Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22 février 2013

26 février : grève et manifestation contre le plan de licenciements

CFDT  CGT  FO  SNJ  SUD

MARDI 26 FÉVRIER 2013
MOBILISATION GÉNÉRALE CONTRE LE PSE À GER !

NON AUX LICENCIEMENTS !
NON AUX FERMETURES DE TITRES !
DES MOYENS POUR L'INFO !


Mardi prochain 26 février 2013 aura lieu la première réunion du comité d'entreprise consacrée au projet de plan social.

Comme proposé lors de l'assemblée générale de mercredi dernier, les organisations syndicales du groupe appellent l'ensemble des salariés de GER à une journée d'action et de grève, avec :

  • un débrayage et un rassemblement à 9 h 30 devant le 23, rue de Châteaudun
  • un rassemblement des salariés à 14 h 30 pour une AG à la suite du comité d’entreprise

Nous partirons ensuite tous ensemble en MANIFESTATION à 15 HEURES pour aller au SEPM (Syndicat – patronal – des Éditeurs de Presse Magazine), où nous déposerons la motion suivante, qui sera également remise au ministère de la Culture et de la Communication par une délégation d'élus du comité d'entreprise :


Nous salariés de Groupe Express-Roularta, subissons une triple crise :
- la crise économique frappant tous les salariés européens
- la crise du secteur de la presse
- mais aussi la crise provoquée à GER par notre actionnaire, Roularta : depuis sa prise de contrôle en 2006, le manque de vision et de stratégie ainsi que l'absence d'investissements de Roularta ont entraîné le déclin de notre groupe, la destruction de nos titres, de nos métiers, de nos emplois.

Aujourd'hui, après avoir refusé d'anticiper les mutations et de mettre en place la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences prévue par la loi, Roularta veut utiliser une nouvelle fois le moyen le plus brutal et le plus archaïque dont dispose le Code du travail : un plan social, prévoyant la suppression de 87 emplois, ainsi que la disparition de plusieurs journaux et activités.

Nous sommes persuadés que les défis auxquels est confrontée la presse exigent au contraire d'investir dans l'innovation et de mobiliser toutes les  compétences. Au-delà de nos métiers et de nos emplois, c'est la richesse de notre presse et la qualité de l'information due aux citoyens qui est en jeu.

Le projet de plan social de la direction aggraverait une situation déjà très dégradée à GER : menaces sur l’identité et l’indépendance rédactionnelle de nos magazines, salariés multi-titres et multi-tâches, mutualisation des équipes et des contenus, disparition programmée de métiers indispensables à la qualité de nos journaux.

C’est pourquoi nous disons NON AUX LICENCIEMENTS et NON AUX FERMETURES DE TITRES que la direction envisage de mettre en œuvre pour faire face à des difficultés dont elle est en grande partie responsable.

Je signe la motion :

Nom et prénom :

Titre ou service :

"Groupe Express Roularta annonce la suppression de 87 postes" (SNJ Ile-de-France)

"Lors d’un CE extraordinaire convoqué mardi 19 février, Rick de Nolf, actionnaire de GER (Groupe Express Roularta) a annoncé la suppression de 87 postes (75 CDI « en pied », 8 CDD non remplacés et 4 pigistes « forfaitisés »), soit une saignée supérieure à 10 % des effectifs, qui intervient après un premier PSE en 2009, et des plans de licenciements successifs les années suivantes."

Lire la suite sur le site du SNJ Ile-de-France : "Groupe Express Roularta annonce la suppression de 87 postes"

20 février 2013

"Le groupe Express-Roularta visé par un plan social" (franceinfo.fr , 19 fév. 13)

"Annoncé ce matin par la direction du groupe belge, le plan devrait concerner 10% des effectifs en France. Parmi les 21 titres du groupe, le plus touché sera sans doute L'Entreprise : le mensuel va disparaître des kiosques pour exister uniquement sur Internet.

