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19 mars 2010

Elections du jeudi 1er avril : votez SNJ !

SNJ : le vote efficace pour vous défendre !

A l'issue d'une grève historique, la rédaction de L’Expansion a finalement gagné : la suppression du poste de rédacteur en chef technique est suspendue, et une concertation va s'ouvrir sur la future organisation du titre.

C'est un sérieux avertissement pour la direction. En exprimant leur ras-le-bol, les salariés de l'Expansion  ont aussi dit stop à la dégradation des conditions de travail, au stress et à la démotivation.
Car la « roulartisation » est à l'œuvre partout dans le groupe : dégradation des conditions de travail, sous-effectifs,  baisse des moyens, blocage des salaires et remise en cause de nos acquis. Sans oublier les mutualisations de services, les « passerelles » entre le print et le Web, des salariés multitâche mais monosalaire...

Cette mobilisation, dans laquelle le SNJ a été depuis le début partie prenante, a payé : il est possible d'obtenir satisfaction au moyen d'actions fortes, et avec l'arme de la grève.

C'est ainsi qu'il faut répondre aux agressions de la direction. Lors de la prochaine renégociation de l'accord 35 heures, le SNJ ne lâchera aucun jour de RTT, et appelle à une mobilisation active et efficace de tous les salariés.

Election du jeudi 1er avril 2010 Listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

(Le protocole préelectoral prévoit que "pendant la durée de la campagne électorale, à savoir du 18/03/2010 au 31/03/2010, veille du scrutin, la Direction autorise l'accès à la messagerie du groupe via l'utilisation de l'adresse "Gr all Ues" aux organisations syndicales à raison de deux courriels par semaine pour chacune des organisations syndicales soit 6 courriels au total pour l'ensemble de la durée de la campagne."

Le SNJ a exprimé son désaccord : le SNJ réclame la totale liberté d’utilisation, en permanence, de la messagerie interne par les organisations syndicales. Nous devons pouvoir communiquer aux salariés sur un pied d’égalité avec la direction.

Ce message est le premier diffusé par le SNJ dans le cadre défini par le protocole préélectoral.)

17 mars 2010

La rédaction de L'Expansion cesse la grève mais reste vigilante

L'Expansion, qui était en grève depuis le vendredi 12 mars, a mis fin à ce mouvement.
Mardi 16 mars en fin de journée, le personnel réuni en assemblée générale a voté la reprise du travail, après avoir pris connaissance des dernières propositions de la direction.
Il n'est désormais plus question de la suppression du poste de rédacteur en chef technique, qui a avait motivé la mobilisation des salariés, mais de sa « suspension ». De plus, une concertation a été obtenue concernant la réorganisation de la rédaction.

La mobilisation a donc payé. Durant ce conflit, la détermination des salariés n'a jamais faibli, comme l'attestent les votes quasi unanimes pour la poursuite de la grève, renouvelés lors de toutes les AG de la rédaction.

Un des temps forts de la mobilisation s'est produit mardi matin, quand les salariés de L'Expansion, rejoints par des salariés de L'Express, de L'Etudiant, de L'Entreprise ou encore de Mieux Vivre, sont allés perturber la conférence de presse de Rik de Nolf, le PDG de Roularta, venu présenter les résultats du Groupe. Banderoles, slogans hostiles à la direction...

Ce mouvement historique à L'Expansion montre qu'il est possible de stopper la machine Roularta. Un coup d'arrêt d'autant plus important que L'Expansion est à l'avant-garde de la « roulartisation » (suppressions de postes, réduction des moyens, travail supplémentaire et non rémunéré pour le Web et pour L'Express, mutualisations...), à l'œuvre dans tous les titres du Groupe, dont les salariés subissent les conséquences au quotidien, par un surcroît de travail, du stress et de la démotivation.

16 mars 2010

Non à l'étranglement de L'Expansion !

L’Expansion poursuit sa grève entamée le vendredi 12 mars, à la suite de l’annonce de la suppression du poste de rédacteur en chef édition. La rédaction du magazine réclame le maintien de ce poste, indispensable au bon fonctionnement du mensuel. En arrêtant le travail, les salariés expriment leur ras-le-bol d’une situation qui ne cesse de se dégrader depuis des mois.

Après les départs non remplacés de journalistes, l’éviction d’Alain Louyot, directeur de la rédaction, et celle de Katherine Menguy, directrice déléguée, en octobre dernier, cette fois c’est au tour du poste de rédacteur en chef édition d’être visé.

