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16 mars 2016

Stoppons la casse, votez SNJ-SUD-FO

SNJ  SUD  FO-SGJ  

Stoppons la casse,
votez SNJ-SUD-FO

Des services entiers supprimés, d’autres où il ne reste parfois que quelques salariés, voire des stagiaires, sur lesquels reposent désormais toutes les tâches et responsabilités ; des rédactions affaiblies, qui ne « tournent » que grâce aux salariés précaires que la direction leur octroie au compte-gouttes ; des conditions
de travail rendues impossibles non seulement par la saignée dans les effectifs mais aussi par l’absence de moyens et la dégradation des relations avec les prestataires, non payés ; un management aux abonnés absents, y compris quand il s’agit de prendre des décisions indispensables au fonctionnement quotidien des activités ; une incertitude totale face à l’avenir… : c’est l’état désastreux dans lequel se trouve aujourd’hui notre groupe alors qu’il connaît le PSE le plus grave de son histoire (99 postes supprimés et des services intégralement externalisés). Et c’est dans ce contexte particulièrement pesant qu’interviennent les élections des représentants du personnel de GAM, le 31 mars prochain.
ARRÊTONS LA CASSE !

Elections du 31 mars 2016

Listes présentées par le Syndicat national
des journalistes,
SUD Culture Solidaires et SGJ-FO

JOURNALISTES
(Répartition des voix : SNJ : 60 % – SUD : 40 %)

Titulaires    Suppléants
Claire Padych (Pigiste)    Thierry Gibrat (l’Etudiant)
Isabelle Pons (l’Etudiant)    Pauline Feuillâtre (l’Etudiant)
Malika Souyah (CDDU Pôle Déco)    Amandine Bollard (L’Etudiant)
Elsa Daillencourt (l’Etudiant)    Eliane Degoul (l’Etudiant)
Catherine Poncin (L’Expansion)    Cécile Rynkiewicz (L’Expansion)

Listes présentées par SUD Culture Solidaires
soutenues par le SNJ et SGJ-FO

CADRES
Titulaires    Suppléants
Franck Robin (Informatique)    Sylvie Joly (Exécution l’Etudiant)
Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)    Pascale Supernant (Fabrication)
Sylvie Joly (Exécution L’Etudiant)    Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)
Pascale Supernant (Fabrication)    Franck Robin (Informatique)

EMPLOYES
Titulaires    Suppléants
David Houesnard (Gestion l’Etudiant)    Régine Nguyen (Exé. l’Etudiant)
Régine Nguyen (Exé. l’Etudiant)    David Houesnard (Gestion l’Etudiant)

Les combats qui nous attendent

Pas touche aux accords sociaux !
Les élus SNJ, SUD et FO s’emploieront à défendre les accords d’entreprise (RTT, prime d’ancienneté, Plan d’épargne entreprise, droits d’auteur...) que la direction a annoncé vouloir « toiletter », en juillet dernier. Il n’est pas question que les salariés, dont les conditions de travail se sont dégradées comme jamais avec le PSE, voient maintenant leurs acquis sociaux attaqués.
Après la filialisation de la Régie et de l’Etudiant et leur prochain passage sous le régime de la convention collective de la publicité, la direction ne peut continuer à avoir comme seul objectif de démanteler les droits des salariés.

Les suppressions de postes, ras-le-bol !
A peine les effets du PSE de 2009 et de 2013 étaient-ils digérés que la direction de GER entamait un rapprochement avec Altice pour la cession de son groupe. Durant plus de six mois, les rumeurs se sont succédé au fil des projets sans cesse changeants des nouveaux propriétaires, soumettant les salariés à rude épreuve et entraînant les départs pour clause de cession d’une centaine de journalistes. L’absence de visibilité perdure malgré les demandes d’information répétées des élus comme des Sociétés de journalistes, et malgré une information consultation du CE sur les orientations stratégiques qui ne nous a pas éclairés.
Les problèmes psycho-sociaux ne peuvent que s’aggraver avec le PSE, car la baisse des effectifs et la désorganisation entraînée par la suppression de services indispensables à l’entreprise (RH, compta, DSI, services généraux, diffusion, prépresse, etc.) se traduisent déjà par une augmentation de la charge de travail et du stress pour les salariés restants.
La direction doit cesser cette logique suicidaire du « toujours plus avec toujours moins », qui a déjà mis sous tension plusieurs services, à l’image de la rédaction Web de L’Express, marquée ces deux dernières années par l’épuisement et la frustration, après la mise en place en 2013 de l’élargissement des horaires, malgré l’opposition unanime des salariés, des syndicats et des Sociétés de journalistes. Une réorganisation qui a affaibli la qualité rédactionnelle du site et a eu un impact important sur la vie personnelle des salariés.