Le plan social, plutôt conséquent, prévoit la suppression de quelque 10% des effectifs. La direction du groupe belge l'a fait savoir ce matin lors d'une réunion extraordinaire du comité d'entreprise, indiquant que "la priorité serait donnée à un plan de départs volontaires". Sur les 21 titres que possède le groupe en France, le plus touché par cette restructuration devrait être L'Entreprise. Le mensuel va disparaître des kiosques pour exister uniquement sur Internet. La direction prévoit également de fusionner les magazines de décoration Maison Française et Maison Magazine.

Mais selon les syndicats, les réductions d'effectifs pourraient avoir un impact négatif sur l'ensemble des titres du groupe, comme L'Express, L'Expansion, Point de Vue ou encore Studio Ciné Live. "On nous annonce environ 90 suppressions de postes, ce qui va affaiblir les équipes, fragiliser les contenus rédactionnels" s'inquiète André Spiga, délégué syndical SNJ."

Voir "Le groupe Express-Roularta visé par un plan social"

30 janvier 2013

Salaires : arrêt de travail le 31 janvier pour une vraie négociation !

30 janvier 2013  CFDT  CGT  FO  SNJ  SUD
 
Ecarts de salaires : ouverture d’une négociation pour tout le Groupe Express Roularta (GER)
 
Suite au mouvement de grève des salariés de l’Etudiant, après que la direction avait enterré les négociations sur la remise à niveau de leurs salaires par rapport à GER, et à la demande des syndicats, la direction a décidé le 22 janvier de reprendre les NAO en les étendant à tous les écarts de salaires à GER.

Comme les salariés de l’Etudiant le réclamaient, la direction s’est engagée pour la prochaine réunion prévue le jeudi 31 janvier à remettre une étude détaillée des différences salariales, un calendrier précis des négociations et un échéancier de rattrapage. Le tout avec promesse de résultats en mars.

La direction a fait des promesses, il va falloir maintenant qu’elle les tienne.

La meilleure arme pour cela : maintenir la pression qui a déjà permis de rouvrir les négociations. C’est donc le moment de se mobiliser pour éviter le gel des salaires déjà annoncé pour 2013

Pour donner un signal fort à la direction afin qu’elle n’enterre pas une nouvelle fois ces négociations,
 
cessons le travail durant
la réunion
du jeudi 31 janvier

Rendez-vous à 10 heures
dans le hall du 23
 

Le rappel des faits
 
Décembre 2011
Premières discussions des salariés de l’Etudiant avec leur direction pour la remise à niveau de leurs salaires.

Mars 2012
Suite à l’annonce du gel des augmentations collectives, grève à GER. Signature d’un accord de sortie de crise avec obtention d’augmentations ou de primes et engagement d’ouverture de négociations concernant les écarts de salaires à l’Etudiant et les salariés non augmentés depuis plusieurs années, avec résultats prévus en octobre 2012 et application en janvier 2013.

Juin 2012
Cette négociation s’ouvre enfin sur demande pressante des syndicats.

Septembre 2012
Troisième réunion, les négociations patinent. La direction décide de les intégrer aux NAO (négociations annuelles obligatoires) 2013.

Novembre 2012
Annonce que les NAO sont reportées sine die.

22 janvier 2013
Sous la pression, la direction convoque les syndicats pour reprendre la négociation en l’étendant à tout GER. A nous tous de ne pas la laisser s’enterrer !
 
 
CFDT  CGT  FO  SNJ  SUD

15 janvier 2013

Pourquoi L’Etudiant est en grève aujourd’hui

Les salariés en grève de l’ex-L’Etudiant, soutenus par la SDJ de L’Etudiant, le SNJ, SUD et FO

CDI, CDD, pigistes, salariés mutualisés

Pourquoi L’Etudiant est en grève aujourd’hui

Après plus d’un an de discussions formalisées depuis six mois par des négociations, nous avons décidé aujourd’hui de faire grève. En cause : la non remise à niveau de nos salaires, alors que tous, y compris la direction, reconnaissent que nous sommes sous-payés par rapport aux salariés de GER. Aucune avancée en dehors de ce consensus. Aucune proposition alors qu’on nous avait laissé entendre que si la situation était avérée, il y serait remédié. Aucune perspective autre que de voir cette négociation noyée au sein de la NAO 2013.

Depuis trois mois, la direction est censée évoquer les cas les plus criants, mais elle argue du manque de temps pour renvoyer la négociation.

