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26 octobre 2010

Retraite : tous dans la rue les 28 octobre et 6 novembre !

(Communiqué national)

L’intersyndicale SNJ/SNJ-CGT/USJ-CFDT et SJ-CFTC appelle les journalistes et les autres salariés des médias à faire grève et à participer massivement aux manifestations du jeudi 28 octobre et du samedi 6 novembre.

Journalistes et salariés des médias dans la rue le 28 octobre et le 6 novembre contre la réforme des retraites ! (SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, SJ-CFTC)

RDV à 13h30 au début du boulevard Saint Martin, à hauteur du n°2  (M° République).

01:39 Publié dans SNJ (national, régional) | Tags : grève, loi, mobilisation, retraite, snj

09 octobre 2010

Retraite : tous dans la grève et l’action le 12 octobre !

(Communiqués nationaux)


Le SNJ appelle toute la profession à continuer de se mobiliser et à participer massivement - par la grève et les manifestations de rue - à la prochaine journée d’action interprofessionnelle du mardi 12 octobre.

Lire La retraite à 67 ans ne passera pas ! (SNJ)

Journalistes et autres salariés des médias tous en grève, tous dans la rue le 12 octobre (SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, SJ-CFTC)

A Paris, l’intersyndicale SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, SJ-CFTC donne rendez-vous

le mardi 12 octobre à 13h30 devant le cinéma Gaumont au 3 rue d’Odessa pour manifester de Montparnasse à Bastille.

01 octobre 2010

Retraite : tous dans lʼaction les 2 et 12 octobre

Communiqué du SNJ Ile-de-France

Appel à manifestation - 02_10.pdf

Pour la région parisienne,
rendez-vous samedi 2 octobre à 14 h 30 à République
(angle Rue du temple et Rue Béranger)

20 septembre 2010

Retraite : tous en grève et dans la rue le 23 septembre

(Communiqués nationaux)


Tous en grève et dans la rue le 23 septembre (SNJ)

Journalistes et autres salariés des médias Tous dans la rue le 23 septembre ! (SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, SJ-CFTC et CFE-CGC)

A Paris, l’intersyndicale SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, SJ-CFTC et CFE-CGC donne rendez-vous

entre 12h30 et 13h, boulevard Henri IV au niveau du 37, à l'angle de la rue Castex

04 septembre 2010

Contre la retraite à 67 ans : tous dans la rue le 7 septembre !

(Communiqué national)


Contre la retraite à 67 ans : tous dans la rue le 7 septembre !

31 mars 2010

Votez SNJ. Avec le SNJ, vos droits ne sont pas bradés

Avec le SNJ, vos droits ne sont pas bradés

Pour une vraie politique salariale

Le SNJ demande une politique salariale privilégiant les hausses collectives, la réduction des inégalités entre hommes et femmes, la revalorisation des salaires d’embauche et des piges.
La pratique des primes et des augmentations individuelles distribuées dans l'opacité doit cesser.
Au lieu d’augmenter les salaires, la direction donne la priorité aux rémunérations fondées sur les résultats de l'entreprise (intéressement, participation). Elle veut aussi créer un Perco, un plan d'épargne retraite bénéficiant surtout aux plus hauts salaires dont les retraites privées, confiées à une banque et à la Bourse, seraient subventionnées par un abondement de l’entreprise. Or, 
ces expédients sont aléatoires
ils encouragent la recherche de profits financiers à court terme, donc les suppressions d’emploi, l’austérité et l'aggravation des conditions de travail ;
ils creusent les déficits des régimes sociaux (retraites, maladie, etc.) puisqu’ils sont soumis à des cotisations sociales allégées.
C'est pourquoi le SNJ n'a pas signé l'accord d'intéressement, en 2007, qui accorde 5 % du résultat d’exploitation de GEE aux salariés et 95 % à l’actionnaire, et n'est pas favorable à la création d'un Perco.

Oui a une retraite à 100 %

La direction a fait cotiser les journalistes à 70 % au lieu de 100 % sur les retraites complémentaires, à l’inverse de ce qui se pratique dans l’écrasante majorité des entreprises de presse. Résultat : des économies pour GER et des retraites amputées pour les salariés. Dès 2006, les élus SNJ ont exigé que, comme le prévoit la loi, chaque journaliste puisse choisir ou pas l’abattement. D’autres syndicats ont préféré signer un accord qui entérine cet état de fait, et va encore plus loin, puisqu’un régime d’assurance privée a été mis en place avec la Société générale. Pour éviter les mauvaises surprises, le SNJ vous recommande de choisir de cotiser à 100 %.

