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04 février 2009

Conditions de départ : la négociation bat son plein

Dans le cadre du “Plan de sauvegarde de l'emploi”, parallèlement aux réunions de CE, les représentants des syndicats (SNJ, CFDT, CGT) rencontrent la direction pour discuter des modalités de départ. Des réunions se sont tenues les 28 janvier et 3 février, la prochaine doit se tenir vendredi 6 février au matin.

03 février 2009

Le Vif-L'Express : “Un journalisme mis au pas”

Lire sur le site de l'Association des Journalistes professionnels (AJP) “Un journalisme mis au pas”, tribune (“carte blanche”) signée par sept professeurs ou responsables d'écoles universitaires de journalisme en Communauté française de Belgique et par l'Association des Journalistes professionnels (AJP) belge, à propos du licenciement de quatre journalistes au Vif-L'Express.

Les virées de l'an neuf, par Pascale Gruber, Elisabeth Mertens, Isabelle Philippon, ex-journalistes au Vif/L'Express (lesoir.be , 2 février 2009)

Le Vif/L’Express : le travail reprend (lesoir.be , 27 janvier 2009)

21:44 Publié dans Presse | Tags : le vif, licenciement, actionnaire, emploi

01 février 2009

La direction ne veut pas entendre les experts

Le CE du 30 janvier a été essentiellement consacré à la présentation du rapport du cabinet comptable du CE (Syndex). Il ressort en substance de l'analyse de Syndex que la situation économique du groupe est certes très préoccupante, mais pas si catastrophique que la direction l'avance. Pour Syndex, certaines hypothèses retenues par la direction pour 2009 devraient être revues.

Evidemment, si les perspectives n'étaient pas aussi noires que la direction le dit, il serait légitime d'interroger l'ampleur du plan d'économies qu'elle propose, et notamment le nombre d'emplois à supprimer.

Mais la direction a refusé de discuter de toute hypothèse alternative. On a ainsi pu constater une fois de plus à quel point elle refuse de se remettre en cause.

Les élus ont refusé de rendre un avis lors de ce CE.

21:31 Publié dans Représentants du personnel | Tags : économies, emploi

27 janvier 2009

Tout GER en grève le jeudi 29 janvier!

51 suppressions de postes, 10 % des effectifs touchés dans tous les services et tous les titres du Groupe, la documentation démantelée, des mesures d’économie mettant en péril la qualité de nos publications et l’avenir de nos activités...

A la veille de la présentation, le 30 janvier en Comité d’entreprise, du rapport concernant la situation économique du Groupe Express-Roularta,

le SNJ de GER appelle à une journée de grève le jeudi 29 janvier

  • pour limiter les suppressions de postes ;
  • pour de véritables mesures de sauvegarde des emplois, ceux des partants comme ceux des restants, garantissant la formation, l’accompagnement et le reclassement de tous les salariés éventuellement licenciés ;
  • pour empêcher toute mobilité et tout volontariat contraints

– Malgré le flou de la direction sur ses projets de réorganisation, nous savons d’ores et déjà que les restants devront travailler encore davantage, dans des services réduits et désorganisés. Quant à la façon dont nous réussirons à faire correctement notre travail demain, la direction n’en dit pas un mot. Mais le sait-elle elle-même ?

– En décembre dernier, Roularta Media Group (RMG) a procédé à une augmentation de capital de 32 millions d’euros, provenant pour une grande part des bénéfices réalisés par nos activités. Ces 32 millions représentent près de dix fois la masse salariale (3,5 millions d’euros) que la direction veut économiser en 2009. Seulement 10 % de ces 32 millions d’euros permettraient de sauver les emplois menacés. Qu’attend
RMG, plutôt que de financer des indemnités de départ ?

– Nicolas Sarkozy vient d’annoncer le gel des tarifs postaux en 2009, ce qui diminuera de 0,5 million d’euros les charges de GER. Sans parler des subventions de l’Etat via l’augmentation des publicités gouvernementales dans la presse. Deux raisons de plus pour que le nombre des licenciements prévus soit sérieusement révisé à la baisse.

Le jeudi 29 janvier, cessons le travail toute la journée !

Lançons un avertissement clair à la direction : nous ne laisserons pas, sans réagir, le licenciement de 1 salarié sur 10 à GER. Une personne licenciée, c’est une personne de plus au chômage. Dans cette période économique difficile, les licenciements peuvent avoir de graves conséquences. Tout doit être tenté pour les empêcher.

Rendez-vous à 13 heures, devant les entrées du 23 et du 29, rue de Châteaudun, afin de rejoindre les salariés de GER et de L’Etudiant, qui se rendront à la manifestation nationale, place de la Bastille.

Au lendemain de cette journée, retrouvons-nous le vendredi 30 janvier en assemblée générale, à l’issue du Comité d’entreprise, pour décider des suites à donner à notre mouvement.

