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10 décembre 2012

Express, Expansion, Studio, Point de vue, web, prépresse... : encore un CE marathon !

L’ordre du jour du CE du 30 novembre 2012 contenait 9 points dont 6 informations-consultations portant sur des projets aux conséquences sociales très importantes pour les salariés.

Cette inflation d’informations-consultations illustre les craintes, déjà exprimées par les élus SNJ lors de précédents Comités d'entreprise, d’une restructuration rampante qui serait à l’œuvre dans le groupe. Quand la direction met sur le compte du « raidissement du dialogue social » l’obligation d’ouvrir à tout bout de champ des informations-consultations, les élus SNJ et SUD rappellent qu’il s’agit du respect des institutions représentatives du personnel (IRP) et affirment qu’ils continueront à s’opposer à la politique du fait accompli pratiquée par la direction.

Projet de réorganisation des rédactions techniques de « L’Express » et de « L’Expansion »

La direction, qui voulait demander un avis pour pouvoir lancer avant la fin de l’année la mutualisation des deux rédactions techniques, n’a pu le faire. En effet, lors du CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) du 29 novembre qui examinait les conséquences de ce projet de mutualisation sur les conditions de travail des salariés concernés, certains élus ont demandé le recours à un expert extérieur. Depuis le début du projet, les équipes techniques de «L’Express » et de « L’Expansion » s’opposent à ce projet qui risque d’aggraver les dysfonctionnements et les problèmes de sous-effectifs.

En face, la direction, contre toute évidence, s’obstine à affirmer que l’équipe technique de « L’Expansion » a du temps à consacrer à « L’Express », et réciproquement.

Le recours à un expert indépendant serait la meilleure façon de sortir de cette situation de blocage.

Projet de réorganisation du magazine « Studio-Cinelive »

L’information-consultation sur la dénonciation de l’usage de la prime dite de Cannes est close. La mobilisation des salariés du titre et des élus a payé puisqu’elle a permis d’aboutir à un accord qui intègre cette prime au salaire.

L’équipe de « Studio-Cinelive », très attentive au devenir du titre, a posé une série de questions concernant la nouvelle formule testée à l’occasion du numéro double décembre-janvier. Des réponses de la direction seront attendues dès la fin de la période de vente de ce numéro.

Projet d’externalisation de « Histoire » et « Images du monde »

Des bruits inquiétants, corroborés par certains faits, laissent penser que la direction prévoit d’externaliser la réalisation de deux suppléments de « Point de vue » : « Histoire » (trimestriel) et « Images du monde » (bimestriel). Selon la direction, il s’agirait de « soulager » les rédactions plume et technique, qui peineraient à réaliser les trois titres.

Argument réfuté par une élue SNJ, par ailleurs membre de la rédaction technique de « Point de vue », qui souligne au contraire le bon fonctionnement mis en place dans la réalisation de ces trois titres. Pour une fois que l’organisation du travail dans la réalisation de titres du groupe semble faire les preuves de son efficacité, la direction veut la casser. Il est à craindre que des motifs d’ordre purement financier soient à l’origine de ce projet, mais sur ce point la direction est restée étrangement muette. Affaire à suivre donc.

Projet d’élargissement des horaires du web

Le rédacteur en chef adjoint de lexpress.fr, est venu répondre aux questions des élus à propos de ce projet qui suscite une véritable inquiétude parmi les rédacteurs du web, concernés au premier chef.

La veille, le CHSCT avait rendu un avis négatif sur le projet. Et pour cause : alors qu’il est censé pallier les faiblesses d’audience du site à certains moments clés de la journée, l’élargissement des horaires du web (avec une arrivée plus tôt le matin) promet surtout de dégrader davantage les conditions de travail des salariés, déjà difficiles.

Tout au long de la discussion, il semblait impératif d'éviter de prononcer le mot qui fâche : sous-effectif. Car si des embauches de "community managers" et de "FPE" ont bien eu lieu ces derniers mois, il n’en est pas de même des rédacteurs, qui, à effectif constant, ont vu leurs tâches s’accroître encore et toujours.

Projet de réorganisation de la production prépresse

Ce projet, qui avait été lancé en août par la direction, a été réintégré, grâce à l’intervention des élus SNJ et SUD, dans le processus légal d’une information-consultation du CE. Certaines informations demandées par les élus lors des précédents CE, relatives notamment au plan d’économies attendues d’un tel projet, à la nouvelle organisation du prépresse (avec répartition des tâches et attributions des titres), n’ont toujours pas été fournies par la direction.

Négociations en cours

Elles sont nombreuses et pour certaines, au point mort depuis des mois. C’est le cas notamment de la NAO et de la NAO spécifique aux salariés ex-« Etudiant ».

Deux points positifs toutefois :

- l’ouverture prochaine de négociations entre direction et élus sur les CDD d’usage et la précarité au sein de GER

- la réduction des écarts de rémunération décidée dans le cadre de l’accord sur l’égalité professionnelle de mars 2012 a commencé pour certaines catégories de personnel (rédactrices et rédactrices techniques) et doit se poursuivre. Les salariées bénéficiant de ce rattrapage de 1,49% rétroactif à avril 2012 recevront une notice explicative jointe à leur fiche de salaire de novembre.

07 décembre 2012

Restons vigilants quand la direction nous attaque les uns après les autres

Point info n° 2
SNJ SUD
Le 06/12/12

Un point sur ce qui s’est passé ces derniers mois à GER : restons vigilants à l’heure où la direction, obsédée par la réduction des coûts, nous attaque les uns après les autres.

✖ L’EXPRESS

Réorganisation sans consultation

Le directeur de la rédaction de L’Express a présenté au CE les grandes lignes de son plan de réorganisation de la rédaction, appelée à travailler davantage pour le Web. Sud et le SNJ considèrent, contrairement aux autres élus, qu’une information-consultation est le seul moyen d’obliger la direction à entrer dans les détails des changements que ce plan va entraîner, tant pour les équipes de L’Express que pour celles des sites affiliés. Ne pas être à même de juger toutes les implications d’une telle réorganisation, c’est, pour les représentants du personnel au CE, renoncer à défendre au mieux les intérêts des salariés.