Ca suffit ! Il est temps que la direction envoie un signal tangible de sa volonté de régler la situation.

Nos revendications

  • 300 € d’augmentation dès le mois de janvier pour tous les CDD et les CDI (ce qui est malgré tout loin de combler les différentiels constatés).
  • 10 % d’augmentation pour les pigistes.
  • la réouverture la plus rapide de cette négociation.


Ce qu’on s’est entendu dire

« Ce n’est pas de la faute de GER si les salaires sont bas à L’Etudiant »

Certes, mais lorsque GER a décidé, en octobre 2010, de fusionner L’Etudiant en étant parfaitement conscient des différences de salaires, la direction n’a pas voulu en payer le prix, en refusant d’accorder les primes d’ancienneté que la loi l’obligeait pourtant à verser. Résultat : alors que le problème aurait pu être réglé à notre arrivée, la direction a fait le choix d’un groupe à deux vitesses en laissant entrer un quart des effectifs sous-payés. Et au passage, nous avons dû faire une croix sur la participation aux bénéfices ou à l’intéressement que nous touchions régulièrement.

« Vos revendications sont égoïstes, il faut être solidaire du groupe »

Aujourd’hui, l’activité de L’Etudiant se porte très bien, tant mieux pour tous, et il est normal qu’elle contribue à la bonne marche de GER. Ce que nous réclamons, c’est que cette logique de groupe ne s’applique pas seulement à notre encontre pour la réduction des coûts, mais aussi pour assurer le principe : à travail égal, salaire égal. D’autant que nos métiers sont parfaitement comparables dans leur immense majorité.

« Dans d’autres titres aussi, des salariés sont sous-payés »

Nous avons bien conscience que certains ne sont pas mieux lotis que nous, qu’ils soient CDI, CDD ou pigistes. Mais ce n’est pas parce que la situation existe ailleurs qu’on ne doit pas bouger. C’est aussi pour enrayer cette politique du moins-disant salarial que nous nous mobilisons aujourd’hui. Ras le bol de voir entre autres à L’Etudiant de plus en plus de CDD de moins en moins bien payés et des pigistes pas augmentés depuis 2000 pour certains, malgré une exigence croissante de leurs compétences. L’Etudiant doit aussi à leur travail ses résultats florissants.

Les salariés en grève de l’ex-L’Etudiant
Soutenus par la SDJ de L’Etudiant, le SNJ, SUD et FO

Le 15/01/13

130115etudiantGreve.pdf

14 janvier 2013

Salaires à L'Etudiant : la direction ne répond pas

Communiqué des salariés de L'Etudiant réunis en assemblée générale le 8 janvier à midi.

Le mardi 8 janvier 2013

Devant le manque de résultats en 2012 des négociations sur le rattrapage des salaires des ex-l’Etudiant et de leur report sine die en 2013, les ex-salariés de l’Etudiant se sont réunis ce jour en assemblée générale.

Ils continuent de réclamer la mise à niveau de leur salaire par rapport au reste du groupe. Pour cela, comme signal tangible de la direction, ils demandent une augmentation de 300 euros pour les CDI et CDD et de 10 % pour les pigistes dès fin janvier, ainsi que la réouverture des négociations aussi rapidement que possible.

Pour montrer leur détermination, les salariés présents à cette assemblée générale ont voté à la quasi-unanimité pour une grève le mardi 15 janvier, sans réponse positive de la direction à leurs revendications avant cette date.

Les salariés présents à l’assemblée générale,

avec le soutien du SNJ, de SUD et de la société des journalistes de l’Etudiant

03 février 2012

Communiqué des rédactions techniques de L'Express et de L'Expansion

Communiqué des rédactions techniques de L'Express et de L'Expansion

Réunis le jeudi 2 février 2012, les journalistes des plateaux techniques de L’Express et de L’Expansion, ayant pris connaissance du projet de la direction d’un avenant à leur contrat de travail réitèrent leur refus de la mutualisation, réaffirment leur attachement au titre auquel ils collaborent et s’opposent à ce projet de modification de leur contrat de travail.

