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30 octobre 2009

Haro sur les rebelles !

C’est à un véritable marathon de Comités d’entreprise (CE) que les représentants du personnel sont astreints par les processus de fusion et de « réorganisation » impulsés par la direction.

Lors des CE d’octobre, la direction a renouvelé son refus de fournir l’organigramme de l’entreprise, aussi bien passé qu’à venir !

Le 16 comme le 23 octobre, la direction a consacré l’essentiel de ses interventions à stigmatiser les élus du Groupe Etudiant qui manifesteraient une grande « hostilité » face aux projets de la direction. En effet, l’annonce de la fusion ayant été faite avant consultation des instances représentatives du personnel, les élus du Groupe Etudiant envisagent a juste titre un recours judicaire pour délit d’entrave.

La direction a très vite orienté la discussion sur le service Fabrication de L’Etudiant : « Nous ne connaissons pas l’organisation du service de fabrication de L’Etudiant » (16 oct. 09). Comme par hasard : c’est là que travaille la déléguée syndicale CGT de L’Etudiant !

Concernant les salariés de Studio Magazine, la direction affirme que leurs demandes « ne présentent pas de caractère urgent ».

La direction est pressée : aussi bien en ce qui concerne le Groupe Etudiant que Studio Magazine, elle demande que le CE de GER donne rapidement son avis.

Le Comité d’entreprise de GER estime qu’il ne doit donner son avis qu’après que les CE concernés auront donné le leur.

Le SNJ s’engage à ne pas dévier de cette position.

Les élus SNJ ont interrogé la direction sur la promotion du rédacteur en chef technique de L’Express. La succession n’étant pas décidée, cette annonce ajoute à la déstabilisation de ce service. Nous avons demandé si une offre d’emploi serait diffusée dans le groupe, à quoi la direction a répondu qu’elle ne procédait « pas de la sorte pour le management ».

24 octobre 2009

“Réorganisation” : la liquidation continue

Vaste réorganisation du groupe Express-Roularta”  (Le Figaro, 2 oct. 09)

La direction de L'Expansion entre les mains de L'Express” (Le Figaro, 19 oct. 09)

“Le groupe Express-Roularta va renforcer la collaboration entre le Web et l'imprimé” (Le Monde, 23 oct. 09)

14 octobre 2009

Stop à la roulartisation !

Après la fusion de Point de Vue et de Mieux Vivre avec GER, la fusion prochaine de L’Etudiant et celle de Studio-Ciné Live, après l’annonce d’une réorganisation générale du groupe, il est temps aujourd’hui que tous les salariés de Roularta Media France se fassent entendre auprès de l’actionnaire.

Des emplois supprimés, des effectifs qui fondent, des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader, une baisse continuelle des moyens, la fermeture ou la vente de titres, le blocage des salaires, des déménagements, la remise en cause de nos acquis (35 heures)… voilà comment se traduit pour les salariés la stratégie de Roularta depuis que le groupe belge est devenu notre actionnaire principal. Nous payons très chèrement la dette qu’il a contractée pour financer son implantation en France.

Cette stratégie touche l’ensemble des titres et des entités juridiques de Roularta Media France.

C’est pourquoi tous les salariés de RMF doivent aujourd’hui prendre la parole, ensemble.



Roularta veut « mutualiser » les services ?

Alors, à notre tour, mutualisons nos forces !



Toutes les organisations syndicales des sociétés de Roularta Media France invitent les salariés (GER, l’Etudiant, À nous Paris, Studio Press) à une assemblée générale.



LUNDI 19 OCTOBRE à 13 heures

Salle JJSS au 6e étage

Envisageons ensemble les actions à mener !



CFDT CFTC CGT FO SNJ

07 octobre 2009

Une réorganisation à hauts risques

Face à la crise et à la transformation du paysage médiatique, le développement de l’entreprise aurait dû passer par un projet ambitieux. Mais le projet présenté par la direction est avant tout un projet de réorganisation du management. Sur les moyens déployés pour réussir, pas un mot ! Comment allons-nous travailler ? Que deviennent nos métiers et nos qualifications ?

L'annonce de cette réorganisation, et la fusion du Groupe L’Etudiant et de Studio avec GER, ont de quoi inquiéter les salariés, après des années de gestion Roularta marquées par les licenciements et les disparitions de postes, la dégradation des conditions de travail et la baisse de la qualité de nos titres.

La fusion de L’Etudiant va se traduire par une nouvelle chasse aux « doublons » dans de nombreux services avec des suppressions de postes à la clé. L'absence de précisions sur les « convergences des activités print/web » est lourde demenaces sur l’accroissement de la charge de travail de chacun. Ce plan s’accompagne aussi d’un « resserrement de la hiérarchie » qui affaiblit l’indépendance rédactionnelle et l’avenir de plusieurs titres.