Pour justifier cette décision, la direction invoque des raisons économiques et la nécessité d’améliorer l’organisation du magazine. Or, c’est l’inverse qui va se produire avec la suppression de ce poste clé, avec, en prime, une surcharge de travail
pour les salariés restants.

La direction reste dans le flou, incapable de dire comment et avec qui sera concrètement réalisé demain le magazine. Cette prétendue « nouvelle organisation », à effectifs et moyens réduits, risque de conduire, à terme, à la réalisation d’un Expansion low cost, alors que la direction affiche de grandes ambitions, en programmant le lancement d’une nouvelle formule dès le mois prochain.

En l’espace de 5 ans, L’Expansion a perdu l’équivalent de 9 postes à plein temps, soit 25 % de ses effectifs, pour une charge de travail qui s’est alourdie, la rédaction étant « invitée » à contribuer toujours plus au Web et à fournir des papiers à L’Express. Les renforts ont été réduits. Le recours à un bataillon de stagiaires pour pallier les sous-effectifs est devenu la règle. Tous les budgets ont été rabotés dont celui, vital, de la promotion, insignifiant depuis près de 2 ans.

L’Expansion apparaît de plus en plus comme le laboratoire de la « roulartisation », qui promet de se déployer dans notre groupe (mutualisations, low cost, newsroom, salariés multitâches...).

Ensemble, mettons un terme à ce processus qui menace nos emplois, notre santé, nos conditions de travail et la qualité de nos titres

Les organisations syndicales du site de Châteaudun (CFDT, CGT, FO et SNJ de GER, CFDT et CGT de L’Etudiant) soutiennent sans réserve la grève de L’Expansion et réclament le maintien du poste de rédacteur en chef édition. Elles appellent les salariés à venir soutenir leurs collègues de L’Expansion qui manifestent, à 11 heures, devant la salle du Conseil, à l’occasion de la conférence de presse de Rik de Nolf, et devant les entrées du bâtiment.

Le 16 mars 2010

CFDT  CGT  FO  SNJ


100316expansion.pdf

15 mars 2010

L'Expansion poursuit la grève

Lundi 15 mars, la rédaction de L'Expansion, réunie en assemblée générale (AG), a voté à la majorité absolue (26 oui, 1 non et 1 blanc) la poursuite de la grève décidée vendredi 12. 
L'AG a renouvelé sa revendication : le maintien du poste clé de rédacteur en chef technique et de son titulaire. Elle demande aussi des négociations sur le fonctionnement du magazine.

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L'Expansion en grève : le SNJ partie prenante

Le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, est partie prenante de la mobilisation des salariés de L'Expansion contre l'étranglement du magazine économique.

Le SNJ condamne, à L'Expansion comme partout dans le groupe, la politique de la direction et de l'actionnaire de Groupe Express Roularta, uniquement préoccupés des résultats financiers, et leur absence totale de stratégie et de volonté de défendre une information de qualité et l'avenir des titres.

La section SNJ de GER

12 mars 2010

L’Expansion en grève

Après l'annonce de la suppression du poste de rédacteur en chef technique du magazine – un poste clé pour le fonctionnement du journal –, la rédaction de L'Expansion réunie en assemblée générale vendredi matin, à l’initiative de la Société de la rédaction, a décidé de cesser aussitôt le travail.

Cette grève a reçu le soutien de la CGT de L’Etudiant et celui du syndicat FO (voir ci-après). La rédaction réclame le maintien du poste menacé et les moyens nécessaires à la réalisation des objectifs ambitieux de la nouvelle formule, actuellement en préparation.

En fin de journée, trois représentants de la direction sont venus s’expliquer devant les salariés.

Principal motif invoqué pour justifier la suppression du poste de rédacteur en chef technique : des raisons économiques (le déficit du journal, la baisse de la diffusion et de la publicité). Or, jamais les instances représentatives du personnel n’ont été informées d’une situation si urgente qu’il faille immédiatement supprimer un poste clé pour la réalisation du journal. Une opération menée dans l’urgence et dans l’improvisation, puisque la direction nous demande de patienter « une dizaine de jours » avant de nous communiquer la nouvelle organisation du titre.
De plus, cette décision intervient à deux semaines du lancement d’une nouvelle formule très éditée et dont la rédaction vient à peine de découvrir les premières ébauches.