 

090127greve29.pdf

19:56 Publié dans Tract | Tags : grève, emploi

26 janvier 2009

Purge au Vif

"Le Vif", en grève, suscite l’émoi chez Roularta (La Libre, 24-25 janvier 09)

Tourmente sociale au « Vif » (Le Soir, 23 janvier 09)

Roularta coupe des têtes au “Vif” (La Libre, 23 janvier 09)

“Le Vif : la grève des journalistes se poursuit” (RTBF.be, 23 janvier 09).

Le Vif/L'Express en arrêt de travail (lesoir.be , 22 janvier 09)

“Le Vif/L'Express en arrêt de travail suite au licenciement de 3 journalistes” (RTL Info.be, 22 janvier 09).

“Le Vif licencie sa rédactrice en chef et trois journalistes” (RTBF.be, 22 janvier 09).

“Changement de rédaction en chef au Vif/L'Express” (levif.be, 22 janvier 09).

12:39 Publié dans Presse | Tags : actionnaire, le vif, emploi, grève, licenciement

25 janvier 2009

Documentation : l'improvisation

Le CE du 23 janvier a confirmé que la direction profite du Plan de sauvegarde de l’emploi pour mettre en pièces la doc, dont l’avenir semble bien compromis. Son projet, encore au stade de la « réflexion » est loin d’être abouti. En revanche, son obsession de réaliser des économies ne fait aucun doute. Pour justifier la diminution par deux des effectifs de la doc, les suppressions de postes des archivistes et de l’assistante, et transfert d’une partie des documentalistes sur le Web (voir Non à la casse de la doc !), une note de la direction qualifie la documentation de « surdimentionnée ». Elle est bien la seule à faire ce constat. Aveu de la direction au cours du CE : la doc induit surtout des « frais généraux trop importants », dont les coûts sont répartis entre les titres du groupe.

Preuve de l’improvisation en cours : il est demandé aux documentalistes d’aller s’inspirer des méthodes de travail et d’organisation de la concurrence, en France comme à l’étranger… Un travail d’audit qui aurait du être mené bien avant mais qui, de toutes façons, aurait donné pour résultat ce à quoi nous assistons : une doc « resserrée » avec moins de références.

La direction se justifie en expliquant que les groupes de presse diminuent leurs effectifs. « Les autres sont en avance sur la réduction des équipes », explique-t-elle, le plus sérieusement du monde. Une infernale logique de moins-disant économique.

Son projet est dores et déjà voué à l’échec : tout en affirmant vouloir conserver la qualité qui a fait la réputation de la documentation de GER, les effectifs et les moyens sont drastiquement réduits. Exemple : les sources « rares et sûres », indispensable au travail des rédactions, seront divisées par deux. Les dossiers importants et complexes seront moins bien traités. D’ailleurs la doc n’assure plus de « recherches simples », effectuées désormais par les rédacteurs sur l’Intranet et sur le Web, via les moteurs de recherche.

Autre aberration : 5 salariés que la direction souhaite « convaincus », motivés et compétents, iront rejoindre les sites du groupe. « Travailler pour les journalistes et les internautes, c’est le même métier », affirme-t-elle. Leur profil de poste reste encore à définir et les projets de produits Premium (payants) pour les internautes ne sont pas encore finalisés.

Et qu’arrivera-t-il en cas d’échec de cette stratégie ? la direction n’en parle pas. De même, elle affirme que les progrès dus à l’informatique et à l’automatisation des tâches permettent de se passer des archivistes effectuant la découpe numérique et d’une assistante. Une grande partie de ces tâches sera donc transférée aux restants dont la charge de travail va encore s’alourdir… Les élus ont d’ailleurs demandé que l’on sauve les postes des archivistes en leur proposant d’effectuer le « déquarckage » des pages parues, avant leur transfert sur le Web, un travail que la fabrication peine à assurer, par manque de personnel.

La seconde partie de la discussion a porté sur certaines mesures envisagées par la direction dans le cadre du Plan de sauvegarde de l’emploi. La cessation progressive d’activité, évoquée au précédent CE n’existe plus. Enfin, mauvaise nouvelle : la direction n’a pas l’intention de financer des mesures de type FNE destinées aux préretraités, que l’Etat ne prend plus en charge. Mais est-ce vraiment étonnant ?

17 janvier 2009

On ne fait pas baisser la température en cassant le thermomètre

Lors du Comité d’entreprise du 16 janvier, la direction a d’abord vivement critiqué les « informations négatives » parues dans Le Monde (daté 16 janvier) sur le Groupe Express Roularta, alors que L’Express, L’Entreprise et L’Expansion lancent une nouvelle formule. Le SNJ n'a fait aucun commentaire, ne souhaitant pas prêter le flanc à cette tentative d'intimidation et d'entrave au droit d'expression des syndicats sur les orientations, y compris éditoriales, de la direction. Qui fait le plus de contre-publicité au groupe si ce n’est la direction elle-même en ayant programmé 51 suppressions d'emploi ?