La casse des métiers doit cesser
Dans un tract diffusé en mars, au moment de l’annonce du PSE de 2013, nous alertions déjà sur les conséquences des réorganisations des rédactions techniques : « Malgré les démentis, le plateau technique de L’Express (en particulier les iconographes) est dans le viseur. Les rédacteurs risquent demain d’effectuer des tâches (SR, maquette, iconographie…) pour lesquelles ils n’ont ni le temps, ni les compétences. La qualité et l’identité de L’Express sont menacées. » Le PSE que nous vivons aujourd’hui est en train de mettre en oeuvre cette destruction des métiers que nous redoutions alors : disparition des postes de correcteurs/réviseurs ; « glissement » des fonctions des secrétaires de rédaction et des iconographes vers des rédacteurs « polyvalents » ; transfert de fonctions du prépresse aux maquettistes (le service prépresse/fabrication est réduit à peau de chagrin)…
Cette confusion des tâches s’accompagne d’une déqualification des postes. La direction profite du PSE et des départs en clause de cession pour remplacer les DA par des maquettistes, les premiers SR par des SR… : à tâches et responsabilités égales, les salaires et les titres sont revus à la baisse. Une façon de continuer à réduire les coûts sur le dos des salariés.
Et ce mouvement ne concerne pas que les rédactions : la quasi-disparition des services transversaux contraint les quelques salariés « rescapés » à accomplir des tâches qui ne sont pas de leur ressort et pour lesquelles ils n’ont pas été formés.
Au-delà du profond mépris des compétences, des qualifications, du savoir-faire des salariés qu’elle traduit de la part de la direction, cette stratégie de casse des métiers est dangereuse car elle ne peut qu’aboutir à une baisse de la qualité des titres, des contenus et de toutes les productions de GAM et de ses filiales.

Précarité : trop, c’est trop !
Le recours massif aux pigistes et aux CDD dits d’usage va encore augmenter dans les semaines et les mois à venir, avec l’affaiblissement des rédactions provoqué par le PSE. La précarité, déjà très importante à GAM, risque d’exploser.
La direction doit se mettre en conformité avec la loi en requalifiant les CDD dits d’usage en CDI lorsqu’ils occupent des postes pérennes, indispensables au bon fonctionnement des rédactions, ce qui est de plus en plus le cas. Depuis l’été 2015, leurs salaires, pourtant loin d’être parmi les plus élevés du groupe, ont été « harmonisés »… par le bas, sans discussion avec les syndicats, alors que la direction s’était engagée à ouvrir une négociation concernant les salaires des CDD en juin 2014 ! La question de leur rémunération doit faire l’objet d’une vraie négociation.
Il faut également garantir les droits des pigistes et veiller à leur égalité de traitement avec les autres salariés. Les pigistes doivent bénéficier de l’intégralité des accords d’entreprise (salaires, droits d’auteur, participation aux bénéfices, intéressement, plan d’épargne entreprise...) Les négociations concernant le paiement aux pigistes des primes d’ancienneté, prévues par le protocole pigistes intégré à la convention collective des journalistes mais que la direction refuse de verser depuis 2010, doivent être rouvertes. Enfin, il est grand temps que les tarifs des piges soient réévalués.

Depuis juin 2015, l’actionnaire de notre groupe a changé, mais, loin d’ouvrir les perspectives que les salariés étaient en droit d’espérer, il n’a fait que réitérer les méthodes de son prédécesseur en pire, à travers une politique effrénée de casse des moyens et des emplois, et une gestion au jour le jour qui plonge les salariés dans l’incertitude la plus totale. Pour mettre un coup d’arrêt à cette logique destructrice, votez pour les listes SNJ-SUD-FO.