Autre raison avancée : « l’effet entonnoir », provoqués par la centralisation des informations et des décisions par une seule personne. Or c’est justement cette centralisation, que la direction considère à tort comme un « goulot d’étranglement », qui permet la sortie du magazine en temps et en heure. Car nous devons jongler avec une rédaction en chef dont une partie de l’emploi du temps est consacrée à d’autres activités que le magazine, et des rédacteurs débordés, fortement incités à fournir, en plus, du contenu pour le site Web de L’Expansion, voire même des papiers pour L’Express.

Au lieu d’un fonctionnement centralisé, on nous propose désormais de faire preuve « d’initiative et de créativité » : les chefs de service et les rédacteurs devront avoir un « rapport direct » avec les maquettistes et les secrétaires de rédaction, ce qui risque de rendre ingérables le suivi de la réalisation des pages, chacun faisant son propre journal.

Cette soi-disant « nouvelle organisation » camoufle à peine l’obsession de nos dirigeants sous l’ère Roularta : celle de faire toujours plus d’économies en réduisant les effectifs et en rendant les équipes toujours plus productives, sur fond d’austérité salariale.

A l’issue d’une heure d’entrevue, où la direction a rejeté notre demande de maintien du poste, promettant seulement une réorganisation de la rédaction en chef et des renforts, les salariés ont décidé de se donner rendez-vous, lundi matin à 10 heures pour décider de la suite à donner à leur action.

 

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L'Expansion en grève : soutien de la CGT de L'Etudiant

“Paris, le 12 mars 2010

Aux salariés de l’Expansion en grève

Nous avons appris que vous vous êtes mis en grève aujourd’hui, vendredi 12 mars. Nous avons aujourd’hui encore plus la certitude que nous ne sommes pas seuls à rejeter la politique du presse-citron de nos directions.
« Des emplois supprimés, des effectifs qui fondent, des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader, une baisse continuelle des moyens, la fermeture ou la vente des titres, le blocage des salaires, des déménagements, la remise en cause de nos acquis »… (tract «Stop à la roulartisation», signé par tous les syndicats en octobre 2009), ce n’est qu’avec des actions fortes comme la vôtre aujourd’hui que nous arriverons à gagner sur nos revendications.
Bravo à vous, vous avez toute notre solidarité.
À bientôt tous ensemble.

La CGT de l’Etudiant”

 

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L'Expansion en grève : soutien de FO

“Le 12 mars 2010.

A tous les collaborateurs de L'Expansion,

Le syndicat FO, représentée par Andrée Hazan, déléguée syndicale, soutient l'action de la Société de la rédaction de L’Expansion.

Pour Force Ouvrière, Andrée Hazan, déléguée syndicale.”

L’Expansion en voie d'étranglement

En l’espace de cinq ans, L’Expansion a perdu
– un directeur de la rédaction (Alain Louyot) ;
– une directrice déléguée (Katherine Menguy) ;
– un directeur adjoint de la rédaction (Vincent Giret) ;
– une assistante (Marie-Françoise Paris)
– quatre rédacteurs (Laurent Barbotin, Gilles Tanguy, Marc Landré, Jean-Luc Barberi) ;
– un demi-poste de réviseur (Lucie Lacroix) ;
– un demi-poste de SR ;
– un quart de poste de maquettiste.
Les renforts de pigistes (à la rédaction comme à la réalisation) ont été notablement réduits. Le recours aux services de stagiaires est devenu la règle. Tous les budgets ont été rabotés dont celui, vital, de la promotion, désormais insignifiant. Partir en reportage devient une gageure. La pagination et le tirage de L’Expansion ne cessent de diminuer. De plus, la rédaction est invitée, avec des forces qui s’amenuisent, à travailler toujours plus en collaborant bénévolement au Web et en fournissant des papiers à L’Express.

24 octobre 2009

“Réorganisation” : la liquidation continue

Vaste réorganisation du groupe Express-Roularta”  (Le Figaro, 2 oct. 09)

La direction de L'Expansion entre les mains de L'Express” (Le Figaro, 19 oct. 09)

“Le groupe Express-Roularta va renforcer la collaboration entre le Web et l'imprimé” (Le Monde, 23 oct. 09)

14 octobre 2009

Stop à la roulartisation !

Après la fusion de Point de Vue et de Mieux Vivre avec GER, la fusion prochaine de L’Etudiant et celle de Studio-Ciné Live, après l’annonce d’une réorganisation générale du groupe, il est temps aujourd’hui que tous les salariés de Roularta Media France se fassent entendre auprès de l’actionnaire.