✖ STUDIO CINELIVE

Alerte lancée

Le 10 octobre, la direction a annoncé qu’elle comptait se passer immédiatement de toute contribution des pigistes (une dizaine), instituer 10 numéros par an au lieu de 11, et qu’elle envisageait une réorganisation. Alertés, les élus du CE ont obligé la direction à geler son projet, et à ouvrir une négociation : si la mise en place du numéro double est actée, le manque à gagner des pigistes serait compensé par plus de contributions aux hors-série et les CDI verront leur prime annuelle (un temps menacée) intégrée à leur salaire. L’accord est en en passe d’être signé. Prochaine étape : discussion au CE du projet de réorganisation du titre.

✖ L’EXPANSION

Démembrement effectué

Depuis le 3 octobre, alors même que la consultation au CE et au CHSCT sur l’organisation de la rédaction technique n’est pas achevée, l’équipe, déjà amputée de la moitié de ses effectifs, a été déménagée et éparpillée dans les différents services de L’Express. Résultat : une production désorganisée et des conditions de travail dégradées mettant en péril la réalisation du titre, des salariés malmenés et leur travail déconsidéré. La direction reste sourde aux problèmes et veut mener jusqu’au bout son projet d’imposer aux SR, réviseurs et rédactrices graphistes de travailler aussi pour L’Express. Lors de sa dernière réunion, des membres du CHSCT ont demandé l’intervention d’un expert.

La négo, ou comment enterrer les problèmes

Ouverte en juin en vue de remplacer l’ancien accord (arrivé à échéance le 12/06), la négo sur les droits d’auteur en est à sa 6e réunion (soit 5 mois de vide juridique). Au bout d’une dizaine de réunions, la GPEC (Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) commence seulement à entrer dans le vif du sujet. Concernant la négociation annuelle sur les salaires (NAO) de l’Etudiant, après 3 réunions, la direction vient d'annoncer qu'elle est remise à plus tard pour être traitée dans le cadre de la NAO de GER, pour laquelle aucune date n'a encore été fixée (rappelons que celle-ci doit avoir lieu chaque année, dans un délai d’un an à compter du début de la précédente négociation annuelle obligatoire). Dans le même temps, alors que les élus au CE dénoncent l’abus de CDD d’usage pour occuper des postes qui devraient être en CDI, la direction annonce l’ouverture d’une négociation de plus… La négo ou la nouvelle façon pour la direction de GER d’enterrer les problèmes.

À suivre aussi

L’ENTREPRISE. Au CE du 22 juin, la direction tirait la sonnette d’alarme en annonçant des chiffres inquiétants. Pas de nouvelle depuis, mais des salariés laissés dans l’inquiétude.

LES ÉDITIONS GER-L’ETUDIANT. Une équipe chamboulée, des départs, aucune explication, aucune information : la direction a-t-elle un projet face à cette situation préoccupante ?

POINT DE VUE. La direction a annoncé de manière officieuse l’externalisation de deux hors-série jusqu’ici produits en interne ainsi que la diminution des astreintes du week-end. À la demande des élus Sud et SNJ, le sujet était à l’ordre du jour du CE du 30/11.

WEB DE L’EXPRESS-L’EXPANSION. Une consultation est actuellement menée au CE et au CHSCT (qui a rendu un avis négatif sur le projet) pour étaler les horaires des journalistes du service Web de 8 heures à 22 heures. Le tout sans embauche et alors que ces salariés connaissent déjà des conditions de travail difficiles.

Le saviez-vous ?

L’ACCORD SENIOR prend fin le 31 décembre prochain. En 2013, il ne sera plus obligatoire dans les entreprises. Peu de chances qu’il soit donc renouvelé à GER. Il vous reste un mois pour en profiter…

DEPUIS PLUS DE 6 MOIS, le poste d’infirmier(e), pourtant imposé par la loi, est vacant à GER.

DANS LE CADRE DE L'ACCORD SUR L'ÉGALITÉ HOMMES-FEMMES, 21 rédactrices et 32 rédactrices techniques – dont le salaire est inférieur au salaire moyen H/F du métier concerné – ont eu en novembre un réajustement salarial. Si vous êtes concernée, vérifiez sur vos fiches de paie que la rétroactivité à avril 2012 a bien été effectuée.

LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL n’est pas une fatalité. La loi protège les salariés. Si vous en êtes victime ou témoin, n’hésitez pas aller voir vos DP.

FIN DE L’ACCORD RTT L’ETUDIANT : dès janvier, les salariés de l’Etudiant passeront sous le régime GER avec grands regrets…

JOURNALISTES, NE VOUS LAISSEZ PAS ABATTRE !

Chaque année, comme l’oblige la loi, la direction demande aux journalistes d’opter, avant le 31 décembre, pour ou contre un abattement sur leurs cotisations sociales. Nous vous recommandons de le refuser. Si vous l'acceptez, vous aurez demain des couvertures maladie et retraite gravement amputées. D'autant que GER étend cet abattement aux retraites complémentaires, contrairement à la réglementation et aux pratiques de la quasi-totalité des autres entreprises de presse.

TractSNJ-SUD5-12-12 .pdf

01 décembre 2012

CE du 26 oct. 12 : motion SNJ-SUD pour saisir l'Inspection du travail sur la précarité

CE du 26 octobre 2012

Motion présentée par le SNJ et SUD.

« Afin que tous les contrats de travail précaires soient requalifiés en CDI, le CE du Groupe Express-Roularta décide de saisir l’Inspection du travail concernant le recours abusif aux contrats à durée déterminée, aux CDD d’usage, aux pigistes et aux stagiaires, qui occupent, parfois depuis des années, des postes de travail indispensables au bon fonctionnement des services et à la production des titres du groupe.