Les élus du CE ont passé en revue les différentes mesures du Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) pouvant bénéficier aux salariés les plus âgés, et qui devraient faire l’objet d’un memento pratique : convention de reclassement personnalisé, convention de préretraite totale du FNE, préretraite progressive, passage au temps partiel, etc. A l’issue du CE, la direction a fait savoir aux délégués syndicaux qu’elle ne souhaitait pas la mise en place d’un congé de reclassement (le contrat de travail du salarié licencié est suspendu et pas interrompu pendant 4 à 9 mois avant de basculer dans le dispositif Assedic), dont elle prendrait en charge une grande partie, préférant la solution de la Convention de reclassement personnalisée, moins coûteuse pour l’entreprise et plus simple et plus rapide à mettre en place.

Un point reste en suspens : le montant et la durée d’indemnisation des personnes licenciées ne sera connu qu’une fois la nouvelle convention Unedic ratifiée par les syndicats (elle sera alors applicable au 1er janvier 2009), sauf si, en attendant, le gouvernement décide de proroger l’ancienne convention.

Concernant les bonifications de départ, la direction propose désormais 6 mois d’indemnités supplémentaires pour les plus de 55 ans. Toutefois, elle entend plafonner le montant des bonifications des 12 salariés de l’entreprise bénéficiant d’accords améliorant leurs indemnités (accord Presse quotidienne nationale et accord Express de 1982).

La direction confirme également qu’elle versera 3 000 euros de prime pour ceux qui se déclareront partants très rapidement. Elle a aussi convenu que les pigistes réguliers seraient bien concernés par les mesures prévues par le PSE.

Rappelons que les indemnités et primes de licenciement sont non fiscalisées et non soumises aux charges sociales (sauf la CSG et la CRDS).

Les élus ont demandé que les personnes licenciées bénéficient de la mutuelle pendant les 12 mois suivant le licenciement, et du versement par l’entreprise des points de retraite complémentaire au même taux que les salariés en poste pendant la durée de l’indemnisation des Assedic.

Enfin, ils ont demandé des précisions concernant le projet de restructuration de la documentation. Ils s’interrogent sur sa viabilité, son mode de financement, l’avenir des salariés restants, et les conséquences sur la qualité du travail des rédactions. Des questions qui seront de nouveau abordée lors du prochain CE, le 23 février.

15 janvier 2009

Un dixième des effectifs en moins : les salariés réagissent

“Les syndicats du groupe Express-Roularta appellent à la grève” (Le Monde, 16 janvier 2009).

13 janvier 2009

Non à la casse de la doc !

Les négociations sur le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) sont à peine entamées que, déjà, la direction veut passer en force sur la documentation, mettant, une nouvelle fois, élus et salariés devant le fait accompli.

Quelques heures après qu'elle a remis en Comité d’entreprise (CE) une note écrite concernant la doc, les salariés (17 personnes, 15,5 équivalent temps plein) ont été informés des projets de restructuration les concernant : maintien d’une documentation « extrêmement resserrée » (seulement 5 à 6 postes conservés), passage d’une partie des effectifs (5 à 6 personnes) au Web afin de créer de nouvelles offres destinées aux internautes, et 6 suppressions d’emploi. Dans la foulée une réunion d’information avait lieu lundi après-midi, et les documentalistes priés de faire connaître leur souhaits quant à leur avenir avant la fin de la semaine…

Des procédés totalement illégaux qui ont choqué les 200 personnes présentes lors de l’assemblée générale du personnel : le PSE n’entre en vigueur que le 13 février prochain, après le vote d’un avis du CE sur la totalité du dispositif. Aucune restructuration ne peut donc commencer, d’autant que les élus sont loin d’avoir obtenu les informations nécessaires de la part de la direction pour que le PSE démarre dans de bonnes conditions.

De plus, cette mise en pièces de la doc va encore dégrader les conditions de travail des documentalistes restants, celle des rédactions et nuire à la qualité rédactionnelle de nos titres.

L’AG a mandaté les délégués syndicaux et le secrétaire du CE pour protester auprès de la DRH, et rédiger une motion demandant notamment une hausse des bonifications de départ proposées aux partants volontaires, et le respect d’un réel volontariat, et pas de volontariat « contraint » ou du volontariat qui n’arrangerait que la direction de GER.