Des emplois supprimés, des effectifs qui fondent, des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader, une baisse continuelle des moyens, la fermeture ou la vente de titres, le blocage des salaires, des déménagements, la remise en cause de nos acquis (35 heures)… voilà comment se traduit pour les salariés la stratégie de Roularta depuis que le groupe belge est devenu notre actionnaire principal. Nous payons très chèrement la dette qu’il a contractée pour financer son implantation en France.

Cette stratégie touche l’ensemble des titres et des entités juridiques de Roularta Media France.

C’est pourquoi tous les salariés de RMF doivent aujourd’hui prendre la parole, ensemble.



Roularta veut « mutualiser » les services ?

Alors, à notre tour, mutualisons nos forces !



Toutes les organisations syndicales des sociétés de Roularta Media France invitent les salariés (GER, l’Etudiant, À nous Paris, Studio Press) à une assemblée générale.



LUNDI 19 OCTOBRE à 13 heures

Salle JJSS au 6e étage

Envisageons ensemble les actions à mener !



CFDT CFTC CGT FO SNJ

07 octobre 2009

Une réorganisation à hauts risques

Face à la crise et à la transformation du paysage médiatique, le développement de l’entreprise aurait dû passer par un projet ambitieux. Mais le projet présenté par la direction est avant tout un projet de réorganisation du management. Sur les moyens déployés pour réussir, pas un mot ! Comment allons-nous travailler ? Que deviennent nos métiers et nos qualifications ?

L'annonce de cette réorganisation, et la fusion du Groupe L’Etudiant et de Studio avec GER, ont de quoi inquiéter les salariés, après des années de gestion Roularta marquées par les licenciements et les disparitions de postes, la dégradation des conditions de travail et la baisse de la qualité de nos titres.

La fusion de L’Etudiant va se traduire par une nouvelle chasse aux « doublons » dans de nombreux services avec des suppressions de postes à la clé. L'absence de précisions sur les « convergences des activités print/web » est lourde demenaces sur l’accroissement de la charge de travail de chacun. Ce plan s’accompagne aussi d’un « resserrement de la hiérarchie » qui affaiblit l’indépendance rédactionnelle et l’avenir de plusieurs titres.

Les premières manœuvres de la direction, en particulier à L’Expansion dont la direction risque d’être décapitée pour des raisons « d’économies », confirment toutes ces craintes.

Un Comité d’entreprise extraordinaire est de nouveau convoqué le 9 octobre.

Nous appelons les salariés de GER à se retrouver à l’issue de cette réunion en Assemblée générale afin d’examiner les conséquences de ce plan, dont la logique semble se résumer à faire toujours plus avec encore moins de moyens.

Retrouvons-nous le lundi 12 octobre à 12 heures au 6e étage afin d’examiner les actions à mener ensemble pour défendre nos emplois, nos conditions de travail et nos titres.


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

lundi 12 octobre à 12 heures

au 6e étage



CFDT CFTC CGT FO SNJ

 

14 février 2009

Avis négatif du CE aux suppressions d'emplois

Le Comité d’entreprise a achevé, vendredi 13 février, les deux informations-consultations sur le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) : l’une portait sur la réorganisation et les mesures d’économies présentées par la direction (les suppressions de postes), l’autre sur les mesures d’accompagnement du PSE (les indemnités, les modalités, etc.). Dans les deux cas, les élus ont rendu un avis négatif, retranscrits ci-dessous dans leur intégralité.

Le PSE est donc maintenant officiellement ouvert : pour vous informer concrètement de cette nouvelle étape et de ses conséquences, les élus Cfdt-Cgt et Snj invitent tous les salariés à participer, salle JJSS (6e étage), à une

Assemblée générale

lundi 16 février à 11 heures.

090213tractAG.pdf

11:52 Publié dans Tract intersyndical | Tags : emploi, ag, documentation, économies

15 janvier 2009

Un dixième des effectifs en moins : les salariés réagissent

“Les syndicats du groupe Express-Roularta appellent à la grève” (Le Monde, 16 janvier 2009).

13 janvier 2009

Non à la casse de la doc !

Les négociations sur le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) sont à peine entamées que, déjà, la direction veut passer en force sur la documentation, mettant, une nouvelle fois, élus et salariés devant le fait accompli.

