera mis sur la macroéconomie, au détriment de la microéconomie et des reportages. « Le succès de "XXI" ou des livres d'économie montre qu'il y a une vraie demande de textes longs, pour analyser et comprendre l'économie », explique Christophe Barbier aux « Echos ». « L'Expansion est une grande marque, qui a une carte à jouer. »

Vives inquiétudes

Mais la décision la plus frappante est celle de supprimer la rédaction de « L'Expansion ». Un certain nombre des 30 journalistes de « L'Expansion », au mimimum cinq, rejoindront la rédaction de « L'Express », au sein des services économie mais aussi France ou monde. C'est cette rédaction renforcée qui réalisera le nouveau mensuel, sous la responsabilité de Christophe Barbier et de Christine Kerdellant, actuelle directrice de la rédaction de « L'Expansion » (et directrice adjointe de la rédaction de « L'Express »). Elle sera aussi chargée d'alimenter les sites Internet des deux titres et de réaliser, comme aujourd'hui, des hors-séries ou des livres.

Les autres journalistes de « L'Expansion » seront, pour certains, affectés à la réalisation de lettres confidentielles sectorielles mensuelles. Jean Weiss, patron du pôle médias spécialisés, a évoqué quelques pistes, mais le projet reste encore très flou selon les journalistes présents.

Enfin, ce plan prévoit un certain nombre de départs. Alors qu'il était question de 9 licenciements économiques, on s'oriente plutôt désormais vers un guichet de départs volontaires, ouvert à tout le groupe. L'objectif de ce plan est de supprimer un foyer de pertes, alors que le mensuel a perdu 10 millions d'euros sur les cinq dernières années selon ses dirigeants. « Le problème essentiel de "L'Expansion", c'est sa structure de coûts », avance Christophe Barbier.

Comme l'ensemble des magazines économiques, le titre a aussi vu ses ventes s'éroder depuis 2007 : sa diffusion a baissé de 14 % depuis quatre ans, à 137.412 exemplaires (- 16 % pour « Capital », à 321.818 exemplaires, - 11 % pour « Challenges », à 230.709). Mais les salariés sont pour le moment sceptiques sur ce projet, craignant que « L'Expansion » ne devienne un titre low cost et ne perde encore des ventes. La perspective d'une rédaction commune suscite également de vives inquiétudes, y compris parmi les salariés de « L'Express ». Une assemblée générale doit se tenir demain, pour évoquer l'ensemble de ces sujets."

26 novembre 2011

Non au dépeçage de L'Expansion !

Non au dépeçage
de L’Expansion !

Assemblée générale

le mardi 29 novembre à 11 h 30,
au sixième étage

Mercredi 16 novembre, la rédaction de L’Expansion a rencontré Corinne Pitavy, Christophe Barbier et Eric Matton qui lui ont fait part de nouveaux projets dont les conséquences sociales et éditoriales s’annoncent excessivement lourdes.

La rédaction de L’Expansion disparaîtra en tant que telle, quelques-uns de ses membres rejoindront L’Express, d’autres seront affectés à des lettres professionnelles encore à inventer, les autres seront licenciés.

Le «nouvel Expansion» devrait continuer à paraître sous la responsabilité de Christophe Barbier. Il sera réalisé par la rédaction de L’Express faiblement renforcée.

Nous avons compris que Roularta veut restructurer le groupe Express-Roularta et l’entraîner vers une inéluctable «low-costisation». La baisse de qualité de nos journaux qui s’en suivra est l’assurance de la mort lente des titres du groupe.

Les pertes de L’Expansion ne justifient pas les mesures annoncées. Le groupe Roularta a largement les moyens de présenter un projet qui assure le maintien d’une rédaction, garant de la qualité du titre.

La rédaction de L’Expansion, ainsi que l’ensemble des organisations syndicales, la société des rédacteurs de L’Entreprise et la société des rédacteurs de L’Etudiant, s’opposent à ces nouvelles orientations stratégiques.