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Les Echos, 13 janvier 2009

“Le groupe Express-Roularta va licencier 51 salariés”

“ [...] Vendredi dernier, la direction a informé le comité d'entreprise du groupe de presse d'un plan d'économies de 10 millions d'euros. [...] Ce plan concerne 51 postes sur les 555 salariés que compte le groupe. [...] Dans le détail, 23 postes de cadres, 18 de journalistes et 10 d'employés seront touchés. [...] Le comité d'entreprise doit rendre son avis, purement consultatif, le 13 février prochain, soit quinze jours après que le CE aura reçu une analyse chiffrée d'un expert-comptable sur les comptes de la société.

[...] La direction se réserve le droit de refuser un départ s'il n'est pas question que le poste du salarié soit supprimé. La seule certitude vient du pôle documentation. Sur les 17 personnes de ce pôle, 5 à 6 d'entre elles devront s'occuper exclusivement du Web, six autres resteront sur le papier et les autres personnes seront licenciées.

Ces décisions font suite aux récentes déclarations du groupe belge Roularta, qui a estimé ne pas pouvoir atteindre son objectif de 10 % d'excédent brut d'exploitation sur son prochain exercice pour cause de baisse des revenus publicitaires en France. [...] A la suite de cette annonce, une assemblée générale des salariés s'est tenue ce matin. « Il a été décidé de faire circuler une motion auprès des salariés pour demander à ce que le plan de départs volontaires soit un véritable plan volontaire », ajoute une source syndicale. [...] ”

00:20 Publié dans Presse | Tags : documentation, emploi, économies, loi, ag

11 janvier 2009

CE du 9 janvier : galette indigeste

Pas moins de trois Comité d’entreprise (CE) extraordinaires étaient au menu du CE du 9 janvier, en plus du CE consacré à l’examen du Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), dont nous débattrons au cours d’une

Assemblée générale

lundi 12 janvier à 11 heures 30

 

Plan  de sauvegarde de l'emploi. Les élus ont commencé par constater le manque de sérieux des documents fournis par la direction. Ils ont réclamé un organigramme actualisé du groupe, le nombre de postes supprimés par titre et par service, et par catégories d’emploi. Cet état des lieux est indispensable pour que les personnes candidates au départ volontaire sachent si leur demande sera acceptée. Le risque est un refus du départ par la direction si le poste supprimé n’apporte pas une vraie économie. D’autant que moins il y aura de départs volontaires, plus il y aura de départs contraints. Les mesures incitatives pour les candidats au départ n’ont, pour le moment, rien d’incitatif.

(Dans une communication aux salariés en fin d'après-midi, la direction indique :

La direction a fait un certain nombre de propositions qui devront être négociées.

Ces mesures concernent principalement :

la bonification, au delà de la convention collective, des indemnités de départ :

+ 2 mois  pour tous les collaborateurs sauf ceux âgés de plus de 55 ans  pour lesquels la majoration est de + 4 mois ,

- pour les employés, versement des indemnités prévues pour les cadres dans la convention collective de la Presse Magazine et d'information

des mesures d'aide au reclassement  (outplacement, création d’entreprise, cellule de reclassement interne, VAE, formation, bilans de compétences, …).

Les élus ont jugé ces éléments insuffisants.
)

Les élus ont répété qu’ils ne considéraient pas le chiffre de 51 suppressions d’emploi comme gravé dans le marbre et qu’ils feraient tout pour le faire diminuer.

Au cours des débats, il est apparu que l’objectif principal de l’entreprise est de réaliser des économies, en faisant, comme d’habitude, assurer par les restants les tâches réalisées par les partants, sans véritable projet de réorganisation, excepté en ce qui concerne la documentation : une partie d’entre elle serait intégrée au Web dans l’objectif de proposer des produits « premium » et payants aux internautes. Ainsi, le rôle rédactionnel de la documentation, coupée en deux et handicapée par des postes en moins, serait une nouvelle fois affaibli, au détriment de la qualité du travail effectué par les rédactions...

Nous avons insisté pour obtenir un PSE qui sauvegarde vraiment l’emploi, les emplois des partants comme ceux des restants, en prévoyant notamment de solides mesures d’accompagnement (mobilité, mesures pour les pré-retraités, cellule de reclassement interne, commission de suivi, cabinet extérieur de reclassement, accompagnement pour la recherche d’un nouvel emploi, etc.), toutes choses sur lesquelles la direction montre d’inquiétantes lacunes.

Enfin, une discussion a également abordé la question de l’ordre des licenciements. Selon le code du travail, les salariés les plus âgés, ayant le plus d’ancienneté, des enfants ou un handicap, seront les derniers licenciés en cas de départs contraints. La direction y a ajouté, comme elle a le droit, des critères prenant en compte la qualité professionnelle. Nous y sommes évidemment totalement opposés, d’autant plus que le SNJ a toujours refusé la mise en place d’entretiens individuels d’évaluation dans l’entreprise.