C’est notamment le cas des titres « Côtés », de L’Express, de L’Expansion, de L’Entreprise, de Mieux Vivre et de Studio-Ciné Live. L’Inspection du travail adressera un rapport de ses constatations à l’entreprise qui présentera son plan de résorption de la précarité.»

Extrait du PV du Comité d’entreprise du 26 octobre 2012

"Point 8 - Réponse de la Direction sur la situation des salariés « précaires » des rédactions de Côté Maison évoquée lors du comité d’entreprise du 28/09/2012

André SPIGA [SNJ] - Le SNJ et SUD avaient demandé le vote d’une motion du CE concernant la précarité qui ne figure pas au présent ordre du jour. C’est d’autant plus regrettable que la question de la précarité est récurrente. L’article L.2325-14 du Code du Travail prévoit que le Comité d'entreprise peut demander, à la majorité de ses membres, une réunion extraordinaire au cours de laquelle la motion que nous proposons pourrait être débattue. En substance, cette motion vise à demander la saisie de l’Inspection du Travail en vue de l’établissement d’un rapport concernant la situation de la précarité au sein de l’Entreprise et les mesures prises pour résorber cette situation.

Eric TAVER [CGT, secrétaire du CE] – J’ai bien reçu et transmis cette demande mais la Direction m’a fait valoir lorsque de la rédaction de l'ordre du jour qu’elle avait une réponse à formuler suite à notre interpellation du 28 septembre. Je propose donc d’entendre la réponse de la Direction avant d’envisager la tactique à suivre.

Corinne PITAVY [Directrice générale] - Voici notre réponse : nous sommes disposés à ouvrir des négociations sur la situation des salariés précaires de la rédaction de Côté Maison.

Laurent VRBICA [CFDT] - Nous ne pouvons que nous réjouir de cette réponse qui permettra peut-être de résoudre des situations illégales qui perdurent de longue date. Je propose donc de saisir la perche qui nous est tendue. Je voudrais également revenir sur une jurisprudence de la Cour de Cassation en date du 19 septembre 2012 et requalifiant un CDD d’usage en CDI avec toutes les régularisations que cela entraîne, en termes d’ancienneté notamment. Il y a donc urgence à résoudre un certain nombre de situations qui perdurent depuis trop longtemps au sein de ce Groupe.

Dominique NOBLECOURT [SNJ] - Cette négociation pourrait-elle s’élargir à tout le Groupe?

Véronique DARASSE [DRH] - Nous avons été saisis d’une question relative à Côté Maison.

Laurent VRBICA [CFDT] - Nous avons porté ce sujet à l’ordre du jour car nous en avons été saisis par l’équipe de Côté Maison. Cela étant, je ne vois pas pourquoi nous traiterions différemment d’autres situations similaires qui n’auraient pas été identifiées au sein du Groupe.

Corinne PITAVY – A mon sens, cette réflexion est à mener à l’échelle du Groupe.

Thierry GIBRAT [SUD] - Ouvrir une négociation ne signifie pas qu’elle aboutira. En outre, je ne vois pas comment celle-ci pourrait se tenir à l’échelle d’un seul titre.

André SPIGA - Il existe d’autres cas de CDD d’usage dans d’autres rédactions. Le problème doit être résolu de façon globale. De façon plus générale, je regrette une certaine tendance à reporter le plus possible l’ouverture des différentes négociations. Il ne faudrait pas que la négociation à venir, qui est d’importance, subisse le même sort.

Véronique DARASSE - Je pense que vous pouvez faire crédit à la Direction du temps qu’elle consacre au dialogue social au sein de l’Entreprise. Bien que certains débats n’aboutissent pas, notre principale préoccupation lorsque nous ouvrons une négociation est de parvenir à un accord.

Laurent VRBICA - Je suis d’avis de saisir l’opportunité qui nous est proposée vis-à-vis d’une préoccupation de longue date."

La motion du SNJ et de SUD n'a pas été adoptée par le CE.

 

 

00:00 Publié dans Représentants du personnel | Tags : cdd, loi, emploi, pigistes

30 juin 2012

Précarité : réunion DP du 22 juin 2012 (extrait)

Question de délégués du personnel. Qu’en est-il du remplacement du SR à Point de Vue ? Une salariée en CDD d’usage (contrat renouvelé tous les mois) remplace depuis 12 mois un SR parti à la retraite après 21 ans de présence. Pourquoi la direction a-t-elle recours à un CDD d’usage alors qu’il s’agit de pourvoir un poste pérenne en CDI et à plein-temps ?

Réponse de la direction. La direction rappelle qu’elle a gelé le poste pour permettre le reclassement des salariés dont le poste est menacé. Un appel à candidature par voie de mobilité interne a donc été initié pour pouvoir ce poste. Après l’étude attentive des différentes candidatures, la direction a opté pour un salarié en provenance de l’Expansion, Pierre Herout.

DP. De même, ce statut de CDD d’usage concerne de nombreux salariés de GER qui occupent des postes faisant partie intégrante de l’activité normale et permanente de l’entreprise, en illégalité avec les dispositions du Code du travail, qui précisent qu’un contrat de travail à durée déterminée, et a fortiori un CDD d’usage, « ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise » (Art. L1242-1). Pour vous mettre en conformité avec la loi, quand comptez-vous transformer ces CDD d’usage abusifs en CDI à temps plein ou à temps partiel ?

Direction. Les CDD d’usages sont conclus sur des emplois pour lesquels il est d’usage constant de ne pas recourir au contrat de travail à durée indéterminée (conformément à l’article L.1242-2, paragraphe 3). De plus, GER exerce son activité principale dans le champ d’application de l’article D.1242-1, qui énumère les secteurs dans lesquels le recours aux CDD d’usage est autorisé. Par ailleurs, nous n’avons pas connaissance de CDD d’usage qui aurait pour objet ou pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de GER. Enfin, la direction rappelle qu’en matière de CDD d’usage, GER verse l’indemnité de congés payés et l’indemnité de précarité, lesquelles ne sont pas prévues par la loi et constituent donc des dispositions plus favorables.