Nous refusons le dépeçage de L’Expansion et ses conséquences sociales désastreuses.

Non à la casse sociale, non au « low-cost » !

CFDT  CGT  FO  SUD  SNJ
le 24 novembre 2011

24-11-2011 Non au dépeçage de L'Expansion.pdf

25 novembre 2011

"L'Expansion : inquiétudes autour d'une suppression de la rédaction" ("Les Echos")

Lu dans "Les Echos" (24 novembre 2011) :

"L'Expansion : inquiétudes autour d'une suppression de la rédaction"

"Les spéculations vont bon train avant le comité d'entreprise extraordinaire convoqué demain matin pour annoncer aux salariés le sort qui sera réservé à "L'Expansion". Dans un tract diffusé en interne, les syndicats s'inquiètent des mesures qui pourraient être annoncées : en particulier, ils évoquent la suppression de la rédaction du mensuel en tant que telle. « Quelques-uns de ses membres rejoindront L'Express, d'autres seront affectés à des lettres professionnelles encore à inventer, les autres seront licenciés », peut-on lire dans ce tract.

« Ce texte a été rédigé suite à une réunion entre Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L'Express, et les représentants de la SDR (sociétés des journalistes) de L'Expansion : les syndicats ont voulu lancer une alerte avant le CE de demain. Pour l'instant, il ne s'agit pas de décisions officielles, mais d'une crainte de la part des salariés », explique un salarié. L'idée, selon plusieurs sources internes, serait de transformer "L'Expansion" actuel en un magazine beaucoup plus froid, qui serait réalisé par la rédaction de "L'Express" sous la responsabilité de Christophe Barbier. La référence du magazine XXI, constitué de papiers longs et de reportages au long cours, a été évoquée."

24 novembre 2011

"L’Expansion" sérieusement « refroidi »

Le comité d’entreprise du vendredi 24 novembre a été consacré à l’information-consultation sur le projet de restructuration de L’Expansion, la présentation d’un nouveau projet éditorial pour le magazine et le projet de lettres spécialisées. "L’Expansion", privé de rédaction propre, ferait demain rédaction commune avec "L’Express".

Dans l’après-midi, Christophe Barbier est revenu, en présence de la la SDJ de "L'Express", de la SDR de "L'Expansion" et des délégués syndicaux du groupe, sur son projet de nouveau magazine « allégé » et « refroidi », avec moins d’enquêtes et beaucoup de pages « faciles à faire », avec des tribunes, des traductions et des « bonnes feuilles ».

Cinq rédacteurs de "L’Expansion" seraient intégrés à la rédaction de "L'Express". Le nouveau mensuel serait dirigé par Christine Kerdellant et Bruno Abescat, le chef du service Economie de "L'Express". Une direction qui risque de très peu s’impliquer dans ce projet. En revanche, on comprend que la mini-rédaction de "L’Expansion" devrait en faire beaucoup plus.

La rédaction technique de "L’Expansion" serait intégrée à celle de "L’Express", mais Christophe Barbier a reconnu qu'il faudrait encore prévoir des renforts. Il a précisé que le supplément de "L’Expansion" "Tendances" (4 numéros pas an) serait externalisé mais placé sous l'autorité de l'équipe de "Styles".

Il n'a pas évoqué le pôle de lettres professionnelles, dirigé par Jean Weiss ("L’Etudiant"), censé repêcher plusieurs journalistes de "L’Expansion", mais ce projet est dans un tel état d'impréparation que ceux qui y seraient transférés ont du souci à se faire pour leur avenir.

Le projet de la direction semble surtout destiné à mutualiser les rédactions de "L’Express" et de "L’Expansion". Christophe Barbier a expliqué que son rêve serait de créer un immense "open space" à l’étage occupé par "L’Express", avec une rédaction écrivante et technique chargée de « travailler sur tout », à tous les rythmes, indifféremment pour le quotidien (le Web), l'hebdo ("L'Express", "Styles", les régionaux) le mensuel ("L'Expansion"), les hors-série, les spéciaux. Un vrai cauchemar pour les salariés de GER.