Durée du travail. Les élus ont rendu un avis négatif sur la dénonciation des accords sur les 35 heures, notifié le 16 décembre dernier alors le Comité d’entreprise n’avait même pas encore rendu son avis, une entrave caractérisée au fonctionnement du CE. En septembre 2008, la direction voulait remettre les salariés au travail en supprimant leurs jours de RTT. Deux mois plus tard, elle lance un plan d’économies prévoyant 51 suppressions de postes, alors qu’elle n’a prévu aucune mesure d’aménagement du temps de travail dans son Plan de sauvegarde de l’emploi afin d’éviter des licenciements dans le groupe. Une incohérence que nous avons bien entendu dénoncée.

Fusion entre Classica-Répertoire et le Monde de la Musique (voir “Rachat du “Monde de la Musique” : encore l'emploi en ligne de mire !”). Autre avis négatif du CE. Les élus ont critiqué cette opération destructrice d’emplois : 6 salariés permanents sont présents dans chaque magazine, alors que le nouveau titre conservera… 6 salariés seulement. La direction n’apporte aucune garantie sur le reclassement du personnel des deux entités fusionnées, notamment ceux des services commerciaux de GER. De plus, au Monde de la Musique, les 11 pigistes dont 4 réguliers (3,5 équivalent temps plein) n’ont aucune garantie de retrouver un travail. S’agissant de mesures de licenciement économique, les élus ont demandé que les salariés du Monde de la Musique puissent logiquement bénéficier du Plan de sauvegarde de l’emploi de GER. Une demande contestée par la direction qui préfèrerait voir les journalistes de ce titre demander à bénéficier de la clause de cession.

Fusion de Point de Vue-Belgifrance avec GER. Encore un avis négatif. La fusion se traduira par la fin des usages en vigueur dans l’hebdomadaire. Toutefois, à l’issue d’une bataille juridique lancée en décembre dernier, les délégués du personnel de Point de Vue et les délégués syndicaux de GER ont signé un accord avec la direction prévoyant que les salariés de Point de Vue ne seront pas touchés pendant un an par des mesures de suppressions de poste. Ils conservent également le bénéfice de leurs accords actuels pendant 15 mois (hausse des salaires, abondement du Plan d’épargne entreprise, organisation du temps de travail, mutuelle…), seront présents en tant qu’observateurs aux Comités d’entreprise de GER, participeront aux réunions de Délégués du personnel et seront associés aux négociations les concernant directement.

02 janvier 2009

Rachat du “Monde de la Musique” : encore l'emploi en ligne de mire !

La direction a convoqué en urgence le Comité d'entreprise (CE) le 30 décembre pour tenter d'obtenir son avis sur la reprise du Monde de la Musique (préalable à une fusion avec Classica). La direction n'a pas caché son intention de supprimer la plupart des emplois du Monde de la Musique, affirmant en substance que les coûts de fonctionnement de la rédaction sont trop importants.

Les représentants du personnel se sont inquiétés que la direction ne donne guère de détails sur le sort des personnels concernés, semblant vouloir inciter les journalistes à prendre la clause de cession (laquelle est un droit et non une obligation). Le CE a estimé qu'il fallait replacer ce projet de suppression d'emplois dans le contexte de plan dit de “sauvegarde de l'emploi” (PSE) au Groupe Express-Roularta (GER).

A l'instar des représentants du personnel du Monde de la Musique, ceux de GER ont refusé de donner un avis lors de cette réunion. Un nouveau CE sera convoqué sur ce sujet le 9 janvier.

17 décembre 2008

16 décembre : rassemblement contre les suppressions d'emplois

Les salariés de Groupe Express Roularta se sont rassemblés mardi 16 décembre au matin devant le siège du groupe pour protester contre les suppressions de postes prévues dans le cadre du plan d'économies annoncé par la direction.

Voir sur le site de Challenges “L'Express mobilisé contre les suppressions de postes”.

Voir le tract d'appel (SNJ-CFDT-CGT) 081211gerTract.pdf

22:31 Publié dans Presse | Tags : mobilisation, économies, emploi

02 décembre 2008

Non à la casse de nos emplois et de nos titres

Après une rentrée en fanfare, marquée par les attaques contre les accords 35 heures, les RTT et le CET d’une direction décidée à nous « remettre au travail », voilà qu’elle s’en prend à nos emplois avec un plan de suppressions de postes et un paquet d’« économies » qui tueraient le plus solide des groupes de presse. C’est que, entre-temps, « la crise » est passée par là, qui permet à nos managers d’expliquer que les difficultés du Groupe Express-Roularta ne sont pas « le fruit d’une contre-performance, d’erreurs de management ou d’une stratégie hasardeuse »... La direction de GER n’a cessé de répéter que les économies et les suppressions de postes (138 de 2001 à 2008) étaient nécessaires pour sauver l’entreprise et les emplois. On en voit le résultat aujourd’hui : des licenciements en perspective et une austérité encore aggravée.