Quelques heures après qu'elle a remis en Comité d’entreprise (CE) une note écrite concernant la doc, les salariés (17 personnes, 15,5 équivalent temps plein) ont été informés des projets de restructuration les concernant : maintien d’une documentation « extrêmement resserrée » (seulement 5 à 6 postes conservés), passage d’une partie des effectifs (5 à 6 personnes) au Web afin de créer de nouvelles offres destinées aux internautes, et 6 suppressions d’emploi. Dans la foulée une réunion d’information avait lieu lundi après-midi, et les documentalistes priés de faire connaître leur souhaits quant à leur avenir avant la fin de la semaine…

Des procédés totalement illégaux qui ont choqué les 200 personnes présentes lors de l’assemblée générale du personnel : le PSE n’entre en vigueur que le 13 février prochain, après le vote d’un avis du CE sur la totalité du dispositif. Aucune restructuration ne peut donc commencer, d’autant que les élus sont loin d’avoir obtenu les informations nécessaires de la part de la direction pour que le PSE démarre dans de bonnes conditions.

De plus, cette mise en pièces de la doc va encore dégrader les conditions de travail des documentalistes restants, celle des rédactions et nuire à la qualité rédactionnelle de nos titres.

L’AG a mandaté les délégués syndicaux et le secrétaire du CE pour protester auprès de la DRH, et rédiger une motion demandant notamment une hausse des bonifications de départ proposées aux partants volontaires, et le respect d’un réel volontariat, et pas de volontariat « contraint » ou du volontariat qui n’arrangerait que la direction de GER.

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Les Echos, 13 janvier 2009

“Le groupe Express-Roularta va licencier 51 salariés”

“ [...] Vendredi dernier, la direction a informé le comité d'entreprise du groupe de presse d'un plan d'économies de 10 millions d'euros. [...] Ce plan concerne 51 postes sur les 555 salariés que compte le groupe. [...] Dans le détail, 23 postes de cadres, 18 de journalistes et 10 d'employés seront touchés. [...] Le comité d'entreprise doit rendre son avis, purement consultatif, le 13 février prochain, soit quinze jours après que le CE aura reçu une analyse chiffrée d'un expert-comptable sur les comptes de la société.

[...] La direction se réserve le droit de refuser un départ s'il n'est pas question que le poste du salarié soit supprimé. La seule certitude vient du pôle documentation. Sur les 17 personnes de ce pôle, 5 à 6 d'entre elles devront s'occuper exclusivement du Web, six autres resteront sur le papier et les autres personnes seront licenciées.

Ces décisions font suite aux récentes déclarations du groupe belge Roularta, qui a estimé ne pas pouvoir atteindre son objectif de 10 % d'excédent brut d'exploitation sur son prochain exercice pour cause de baisse des revenus publicitaires en France. [...] A la suite de cette annonce, une assemblée générale des salariés s'est tenue ce matin. « Il a été décidé de faire circuler une motion auprès des salariés pour demander à ce que le plan de départs volontaires soit un véritable plan volontaire », ajoute une source syndicale. [...] ”

00:20 Publié dans Presse | Tags : documentation, emploi, économies, loi, ag

11 janvier 2009

CE du 9 janvier : galette indigeste

Pas moins de trois Comité d’entreprise (CE) extraordinaires étaient au menu du CE du 9 janvier, en plus du CE consacré à l’examen du Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), dont nous débattrons au cours d’une

Assemblée générale

lundi 12 janvier à 11 heures 30

 

Plan  de sauvegarde de l'emploi. Les élus ont commencé par constater le manque de sérieux des documents fournis par la direction. Ils ont réclamé un organigramme actualisé du groupe, le nombre de postes supprimés par titre et par service, et par catégories d’emploi. Cet état des lieux est indispensable pour que les personnes candidates au départ volontaire sachent si leur demande sera acceptée. Le risque est un refus du départ par la direction si le poste supprimé n’apporte pas une vraie économie. D’autant que moins il y aura de départs volontaires, plus il y aura de départs contraints. Les mesures incitatives pour les candidats au départ n’ont, pour le moment, rien d’incitatif.

(Dans une communication aux salariés en fin d'après-midi, la direction indique :

La direction a fait un certain nombre de propositions qui devront être négociées.

Ces mesures concernent principalement :

la bonification, au delà de la convention collective, des indemnités de départ :

+ 2 mois  pour tous les collaborateurs sauf ceux âgés de plus de 55 ans  pour lesquels la majoration est de + 4 mois ,

- pour les employés, versement des indemnités prévues pour les cadres dans la convention collective de la Presse Magazine et d'information

des mesures d'aide au reclassement  (outplacement, création d’entreprise, cellule de reclassement interne, VAE, formation, bilans de compétences, …).