Les premières manœuvres de la direction, en particulier à L’Expansion dont la direction risque d’être décapitée pour des raisons « d’économies », confirment toutes ces craintes.

Un Comité d’entreprise extraordinaire est de nouveau convoqué le 9 octobre.

Nous appelons les salariés de GER à se retrouver à l’issue de cette réunion en Assemblée générale afin d’examiner les conséquences de ce plan, dont la logique semble se résumer à faire toujours plus avec encore moins de moyens.

Retrouvons-nous le lundi 12 octobre à 12 heures au 6e étage afin d’examiner les actions à mener ensemble pour défendre nos emplois, nos conditions de travail et nos titres.


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

lundi 12 octobre à 12 heures

au 6e étage



CFDT CFTC CGT FO SNJ

 

31 août 2009

Atmosphères : avis négatif du CE

Fin juillet, la direction prétendait que les conséquences sociales de la cessation de parution d'Atmosphères s'inscrivaient dans le cadre juridique d’un « petit licenciement économique collectif de moins de 10 salariés ». Faux, ont dû souligner à plusieurs reprises les représentants du personnel : les licenciements potentiels concernent bien plus que 10 salariés, compte tenu notamment des pigistes. Résultat : c'est un “plan social” (PSE) qui est à l'ordre du jour du Comité d'entreprise extraordinaire du 28 août.

Texte adopté à l'unanimité par le Comité d'entreprise lors de sa réunion extraordinaire du vendredi 28 août 2009.

« Le 28 août 2009, le Comité d’entreprise de Groupe Express-Roularta a été saisi par la direction d’une demande d’avis concernant son projet d’arrêt de la publication du mensuel Atmosphères et de conclusion d’un contrat de licence de la marque « Atmosphères » avec le groupe Prisma Presse, au profit de son mensuel Femmes.

Le comité d’entreprise a été informé le 27 juillet dernier de ce projet, en pleine période de congés, en l’absence de la plupart des élus.
Il est regrettable que cette information n’ait pas été communiquée plus tôt aux représentants du personnel comme aux salariés concernés. Alors que, ces derniers mois, les élus avaient été régulièrement alertés des indéniables difficultés du titre, il aurait été logique, et plus efficace, d’examiner la situation d’Atmosphères et d’envisager d’autres possibilités de réorganisation de son activité au moment du précédent PSE, en février dernier. Les élus ont pourtant, à plusieurs reprises, tenté d’obtenir des éclaircissements sur les projets de la direction à l’égard du magazine et de ses salariés. En vain…

La conclusion d’un accord avec Prisma Presse explique désormais la hâte avec laquelle la direction veut mettre en œuvre son contrat de licence, dès le numéro d’octobre de Femmes. Cette précipitation ne saurait cacher que la disparition d’Atmosphères est lourde de conséquences sociales : même si la direction assure qu’elle fera ses « meilleurs efforts » pour en reclasser une partie, il reste que 14 salariés en CDI et une vingtaine de pigistes sont concernés par la disparition du titre, une première dans l’histoire de notre groupe. Il est d’ailleurs scandaleux que des salariés aient été débauchés en 2008 afin de rejoindre et relancer Atmosphères, pour finalement se voir brutalement privés d’emploi seulement quelques mois plus tard.

Par ses hésitations de gestion et l’opacité des choix de sa politique sociale, la direction porte donc une grande responsabilité sur l’affaiblissement d’Atmosphères. Venant après un PSE qui s’est traduit par la suppression de plus de 10 % des effectifs du groupe, la disparition d’Atmosphères inquiète l’ensemble des salariés.

Pour ces raisons, le Comité d’entreprise de Groupe Express-Roularta choisit d’émettre un avis négatif sur ce projet. »

04 août 2009

Atmosphères : non à la liquidation à la va-vite

Vendredi 31 juillet, la réunion sur la situation d’Atmosphères entre la direction et les représentants du personnel (présents en cette période de vacances) a confirmé les craintes du SNJ. Notamment

- Sur le respect de la procédure

Le premier CE d’information-consultation s’était déjà tenu, le 27 juillet, dans l’illégalité puisque n’avaient pas été communiqués au préalable aux membres du CE, comme le prévoit la loi, les documents relatifs au projet de la direction.

Le 31 juillet, celle-ci poursuit sa tentative de brûler les étapes, à savoir orienter les débats sur les conséquences (reclassements éventuels, licenciements…), et non sur l’examen des motivations, de ce projet de cessation de la publication.