  • La direction veut économiser 10 millions d’euros en 2009 sur le nouveau périmètre de GER, comprenant Point de Vue-Belgifrance et Mieux Vivre, qui fusionneraient l’an prochain avec nous et qui devraient ainsi participer à nos réductions de coûts.
  • Un plan de départs volontaires vise à réaliser 3,5 millions d’euros d’économies, soit, selon nos calculs, une cinquantaine de postes supprimés (8 % de l’effectif total).
  • Les départs seraient « volontaires ». Mais des salariés pourraient être fortement incités à se porter candidats au départ, comme cela s’est déjà vu dans le passé.
  • La diminution totale de la masse salariale s’éléverait à 5 millions d’euros, au moyen du blocage des salaires (sauf les augmentations liées à l’ancienneté et les hausses de salaire déjà négociées), et du gel des remplacements par la suppression des CDD et des piges.
  • La direction prévoit aussi l’arrêt du Compte épargne temps au 1er janvier 2009, ce qui ferait un gain de 0,5 million d’euros. Mais pour cela, il faut qu’un nouvel accord soit signé avant la fin décembre avec les syndicats.
  • Le « plan » prévoit 5 millions d’euros d’économies par la baisse des tirages et de la pagination, la suppression de produits dérivés et de suppléments, la diminution de la promotion, des piges rédactionnelles et photos, etc.
  • Réorganisations et mobilités internes : « Des réorganisations internes pouvant conduire à des suppressions de poste […] pourraient toucher tous les services communs du groupe ». A bon entendeur… « Les éventuelles suppressions de postes pourraient entraîner des mobilités ou conduire à des départs négociés ». Visiblement, il ne s’agit plus ici de volontariat mais de départs forcés.
  • La direction est comme d’habitude, très pressée : les « volontaires » seraient priés de se faire connaître avant le 28 février 2009.
  • Un « accompagnement social » sera proposé aux partants, sauf qu’au lieu de consacrer un budget spécial au financement des projets professionnels, le budget formation de l’entreprise sera mis à contribution.
  • La direction promet de favoriser la mobilité dans tous les titres de GER et ceux de Roularta Media France. Difficile de refuser cette mobilité si l’alternative est de prendre la porte : à l’issue d’une « période probatoire » de 3 mois après sa mutation, le salarié qui ne serait pas satisfait par sa nouvelle situation pourrait tenter sa chance ailleurs, ou passer par la case licenciement.


Sous-effectifs, dégradations des conditions de travail, qualité au rabais : le « plan d’économies » de la direction ressemble à ce qu’elle nous a déjà infligé, mais en pire. Avec la réduction de la promotion, et la baisse de la pagination et des tirages, on se rapproche dangereusement du point de non-retour pour nos titres et leur crédibilité, sur le « print » comme sur le Web.

Le prochain Comité d’entreprise du 5 décembre sera consacré au plan d’économies de la direction.

Pour vous en informer et décider comment y riposter,

Retrouvons-nous, tous ensemble, en Assemblée générale

vendredi 5 décembre, à 15h30, au 6e étage

 

Non a la casse 1-12-2008.pdf

24 novembre 2008

Rik de Nolf : il existe à L'Express des "métiers dépassés"

Auditionné le 7 novembre 2008 par le pôle "Processus industriel" des Etats généraux de la presse écrite, Rik de NOLF, administrateur délégué du groupe Roularta s'est prononcé pour

une plus grande adaptabilité des structures ; il existe à "L'Express" des fonctions qui n'existent pas en Belgique, des "métiers dépassés", a-t-il expliqué. De même, le magazine "Newsweek" employait il y a quatre ans 400 journalistes ; ils ne sont plus qu'une centaine aujourd'hui. Par comparaison, "L'Express" était fabriqué par 250 personnes il y a 10 ans, contre 125 encore aujourd'hui ; "en Belgique, nous faisons le même journal avec un effectif deux fois moindre", a-t-il assuré, rappelant avoir recours parallèlement à "beaucoup de formules de collaboration" permettant d'alléger les structures de base. Evoquant par ailleurs le recours aux subventions, M. de NOLF a fait part de sa préférence pour "l'utilisation de la presse" par les pouvoirs pour leur communication ; ce business rapporte 15 millions d'euros au groupe Roularta chaque année. "Cela nous assure un soutien important", a-t-il insisté. Bien entendu, le groupe belge n'échappe pas aux tentatives de pression ; mais "chaque annonceur qui avait disparu pendant six mois est revenu, à cause de notre audience".

Voir ce compte-rendu sur le site des Etats généraux de la presse écrite, pôle 2, audition, 07-11-08 Les éditeurs en quête d'un nouveau modèle économique.