Les élus ont jugé ces éléments insuffisants.
)

Les élus ont répété qu’ils ne considéraient pas le chiffre de 51 suppressions d’emploi comme gravé dans le marbre et qu’ils feraient tout pour le faire diminuer.

Au cours des débats, il est apparu que l’objectif principal de l’entreprise est de réaliser des économies, en faisant, comme d’habitude, assurer par les restants les tâches réalisées par les partants, sans véritable projet de réorganisation, excepté en ce qui concerne la documentation : une partie d’entre elle serait intégrée au Web dans l’objectif de proposer des produits « premium » et payants aux internautes. Ainsi, le rôle rédactionnel de la documentation, coupée en deux et handicapée par des postes en moins, serait une nouvelle fois affaibli, au détriment de la qualité du travail effectué par les rédactions...

Nous avons insisté pour obtenir un PSE qui sauvegarde vraiment l’emploi, les emplois des partants comme ceux des restants, en prévoyant notamment de solides mesures d’accompagnement (mobilité, mesures pour les pré-retraités, cellule de reclassement interne, commission de suivi, cabinet extérieur de reclassement, accompagnement pour la recherche d’un nouvel emploi, etc.), toutes choses sur lesquelles la direction montre d’inquiétantes lacunes.

Enfin, une discussion a également abordé la question de l’ordre des licenciements. Selon le code du travail, les salariés les plus âgés, ayant le plus d’ancienneté, des enfants ou un handicap, seront les derniers licenciés en cas de départs contraints. La direction y a ajouté, comme elle a le droit, des critères prenant en compte la qualité professionnelle. Nous y sommes évidemment totalement opposés, d’autant plus que le SNJ a toujours refusé la mise en place d’entretiens individuels d’évaluation dans l’entreprise.

Durée du travail. Les élus ont rendu un avis négatif sur la dénonciation des accords sur les 35 heures, notifié le 16 décembre dernier alors le Comité d’entreprise n’avait même pas encore rendu son avis, une entrave caractérisée au fonctionnement du CE. En septembre 2008, la direction voulait remettre les salariés au travail en supprimant leurs jours de RTT. Deux mois plus tard, elle lance un plan d’économies prévoyant 51 suppressions de postes, alors qu’elle n’a prévu aucune mesure d’aménagement du temps de travail dans son Plan de sauvegarde de l’emploi afin d’éviter des licenciements dans le groupe. Une incohérence que nous avons bien entendu dénoncée.

Fusion entre Classica-Répertoire et le Monde de la Musique (voir “Rachat du “Monde de la Musique” : encore l'emploi en ligne de mire !”). Autre avis négatif du CE. Les élus ont critiqué cette opération destructrice d’emplois : 6 salariés permanents sont présents dans chaque magazine, alors que le nouveau titre conservera… 6 salariés seulement. La direction n’apporte aucune garantie sur le reclassement du personnel des deux entités fusionnées, notamment ceux des services commerciaux de GER. De plus, au Monde de la Musique, les 11 pigistes dont 4 réguliers (3,5 équivalent temps plein) n’ont aucune garantie de retrouver un travail. S’agissant de mesures de licenciement économique, les élus ont demandé que les salariés du Monde de la Musique puissent logiquement bénéficier du Plan de sauvegarde de l’emploi de GER. Une demande contestée par la direction qui préfèrerait voir les journalistes de ce titre demander à bénéficier de la clause de cession.

Fusion de Point de Vue-Belgifrance avec GER. Encore un avis négatif. La fusion se traduira par la fin des usages en vigueur dans l’hebdomadaire. Toutefois, à l’issue d’une bataille juridique lancée en décembre dernier, les délégués du personnel de Point de Vue et les délégués syndicaux de GER ont signé un accord avec la direction prévoyant que les salariés de Point de Vue ne seront pas touchés pendant un an par des mesures de suppressions de poste. Ils conservent également le bénéfice de leurs accords actuels pendant 15 mois (hausse des salaires, abondement du Plan d’épargne entreprise, organisation du temps de travail, mutuelle…), seront présents en tant qu’observateurs aux Comités d’entreprise de GER, participeront aux réunions de Délégués du personnel et seront associés aux négociations les concernant directement.