Un plan « seniors » allégé en emplois

La loi obligeait les entreprises à présenter un plan sur l'emploi des « seniors » ou bien à signer avec les syndicats un accord sur cette question avant le 31 décembre 2009. Or, le texte soumis à la signature à GER n'implique de la part de la direction aucun engagement, notamment en termes d’emplois. Ainsi, les temps partiels proposés aux « seniors » ne sont aucunement compensés par des renforts. La signature syndicale revient donc à entériner les sous-effectifs, ce qui explique pourquoi le SNJ n'a pas signé.

La stratégie du passage en force

A plusieurs reprises, la direction a pratiqué l’« intox », prétendant imposer aux salariés des décisions illégales.
Ainsi, fin 2008, un message de la DRH a réclamé aux journalistes une « demande d'autorisation » préalable avant toute collaboration extérieure. Or la convention collective des journalistes parle juste d’une « déclaration ».
Elle a également adressé, en février dernier, une mise au point concernant les notes de frais qui a légitimement suscité l’émotion à GER. Par exemple, on pouvait y lire que les horaires de nuit commencent à 22 heures, alors qu'ils débutent à 21 heures selon toutes les conventions collectives des salariés du groupe.
A chaque fois, le SNJ est intervenu en comité d'entreprise pour contester ces coups de force. Mais on attend toujours que la direction communique pour rectifier ses annonces.
C’est pourquoi nous demandons la libre utilisation de la messagerie par les organisations syndicales afin de pouvoir communiquer aux salariés sur un pied d'égalité avec la direction.

Le jeudi 1er avril 2010, votez pour les listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

02 décembre 2009

Cotisations : Journalistes, ne vous laissez pas abattre !

La direction demande aux journalistes d’opter avant le 15 décembre pour ou contre un abattement sur leurs cotisations sociales.

La direction a intérêt à ce que vous choisissiez l’abattement car dans ce cas elle en fait autant sur sa part de cotisations.

Le SNJ vous recommande de refuser l’abattement

Ce que la direction se garde bien de préciser, c’est que des cotisations diminuées signifient aussi des prestations diminuées.

D’autant que le Groupe Express Roularta applique l’abattement de façon extensive sur plusieurs couvertures (retraites, maladie…), contrairement à ce que prévoit la réglementation et à ce que font la quasi-totalité des autres entreprises de presse.

La direction écrit que

- l’abattement est appliqué sur « les bases de cotisations URSSAF et retraites »
FAUX : seules certaines cotisations Urssaf devraient être concernées, pas tous les régimes ;

- « l'option s'exerce à la fois pour les cotisations d'assurance maladie et de retraite et qu'il n'est pas possible de dissocier les 2 »
FAUX : la cotisation maladie ne devrait pas être abattue, la dissociation est admise par l’Agirc et l’Arrco.

Si vous acceptez l’abattement, vous aurez des couvertures retraite et maladie amputées.

La direction met en avant l’accord de 2004, texte très flou, signé par tous les syndicats présents à l’époque, dont le SNJ sur la base d’informations erronées de la direction.

Or, pendant trois ans, la direction a appliqué l’abattement sans demander leur avis aux salariés concernés. Ces sommes « économisées » par la direction doivent être remboursées !

C’est parce que le SNJ a tiré la sonnette d’alarme que la direction a mis en place la consultation annuelle des salariés concernés. Elle a aussi signé avec la CFDT et la CGT un accord sur une « retraite par capitalisation » (contrat « article 83 ») confiant l’avenir à une banque.

Le SNJ, FO et la CFTC ne l’ont pas signé.

Le SNJ défend la retraite par répartition, garantie par l’Etat et géré paritairement (salariés-employeurs), où chacun cotise pour tous, et qui permet de bénéficier de points de retraite pendant les périodes de chômage et de maladie.
Tandis que la capitalisation, c’est le chacun pour soi. Et encore : la récente crise financière a rappelé que la retraite par capitalisation revient à jouer sa retraite en bourse.

Les journalistes n’ont rien à gagner avec la capitalisation, à l’inverse de la direction qui continuera à réaliser des « économies » sur la masse salariale.