19 juin 2008

L’heure du grand remue-ménage

Réaménagements internes et arrivée de L’Etudiant

Licenciement de la rédactrice en chef d’Atmosphères et d’un salarié du service Informatique pour des fautes professionnelles imaginaires, fin des renforts à la Lettre de L’Expansion, interruption des CDD de trois réviseurs à Point de Vue-Images du Monde et disparition, de fait, de la révision de ce titre (qui n’est pas dans le périmètre de Groupe Express-Roularta, mais dont les services sont de plus en plus intégrés à GER), non-renouvellement du CDD du fabricant de L’Expansion... L’arrivée prochaine sur le site de Châteaudun du Groupe L’Etudiant (qui perd au passage 33 % de ses mètres carrés) et les réaménagements en cours sont une aubaine pour la direction : elles lui permettent de justifier l’entassement, les mutualisations et les suppressions de postes en catimini.

Mini-bureaux, promiscuité et « open space total »

Cafouillages, improvisation et manque de concertation : nombre de salariés n’ont pas été informés des projets de la direction par leurs chefs de service, et certains de ces derniers ont été eux-mêmes tenus à l’écart de toute information... Quant à l’avis des personnes se retrouvant dans des bureaux « reconfigurés », bruyants ou ne garantissant pas la confidentialité indispensable à leur travail, la direction n’en a pas tenu compte.
GER s’obstine à poursuivre ses projets d’« open space total », que le SNJ estime inadaptés à la spécificité de nos métiers, en commençant par les rédactions et le marketing Web au 3e étage, regroupés autour de mini-bureaux, une innovation qui devrait être étendue au 5e puis au 4e. Elle a fait passer le service informatique (DSI) – mutualisé avec celui de L’Etudiant, ce qui est plutôt inquiétant pour les emplois –, du rez-de-chaussée au sous-sol, alors que d’autres solutions auraient pu être envisagées... si le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) avait été informé et consulté à temps, au lieu d’avoir été mis devant le fait accompli.
En effet, le CHSCT vient seulement de rendre, le 5 juin, un avis (partiel et défavorable) sur les projets de la direction, alors qu’ils ont été mis en œuvre depuis près de trois mois, au mépris de toutes les procédures légales.
L’arrivée du Groupe L’Etudiant dans nos murs avait été évoquée au cours du CE du 14 septembre 2007, puis discutée lors de celui du 19 octobre 2007. Depuis près d’un an, la direction planche donc sur ce projet : rien ne l’empêchait d’y associer le CHSCT, au lieu de passer en force, comme à son habitude et de court-circuiter les instances représentatives du personnel.
Seule bonne nouvelle, le CHSCT a voté la nomination d’un cabinet d’expertise, Isast (le même que celui qui a été mandaté par L’Etudiant pour suivre leur déménagement chez nous), qui conseillera le CHSCT sur les réaménagements en cours... même si la plupart d’entre eux ont déjà été menés à leur terme. Les salariés vont devoir veiller à ce que les préconisations d’Isast concernant les conditions de travail (éclairage, bruit, ventilation, espace...) soient suivies d’effets, comme la direction s’y est engagée.
Le Groupe L’Etudiant arrive fin juillet sur notre site. Leur direction affirme que cette opération n’a pas pour objectif de « remettre en cause l’autonomie de fonctionnement et de décision qui fait la force et la réussite » de l’entreprise, ni de « réaliser un plan de réduction d’effectifs ». Nous devrons tous être vigilants pour que tout cela ne se termine pas par des suppressions de postes sous prétexte de « doublons », une pratique dont notre direction a fait sa spécialité, au fil des rachats, des fusions et des changements d’actionnaires.

Retraites par capitalisation des journalistes

Le SNJ a dit non à un accord 100 % négatif

Lors du Comité d’entreprise du 22 mai dernier, la majorité du CE a donné un avis favorable à la mise en place d’une retraite complémentaire par capitalisation pour les journalistes. Le SNJ a refusé de donner son aval à cet accord qui porte un mauvais coup au système par répartition et aux intérêts des journalistes.
A l’avenir, les journalistes de GER cotiseront donc pour leur complémentaire selon le principe du chacun pour soi, avec la seule garantie de retrouver au moment de leur départ à la retraite, les sommes versées, amputées par l’inflation et par les frais de gestion prélevés par la Sogecap, la compagnie d’assurance-vie et de capitalisation de la Société générale.
Rappelons que de janvier 2005 à fin juin 2008, les titulaires d’une carte de presse à GER n’ont pas cotisé pour leur retraite complémentaire sur la base de 100 % de leur salaire mais seulement sur 70 %. Cela s’est traduit par des rémunérations nettes augmentées de 50 à 60 euros par mois mais aussi par une perte future de pension trois fois supérieure, puisque le salarié a moins cotisé et que la direction n’a versé aucune cotisation sur ces sommes « économisées ».
Dans cette affaire, les journalistes abandonnent trois ans et demi de cotisations de retraite (les leurs et les cotisations patronales), la seule façon d’espérer les récupérer étant d’en passer par une procédure judiciaire que le SNJ est prêt à mettre en oeuvre avec celles et ceux qui le souhaitent.
La direction est la seule vraie gagnante de ce marché de dupes : elle fait entériner les substantielles économies qu’elle a réalisées depuis 3 ans, et officialise celles qu’elle va faire dans les prochaines années.
Les journalistes sont les grands perdants de cette affaire. D’abord les CDD, qui ne pourront cotiser qu’au bout de six mois de présence, une véritable incitation pour la direction, à précariser encore davantage le statut des collaborateurs du groupe. Ensuite, les journalistes qui ont choisi, comme ils en ont le droit, de cotiser à 100 % à la fois sur leur retraite et sur leurs cotisations de la Sécurité sociale, désormais pénalisés par une surcomplémentaire inutile.
Autres personnes lésées : les journalistes proches de la retraite dont on ne voit pas ce que leur apportera le fait de cotiser à un tel régime pour si peu d’années, ainsi que ceux – ultramajoritaires – qui ne feront pas toute leur carrière dans le groupe, à commencer par les jeunes journalistes, car capitaliser n’a d’intérêt que sur le long terme.