02 décembre 2008

Non à la casse de nos emplois et de nos titres

Après une rentrée en fanfare, marquée par les attaques contre les accords 35 heures, les RTT et le CET d’une direction décidée à nous « remettre au travail », voilà qu’elle s’en prend à nos emplois avec un plan de suppressions de postes et un paquet d’« économies » qui tueraient le plus solide des groupes de presse. C’est que, entre-temps, « la crise » est passée par là, qui permet à nos managers d’expliquer que les difficultés du Groupe Express-Roularta ne sont pas « le fruit d’une contre-performance, d’erreurs de management ou d’une stratégie hasardeuse »... La direction de GER n’a cessé de répéter que les économies et les suppressions de postes (138 de 2001 à 2008) étaient nécessaires pour sauver l’entreprise et les emplois. On en voit le résultat aujourd’hui : des licenciements en perspective et une austérité encore aggravée.

  • La direction veut économiser 10 millions d’euros en 2009 sur le nouveau périmètre de GER, comprenant Point de Vue-Belgifrance et Mieux Vivre, qui fusionneraient l’an prochain avec nous et qui devraient ainsi participer à nos réductions de coûts.
  • Un plan de départs volontaires vise à réaliser 3,5 millions d’euros d’économies, soit, selon nos calculs, une cinquantaine de postes supprimés (8 % de l’effectif total).
  • Les départs seraient « volontaires ». Mais des salariés pourraient être fortement incités à se porter candidats au départ, comme cela s’est déjà vu dans le passé.
  • La diminution totale de la masse salariale s’éléverait à 5 millions d’euros, au moyen du blocage des salaires (sauf les augmentations liées à l’ancienneté et les hausses de salaire déjà négociées), et du gel des remplacements par la suppression des CDD et des piges.
  • La direction prévoit aussi l’arrêt du Compte épargne temps au 1er janvier 2009, ce qui ferait un gain de 0,5 million d’euros. Mais pour cela, il faut qu’un nouvel accord soit signé avant la fin décembre avec les syndicats.
  • Le « plan » prévoit 5 millions d’euros d’économies par la baisse des tirages et de la pagination, la suppression de produits dérivés et de suppléments, la diminution de la promotion, des piges rédactionnelles et photos, etc.
  • Réorganisations et mobilités internes : « Des réorganisations internes pouvant conduire à des suppressions de poste […] pourraient toucher tous les services communs du groupe ». A bon entendeur… « Les éventuelles suppressions de postes pourraient entraîner des mobilités ou conduire à des départs négociés ». Visiblement, il ne s’agit plus ici de volontariat mais de départs forcés.
  • La direction est comme d’habitude, très pressée : les « volontaires » seraient priés de se faire connaître avant le 28 février 2009.
  • Un « accompagnement social » sera proposé aux partants, sauf qu’au lieu de consacrer un budget spécial au financement des projets professionnels, le budget formation de l’entreprise sera mis à contribution.
  • La direction promet de favoriser la mobilité dans tous les titres de GER et ceux de Roularta Media France. Difficile de refuser cette mobilité si l’alternative est de prendre la porte : à l’issue d’une « période probatoire » de 3 mois après sa mutation, le salarié qui ne serait pas satisfait par sa nouvelle situation pourrait tenter sa chance ailleurs, ou passer par la case licenciement.


Sous-effectifs, dégradations des conditions de travail, qualité au rabais : le « plan d’économies » de la direction ressemble à ce qu’elle nous a déjà infligé, mais en pire. Avec la réduction de la promotion, et la baisse de la pagination et des tirages, on se rapproche dangereusement du point de non-retour pour nos titres et leur crédibilité, sur le « print » comme sur le Web.

Le prochain Comité d’entreprise du 5 décembre sera consacré au plan d’économies de la direction.

Pour vous en informer et décider comment y riposter,

Retrouvons-nous, tous ensemble, en Assemblée générale

vendredi 5 décembre, à 15h30, au 6e étage

 

Non a la casse 1-12-2008.pdf

10 décembre 2006

Le Roularta-compresseur

Rik De Nolf a fixé à L’Express un objectif de rentabilité de 10 % (Le Monde, 23/11/2006) évoquant une économie de 3 millions d’euros sur la masse salariale du Groupe Express-Expansion. Un « allégement » confirmé lors du comité d’entreprise du 23 novembre par Marc Feuillée (« Cette économie sera atteinte sans drame »), qui compte « faire mieux, plus vite, avec moins de personnes ». « En 2007-2008, nous ferons des économies sur les fournisseurs, sur le temps de travail et sur les renforts extérieurs », a-t-il encore dit. En clair, remplacer a minima les postes vacants chez les journalistes, les cadres et les employés, et redistribuer le travail aux restants, en trouvant « des solutions en interne », et en « envisageant tout remplacement dans le cadre de la mutation papier-Web ». Il est donc urgent d’obtenir des engagements clairs et précis sur le remplacement des partants.