Les syndicats de la liste

SNJ: le premier syndicat des journalistes
Le SNJ (largement majoritaire aux dernières élections à la Commission de la carte en juin 2015) est le syndicat le plus présent dans les entreprises de presse, les négociations et les instances nationales où sont défendus les droits et intérêts des journalistes. Il met à leur disposition des permanences (juridique, emploi, pigistes, etc.) et de nombreux services pratiques ainsi qu’un site Internet : www.snj.fr et le blog snjexpress.hautetfort.com
CONTACT : Claire Padych clairep@snj.fr et Pauline Feuillâtre 01 75 55 43 24
SNJ : 33, rue du Louvre, Paris IIe. Tél. : 01 42 36 84 23

SUD-GAM: un syndicalisme combatif
SUD (Solidaires, unitaires, démocratiques) participe aux élections des représentants du personnel, NOTRE OBJECTIF : renforcer un syndicalisme combatif alors que la direction et l’actionnaire, par leur politique méprisante et indécente, cherchent ouvertement la confrontation. NOTRE PHILOSOPHIE : agir avec les salariés et non à leur place. Faire, au sein de notre section, que chaque adhérent participe aux décisions, pour décider ensemble d’une ligne syndicale. NOTRE ENGAGEMENT : informer de manière transparente les salariés, assurer un travail d’analyse et de discussion afin que les accords d’entreprise soient négociés en toute connaissance de cause et pas au détriment des droits d’une catégorie de salariés.
CONTACT : Thierry Gibrat 01 75 55 50 47

SGJ-FO: un syndicat engagé auprès des journalistes
Le Syndicat Général des Journalistes Force Ouvrière (SGJ-FO), membre de la Confédération générale du Travail Force Ouvrière, est signataire de la Convention collective nationale des journalistes, dont il réclame l’application effective à tous les journalistes, dans toutes les entreprises de presse. Profondément attaché à l’indépendance syndicale, il réunit des salarié(e)s qui, ensemble, défendent leurs intérêts matériels et moraux, leurs emplois, tentent d’obtenir de nouveaux droits et de se faire respecter.
CONTACT : Malika Souyah 06 60 77 26 59 - malika.souyah.fo@gmail.com
http://journalistesfo.fr 131, rue Damrémont, 75018 Paris. Tél. 01 53 01 61 53 - fo.journalistes@gmail.com

1603snjSudFo.pdf

17 juillet 2014

Contrat de génération : un coup de com' pour la direction

SNJ  SUD   16 juillet 2014

Contrat de génération :
un coup de com' pour la direction

Améliorer l’emploi des jeunes en CDI. Maintenir dans l’emploi les seniors. Faire progresser la transmission des savoirs et des compétences. Qui peut être contre ces objectifs pleins de bonnes intentions ?
Le problème, c’est que l’accord ne se révèle au final qu’un catalogue de fausses intentions…

Principales dispositions du contrat de génération

Les principales dispositions à connaître sont résumées ci-dessous. Pour pouvoir comparer, à gauche apparaissent celles déjà prévues par l’ex-accord senior que le contrat génération vient en partie remplacer. En rouge les principales modifications par rapport à l’ex-accord senior. En bleu les nouveautés pour répondre au volet « améliorer l’emploi des jeunes en CDI » nouvellement institué par la loi. ■

Ce qu’il y avait dans l’ex-accord senior (valide de 2010 à 2013)
Ce qu’énonce le contrat
de génération
Possibilité d’aménagement et/ou de réduction du temps de travail des salariés de plus de 55 ans, avec rémunération bonifiée de 10 %. En contrepartie, le salarié renonce à ses RTT (sauf les 2 jours direction et le jour de solidarité). Possibilité d’aménagement et/ou de réduction du temps de travail des salariés de plus de 55 ans, avec rémunération bonifiée de 10 %, à condition que le salarié assure pleinement ses missions sur le temps partiel. En contrepartie, le salarié renonce à ses RTT (sauf les jours direction).
Objectif de procéder au recrutement d’au moins 10 salariés âgés de 50 ans et plus par année. Recrutement CDI ou CDD de 3 mois minimum sur l’année. Objectif de recrutement d’au moins 4 seniors (= 50 ans et plus) en CDI ou en CDD de plus de 2 mois. (sauf en période de licenciement économique et collectif).
Tutorat de juniors par des salariés de 50 ans et plus sur la base du volontariat. Actions rétribuées. Tutorat pour coacher les plus jeunes sur la base du volontariat. Non rémunéré.
  Création d’un compte épargne temps pour les seniors (qui ne sont pas à temps partiel) qui pourront épargner jusqu’à 5 jours de RTT par an, durant les 5 ans qui précéderont la date à laquelle ils pourront bénéficier de leur retraite à taux plein.
  Objectif de recrutement externe d’au moins 8 jeunes (= 30 ans et moins) en CDI par an (sauf en période de licenciement économique et collectif)
  Titularisation d’au moins 4 jeunes par an (sauf en période de licenciement économique et collectif et de titularisation collective).