17 novembre 2011

La rédaction de l'Expansion : "Nous refusons le dépeçage de L’Expansion et ses conséquences sociales désastreuses"

La rédaction de l'Expansion : "Nous refusons le dépeçage de L’Expansion et ses conséquences sociales désastreuses"

Motion adoptée le 17 novembre 2011 par l’assemblée générale de la rédaction de L'Expansion

« Mercredi 16 novembre la rédaction de l’Expansion a rencontré Corinne Pitavy, Christophe Barbier et Eric Matton qui lui ont fait part de nouveaux projets dont les conséquences sociales et éditoriales, cette fois, s’annoncent excessivement lourdes.

La rédaction de l’Expansion disparaîtra en tant que telle, quelques uns de ses membres rejoindront L’Express, d’autres seront affectés à des lettres professionnelles encore à inventer, les autres seront licenciés.

Le « nouvel Expansion » devrait continuer à paraître sous la responsabilité de Christophe Barbier. Il sera réalisé par la rédaction de L’Express faiblement renforcée.

Nous avons compris que Roularta veut restructurer le groupe Express-Roularta et l’entraîner vers une inéluctable « low costisation ». La baisse de qualité de nos journaux qui s’en suivra est l’assurance de la mort lente des titres du groupe.

Les pertes de L’Expansion ne justifient pas les mesures annoncées. Le groupe Roularta a largement les moyens de présenter un projet qui assure le maintien d’une rédaction, garant de la qualité du titre.

La rédaction de L’Expansion, l’ensemble des organisations syndicales, (d’autres à venir) s’opposent à ces nouvelles orientations stratégiques.

Nous refusons le dépeçage de L’Expansion et ses conséquences sociales désastreuses. Et appelons à une assemblée générale le mardi 29 novembre 2011 à 11h30. »

16 novembre 2011

"L’Expansion" réduit d’un tiers

Lors du Comité d’entreprise (CE) extraordinaire du 16 novembre, la direction de GER a annoncé qu’elle envisageait de procéder à 9 licenciements économiques « au plus » dans le groupe, indiquant qu’elle souhaitait éviter un Plan (dit de) de sauvegarde de l’emploi - PSE (obligatoire à partir de 10 suppressions de postes sur une période d’un mois).

Le mensuel serait maintenu sous une forme « allégée » (90 pages au lieu de 120, 10 numéros par an au lieu de 11). Une partie des 16 rédacteurs actuels du magazine serait affectée à une "cellule d’expertise économique", en compagnie des rédacteurs du service Economie de L’Express. Cette « newsroom » contribuerait aux deux titres, sur le print et sur le web.

Un projet de lettres confidentielles, intégré au pôle « média spécialisés » de GER ("L’Étudiant", "L’Entreprise", "Mieux Vivre-Votre Argent"), dirigé par Jean Weiss, doit permettre de reclasser une partie des salariés de L’Expansion, et empêcher le nombre de licenciements d’atteindre les 10, et donc éviter un PSE.

En filigrane de ces annonces se profile le licenciement d’un tiers des 27 salariés de L’Expansion.

13 octobre 2010

Droits d'auteur et multimédia : le SNJ respectera les engagements pris

La première réunion de la negociation "plurimédia" doit se tenir mardi 19 octobre vendredi 5 novembre (1).

Les représentants du SNJ y défendront les positions prises publiquement par le SNJ-GER, notamment à l'occasion de la campagne électorale de mars-avril 2010 :

Votez SNJ. Travail multi-support : avoir le choix et des moyens

Votez SNJ pour défendre la qualité

SNJ : le vote efficace pour vous défendre !

Salaires, RTT, multimédia : oui à de vraies négociations

Multimédia : GER en pleine expérimentation

 

(1) Deux fois déjà, cette réunion a été reportée par la direction, deux jours seulement avant la date prévue.