Choisissez de cotiser à 100 %

Pour en savoir plus : voir sur le site Internet du SNJ la rubrique « Cotisations et retraites »

Précision. Cet abattement n’a rien à voir avec l’allocation pour frais d’emploi de 7650 euros (dite « abattement fiscal ») dont les journalistes bénéficient au niveau des impôts.

22:42 Publié dans Tract | Tags : retraite, cotisations sociales

25 octobre 2009

Retraites : CFDT-CGT signent avec la direction

Lors du CE du 23 octobre, la CFDT et la CGT ont signé avec la direction un accord sur les retraites complémentaires des journalistes. Le SNJ a annoncé qu’il ne le signait pas, car les dispositions prévues reviennent à accorder une plus grande part à la capitalisation au détriment de la répartition et donc la solidarité.

FO et la CFTC ont indiqué qu’ils suspendaient leur décision.

01:10 Publié dans Représentants du personnel | Tags : retraite

18 janvier 2009

CET : le SNJ ne bradera pas sa signature

En comité restreint, la direction a relancé les discussions sur le Compte épargne temps (CET) sur la base des propositions qu’elle avait formulées au cours de la négociation 35 heures. Elle présente le gel du CET comme une mesure indispensable pour réduire de 500 000 euros la masse salariale de GER, prévoyant même sa disparition dans ses prévisions budgétaires 2009. Si le CET n’est pas gelé, menace-t-elle, d’autres postes pourraient être supprimés en plus des 51 prévus. Le SNJ refuse ce chantage. La direction avait dénoncé le Compte épargne temps le 6 octobre dernier. Celui s’applique donc encore jusqu’en janvier 2010. La direction propose sa fin immédiate sans autre contrepartie que la possibilité de transférer une partie des jours de CET dans un Perco… qui n’existe pas et n’a pas encore été négocié. Au moment où l’on parle de réduction de la masse salariale, la perspective d’un Perco est totalement surréaliste. Le SNJ n’en veut pas car celui-ci bénéficierait surtout aux plus hauts salaires dont les retraites privées seraient subventionnées par un abondement de l’entreprise.

Notre position reste inchangée (voir "Pas un jour de RTT ne doit être bradé"). Nous sommes prêts à apposer notre signature au bas d’un accord sur le gel immédiat du CET à condition que la direction renonce à ses projets concernant la diminution du nombre de jours de RTT, un accord dénoncé le 16 décembre dernier. D’autant plus que lors d’un Plan de sauvegarde de l’emploi, l’employeur peut prévoir des mesures de réduction ou d’aménagement de la durée du travail afin de limiter les suppressions de postes. Une disposition sur laquelle le groupe a fait l’impasse.

23:01 Publié dans Négociation | Tags : rtt, négociation, retraite, pee, perco

18 novembre 2008

Pas un jour de RTT ne doit être bradé

Bonne nouvelle : au cours de la dernière séance de négociation, le vendredi 14 novembre, la direction a enfin renoncé à son projet de différencier l’application des 35 heures selon les catégories, employés, cadres et journalistes.

Les « forfaits-jours » enterrés

La direction a donc renoncé à différencier les statuts selon les catégories de personnel. Du coup, elle renonce à l’instauration des « forfaits-jours », un vrai rêve de patron permettant de flexibiliser les salariés à outrance. Le système qu’elle envisageait de mettre en place était une véritable usine à gaz impossible à appliquer sans provoquer désorganisation, baisse de la productivité, dégradations des conditions de travail, rancoeurs et surcoûts salariaux. En particulier, son projet concernant les employés et les cadres « intégrés » aurait impliqué un contrôle rigoureux du temps de travail, le paiement d’heures supplémentaires, des pointeuses... Enfin, et surtout, pour entrer en application les modalités des « forfaits-jours » annualisant le temps de travail et l’organisant au bon vouloir de la direction, auraient dû être acceptées par une majorité de syndicats.

Mauvaise nouvelle : elle veut toujours supprimer de 6 à 9 jours de RTT, selon que les salariés soient ex-Express ou ex-Expansion, malgré l’opposition de la grande majorité du personnel, exprimée lors de toutes les assemblées générales. La pétition pour la défense des RTT, signée mi-octobre par 70 % du personnel, peut même être considérée comme un référendum, qui a confirmé le succès de la grève du 12 septembre, un mouvement sans précédent à GER.