Pourquoi SUD et le SNJ n’ont pas signé

Même si la négociation a fait progresser le projet initial de la direction (et nous revendiquons une bonne part de ces améliorations), beaucoup trop de points restent litigieux.

Non au “travailler autant pour gagner moins”

Le fait de ne pouvoir bénéficier du temps partiel qu’à la condition de continuer à « assurer pleinement ses missions » (article 3.3) justifie à lui seul que nos syndicats ne signent pas cet accord.

Le passage à temps partiel à la tête du client

La direction a le droit de veto sur le passage d’un senior à temps partiel et sur les modalités (choix du jour pour un 4/5e par exemple).

Rien n’est prévu pour remplacer les seniors à temps partiel

La direction a même précisé au cours des négociations que « les salariés s’organiseront pour absorber le même travail en moins de temps ». Après le PSE qui a mis les services « à sec », voilà qui promet encore plus de stress et de désorganisation.

Les promesses n’engagent que ceux qui y croient

L’accord n’implique de la part de la direction aucun engagement contraignant et ne donnera lieu à aucune sanction en cas de non-respect de ses dispositions. Dans l’ex-accord senior, la direction s’engageait déjà à embaucher 10 salariés de plus de 50 ans chaque année. Au final, cela a donné :

  • Pour 2010 : 1 CDI + 12 CDD = 13
  • Pour 2011 : 1 CDI + 5 CDD = 6
  • Pour 2012 : 9 CDD = 9

Résultat, l’objectif n’a pas été rempli depuis 2011. Aucune disposition nouvelle ne laisse espérer, côté embauche de senior ou de jeune, que cela changera.

Un CET discriminatoire

Les seniors ayant demandé leur passage à temps partiel, et donc privés de RTT, ne pourront pas profiter du CET puisque c’est le seul type de jours que l’on pourra y verser.

Tuteurs, à vot’ bon coeur

La transmission des savoirs et des compétences, elle aussi « sans obligation de résultats », basée sur le volontariat et non rémunérée, ne sera pas compensée par des renforts pour ceux qui consacreraient du temps à coacher les plus jeunes. Toutefois, « un événement sera organisé à la fin de chaque année » afin de « valoriser » ces actions, là où avant l’ex-accord senior parlait de rétributions… ■


AU FAIT, SIGNER DES ACCORDS QU’ON NE RESPECTE PAS, ÇA RIME À QUOI ?

Aujourd’hui, les accords négociés à GER tels que le « contrat de génération » sont de telles usines à gaz, que même ceux qui les ont signés ont du mal à les faire appliquer. Pour preuve, il a fallu que SUD et SNJ, pourtant non signataires, rappellent au respect de l’accord sur l’égalité homme-femme pour que les mesures (réduction des écarts salariaux) s’appliquent cette année. La direction réussissant cependant à ne pas en respecter toutes les modalités, en jouant la montre et en tirant parti de certaines ambiguïtés du texte. Bien joué la direction !

140716snjsudGeneration.pdf

15 février 2014

Halte à la morosité, qu’ils disaient…

SUD  SNJ   14 février 2014

Halte à la morosité, qu’ils disaient…

« Tout va très bien, le PSE est derrière nous, tous ceux qui voulaient partir sont partis, les gens qui ont profité de la mobilité sont contents, la réorganisation se passe au mieux, maintenant il faut arrêter la morosité » (la direction lors des voeux le 14 janvier). On ne doit pas travailler dans la même entreprise…

Non, le PSE n’est pas fini

Il reste des candidats au départ dans l’attente de l’acceptation de leur demande ou de la date de leur départ. Quant à ceux qui sont partis, non, tous n’étaient pas “volontaires” : certains, au vu des propositions qu’on leur a faites, n’ont pas eu franchement le choix.