Modification du 18 octobre. La direction a informé le 18 octobre les délégués syndicaux que la réunion “prévue demain mardi 19 octobre 2010 à 14 h 30 est annulée, celle prévue le vendredi 29 octobre également en raison des vacances scolaires”. La réunion est donc reportée une troisième fois.
Depuis le début, les délégués SNJ n'ont jamais été consultés sur leurs disponibilités.

Modification du 21 octobre. Lors du CE du 20 octobre, la direction a indiqué que la réunion serait convoquée pour le 5 novembre. Une fois de plus, les délégués SNJ n'ont pas été consultés.


11 juillet 2010

Les salons au détriment de la presse

Lors des CE du 18 mai et du 4 juin 2010, la direction a présenté son projet d’achat de la société WIN SA « dont l’activité est la promotion et l’organisation de salons financiers portant sur la thématique de l’investissement ».

Les elus SNJ se sont étonnés que le Groupe trouve les moyens de se porter acquéreur d’une société qui enregistre un fort déficit alors que nous subissons un régime d’économie sévère depuis plusieurs années.

De plus, alors que le Groupe est à l’origine une entreprise de presse, depuis plusieurs années les économies et la diminution de la masse salariale ont pu accréditer un choix d’appauvrissement de son cœur de méter. L’acquisition de sociétés extérieures au monde de la presse ne risque-t-elle pas d’être perçue comme un affaiblissement de l’identité du Groupe ?

« Certains salariés ne comprennent pas que les moyens soient réduits depuis quelques années sur les métiers de base, alors que le Groupe procède à des investissements dans d’autres secteurs. Nous avons l’impression que la Direction ne croit plus en l’avenir de la presse. »

Pour le SNJ, l’activité de salon relève davantage du commercial que de l’information.

Lors du CE du 4 juin 2010, l’acquisition de la société WIN SA, soumise au vote des élus au CE, a recueilli un avis positif sous réserve, par 4 voix favorables (CFDT-CGT) et 1 voix défavorable (SNJ).

14 juin 2010

Publireportages ?

A propos de L'Express du 9 juin 2010 “Bien manger avec Pierre Dukan” :

Ceci N’Est Pas (Du Tout) Un Publireportage” (Sebastien Fontenelle, politis.fr, 13 juin 2010)

09:05 Publié dans Presse | Tags : déontologie, l'express, métiers

28 mai 2010

L'Express et les grandes écoles : l'apprentissage du mélange des genres ?

Lire sur marianne2.fr

Le concours de l'Express, un drôle d'apprentissage (18 mai 2010)

23:37 Publié dans Presse | Tags : déontologie, l'express, métiers

01 avril 2010

Elections DP-CE : le SNJ frôle la majorité

Le SNJ remercie les journalistes qui, aux élections des représentants du personnel, jeudi 1er avril, ont voté pour ses listes, apportant à ses candidats de 44% (face aux listes CFDT-CGT et FO) à 50,3% (face à la liste CFDT-CGT).

Le SNJ poursuit sa progression spectaculaire, puisqu'il avait obtenu lors des précédentes élections 37,1 % en 2008 et 31,4 % en 2006.

Dans le collège journalistes, le SNJ est majoritaire en voix chez les DP, doublant le nombre de ses élus par rapport à 2008. Au CE, il frôle de 10 voix la majorité.

Le SNJ obtient

  • chez les DP 4 sièges (2 titulaires, 2 suppléants) sur 8, contre 2 (1 titulaire, 1 suppléant) en 2008. Pascal Frasnetti (146 voix) et André Spiga (147 voix) sont élus titulaires. Catherine Marin (155 voix) et Pauline Feuillâtre (156 voix) sont élues suppléantes
  • au CE 3 sièges (1 titulaire, 2 suppléants) sur 6, contre 2 (1 titulaire, 1 suppléant) en 2008. Dominique Noblecourt (titulaire, 138 voix), Bernard Poulet (suppléant, 154 voix) ainsi que Denise Grumel (suppléante, 155 voix) sont élus

Merci encore à vous tous qui avez rendu ce succès possible malgré une baisse de la participation, passée de 70 % à 60 % des inscrits, avec, cette année, la présence de 210 pigistes électeurs, contre 80 voilà deux ans.