- Sur les effectifs concernés

Dans le document remis aux élus lors de la réunion du CE le 27 juillet, dans la partie « Conséquences sociales », la direction affirme que « l’équipe éditoriale d’Atmosphères est composée de 12 journalistes », l’équipe commerciale « d’une directrice de la publicité et d’une directrice de la clientèle ». Soit 14 salariés.

Dans un document remis lors du « point d’étape » du 31 juillet, la direction évoque « 14 salariés ».

Donc la direction « oublie » les pigistes, alors même que la loi (Code du travail, art. L. 7112-1) dispose que

Toute convention par laquelle une entreprise de presse s’assure, moyennant rémunération, le concours d’un journaliste professionnel est présumée être un contrat de travail.

Cette présomption subsiste quels que soient le mode et le montant de la rémunération ainsi que la qualification donnée à la convention par les parties.

Dans le document remis au CE le 27 juillet, la direction fait état de 10 pigistes.

En réalité, 19 pigistes « réguliers » collaborent à Atmosphères.

Le nombre de salariés concernés s’élève donc à 14 + 19 = 33 personnes.

Lors du « point d’étape » du 31 juillet, la direction a remis aux représentants du personnel un document présentant son projet, ne portant que sur les salariés en CDI : sur 14, 6 seraient reclassés dans GEE, 2 seraient repris par Prisma, 6 seraient concernés par des « suppressions de poste ».

Ce qui amenait la direction à conclure que le seuil de 10 licenciements n’étant pas atteint, « nous nous situons donc dans le cadre juridique d’un “petit licenciement économique collectif de moins de 10 salariés” [souligné], dont nous allons devoir lancer la procédure très prochainement ». On remarquera qu’ici, le conditionnel n’est pas de mise !

La loi est donc violée aussi bien sur la forme (information-consultation du CE) que sur le fond (le nombre de salariés).

27 juillet 2009

« Atmo » : la liquidation

Lors du Comité d’entreprise extraordinaire convoqué d’urgence lundi 27 juillet, la direction du groupe a annoncé aux élus son projet d’arrêt de la publication du mensuel Atmosphères, cédé à Prisma Presse sous forme de « contrat de licence » au bénéfice de son titre mensuel Femmes.

Ce projet, qui constitue évidemment une très mauvaise nouvelle, est lourd de conséquences sociales : 14 suppressions de postes. Les équipes d’Atmosphères seraient très partiellement reprises chez Prisma Presse. C’est donc au sein de GER qu’il faudra trouver les solutions de reclassement des journalistes ainsi que des salariés de la régie. A quelle échéance ? Sans doute très rapprochée, le numéro de septembre étant le dernier à paraître.

Venant après un PSE qui s’est traduit par la suppression de plus de 10 % des emplois du groupe, cette annonce, dramatique pour les intéréssés, indigne les élus. Malgré leurs multiples appels à la transparence au cours des récentes séances du Comité d’entreprise, la direction a choisi de procéder de la pire façon qui soit, en dévoilant ses intentions en pleine période de congés. Hasard ou nécessités du calendrier des négociations avec Prisma ? Il est permis de parier aussi sur la volonté du directoire et de l’actionnaire de jouer la montre dans l’annonce faite à l’équipe d’Atmosphères et dans la procédure d’information-consultation du Comité d’entreprise...

Lors de la réunion de ce jour, la direction est restée floue sur les conséquences de son projet. Ce n’est véritablement que dans la seconde quinzaine d’août que commencera l’informationconsultation des élus. Notre objectif est clair : nous assurer que, quelle que soit la formule
choisie, aucun des salariés d’Atmosphères ne se retrouve privé d’emploi.

Au-delà de cette position de principe, les élus considèrent que, si la situation d’Atmosphères est à ce point problématique qu’on en arrive à une telle extrémité, c’est lors du PSE que la question aurait dû être posée par la direction, et débattue avec les élus et les intéressés. Or, il n’en a rien été... Juridiquement, c’est donc au PSE qu’il faut continuer à se référer, et celui-ci ne prévoyait nullement la suppression des emplois d’Atmosphères. Chaque salarié devra donc se voir proposer par la direction une solution de reclassement équivalente au poste qu’il occupait jusqu’alors : c’est un impératif absolu.

Les élus du Comité d’entreprise - 27 juillet 2009

CFDT CGT SNJ FO CFTC

 

10 juillet 2009

La suppression des réviseurs se paie cash

En 2002, le médiateur du Monde Robert Solé reconnaissait qu’une partie des articles n’étaient plus relus par les réviseurs mais confiés aux « logiciels de correction orthographique » (“Le goût des mots”, Le Monde daté 10 août 2002).