HALTE À LA MOROSITÉ ? Que la direction arrête de jouer avec les nerfs des salariés et de vouloir des solutions au rabais pour régler les cas en attente. Des salariés se sont montrés ouverts à des solutions de remplacement en interne, qu’elle cesse de traîner des pieds parce qu’elle ne veut pas les payer.

Arrêt des renforts dans les rédac techniques !? Irresponsable !!

Lors du CE du 31 janvier, la direction a annoncé qu’elle ne voulait plus de renforts côté rédactions techniques. Quels titres sont concernés !? Qu’est-il prévu pour assurer la sortie des magazines !? À ces questions, elle a été incapable de donner une réponse, c’est dire si les décisions semblent bien pesées.

Les élus SNJ et SUD, pour qui cette idée est irresponsable, ont demandé le détail des suppressions de renforts envisagées. Comment continuer à faire de bons magazines qui permettent de “bien vendre aux annonceurs et aux lecteurs”, dixit le P-DG actionnaire !?

HALTE À LA MOROSITÉ ? Que la direction revienne immédiatement sur cette idée, déjà à l’oeuvre dans certains titres et qui met en péril leur sortie. Ou elle devra en assumer les conséquences. En attendant, préservez-vous du burn-out. Un conseil qui ne vaut pas seulement pour les lecteurs de L’Express… Pas d’horaires de fous pour sortir les titres à temps. Et si l’on vous met la pression pour tenir coûte que coûte des délais impossibles, ne restez pas seuls, contactez vos DP.

Salaires : zéro à se partager !? Inacceptable !!

Un comité de rémunération composé des directions belge et française se réunit dorénavant pour décider de l’enveloppe des augmentations à distribuer. Décision prise avant le début de la négociation annuelle obligatoire (NAO) : zéro euro pour les augmentations collectives.

Pour la direction, la NAO est pliée. Mais, selon l’accord égalité homme-femme, cette négociation doit déterminer chaque année les métiers prioritaires pour les mesures compensatoires. Hors de question donc pour le SNJ et SUD d’en signer la fin. Les augmentations individuelles distribuées à certains pour des changements de poste liés au PSE ne suffiront pas à calmer l’exaspération des salariés.

Au Web L’Express réorganisé à la suite de l’avis (négatif) rendu par la majorité CGT-CFDT du CE, c’est “l’épuisement”, “la lassitude”, la “frustration” qui dominent selon le bilan de la rédac. Plus généralement, les salariés sont de plus en plus en détresse et en colère face au peu de considération de leur travail : on leur en demande toujours plus sans bien sûr aucune compensation financière.

HALTE À LA MOROSITÉ ? La direction a tiré parti de la logique de groupe pour supprimer des postes ou faire des mobilités : qu’elle l’applique aussi pour les salaires. Elle doit reprendre la négociation entamée début 2013 et reportée sine die à l’annonce du PSE sur les différences de salaires – actés par les syndicats et la direction au sein d’entités comme les rédactions des titres Culture et déco, l’Etudiant, la rédaction Web de L’Express – et les salariés pas augmentés depuis plusieurs années.

Contrat de génération : vers toujours moins pour les seniors

Vous aviez 55 ans et escomptiez bénéficier de l’accord senior ? Raté. Même si le contrat de génération – dont certaines dispositions visent à le remplacer – est encore en négociation, la direction dit non aux candidats, les renvoyant au prochain accord, dont elle explique déjà que les modalités seront différentes. Elle prévoit des conditions à la baisse :

  • Avant : possiblilité de prendre un temps partiel senior à 55 ans, avec subvention du salaire à hauteur de 10 %. Ex. : un senior travaillant à 80 % touchait 90 % de son salaire.
  • Demain : possiblilité de prendre un temps partiel senior cinq ans avant un départ en retraite à taux plein (sans doute à 57 ans), subventionné à hauteur de 5 % (ex. : 80 % payé 85 %).

HALTE À LA MOROSITÉ ? Les dispositions de l’accord senior (qui n’était déjà pas la panacée) ne doivent pas être revues à la baisse. La direction doit en reprendre au moins les anciennes modalités dans le contrat de génération.