Ce résultat marque votre attachement à un syndicalisme actif et combatif au service des intérêts des salariés.
Les élus et les représentants syndicaux du SNJ seront à vos côtés et à votre écoute pour mieux vous défendre.
Dans les semaines qui viennent nous devrons tous ensemble, nous mobiliser :
• Pour la défense des accords 35 heures ;
• Pour stopper le low-cost imposé par Roularta et la perte de substance des rédactions, qui constituent le cœur de notre activité et garantissent la qualité de nos titres ;
• Pour l’arrêt des mutualisations, du stress, de la dégradation des conditions de travail, et des salariés bons à tout faire ;
• Pour améliorer les droits des pigistes
• Pour la défense des contrats de travail, du droit d’auteur et de notre contrat d’entreprise, en particulier la prime d’ancienneté ;
• Pour de vraies négociations sur le travail multi-tâches, avec à la clef des embauches, des moyens supplémentaires.
• Pour une vraie politique salariale et des hausses collectives de salaire et contre le chacun pour soi.
Face aux projets de la direction, il sera important d’être, tous ensemble, employés, cadres et journalistes, mobilisés et combatifs.


La répartition des sièges du collège journalistes

(Voir les listes présentées par le Syndicat national des journalistes)

DELEGUÉS DU PERSONNEL

Titulaires
Elus
Pascal Frasnetti (SNJ) 146 voix
André Spiga (SNJ) 147 voix
Chloé Hecketsweiler (CFDT-CGT) 133 voix
Cyril Oliverio (CFDT-CGT) 133 voix

Non élus
Denise Grumel (SNJ) 147 voix
Cécile Rynkiewicz (SNJ) 147 voix
Françoise D'Inca (CFDT-CGT) 133 voix
Benjamin Neumann (CFDT-CGT) 133 voix
Andrée Hazan (FO) 32 voix

Suppléants
Elus
Catherine Marin (SNJ) 155 voix
Pauline Feuillâtre (SNJ) 156 voix
Delphine Peras (CFDT-CGT) 155 voix
Laure Vigouroux Fourcy (CFDT-CGT) 154 voix

Non élus
Eric Marquis (SNJ) 157 voix
Yves Adaken (SNJ) 156 voix
Richard de Vendeuil (CFDT-CGT) 153 voix
Laurent Martinet (CFDT-CGT) 154 voix

COMITÉ D’ENTREPRISE

Titulaires
Elus
Eric Taver (CFDT-CGT) 147 voix
Laurent Vrbica (CFDT-CGT) 147 voix
Dominique Noblecourt (SNJ) 138 voix

Non élus
Bénédicte Fayet (CFDT-CGT) 148 voix
Pauline Feuillâtre (SNJ) 137 voix
Eric Marquis (SNJ) 137 voix
Andrée Hazan (FO) 25 voix

Suppléants
Elus
Bernard Poulet (SNJ) 154 voix
Denise Grumel (SNJ) 155 voix
Jacques Trentesaux (CFDT-CGT) 151 voix

Non élus
Catherine Marin (SNJ) 154 voix
Marc Michaux (CFDT-CGT) 152 voix
Thomas Baurez (CFDT-CGT) 151 voix

26 mars 2010

Votez SNJ. Travail multi-support : avoir le choix et des moyens

Travail multi-support : avoir le choix et des moyens

Dans plusieurs entreprises de premier plan, le SNJ a eu un rôle moteur dans les négociations concernant les droits d'auteur et les collaborations multimédias, qui sont deux sujets distincts.
Le droit d’auteur concerne la réutilisation des œuvres (articles, photos, dessins...).
La collaboration multimédia concerne le travail supplémentaire.