06 avril 2012

Pour faire entendre une autre voix, votez SNJ-SUD!

SNJ  SUD

Pour faire entendre une autre voix,
votez SNJ-SUD !

Droits d’auteur, salaires, mutualisations... Pour peser face aux projets de la direction dans les négociations en cours, des syndicats combatifs, forts du soutien des salariés, sont indispensables.

A travail égal, salaire égal : le SNJ et SUD réclament un plan d’action pour combler les différences de rémunération entre postes équivalents, comme c’est le cas pour les salariés de L’Etudiant – dont les salaires sont en moyenne de 15 % inférieurs à ceux du reste du groupe – et pour ceux qui n’ont pas été augmentés depuis de nombreuses années.

Autre priorité : la réduction des écarts de salaires entre hommes et femmes. Nous souscrivons au prochain accord sur l’égalité professionnelle, qui prévoit des mesures pour y parvenir, mais nous ne le signerons pas, car il ne garantit pas le remplacement des salarié(e)s passant à temps partiel.

La défense des pigistes et des CDD. Le SNJ et SUD réclament pour eux aussi de vraies augmentations. Le tarif des piges n’a pas été réévalué depuis de nombreuses années. Les primes d’ancienneté conventionnelles doivent leur être réellement versées. Nous veillerons également à ce que les pigistes bénéficient de l’intégralité des accords d’entreprise (salaires, droits d’auteur, participation aux bénéfices, intéressement...), ainsi que des mesures sociales en cas de PSE.

La lutte contre la précarité. Le recours à des CDD d’usage pour des emplois indispensables au fonctionnement des services doit cesser. Le SNJ et SUD se battront pour que les faux CDD soient requalifiés en CDI.

Mutualisations des rédactions : non merci !

Objectif de la direction (en attendant peut-être de s’attaquer à d’autres titres...) : intégrer la rédaction de L’Expansion au sein du service Economie de L’Express et fusionner les rédactions techniques des deux magazines. Tout cela après avoir restructuré à coups de départs volontaires et de suppressions de postes. Les rédactions techniques des deux titres refusent ce projet car cela ne réglera pas les dysfonctionnements de L’Express et ses problèmes de sous-effectifs. La direction doit écouter les salariés qui réclament que L’Expansion reste doté d’une rédaction autonome et indépendante, pour ne pas risquer de perdre son identité.

Droits d’auteur : non à la roulartisation !

La direction rêve d’une « famille cohérente de presse » comprenant tous les titres de Roularta Media Group à l’échelle de l’Europe. Cette exigence de cession des droits est inacceptable. Sans la signature des syndicats majoritaires à GER, la direction n’a aucun moyen d’imposer ce type d’accord. D’où l’importance de donner une majorité au SNJ et à SUD pour faire respecter les droits des journalistes.

SNJ  SUD, 6 avril 2012

120406snjsudFaireEntendreUneAutreVoix.pdf

27 mars 2012

Pour un vrai changement votez SNJ-SUD !

SNJ  SUD

Pour un vrai changement
votez SNJ-SUD !

Envoyez un signal fort à la direction et à l’actionnaire en votant pour nos candidats.

Des plans de licenciement qui s’enchaînent. Des salariés malmenés par les mutualisations, sous pression face à la surcharge de travail et qui voient leurs acquis attaqués année après année (dernier en date : les 35 heures). Des cadres intermédiaires démunis face à la roulartisation désormais à l’œuvre dans tous les services, obligés de gérer des décisions sur lesquelles ils n’ont pas prise. Des pigistes dont les droits les plus élémentaires sont niés en permanence. Des titres mis en danger par la politique de Roularta, qui, plutôt qu’investir et embaucher, préfère redistribuer des dividendes à ses actionnaires, dicter un gel des salaires et imposer des départs « volontaires »… Ça suffit !

En finir avec les mauvaises habitudes

Face à ces attaques, pas question pour le SNJ et SUD de se résigner. Plus que jamais, le Comité d’entreprise (CE), les délégués du personnel (DP) et le Comité d’hygiè­ne, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ont une responsabilité essentielle.
Il faut dire stop aux habitudes prises par la direction de mener les consultations à la va-vite, voire « d’oublier » certaines instances, en agitant la peur que demain sera pire si l’on n’agit pas tout de suite comme elle l’a décidé.

Imposer le plein respect des prérogatives du CE et du CHSCT, c’est ne plus permettre à la direction d’ignorer les réalités des conditions de travail des salariés. C’est ne plus lui permettre d’esquiver les réponses aux problèmes concrets des salariés, obligés de se débrouiller seuls pour régler l’équation du toujours plus avec moins de moyens.

Voter pour les listes SNJ-SUD, c’est ne pas vous résoudre à « accompagner » la mise à mal de nos acquis par des marchandages où la direction, qui campe sur des positions dures, se montrera toujours la plus forte. N’a-t-elle pas réussi à saper la mobilisation sur les salaires l’an passé en faisant miroiter aux salariés que leurs efforts soient récompensés via l’intéressement, promesse finalement bien vite dégonflée ?

Voter pour les listes SNJ-SUD, c’est agir pour construire ensemble un rapport de force efficace en mesure de défendre vos droits.

Voter pour les listes SNJ-SUD, c’est donner un signal fort à la direction et à l’actionnaire pour qu’ils entendent l’exaspération des salariés et abandonnent leurs positions maximalistes.
Ensemble, ne permettons pas à la direction et à l’actionnaire de se croire tout permis.

Votez pour les listes SNJ-SUD !