Pour info

TITULARISATION DES CDD D’USAGE : LA GRANDE ENTOURLOUPE

Comme nous le craignions, les CDI proposés aux “heureux élus” sont proprement scandaleux. Pas de poste fixe, mais des postes volants, que ces CDIsés sont appelés à occuper d’un jour sur l’autre, devant s’adapter chaque fois à des services et des méthodes différents. La grande majorité est à temps partiel, ce rythme étant lissé selon les besoins de GER (prioritaire sur tout autre employeur). Disponibilité permanente obligée ! Sans compter qu’on ne leur a reconnu que deux ans d’ancienneté, quel que soit leur nombre réel d’années de présence.

Vos délégués syndicaux : André Spiga pour le SNJ (4339) et Thierry Gibrat pour SUD (5047). Vos DP SNJ et SUD : Caroline Labbey (1865) ; Dominique Noblecourt (1780) ; Isabelle Pons (4284).

140214sudsnjMorosite.pdf

Lire aussi PSE : des départs… avant le grand bazar? , PSE : les élus SNJ et SUD refusent de donner un avis , Supprimer 70 postes augmentera la souffrance au travail , PSE : la direction et la CFDT-CGT veulent passer en force !

02 octobre 2013

Avis de gros temps sur le Web

SNJ  SUD  FO   le 2 octobre 2013

Avis de gros temps sur le Web

Vendredi dernier, une majorité d'élus du CE a émis un avis « très » négatif sur le projet visant à modifier les horaires et l'organisation du Web. Qu'il soit positif ou négatif, un avis donne malheureusement le feu vert à la direction pour mettre en oeuvre son projet.
C'était déjà le cas du PSE, le 19 septembre. C'est aujourd'hui le cas pour la réorganisation du Web, lancée malgré l'opposition unanime de l’équipe, ainsi que de la SDJ de L’Express, print et Web réunis.

 Le « dérubricage » des journalistes du Web 
 et le passage au travail posté
 vont porter atteinte 

 à la qualité de l’information et 
 dégrader les conditions de travail. 

Cet avis n’aurait pas dû être rendu.

  • Une fois de plus, la procédure a été entachée d'illégalité : le CHSCT n'a pas été consulté. Il aurait dû l'être avant la remise de l'avis. Le CE n'était donc pas en mesure de se prononcer. Il s'agit d'une entrave, une de plus, aux prérogatives des élus du CE et du CHSCT. Nous saisirons l'Inspection du travail pour demander que la direction soit sanctionnée.
  • Les élus Info’Com-CGT et CFDT ont dit craindre que la direction n'assigne le CE en justice si l'avis n'était pas rendu vendredi. Et en effet, la direction a agité cette menace face aux élus. Pourtant, le fait de n'avoir pas procédé à l'information-consultation du CHSCT rendait ce risque nul. Il est regrettable qu'une majorité des élus ait cédé à ces pressions.
  • Des réponses écrites de la direction à des questions posées par des élus ont été remises en séance, ce qui ne nous a pas laissé le temps de les étudier.
  • La presse a fait état du lancement d’un « pay wall » au premier trimestre 2014, sur lexpress.fr. C'est un élément nouveau qui peut modifier l'architecture du projet validé vendredi, malgré les dénégations de la direction. Ce point aurait mérité des informations complémentaires.
  • De nombreuses questions sur les conditions de travail et les rémunérations de l’équipe du Web (horaires, prises de congé, RTT, primes, remboursement de taxis, de babysitter...) restent encore à régler. Rendre un avis, sur un projet à demi-finalisé n’est pas sérieux. Les salariés du Web ont raison de se mobiliser pour réclamer des contreparties au travail posté, aux astreintes, au travail de nuit ou aux horaires décalés. Mais il est choquant que le SNJ, SUD et FO, majoritaires chez les journalistes, aient été écartés de ces discussions malgré nos demandes répétées. Les engagements de la direction doivent être validés par la signature d'un accord. Par conséquent, nous redemandons l’ouverture de vraies négociations, en présence de l'ensemble des organisations syndicales représentatives.

Pour toutes ces raisons, les élus SNJ et SUD n'ont pas pris part à ce vote.