La première question relève du journaliste comme auteur (propriété intellectuelle), la seconde comme salarié (contrat de travail).
La direction veut évidemment tout mélanger (voir le CE du 18 décembre 2009) dans une « logique » du type : « Je te donne tant sur le multimédia, et je te reprends tant sur le droit d’auteur ».

Or, sur le droit d’auteur, il y a déjà un accord en vigueur à GER, et la loi laisse encore deux ans pour le mettre à jour. Le SNJ demandera la revalorisation des rémunérations (droit patrimonial), car la reprise des articles et photos a explosé depuis que cet accord a été négocié, aux débuts de la presse en ligne. Il faut aussi réexaminer les conditions de reprise en renforçant le « droit moral » des auteurs.

En revanche, en ce qui concerne le travail multi-support (papier et Web), le SNJ exige :
– un préalable : que la direction mette fin au fait accompli.
– selon la loi, le journaliste est attaché à un titre : personne ne peut donc être contraint de collaborer à plusieurs titres
– le volontariat :  personne ne doit être contraint à collaborer à d’autres supports que le sien
– des moyens : à travail supplémentaire, effectifs supplémentaires, et rémunération supplémentaire.

Le jeudi 1er avril 2010, votez pour les listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

24 mars 2010

Votez SNJ pour défendre la qualité

De la qualité, et pas seulement du « contenu »

Sur l’information en ligne, le Groupe Express-Roularta comme ses concurrents est contraint d’innover. Mais quelle est sa stratégie ? L’exemple du service « premium » de lexpress.fr, abandonné discrètement après une annonce en fanfare, est inquiétant. Les seuls projets acceptables seraient-ils ceux qui ne nécessitent aucun investissement, surtout en termes d’effectifs ?

Dans son obsession de résultats financiers à court terme, la direction de GER porte atteinte à la qualité de l’information et à l'identité des titres, par la remise en cause les bases du journalisme (enquête, rigueur, vérification, originalité…) et en cassant les métiers indispensables à son exercice :
– les journalistes des magazines contribuent aux sites dans une logique de quotidien, sans moyens ni rémunération supplémentaire. Comment faire à effectifs réduits sans sacrifier la qualité ?
– la direction veut fusionner des rédactions, comme c'est le projet pour les marques Maison Française, Maison Magazine, Cuisines & Bains et Terrasses & Jardins, rendant les équipes interchangeables et menaçant l'identité de chaque magazine ;
– des journalistes écrivent pour un autre titre que le leur, comme ceux de L’Expansion pour L’Express, au risque d’affaiblir l’un pour renforcer l’autre ;
– les métiers sont fusionnés afin de diminuer les effectifs, comme la révision et le SR à L'Express. Tout le monde fait tout mais moins bien.

Résultat : les journalistes en subissent les conséquences, mais aussi, in fine, les lecteurs, dont la désaffection pour la presse déstabilise les titres... ce qui se répercute sur l’emploi et les conditions de travail. Un cercle vicieux auquel il faut mettre un terme.

En votant pour le SNJ, vous direz non à cette fuite en avant suicidaire pour la qualité de l’information et l’avenir de nos titres.

Le jeudi 1er avril 2010, votez pour les listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

19 mars 2010

Elections du jeudi 1er avril : votez SNJ !

SNJ : le vote efficace pour vous défendre !

A l'issue d'une grève historique, la rédaction de L’Expansion a finalement gagné : la suppression du poste de rédacteur en chef technique est suspendue, et une concertation va s'ouvrir sur la future organisation du titre.

C'est un sérieux avertissement pour la direction. En exprimant leur ras-le-bol, les salariés de l'Expansion  ont aussi dit stop à la dégradation des conditions de travail, au stress et à la démotivation.
Car la « roulartisation » est à l'œuvre partout dans le groupe : dégradation des conditions de travail, sous-effectifs,  baisse des moyens, blocage des salaires et remise en cause de nos acquis. Sans oublier les mutualisations de services, les « passerelles » entre le print et le Web, des salariés multitâche mais monosalaire...