Elections du 12 avril 2012 
Listes présentées par le Syndicat national des journalistes et SUD Culture Solidaires

Journalistes
(Répartition des voix. SNJ : 65 % – SUD : 35 %)

COMITÉ D’ENTREPRISE
Titulaires    Suppléants
Denise Grumel (L’Express)    André Spiga (L’Expansion)
Thierry Gibrat (L’Etudiant)    Pauline Feuillâtre (L’Expansion)
Eric Marquis (L’Express)    Nathalie Lecomte (L’Etudiant)
Cécile Rynkiewicz (L’Expansion)    Isabelle Pons (L’Etudiant)

DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL
Titulaires    Suppléants
Claire Padych (Pigiste)    Isabelle Pons (L’Etudiant)   
Dominique Noblecourt (Point de Vue)    Gertrude O’Byrne (L’Etudiant)
Elsa Daillancourt (L’Etudiant)    Catherine Marin (L’Express)
Yves Adaken (lexpansion.fr)    Eliane Degoul (L’Etudiant)

Listes présentées par SUD Culture Solidaires, soutenues par le SNJ

Cadres

COMITÉ D’ENTREPRISE
Titulaires    Suppléants
Sylvie Joly (Exécution L’Etudiant)    Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)
Franck Robin (Informatique)    Ewa Augustyn (Trafic prod L’Etudiant)

DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL
Titulaires    Suppléants
Pascale Supernant (Fabrication)    Franck Robin (Informatique)   
Ewa Augustyn (Trafic prod L’Etudiant)    Sylvie Joly (Exécution L’Etudiant)
Mireille Salomon (L’Expansion)    Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)

Employés

COMITÉ D’ENTREPRISE
Titulaires    Suppléants
François Fromont (Web L’Etudiant)    Slim Meharbi (Service commercial)

DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL
Titulaires    Suppléants
Caroline Labbey (Service commercial)    Pascal Vinette (Exécution L’Etudiant)
Emilio Santos (Courrier)    Tony Boisblet (Standard)


Le vote efficace pour vous défendre

Tour d’horizon des dossiers qui attendent les prochains élus

Salaires : des actionnaires choyés, les salariés méprisés. Roularta Media Group a récidivé : après 6 millions d’euros l’an passé, la maison mère de GER a prévu de verser 4,3 millions d’euros à ses actionnaires en mai prochain. Dans le même temps, la direction refuse de consacrer le moindre centime aux augmentations collectives des salariés de GER, qui ont pourtant grandement contribué aux 14,4 millions d’euros de résultat net de RMG en 2011. Ces provocations répétées doivent cesser.

Pour de vraies augmentations collectives. Depuis 2002, la direction ne garantit plus de hausse collective des salaires au moins égale à l’inflation et ne distribue que des primes et des augmentations individuelles. Le SNJ et SUD réclament la fin de ces pratiques opaques et demandent une politique salariale privilégiant les hausses collectives, les hausses individuelles devant être limitées aux changements réels de postes.

Pour des hausses en valeur absolue et pas en pourcentage. Cette année, nous réclamons une hausse générale de 150 euros pour les salariés gagnant moins de 2 000 euros, et 100 euros pour les autres. Ces hausses de salaires collectives doivent se faire en valeur absolue et non en pourcentage, afin de resserrer l’éventail des revenus et ne pas perpétuer les inégalités.

A travail égal, salaire égal. Le SNJ et SUD réclament la mise en place immédiate d’un plan pour en finir avec les écarts de rémunération qui existent dans le groupe entre postes équivalents, comme c’est le cas pour les ex-salariés de L’Etudiant, dont les salaires sont en moyenne de 15 % inférieurs à ceux des autres salariés de GER.

Des mesures salariales pour les pigistes et les CDD. Nous réclamons aussi une hausse des tarifs des piges et le bénéfice des augmentations à l’ensemble des salariés, qu’ils soient pigistes ou en CDD.

CDD d’usage : trop, c’est trop ! La direction use et abuse des CDD, en particulier des CDD d’usage. Ces contrats précaires ne sont pas utilisés pour des surcroîts de travail ou pour le remplacement de salariés temporairement absents, mais afin de pourvoir des emplois réguliers, indispensables au bon fonctionnement des services. Ces pratiques illégales doivent cesser. Le SNJ et SUD demanderont que la direction ouvre une négociation pour que les contrats de travail de ces salariés soient requalifiés en CDI, comme l’exige la loi.

Egalité hommes-femmes : encore un effort ! Le SNJ, soutenu par SUD, ne signera pas en l’état l’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Certes, et nous y souscrivons bien évidemment, il prévoit de réduire les écarts de salaire, en l’espace de trois ans, entre hommes et femmes dans une série de métiers du groupe. Mais il ne prévoit pas le remplacement des salarié(e)s ayant choisi de passer à temps partiel, ce qui ne peut que se traduire par l’alourdissement de la charge de travail dévolue aux restants. Nous ne pouvons pas cautionner cette dégradation des conditions de travail inscrite dans un accord.

Droits d’auteur : pas d’accord ! Les négociations sur les droits d’auteur (Hadopi) viennent d’être rouvertes après plus d’un an d’interruption. Il était temps : elles devraient se conclure… en juin prochain. Une habitude dans ce groupe, où les négociations sont sans cesse repoussées pour se terminer dans l’urgence et la précipitation.

La direction rêve d’un accord définissant une « famille cohérente de presse » qui engloberait l’ensemble des titres de Roularta Media Group, à l’échelle de l’Europe, ce qui est légalement loin d’être le cas. Pour le SNJ et SUD, cette exigence de cession des droits à l’intérieur d’un groupe est inacceptable. D’autant qu’elle est la porte ouverte aux mutualisations, à l’organisation de services communs à plusieurs rédactions, ce qui nuit à l’identité des titres et est dévastateur en termes d’emplois.

La loi Hadopi n’exige pas la négociation de ce type d’accord. Sans la signature des syndicats majoritaires dans l’entreprise, la direction n’a aucun moyen de l’imposer. D’où l’importance de donner une majorité au SNJ et à SUD pour que les contrats de travail de tous les salariés soient respectés.