Journalistes « bimédia » : faire plus avec moins

Le CE a été largement consacré au projet de « système éditorial bimédia » qui devrait être opérationnel d’ici à avril 2007. Les logiciels QPS et Copydesk équiperont toutes les rédactions, et L’Express sera doté de nouveaux ordinateurs. Le groupe vise, à terme, un objectif de zéro photogravure sous-traitée. Avec CopyDesk, les rédacteurs saisiront leurs papiers à la bonne longueur et les enverront dans le circuit. Les pages réalisées par des journalistes « bimédia », à la fois Web et papier, pourront être « démoulées » et leur contenu (éditorial et graphique) basculé sur les sites. Un chemin de fer électronique devrait simplifier la réalisation et la sortie des pages en intégrant rédactionnel, gravure et publicité. A terme, les pages, traitées en PDF, seront dotées de protocoles de transmission normalisés avec ceux de Roularta.

Incertitudes pour les plateaux techniques

La mise en route de tous ces projets sera suivie par un groupe de travail comprenant des représentants du Comité d’entreprise. Ces évolutions techniques importantes doivent s’accompagner, selon nous, d’embauche de personnel, de formations pour faciliter les passerelles entre l’écrit et le Web et d’achat de matériel, notamment pour absorber le surcroît de travail à la photogravure, en interne. Marc Feuillée a précisé que « les métiers de maquettistes, SR, réviseurs ne sont pas menacés en tant que métiers ». De quoi s’interroger quand on connaît l’objectif d’économie sur la masse salariale que s’est fixé l’actionnaire.

« L’Expansion », au top de la décroissance

Déjà affaiblie, L’Expansion vient encore de perdre un rédacteur, parti avec la clause. Réunie en AG le 10 novembre dernier, la rédaction a demandé, dans une motion, son remplacement rapide, l’inverse risquant d’entraîner « une nouvelle dégradation des conditions de travail » compromettant la qualité du magazine. Car L’Expansion est notoirement en sous-effectifs (les stagiaires se succèdent toute l’année pour faire « tourner » la rubrique « Perso » et les dossiers Immobilier, Salaire des cadres ou Jeunes diplômés). Réponse de la direction de la rédaction : « Impliquez-vous sur le Web pour augmenter les chances de remplacer les partants ». L’équipe est invitée à devenir « bimédia », dans l’improvisation et sans moyens supplémentaires.

Comme l’a expliqué Marc Feuillée, le groupe entend développer les sites Web sans embauche de « profils journalistes ». Le contenu rédactionnel ne reposerait donc que sur les rédacteurs des titres papier, déjà pénalisés par les départs non remplacés, la diminution des budgets consacrés aux renforts, et le licenciement de nombreux pigistes, comme à L’Express.

Négociations salariales : zéro pour la direction

En 2006, les salariés ont subi une hausse importante du coût de la vie : impôts locaux (+5,6%), loyers (+4,6% en rythme annuel depuis 2000 selon la Fnaim), gaz (+20% en un an), sans compter la distribution d’eau, les transports ou l’alimentation. Le SNJ a donc réclamé une augmentation collective des salaires et des piges de 3 % pour 2007. La direction a proposé... 0 %, préférant consacrer une enveloppe de 1,1 % aux augmentations individuelles, attribuées de façon arbitraire et dans l’opacité. Pour mémoire, 117 salariés ont bénéficié en 2006 d’une augmentation individuelle (21 % des effectifs de GEE).

Retraite complémentaire : les journalistes doivent choisir

Comme nous l’avions annoncé dans notre profession de foi électorale, le SNJ a écrit à la direction afin qu´elle consulte les journalistes sur le maintien ou non de l´abattement sur les cotisations aux caisses de retraites complémentaires. En effet, cette baisse de cotisations se traduira par des pensions réduites. Le SNJ souhaite défendre une démarche volontaire afin que chacune des personnes concernées puisse choisir de cotiser, à taux plein ou non, selon sa situation.

Communiqué du SNJ, 7 décembre 2006

Roularta Compresseur 07-12-2006.pdf