Le 3 février 2012

25 janvier 2012

Réunion d'information jeudi 26 janvier

Mutualisations, plan de départs volontaires, déménagements...

• A la suite des inquiétudes exprimées par de nombreux salariés, le SNJ, SUD et FO vous invitent à participer à une réunion d’information sur les effets des mutualisations engagées à L’Express et à L’Expansion, et sur leurs conséquences sur les conditions de travail, notamment en raison des déménagements et des réaménagements prévus dans plusieurs services de L’Express, à L’Expansion et à Lire.
• Nous ferons le point sur le plan de départs volontaires de L’Expansion, clôturé depuis le 16 janvier, et sur ses conséquences dans le Groupe.
• Nous parlerons également de l’intégrité des titres menacés par la transformation de L’Expansion en un sous-service de L’Express, et par la volonté de la direction de disposer de journalistes multi-titres à GER, à L’Expansion comme à L’Express, au mépris des contrats de travail des salariés.
• Enfin nous verrons comment empêcher l’instrumentalisation par la direction des instances de représentation du personnel, et notamment du Comité d’entreprise et du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), qui doivent rester au service des salariés.

Pour parler de tous ces sujets, le SNJ, SUD et FO vous proposent de participer à une

RÉUNION D’INFORMATION
LE JEUDI 26 JANVIER À 11 H 30
SALLE DU 6e ÉTAGE

SUD  SNJ  FO
le 25 janvier 2012

120125snjsudfoReu.pdf

 

19 janvier 2012

Titres mutualisés, non merci !

SNJ SUD FO

Titres mutualisés,
non merci !

Le SNJ, SUD et FO apportent leur soutien aux journalistes des rédactions techniques de L’Express et de L’Expansion qui ont exprimé, par leurs communiqués, leur refus des mutualisations.

La direction doit renoncer à transformer les salariés en journalistes multi-titres. En effet, la restructuration de L’Expansion est le prétexte à une mutualisation déguisée des journalistes «plume» et à une mutualisation imposée aux rédactions techniques.

Les mutualisations ne sont pas inéluctables : la direction ne peut pas exiger des titulaires d’une carte de presse de collaborer à un autre titre que celui pour lequel ils ont été engagés.

En décembre dernier, le mouvement de grève, très suivi à GER, avait réclamé une rédaction spécifique pour L’Expansion, dont l’identité doit être garantie afin d’assurer sa qualité et sa pérennité.

Dans le groupe, L’Entreprise, Mieux Vivre, Classica ou Lire, des titres aux effectifs réduits (ce que sera bientôt L’Expansion restructuré) disposent d’une équipe rédactionnelle propre. La direction ne doit pas transformer la rédaction de L’Expansion en un simple service, lui-même logé au sein du service Economie de L’Express.

C’est pourquoi le SNJ, SUD et FO exigent une rédaction «plume» et technique 100% dédiée à L’Expansion.


L’Expansion: pour le SNJ, le CE ne peut pas rendre un avis

Lors du dernier Comité d’entreprise, le SNJ s’est opposé aux mutualisations et à la restructuration de L’Expansion, estimant que la consultation du CE, ces derniers mois, avait été conduite dans le mépris du droit du travail, les informations sur le projet de la direction ayant été communiquées oralement et de façon incomplète, sans aucun document de travail sérieux.
Le SNJ a également réclamé, que le CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) soit consulté avant que le CE rende son avis, sur les conséquences de cette restructuration faite à la va-vite, et sur les déménagements qui vont se traduire par davantage de stress et de travail pour tous.
Dans l’intérêt des salariés, le CE et le CHSCT doivent rendre un avis en toute connaissance de cause.
Le SNJ, soutenu par SUD et par FO, exige de la direction qu’elle réponde aux questions et aux attentes des salariés.