L’Express-L’Expansion : mutualisations, non merci ! Après la mise sous tutelle de L’Expansion, voilà deux ans, la direction a fini par imposer son plan de restructuration. La rédaction a perdu le tiers de ses effectifs, des postes essentiels ont été supprimés et des salariés mutés, ce qui alourdit le travail des restants.

L’objectif de la direction reste de fondre L’Expansion dans L’Express, en mutualisant les rédactions, et notamment les rédactions techniques, et en transformant la ré­daction de L’Expansion en sous-service du service Economie de L’Express. Or, le mensuel économique ne doit pas être privé d’une rédaction autonome et indépendante, au risque de perdre son identité.

Soutenues par le SNJ et SUD, les rédactions techniques de L’Express et de L’Expansion ont fait savoir, à plusieurs reprises, leur hostilité totale à ce projet. Il n’est pas question de travailler pour un autre titre que celui pour lequel on a été embauché. Il n’est pas question de résoudre de cette façon les dysfonctionnements de L’Express, dus en grande partie aux sous-effectifs. Il n’est pas question non plus d’alourdir les tâches des équipes, et d’appauvrir encore le contenu des deux titres.

La direction a bien tenté, en vain, de faire passer son projet en janvier, en demandant l’aval du CE sans attendre la consultation du CHSCT, pourtant essentielle concernant les conditions de travail. Nous serons particulièrement vigilants pour que la négociation sur l’avenir des rédactions techniques de L’Express et de L’Expansion ne se fasse pas en catimini, sans que le comité d’entreprise et le CHSCT ne soient pleinement saisis de ces questions.

Arrêtons les frais. Le SNJ et SUD réclament que la direction arrête de faire de fausses économies sur les notes de frais en ajoutant toujours plus de contraintes aux salariés dans leurs déplacements. Cela ne fait que compliquer leurs tâches et nuire à leur activité. Sans compter l’alourdissement des procédures qui les met dans de sérieuses difficultés quand ils doivent parfois avancer plus de la moitié de leur salaire…
 
A l’heure où la dégradation des conditions de travail, le stress, le recours aux précaires s’amplifient et que, côté direction, l’improvisation reste la règle dans la stratégie d’entreprise, montrez qu’il faut que ça change à GER : votez pour les listes SNJ-SUD !


Pigistes : le SNJ aux avant-postes

Les représentants du SNJ sont et resteront au côté des pigistes au quotidien dans leurs litiges avec la direction (diminution des piges, collaboration brutalement arrêtée...). Nous n’avons cessé de réclamer que la prime d’ancienneté soit enfin versée à tous les pigistes et aux CDD. Ce combat n’est pas fini : nous exigeons que cette prime vienne s’ajouter au tarif de base et ne soit pas incluse dans celui-ci, comme le pratique GER.

Par ailleurs, si nous avons enfin obtenu que l’accord sur l’intéressement bénéficie plus largement aux pigistes, nous demandons une revalorisation du tarif des piges, que les pigistes ne soient plus exclus du bénéfice des accords collectifs, notamment des augmentations de salaire annuelles, et la fin de la déduction du 13e mois et des congés payés du montant des piges.


  SUD-GER : un syndicalisme combatif 

Pour la première fois, SUD (Solidaires, unitaires, démocratiques) participe aux élections des représentants du personnel de GER et présente des candidats dans chaque collège. Une première victoire que cette offre de pluralisme syndical, deux ans à peine après la création de SUD par des ex-CGT de L’Etudiant.
Notre objectif : renforcer un syndicalisme combatif alors que la direction et l’actionnaire, par leur politique méprisante et indécente, cherchent ouvertement la confrontation.
Notre philosophie : agir avec les salariés et non à leur place. Faire, au sein de notre section, que chaque adhérent participe aux  décisions, pour décider ensemble d’une ligne syndicale.
Notre engagement : informer de manière transparente les salariés, assurer un travail d’analyse et de discussion afin que les accords d’entreprise soient négociés en toute connaissance de cause et pas au détriment des droits d’une catégorie de salariés.
Notre bataille aujourd’hui : devenir représentatifs pour peser dans les négociations et obtenir des élus DP et CE qui défendront vos droits de manière responsable.
Contact : Thierry Gibrat (01 75 55 50 47).

  Le SNJ, premier syndicat de journalistes 

Par son implication à GER (mobilisation pour les salaires, soutien aux pigistes, refus du bradage des 35 heures et de la capitalisation des retraites complémentaires des journalistes, etc.), le SNJ a progressé à chaque scrutin (31,4 % des voix en 2006, près de 50 % en 2010) devenant majoritaire chez les DP, et frôlant la majorité au CE chez les journalistes en 2010.
Le SNJ (49,59 % des voix aux dernières élections à la Commission de la carte) est le syndicat le plus présent dans les entreprises de presse, les négociations et les instances nationales où sont défendus les droits et intérêts des journalistes. Il met à leur disposition des permanences (juridique, emploi, pigistes, etc.) et de nombreux services pratiques ainsi qu’un site Internet : www.snj.fr
• Le blog du SNJ de GER : http://snjexpress.hautetfort.com
• SNJ  33, rue du Louvre, 75002  Paris.  Tél. : 01 42 36 84 23 http://www.snj.fr/

Votez SUD-SNJ pour que ça change.pdf

03 février 2012

Communiqué des rédactions techniques de L'Express et de L'Expansion

Communiqué des rédactions techniques de L'Express et de L'Expansion

Réunis le jeudi 2 février 2012, les journalistes des plateaux techniques de L’Express et de L’Expansion, ayant pris connaissance du projet de la direction d’un avenant à leur contrat de travail réitèrent leur refus de la mutualisation, réaffirment leur attachement au titre auquel ils collaborent et s’opposent à ce projet de modification de leur contrat de travail.