Une remise en cause du régime par répartition

Enfin, le régime par répartition, insidieusement remis en cause au sein du groupe, est aussi la victime de cet accord qui risque de servir d’exemple à d’autres employeurs.
Il est regrettable, que certains aient cédé au chantage de la direction (capitalisation sinon rétorsions contre les salariés) en acceptant ce système, à rebours des valeurs de solidarité du syndicalisme. Car cet accord n’empêchera pas la poursuite du blocage des salaires à GER, la dégradation des conditions de travail, la réduction des effectifs, entraînant démotivation et perte de substance de nos titres.
Il intervient alors que les retraites complémentaires sont menacées. A la fin de l’année, l’Agirc pourrait ne plus verser en totalité la retraite des cadres et assimilés avant 65 ans : une autre façon de faire baisser le niveau des pensions. Et d’inciter toujours plus à alimenter des fonds de retraite privés, fonctionnant par capitalisation.
De plus, le projet d’allongement de la durée de cotisation de 40 à 41 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein aurait des conséquences catastrophiques dans notre secteur où l’âge d’entrée dans la profession ne cesse de s’élever, tandis que les plus de 50 ans ont le plus grand mal à rester en activité.

Absents non remplacés : encore plus de travail pour tous

La direction n’a pas transmis dans les délais légaux, les réponses aux questions des délégués du personnel, posées par le SNJ lors de la réunion du 22 mai dernier, ce que nous avons signalé à l’Inspection du travail. Une entrave au fonctionnement de l’institution des DP qui survient pour la deuxième fois en cinq réunions, depuis janvier. Voici deux questions posées lors de cette réunion et les réponses de la direction.

Question n° 1. Les journalistes de la rédaction technique de L’Express en congé en mai ont été remplacés seulement les jours de bouclage, voire pas du tout selon les services, ce qui a entraîné une surcharge de travail très importante pour les présents, donc des heures supplémentaires, s’ajoutant aux délais de bouclages plus courts en mai. Pourquoi les personnes absentes n’ont-elles pas été remplacées ? Que comptez-vous faire pour y remédier à l’avenir ?

Question n° 2. A L’Express, les assistantes en congé en mai n’ont pas été remplacées (pas d’assistante au service Monde et Culture, Courrier des lecteurs pendant plus d’une semaine, etc.) entraînant des difficultés de fonctionnement pour les services et un volume de travail considérable pour les assistantes à leur retour de congé. Pourquoi les absentes n’ont-elles pas été remplacées ? Comment comptez-vous organiser le remplacement des assistantes de L’Express, lors des congés d’été ?

Réponse : La Direction propose de répondre aux deux questions simultanément. Il n’y a pas de remplacement systématique des assistantes absentes pour des raisons économiques. En outre, les assistantes de la rédaction de L’Express sont organisées en binômes comme l’indique la note d’organisation qui leur a été diffusée le 20 mai et qui est remise en séance aux délégués du Personnel. Les remplacements des vacances d’été devront être organisés au sein des binômes. Une position différente est adoptée en cas d’absence maladie.
Il en est de même pour les journalistes des rédactions techniques qui ne seront plus systématiquement remplacés. La décision appartient aux chefs de services qui ont la parfaite connaissance des contraintes budgétaires dans lesquelles ils interviennent.

Le SNJ a du mal à comprendre les « raisons économiques » et autres « contraintes budgétaires » du non-remplacement systématique des absents, qui est devenu la règle, alors que GER a réalisé 3 millions d’euros de résultat d’exploitation en 2007..

Communiqué SNJ du 17 juin 2008

17-06-2008 Grand remue-menage.pdf