Cette mobilisation, dans laquelle le SNJ a été depuis le début partie prenante, a payé : il est possible d'obtenir satisfaction au moyen d'actions fortes, et avec l'arme de la grève.

C'est ainsi qu'il faut répondre aux agressions de la direction. Lors de la prochaine renégociation de l'accord 35 heures, le SNJ ne lâchera aucun jour de RTT, et appelle à une mobilisation active et efficace de tous les salariés.

Election du jeudi 1er avril 2010 Listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

(Le protocole préelectoral prévoit que "pendant la durée de la campagne électorale, à savoir du 18/03/2010 au 31/03/2010, veille du scrutin, la Direction autorise l'accès à la messagerie du groupe via l'utilisation de l'adresse "Gr all Ues" aux organisations syndicales à raison de deux courriels par semaine pour chacune des organisations syndicales soit 6 courriels au total pour l'ensemble de la durée de la campagne."

Le SNJ a exprimé son désaccord : le SNJ réclame la totale liberté d’utilisation, en permanence, de la messagerie interne par les organisations syndicales. Nous devons pouvoir communiquer aux salariés sur un pied d’égalité avec la direction.

Ce message est le premier diffusé par le SNJ dans le cadre défini par le protocole préélectoral.)

18 mars 2010

Contre la dénaturation des métiers

Depuis le Plan “social” de 2009, l’intensification de la charge de travail pour les personnels restants s’est accompagnée d’une dénaturation des métiers.

Un mouvement-couleuvre, masqué derrière le traditionnel argument du progrès technologique, qui vise à réorganiser la chaîne de production des textes pour en augmenter la productivité/et en diminuer le coût salarial.

Pour les journalistes rédacteurs, la diminution des enquêtes de terrain va de pair avec l’incitation à fournir toujours plus pour le web et les autres supports, avec l’augmentation du travail de secrétariat – transcriptions diverses… – et la responsabilisation au niveau de la correction de la copie… Toutes tâches qui leur étaient jusque-là épargnées au profit de la maturation d’idées et de l’écriture…

Dans les services techniques, ce mouvement se fait plus que jamais pressant. Pour l’instant, ce sont les réviseurs (lecteurs-correcteurs), et par contrecoup les secrétaires de rédaction (SR), qui en font les frais (mais pourquoi s’arrêterait-il en un si bel élan ?).

  • Soit les réviseurs sont supprimés (comme à L’Entreprise, où les deux postes ont disparu en mai 2009, à Mieux-Vivre et à Point de vue), et l’on charge les SR de faire le “décoquillage” des textes, avec une pige de soutien ponctuelle pour les bouclages ou les suppléments ;
  • soit, la charge de travail étant devenue trop importante pour le nombre de réviseurs restants, on leur donne la consigne de relire plus vite et de ne plus vérifier l’information (comme à L’Expansion, qui a aussi perdu un poste en mai 2009),
  • ou, comme à L’Express, on demande aux SR (après formation d’une semaine…) de relire un certain nombre de pages avant montage, charge aux réviseurs de relire les titres en page montée (entre 2009 et 2010, le service est passé de 8 à 4 postes, sans augmentation conséquente du nombre de pigistes).

La question de l’évolution de ces deux métiers (et de la nouvelle conception des textes qui en résultera) ainsi que celle de l’accompagnement des réviseurs dont le poste va être supprimé, méritent d’être posées clairement.

Elles devraient l’être au CE dans le cadre d’un dispositif de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, pour maintenir une exigence de qualité suffisante dans le traitement des textes (préalable au respect de l’auteur et du lecteur) et conjurer la fatalité d’une déqualification professionnelle (éprouvante et démotivante) des personnels concernés.