Interpelée, à juste titre, par les lecteurs à propos de la dégradation du niveau de langue, l'actuelle médiatrice Véronique Maurus confirme, dans sa chronique du Monde daté 27 juin 09 (“Correction”) :

Victimes de l'informatisation et des réductions d'effectifs qui ont touché tous les services depuis dix ans, les correcteurs sont sans doute trop peu nombreux aujourd'hui, pour revoir toute l'édition papier et, plus encore, le site Internet. Car l'informatique, qui réduit les erreurs de manipulation, a introduit aussi ses propres pièges : le "copié-collé" est une redoutable source d'accords fautifs. Le correcteur orthographique, faussement rassurant, est une autre chausse-trape.

Suivant ce mauvais exemple, la direction du Groupe Express-Roularta s'acharne depuis près de trois ans, avec une accélération au début de cette année à la faveur du Plan dit de sauvegarde de l'emploi, à diminuer les effectifs des réviseurs, à L'Express, à L'Expansion, à L'Entreprise... Evidemment, comme au Monde, c'est la qualité qui s'en ressent. Comment peut-on ensuite déplorer la désertion du lectorat ?

Auteur de La Fin des journaux et l'avenir de l'information (Le Débat-Gallimard, 2009), Bernard Poulet remarque :

Les remèdes sont parfois pires que le mal. Dans leur course frénétique à l’équilibre des comptes, les journaux écornent leur image et appauvrissent leur contenu, décourageant toujours plus de lecteurs. C’est entrer dans une spirale infernale que d’appauvrir l’offre pour boucher les trous financiers.

Messieurs les grands stratèges, quand réaliserez-vous que votre politique est suicidaire ?

04:59 Publié dans Presse | Tags : économies, emploi, rédaction technique

09 avril 2009

Moins égale plus

Dans le cadre de la remise en cause de la révision de L'Express et de la documentation du groupe, la direction a indiqué récemment aux journalistes que désormais, les secrétaires de rédaction de L'Express feraient de la révision, et que les rédacteurs feraient de la documentation.

Elle avait auparavant informé le CE, puis la presse, que le site de L'Express allait lancer un service premium payant, “proposant des exclusivités, des archives et des dossiers” (Le Monde daté 25 mars 09).

Qui peut croire qu'en supprimant une cinquantaine d'emplois, en réduisant à la portion congrue révision et documentation, on se met en ordre de bataille pour proposer une information de qualité – qui amène des lecteurs à accepter de payer –, et ainsi relever le défi du numérique ?

24 mars 2009

Tintin chez les Soviets

Lu dans Le Monde daté 24 mars (“Le groupe flamand Roularta dément les rumeurs de revente de "L'Express"”) :

Ses souhaits [de Rik de Nolf, patron de Roularta] de créer des synergies et de réduire la masse salariale se sont, par ailleurs, heurtés à "la difficulté de licencier des gens dans un pays où presque chacun est syndiqué et où l'on peut déclencher des grèves à la moindre inquiétude", a encore précisé M. de Nolf.

Ceux qui croyaient que la direction du Groupe Express-Roularta avait dénoncé les accords sur le temps de travail (contrairement à ce que prétend Le Monde, cf. l'encadré) puis supprimé 51 emplois, soit un dixième des effectifs, sans qu'aucun mouvement social n'ait jamais menacé la sortie d'aucun titre, ont sans doute été victimes d'hallucinations.

12 mars 2009

Départs : le préavis vous est dû !

La direction a décidément beaucoup d'imagination. Pour sortir le groupe de ses difficultés, ça n'est pas flagrant. Mais pour soustraire le moindre euro aux salariés, aucun doute. Après avoir tenté de faire passer des licenciements pour des séparations transactionnelles (Départs : ne vous laissez pas abuser par la direction !), la direction laisse volontiers entendre à certains salariés sur le départ qu'ils ne feront pas leur préavis, mais en “oubliant” de leur préciser que ledit préavis ne serait pas payé !

Or, légalement, le préavis fait partie intégrante du contrat de travail : celui-ci ne se termine qu'à l'issue du préavis (légal) - et, bien entendu, la date prise en compte par les assurances chômage est en tous les cas la date de fin de préavis, qu'il ait été effectué ou pas.

Si la direction dispense le salarié d'effectuer son préavis, elle doit le lui notifier par écrit, et le préavis doit néanmoins être payé intégralement.

Lors du CE du 11 mars, la direction a précisé que tout préavis payé sera effectué. A contrario, le préavis non effectué ne sera pas payé. Encore aurait-il fallu l'indiquer clairement aux salariés sur le départ !