Depuis le début de cette crise, le SNJ et l’Intersyndicale avaient fait front commun face à la direction pour refuser de revoir à la baisse le nombre de jours de RTT. Le 1er octobre dernier, nous avions présenté ensemble un « plan de sauvetage des RTT » qui précisait : « Le mandat qui nous a été confié est donc clair : conserver le système des RTT, étudier les modalités de son aménagement, refondre le Compte épargne temps (CET). »

Mais, lors de l’AG du 6 novembre, les représentants de la CFDT et de la CGT estimant qu’il y aurait « danger à ne pas négocier », ont annoncé leur décision d’abandonner deux jours de RTT en échange d’hypothétiques contreparties en congés payés et en hausse de salaire. Pourquoi un tel revirement ? Pourquoi brader nos jours de RTT, alors que la mobilisation n’a jamais faibli et que nous avons d’importants atouts entre nos mains (lire l’encadré ci-contre) ?

Les salariés sont en position de force

Si la direction dénonce les accords 35 heures à l’issue des négociations actuelles – ce que nous ne laisserons pas faire sans réagir – ces accords continueront à s’appliquer pendant 15 mois. Or, le temps joue contre elle : la direction a besoin d’ici à la fin décembre de la signature d’une majorité de syndicats pour mettre en oeuvre ses projets. Il lui faut :

1. Un accord pour la création d’un Plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco)
2. Un nouvel accord Compte épargne temps (CET)
3. Un accord sur la nouvelle organisation du travail

- Si un nouvel accord CET n’est pas signé avant la fin de l’année, le système actuel perdure jusqu’en janvier 2010. Et va donc aggraver la « dette » de 2 millions d’euros de l’entreprise, les salariés pouvant continuer à y placer des jours de congés non pris. De plus, un nouvel accord prévoyant la « monétarisation » des jours de CET et/ou leur transfert sur un Perco, permettrait à GER d’être exonéré de cotisations patronales sur ces sommes en 2008 et en 2009. C’est sur cette exonération que compte la direction pour financer sa « compensation » de 400 euros en 2008 et de 400 euros en 2009 en faveur des détenteurs d’un Perco.

- Sans un accord signé par une majorité de syndicats, la direction ne peut pas réduire le nombre de jours de RTT – de 6 à 9 selon que les salariés soient ex-Express ou ex-Expansion – afin de faire passer l’horaire hebdomadaire de travail à 37 heures par semaine, et modifier le statut des futurs embauchés en les privant de 2 jours de RTT supplémentaires par rapport aux salariés actuels, une mesure injuste risquant de semer la discorde entre les « anciens » et les « nouveaux ».

Des concessions, oui, mais pas n’importe lesquelles

Renoncer à un seul jour de RTT, c’est donner raison à la direction quand elle affirme, contre l’évidence, que nous ne travaillons pas assez. Pour le SNJ, les exigences des salariés doivent être respectées : pas question de toucher aux RTT, ni de les marchander.

Le SNJ n’est pas hostile aux négociations : il est prêt à faire des concessions, notamment sur le Compte épargne-temps, et reste prêt à discuter de la création d’un Plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco), bien qu’il n’y soit pas favorable, ce dispositif étant d’autant plus critiquable qu’il naîtrait dans une période de grande incertitude financière (lire l’encadré ci-contre). Ces deux accords permettraient à l’entreprise de régler immédiatement un sérieux problème financier, et nous sommes prêts à y contribuer... à condition d’obtenir la garantie qu’aucun jour de RTT ne soit supprimé.

Un Perco, c’est quoi?

Sur 17 millions de salariés en France, seulement 360000 ont souscrit un Plan d’épargne pour la retraite collectif. Le Perco est un système d’épargne par capitalisation qui peut être mis en place dans une entreprise qui dispose déjà d’un PEE (Plan d’épargne entreprise). Les sommes épargnées – transférées à des organismes financiers dont les actifs sont composés d’actions et d’obligations – permettent au salarié de se constituer une épargne, avec l’aide éventuelle de l’entreprise (abondement), accessible au moment de la retraite sous forme de rente ou de capital. Ce Plan peut recevoir les versements volontaires issus de l’épargne personnelle, de l’intéressement ou de la participation. Le Perco comporte son lot d’exonérations de cotisations salariales et patronales qui aggravent « le trou » de la Sécu, et affaiblissent la retraite par répartition, fondée sur la solidarité entre les générations. Il nuit également aux hausses de salaire, car les entreprises peuvent arguer des abondements sur le Perco pour ne pas accorder d’augmentations collectives. Enfin, ce système favorise les plus hauts salaires : ce sont eux qui ont davantage les moyens de se constituer ce type d’épargne.