SUD  SNJ  FO
le 19 janvier 2012

120119snjsudfolexpansion.pdf

18 janvier 2012

Communiqué de la réalisation de L'Expansion

Communiqué de la réalisation de L'Expansion

Les journalistes de la réalisation de L’Expansion (photo, maquette, révision et SR), réunis ce mercredi 18 janvier, apportent leur total soutien à l’équipe du plateau technique de L'Express, qui refuse de devoir faire des pages de L'Expansion, en plus de travailler sur L'Express et ses déclinaisons.
Nous refusons, nous aussi, d’être mutualisés avec la rédaction technique de L’Express et de travailler pour un autre titre que celui qui nous emploie, afin de nous consacrer entièrement à la réalisation du nouvel Expansion. Nous demandons le maintien d’une équipe dédiée pour L’Expansion, « plumes » et techniques travaillant dans une même rédaction, comme c’est le cas aujourd’hui.

Le 18 janvier 2012

16 janvier 2012

Communiqué des journalistes des services techniques de la rédaction de L’Express

Communiqué des journalistes des services techniques de la rédaction de L’Express (maquette, photo, révision et SR)


Ayant pris connaissance de la décision de la direction du groupe de maintenir son projet de mutualiser les services techniques des rédactions de L’Expansion et de L’Express, les journalistes du plateau technique de L’Express, réunis le vendredi 13 janvier et le lundi 16 janvier, sans leurs chefs de service, réitèrent leur refus d’une mutualisation avec les services techniques de la rédaction de L’Expansion, réaffirment qu’ils n’accepteront aucune charge de travail supplémentaire et qu’ils soutiennent les journalistes de la rédaction technique de L’Expansion dans leur volonté de voir se mettre en place un service technique de la rédaction de L’Expansion autonome et dédié, comme cela a été acté officiellement pour la rédaction écrivante.

Le 16 janvier 2012

17 novembre 2011

La rédaction de l'Expansion : "Nous refusons le dépeçage de L’Expansion et ses conséquences sociales désastreuses"

La rédaction de l'Expansion : "Nous refusons le dépeçage de L’Expansion et ses conséquences sociales désastreuses"

Motion adoptée le 17 novembre 2011 par l’assemblée générale de la rédaction de L'Expansion

« Mercredi 16 novembre la rédaction de l’Expansion a rencontré Corinne Pitavy, Christophe Barbier et Eric Matton qui lui ont fait part de nouveaux projets dont les conséquences sociales et éditoriales, cette fois, s’annoncent excessivement lourdes.

La rédaction de l’Expansion disparaîtra en tant que telle, quelques uns de ses membres rejoindront L’Express, d’autres seront affectés à des lettres professionnelles encore à inventer, les autres seront licenciés.

Le « nouvel Expansion » devrait continuer à paraître sous la responsabilité de Christophe Barbier. Il sera réalisé par la rédaction de L’Express faiblement renforcée.

Nous avons compris que Roularta veut restructurer le groupe Express-Roularta et l’entraîner vers une inéluctable « low costisation ». La baisse de qualité de nos journaux qui s’en suivra est l’assurance de la mort lente des titres du groupe.

Les pertes de L’Expansion ne justifient pas les mesures annoncées. Le groupe Roularta a largement les moyens de présenter un projet qui assure le maintien d’une rédaction, garant de la qualité du titre.

La rédaction de L’Expansion, l’ensemble des organisations syndicales, (d’autres à venir) s’opposent à ces nouvelles orientations stratégiques.

Nous refusons le dépeçage de L’Expansion et ses conséquences sociales désastreuses. Et appelons à une assemblée générale le mardi 29 novembre 2011 à 11h30. »

16 juin 2011

L'Expansion en danger : AG le 17 juin à 11 h

Le 18 mai dernier, la rédaction de « L’Expansion » faisait part de son inquiétude sur la situation du mensuel en votant une motion de défiance envers la direction du magazine. Des craintes confirmées lors d’une rencontre entre la Société des rédacteurs et la direction du Groupe.

Par ailleurs, le comité d’entreprise, réuni le 27 mai, a eu connaissance d’informations préoccupantes quant à l’avenir du titre, qui ont conduit l’ensemble des élus à voter un droit d’alerte sur la situation économique du mensuel et de la marque L’Expansion.

Face à l’urgence d’une situation qui nous concerne tous, et susceptible d’avoir des répercussions sur l’ensemble du Groupe, nous vous invitons à participer nombreux à une réunion d’information.