Les salariés doivent donc être conscients que s'ils renoncent à effectuer leur préavis, ils ne seront pas payés pour cette période (ni par l'entreprise, ni par l'assurance-chômage).

00:45 | Tags : économies, emploi

Un pompier pyromane

Lue dans Le Soir (9 mars 09), une tribune d'Amid Faljaoui, directeur général des magazines francophones du groupe Roularta (Le Vif-L'Express, Trends-Tendances, Cash, Sport Magazine…). Extraits.

Les rédacteurs en chef de la presse quotidienne belge [...] avec sagesse, [...] ont compris qu'un journal « peut être un contre-pouvoir mais il ne doit jamais devenir un pouvoir ». [...]

La crise actuelle est une crise de l'offre avant d'être une crise de la demande. Face au syndrome du déficit d'attention des jeunes et à leur consommation « libertine », face à la tyrannie du choix qu'impose le Net, face à la banalisation de l'information, il y a place pour une offre renouvelée et plus exigeante que par le passé. Notre valeur en tant que presse écrite passe par le triptyque « décrypter, distraire et rendre service ». Les gens ne veulent plus « savoir », ils savent déjà souvent avant nous, ils veulent donc surtout « comprendre ». Mais pour cela, une partie de la presse écrite doit aussi sortir de sa logique agencière.

En clair, prendre davantage la voie de la valeur ajoutée et ne pas succomber aux sirènes de l'info dépêches. Quant aux journalistes, je pense que la période actuelle est une période bénie car comme le disait Erik Orsenna, « nous sommes dans des métiers de vigilants, à un moment où le monde change ».

Face au « fast news » et à l'info-obésité, le journaliste compétent, sans œillères et à valeur ajoutée ne risque pas de se transformer en OS de l'information. Le monde a encore besoin de lui.

Comme le remarque un lecteur sur le site du Soir, “il est bien placé ce Amid Faljaoui [...]. N'est ce pas lui qui est, en partie, à la base du licenciement d'une partie de la rédaction du Vif récemment ?”

Voir Le Vif-L'Express : “Un journalisme mis au pas”, Purge au Vif.


00:19 Publié dans Presse | Tags : actionnaire, le vif, licenciement, emploi

10 mars 2009

Pas de licenciement contraint

Le délai pour être candidat au départ s'est clos le 28 février. Lors du CE du 6 mars, la direction a annoncé de 51 à 55 départs volontaires (faisant suite à près de 70 demandes). L'objectif de 51 étant atteint, aucun licenciement contraint ne devrait avoir lieu.

La direction s'était engagée à donner une réponse aux candidats au départ avant le 7 mars, mais le 9 plusieurs d'entre eux n'avaient toujours pas de nouvelles.

09:50 Publié dans Représentants du personnel | Tags : emploi, économies

26 février 2009

Départs : ne vous laissez pas abuser par la direction !

Récente lubbie de la direction : obtenir des candidats au départ qu'ils signent une “transaction”.

Les représentants du personnel, unanimes, ont fait savoir à la direction qu'ils s'opposaient à ce genre d' “arrangement”.

La direction a décidé de supprimer des emplois, c'est sa décision, qu'elle l'assume, à travers des licenciements en bonne et due forme. On n'a jamais vu, nulle part, qu'un Plan de sauvergarde de l'emploi (PSE) ne prenne pas la forme de licenciements économiques. Ce genre d' “accord” plongerait donc ceux qui s'y prêteraient dans l'insécurité juridique.

Pourtant, plusieurs salariés nous ont fait savoir que la DRH persistait à envisager une procédure “transactionnelle”.

Ne signez rien qui puisse s'apparenter à autre chose qu'à un licenciement économique.

02:41 | Tags : économies, emploi

14 février 2009

Avis négatif du CE aux suppressions d'emplois

Le Comité d’entreprise a achevé, vendredi 13 février, les deux informations-consultations sur le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) : l’une portait sur la réorganisation et les mesures d’économies présentées par la direction (les suppressions de postes), l’autre sur les mesures d’accompagnement du PSE (les indemnités, les modalités, etc.). Dans les deux cas, les élus ont rendu un avis négatif, retranscrits ci-dessous dans leur intégralité.

Le PSE est donc maintenant officiellement ouvert : pour vous informer concrètement de cette nouvelle étape et de ses conséquences, les élus Cfdt-Cgt et Snj invitent tous les salariés à participer, salle JJSS (6e étage), à une

Assemblée générale

lundi 16 février à 11 heures.

090213tractAG.pdf

11:52 Publié dans Tract intersyndical | Tags : emploi, ag, documentation, économies