Si, faute d’avoir pu diminuer notablement les jours de RTT, la direction dénonce les accords 35 heures, fin novembre, elle perd une occasion de régler la question du Compte épargne temps (CET), qu’elle a dénoncé le 6 octobre dernier.

Deux cartes essentielles à ne pas gaspiller

C’est pourquoi nous ne devons pas dissocier la négociation sur les 35 heures de la négociation sur le CET et le Perco : signer avant le 31 décembre un nouvel accord CET et un accord Perco sans aucun engagement de la direction serait alors lui faire cadeau de 500 000 euros d’exonérations de cotisations patronales, sans contrepartie pour les salariés.

Il n’est donc pas question de gaspiller ainsi deux cartes essentielles que nous pouvons utiliser au cours des 15 prochains mois, durant lesquels l’accord CET actuel continue de s’appliquer.

La direction nous doit les sommes qu’elle a provisionnées pour les jours de CET, assimilables à des jours de congés payés. D’ailleurs, la loi précise que, chacun peut demander individuellement la monétarisation de ses jours de CET, même si cette disposition n’est pas prévue dans
un accord. De même, un Perco peut être créé à tout moment. Il n’y a donc aucune urgence... sauf pour la direction pressée de récupérer des exonérations de cotisations patronales sur les jours de CET.

La seule négociation valable, c’est d’échanger la fin du CET et la création d’un Perco
contre l’engagement de la direction de ne supprimer aucun jour de RTT

 

Le 17 novembre 2008

 

17-11-2008 SNJ negos 35 h.pdf

19 juin 2008

L’heure du grand remue-ménage

Réaménagements internes et arrivée de L’Etudiant

Licenciement de la rédactrice en chef d’Atmosphères et d’un salarié du service Informatique pour des fautes professionnelles imaginaires, fin des renforts à la Lettre de L’Expansion, interruption des CDD de trois réviseurs à Point de Vue-Images du Monde et disparition, de fait, de la révision de ce titre (qui n’est pas dans le périmètre de Groupe Express-Roularta, mais dont les services sont de plus en plus intégrés à GER), non-renouvellement du CDD du fabricant de L’Expansion... L’arrivée prochaine sur le site de Châteaudun du Groupe L’Etudiant (qui perd au passage 33 % de ses mètres carrés) et les réaménagements en cours sont une aubaine pour la direction : elles lui permettent de justifier l’entassement, les mutualisations et les suppressions de postes en catimini.

Mini-bureaux, promiscuité et « open space total »

Cafouillages, improvisation et manque de concertation : nombre de salariés n’ont pas été informés des projets de la direction par leurs chefs de service, et certains de ces derniers ont été eux-mêmes tenus à l’écart de toute information... Quant à l’avis des personnes se retrouvant dans des bureaux « reconfigurés », bruyants ou ne garantissant pas la confidentialité indispensable à leur travail, la direction n’en a pas tenu compte.
GER s’obstine à poursuivre ses projets d’« open space total », que le SNJ estime inadaptés à la spécificité de nos métiers, en commençant par les rédactions et le marketing Web au 3e étage, regroupés autour de mini-bureaux, une innovation qui devrait être étendue au 5e puis au 4e. Elle a fait passer le service informatique (DSI) – mutualisé avec celui de L’Etudiant, ce qui est plutôt inquiétant pour les emplois –, du rez-de-chaussée au sous-sol, alors que d’autres solutions auraient pu être envisagées... si le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) avait été informé et consulté à temps, au lieu d’avoir été mis devant le fait accompli.
En effet, le CHSCT vient seulement de rendre, le 5 juin, un avis (partiel et défavorable) sur les projets de la direction, alors qu’ils ont été mis en œuvre depuis près de trois mois, au mépris de toutes les procédures légales.
L’arrivée du Groupe L’Etudiant dans nos murs avait été évoquée au cours du CE du 14 septembre 2007, puis discutée lors de celui du 19 octobre 2007. Depuis près d’un an, la direction planche donc sur ce projet : rien ne l’empêchait d’y associer le CHSCT, au lieu de passer en force, comme à son habitude et de court-circuiter les instances représentatives du personnel.
Seule bonne nouvelle, le CHSCT a voté la nomination d’un cabinet d’expertise, Isast (le même que celui qui a été mandaté par L’Etudiant pour suivre leur déménagement chez nous), qui conseillera le CHSCT sur les réaménagements en cours... même si la plupart d’entre eux ont déjà été menés à leur terme. Les salariés vont devoir veiller à ce que les préconisations d’Isast concernant les conditions de travail (éclairage, bruit, ventilation, espace...) soient suivies d’effets, comme la direction s’y est engagée.
Le Groupe L’Etudiant arrive fin juillet sur notre site. Leur direction affirme que cette opération n’a pas pour objectif de « remettre en cause l’autonomie de fonctionnement et de décision qui fait la force et la réussite » de l’entreprise, ni de « réaliser un plan de réduction d’effectifs ». Nous devrons tous être vigilants pour que tout cela ne se termine pas par des suppressions de postes sous prétexte de « doublons », une pratique dont notre direction a fait sa spécialité, au fil des rachats, des fusions et des changements d’actionnaires.