Le 3 février 2012

25 janvier 2012

Réunion d'information jeudi 26 janvier

Mutualisations, plan de départs volontaires, déménagements...

• A la suite des inquiétudes exprimées par de nombreux salariés, le SNJ, SUD et FO vous invitent à participer à une réunion d’information sur les effets des mutualisations engagées à L’Express et à L’Expansion, et sur leurs conséquences sur les conditions de travail, notamment en raison des déménagements et des réaménagements prévus dans plusieurs services de L’Express, à L’Expansion et à Lire.
• Nous ferons le point sur le plan de départs volontaires de L’Expansion, clôturé depuis le 16 janvier, et sur ses conséquences dans le Groupe.
• Nous parlerons également de l’intégrité des titres menacés par la transformation de L’Expansion en un sous-service de L’Express, et par la volonté de la direction de disposer de journalistes multi-titres à GER, à L’Expansion comme à L’Express, au mépris des contrats de travail des salariés.
• Enfin nous verrons comment empêcher l’instrumentalisation par la direction des instances de représentation du personnel, et notamment du Comité d’entreprise et du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), qui doivent rester au service des salariés.

Pour parler de tous ces sujets, le SNJ, SUD et FO vous proposent de participer à une

RÉUNION D’INFORMATION
LE JEUDI 26 JANVIER À 11 H 30
SALLE DU 6e ÉTAGE

SUD  SNJ  FO
le 25 janvier 2012

120125snjsudfoReu.pdf

 

18 janvier 2012

Communiqué de la réalisation de L'Expansion

Communiqué de la réalisation de L'Expansion

Les journalistes de la réalisation de L’Expansion (photo, maquette, révision et SR), réunis ce mercredi 18 janvier, apportent leur total soutien à l’équipe du plateau technique de L'Express, qui refuse de devoir faire des pages de L'Expansion, en plus de travailler sur L'Express et ses déclinaisons.
Nous refusons, nous aussi, d’être mutualisés avec la rédaction technique de L’Express et de travailler pour un autre titre que celui qui nous emploie, afin de nous consacrer entièrement à la réalisation du nouvel Expansion. Nous demandons le maintien d’une équipe dédiée pour L’Expansion, « plumes » et techniques travaillant dans une même rédaction, comme c’est le cas aujourd’hui.

Le 18 janvier 2012

16 janvier 2012

Communiqué des journalistes des services techniques de la rédaction de L’Express

Communiqué des journalistes des services techniques de la rédaction de L’Express (maquette, photo, révision et SR)


Ayant pris connaissance de la décision de la direction du groupe de maintenir son projet de mutualiser les services techniques des rédactions de L’Expansion et de L’Express, les journalistes du plateau technique de L’Express, réunis le vendredi 13 janvier et le lundi 16 janvier, sans leurs chefs de service, réitèrent leur refus d’une mutualisation avec les services techniques de la rédaction de L’Expansion, réaffirment qu’ils n’accepteront aucune charge de travail supplémentaire et qu’ils soutiennent les journalistes de la rédaction technique de L’Expansion dans leur volonté de voir se mettre en place un service technique de la rédaction de L’Expansion autonome et dédié, comme cela a été acté officiellement pour la rédaction écrivante.

Le 16 janvier 2012

16 octobre 2011

“« L'Expansion » n'est plus à vendre”

Lu sur lesechos.fr (12 oct. 11)

« L'Expansion » n'est plus à vendre

Au cours d'un comité d'entreprise ce matin, les salariés de l'Expansion ont appris que le mensuel économique n'était plus à vendre et devrait trouver une solution interne

Lire la suite sur lesechos.fr

07 octobre 2011

Arrêt de travail mardi 11 octobre

Motion votée
à l’unanimité
par l’assemblée générale des salariés de GER

Les participants à l’assemblée générale du 6 octobre 2011, ayant pris connaissance des débats du dernier comité d’entreprise et des récents développements autour de l’avenir de L’Expansion :

  • s’indignent de l’absence de réponses précises apportées par la direction du groupe quant au devenir du mensuel économique et exigent ces réponses. Quatre mois après l’annonce de la décision de procéder à la vente ou à la restructuration du titre, il est inacceptable de laisser les salariés concernés dans une telle incertitude ;
  • refusent que les difficultés d’un journal, dans un contexte de crise de la presse magazine, soient supportées par les seuls salariés à coups de licenciements ;
  • dénoncent la logique purement financière privilégiée par l’actionnaire, qui vise à traiter tout foyer de perte éventuel dans l’entreprise par des suppressions de postes, sans aucune stratégie de développement.

Ils appellent l’ensemble des salariés du groupe, journalistes, cadres et employés, à exprimer avec force leur refus de toute casse sociale à l’Expansion comme ailleurs en cessant le travail et en se rassemblant dans le hall du 23 rue de Châteaudun,
le mardi 11 octobre de 11 heures à 13 heures, veille du comité d’entreprise.

CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD
avec la Société des rédacteurs de L’Expansion,

la Société des rédacteurs de L’Etudiant,
la Société des journalistes de L’Entreprise.

 

111006gerAGmotion.pdf

 

05 octobre 2011

Assemblée générale des salariés le 6 octobre. Continuons à nous mobiliser pour nos emplois !

465 signatures à la pétition !

CONTINUONS À NOUS MOBILISER
POUR NOS EMPLOIS !

Vous avez été 465, soit les deux tiers de l’effectif de GER, à signer la pétition pour la défense de l’emploi à L’Expansion et dans l’ensemble du groupe : merci de votre mobilisation !

Vos élus se sont présentés au Comité d’entreprise le jeudi 29 septembre forts de ce soutien massif. Première surprise : la direction ne s’attendaitmanifestement pas à un tel succès de la pétition. Deuxième surprise : contrairement à ce qu’elle avait laissé entendre, la direction n’avait strictement rien de neuf à communiquer aux élus, alors même que la presse bruisse de rumeurs sur un rachat de L’Expansion.

Ça suffit !