Assemblée générale

Vendredi 17 juin à 11 heures

salle du sixième étage

SNJ  FO  SUD
16 juin 2011

05 janvier 2011

RTT : Pourquoi le SNJ n’a pas signé

Nouvel accord 35 heures

Pourquoi le SNJ n’a pas signé

Voici la déclaration du Syndicat national des journalistes faite lors du Comité d’entreprise de GER du 4 janvier 2011, contre l’avis positif rendu par le CE sur le nouvel accord 35 heures.

Avec la signature de ce nouvel accord 35 heures, la disparition programmée des RTT va donc commencer à GER. Et l’introduction de forfaits-jours pour les cadres dans cet accord est lourd de menaces pour tous les salariés.
Alors que rien dans la situation économique de GER ne le justifiait, cet accord va compenser les jours de RTT supprimés par une prime annuelle, en transformant la plupart des jours de RTT, jusqu’ici choisis, en congés subis.
Ce projet complexe et inégalitaire, qui compense financièrement davantage les plus hauts salaires, et qui oublie les temps partiels et les CDD, crée plusieurs catégories de salariés. Il va aussi aggraver les contraintes subies par l’ensemble du personnel.
Les collaborations des pigistes et des CDD vont diminuer, tandis que la charge de travail des CDI risque de s’alourdir, avec son cortège de stress, de mal-être au travail et de dégradation des conditions de travail et de la qualité. Enfin, cet accord fait planer la menace d’un nouveau blocage des salaires et des embauches pour compenser d’un côté ce qui a été lâché de l’autre.

Plus grave encore:

  • Cet accord est discriminatoire à l’égard des «nouveaux entrants» (dont feront partie les CDD d’usage) : ils travailleront plus de 35 heures pendant 3ans. Leurs heures supplémentaires ne seront pas compensées avant le 1er janvier 2014. Rien dans l’accord ne prévoit de leur payer ces jours de travail supplémentaires. Ce sera notamment le cas des salariés de Job-Rencontres, injustement considérés comme «nouveaux entrants» à GER.
  • Les cadres auront une compensation des RTT au rabais, puisque la majoration de 33% prévue par leur convention collective n’est pas respectée.
  • Rien ne garantit aux salariés que la prime liée aux heures supplémentaires sera à l’avenir défiscalisée et non soumise aux cotisations sociales puisqu’elle s’appuie sur la loi Tepa (instituant notamment le fameux bouclier fiscal), une loi aujourd’hui en sursis.
  • Une convention en «forfaits jours» est imposée aux 43 membres du «management élargi» par la signature d’avenants individuels. Seront également concernés les cadres embauchés à partir du 1er janvier 2011. Les managers vont donc subir une pression supplémentaire sans aucune compensation. Il faut signaler que ce point clef n’a jamais été discuté en séance au cours des négociations. D’ailleurs, sur cette question, le texte proposé à la signature n’est pas celui sur lequel les salariés de GER ont été invités à s’exprimer par voie de référendum le 16 novembre dernier.

Bien sûr, cet accord aurait pu être encore plus défavorable aux salariés sans leur mobilisation et sans les actions menées avec eux par le SNJ, SUD et FO. Au cours des deux années passées, nous avons multiplié communiqués, rassemblements, assemblées générales, recours judiciaires pour expliquer les dangers de ce projet d’accord.
Enfin, nous avons organisé un référendum pour défendre le maintien intégral des RTT, approuvé par plus de 400 salariés.
Nous ne doutons pas que cette force de pression a fait avancer la négociation.
Nous remercions celles et ceux qui se sont mobilisés à nos côtés: 331 salariés (soit plus de 40% des effectifs de GER) se sont abstenus ou ont voté contre ce projet d’accord, malgré les moyens mis en oeuvre par ses partisans pour le faire aboutir.
Lors des prochaines négociations – sur les salaires, sur l’égalité hommes-femmes, sur le multimédia – le SNJ ne négociera pas à la baisse et appelle les salariés à le rejoindre dans l’action pour défendre des acquis sérieusement menacés.

SNJ, 4 janvier 2011

Tract RTT SNJ 04-01-2011.pdf

28 décembre 2010

RTT : le projet d'accord soumis à la signature des syndicats

Accord 35h version soumise à signature.doc