Ce silence et la logique purement financière que la direction et l’actionnaire mettent en œuvre, à L’Expansion comme ailleurs, sont de vraies menaces pour nos métiers. Pour envisager ensemble les actions àmener pour préserver nos emplois, participez à l’

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DE TOUS LES SALARIÉS,
EMPLOYÉS, CADRES, JOURNALISTES

JEUDI 6 OCTOBRE À 12 HEURES

SALLE JJSS AU 6e ETAGE

Venez nombreux, nos emplois sont en jeu !

Les élus CFDT, CGT et SNJ, les sections FO et Sud,
la Société des rédacteurs de L’Expansion,

la Société des rédacteurs de L’Etudiant,
la Société des rédacteurs de L’Entreprise,
le 5 octobre 2011

 

111005ag.pdf

19 septembre 2011

Tous ensemble, défendons nos emplois ! (pétition)

A L’Expansion comme ailleurs,

TOUS ENSEMBLE, DÉFENDONS NOS EMPLOIS !

SIGNEZ MASSIVEMENT LA PÉTITION !


Cédés, fusionnés, « allégés » ? Les salariés de L’Expansion sont toujours dans l’ignorance du sort qui leur est réservé. Une chose est sûre : quelle que soit l’hypothèse retenue, de nombreux postes seraient menacés. Pour dire non à la casse sociale, mais aussi pour éviter que L’Expansion ne soit le prélude à d’autres coups bas dans le groupe, les élus du CE et les salariés de L’Expansion vous appellent à signer massivement la pétition pour la défense de l’emploi.

Au début de l’été, la direction faisait part de sa volonté de « réfléchir » à l’avenir de L’Expansion.
Depuis, aucune information n’a filtré…en tout cas à GER, car la presse spécialisée se fait déjà l’écho (sic) d’une possible vente du titre.

Info ou intox ? Lors du CE du 26 août, la direction, tout en reconnaissant discuter avec des repreneurs potentiels, disait n’avoir pas écarté ses autres hypothèses : un journal « allégé » (à commencer par ses effectifs), ou un rapprochement avec L’Express (aux conséquences sociales encore plus lourdes). Tout
laisse craindre que c’est dans lemême esprit que seraient conduites les négociations avec un repreneur : le prix d’un journal, c’est aussi samasse salariale...

Pour se justifier, la direction pointe les résultats, très déficitaires selon elle, de L’Expansion. C’est justement pour le vérifier que vos élus ont déclenché la procédure de droit d’alerte : le rapport de nos experts n’est pas encore bouclé, mais de premiers éléments laissent penser que la réalité est moins tranchée.

En effet, si le résultat de L’Expansion est négatif, il le serait dans des proportions que GER peut supporter : en clair, la situation de L’Expansion ne nous conduit pas au dépôt de bilan, loin de là (rappelons que notre groupe n’est pas en perte, et que Roularta vient de distribuer 6 millions d’euros à ses actionnaires) ! Il ne peut donc pas être question de sacrifier les emplois des salariés de L’Expansion sur l’autel des résultats financiers de Roularta Media Group.

Il est, de plus, à craindre que la direction et l’actionnaire ne fassent de cet épisode un test grandeur nature sur la réactivité des salariés de GER : si rien ne bouge, pourquoi ne pas aller plus loin et, demain, pointer tel ou tel « foyer de pertes » à éradiquer au plus vite ? C’est pour toutes ces raisons que nous appelons tous les salariés du groupe à signer la pétition qui sera présentée au prochain comité d’entreprise, le 29 septembre.

Pour dire votre refus de la casse sociale, deux moyens : remettre le coupon ci-dessous à un élu de votre choix ou venir signer lors de la journée de collecte des signatures, le jeudi 22 septembre, dans les deux halls de l’entreprise, de 9 heures à 18 heures.

Les élus CFDT, CGT et SNJ,
la Société des rédacteurs de L’Expansion,

la Société des rédacteurs de L’Etudiant,
la Société des rédacteurs de L’Entreprise,
le 16 septembre 2011

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A L’Expansion comme ailleurs, PRIORITE AUX EMPLOIS !

Inquiets des déclarations de la direction sur la situation de L’Expansion, les salariés du groupe, tous services et rédactions confondus, s’indignent que des suppressions massives d’emplois puissent être envisagées. Ils réclament que, quelle que soit l’hypothèse retenue, l’emploi de tous, journalistes, cadres
et employés, soit une priorité absolue. Ils déclarent qu’ils s’opposeront avec force à toute « solution
» qui ne placerait pas l’emploi au coeur de ses préoccupations.


NOM    PRENOM    SERVICE/REDACTION    SIGNATURE

 

110916lexpansionPetition.pdf

26 juin 2011

Trois hypothèses pour L'Expansion

Lors du CE du 24 juin 2011, a été lue une déclaration de la rédaction de L'Expansion, soulignant que l'équipe paie pour un management déficient et une direction qui, en dépit des alertes de la rédaction depuis des mois, n'a pas réagi.

Loin de répondre jamais sur la question des déficiences managériales et sur l'incurie où on a laissé sombrer le titre, la direction s'en est tenue à une argumentation uniquement comptable, revenant sans cesse sur les très mauvais chiffres du titre.

La direction a aussi évoqué un journal où "le moindre changement de périmètre dans l'équipe donne lieu à des jours de grève" (air connu).

Concernant les pistes envisagées, la direction prétend que l'actionnaire ne veut pas fermer L'Expansion. Elle a énoncé trois hypothèses : 

  • la cession, l'actionnaire ayant eu plusieurs contacts
  • un mensuel allégé en terme d'équipe
  • un rapprochement avec L'Express

La situation de L'Expansion devait être abordée au conseil d'administration de Roularta qui s'est réuni ce même vendredi.

Dans le cadre du droit d'alerte déclenché lors de sa précédente réunion, le CE a demandé une expertise et désigné le cabinet Syndex.