Retraites par capitalisation des journalistes

Le SNJ a dit non à un accord 100 % négatif

Lors du Comité d’entreprise du 22 mai dernier, la majorité du CE a donné un avis favorable à la mise en place d’une retraite complémentaire par capitalisation pour les journalistes. Le SNJ a refusé de donner son aval à cet accord qui porte un mauvais coup au système par répartition et aux intérêts des journalistes.
A l’avenir, les journalistes de GER cotiseront donc pour leur complémentaire selon le principe du chacun pour soi, avec la seule garantie de retrouver au moment de leur départ à la retraite, les sommes versées, amputées par l’inflation et par les frais de gestion prélevés par la Sogecap, la compagnie d’assurance-vie et de capitalisation de la Société générale.
Rappelons que de janvier 2005 à fin juin 2008, les titulaires d’une carte de presse à GER n’ont pas cotisé pour leur retraite complémentaire sur la base de 100 % de leur salaire mais seulement sur 70 %. Cela s’est traduit par des rémunérations nettes augmentées de 50 à 60 euros par mois mais aussi par une perte future de pension trois fois supérieure, puisque le salarié a moins cotisé et que la direction n’a versé aucune cotisation sur ces sommes « économisées ».
Dans cette affaire, les journalistes abandonnent trois ans et demi de cotisations de retraite (les leurs et les cotisations patronales), la seule façon d’espérer les récupérer étant d’en passer par une procédure judiciaire que le SNJ est prêt à mettre en oeuvre avec celles et ceux qui le souhaitent.
La direction est la seule vraie gagnante de ce marché de dupes : elle fait entériner les substantielles économies qu’elle a réalisées depuis 3 ans, et officialise celles qu’elle va faire dans les prochaines années.
Les journalistes sont les grands perdants de cette affaire. D’abord les CDD, qui ne pourront cotiser qu’au bout de six mois de présence, une véritable incitation pour la direction, à précariser encore davantage le statut des collaborateurs du groupe. Ensuite, les journalistes qui ont choisi, comme ils en ont le droit, de cotiser à 100 % à la fois sur leur retraite et sur leurs cotisations de la Sécurité sociale, désormais pénalisés par une surcomplémentaire inutile.
Autres personnes lésées : les journalistes proches de la retraite dont on ne voit pas ce que leur apportera le fait de cotiser à un tel régime pour si peu d’années, ainsi que ceux – ultramajoritaires – qui ne feront pas toute leur carrière dans le groupe, à commencer par les jeunes journalistes, car capitaliser n’a d’intérêt que sur le long terme.

Une remise en cause du régime par répartition

Enfin, le régime par répartition, insidieusement remis en cause au sein du groupe, est aussi la victime de cet accord qui risque de servir d’exemple à d’autres employeurs.
Il est regrettable, que certains aient cédé au chantage de la direction (capitalisation sinon rétorsions contre les salariés) en acceptant ce système, à rebours des valeurs de solidarité du syndicalisme. Car cet accord n’empêchera pas la poursuite du blocage des salaires à GER, la dégradation des conditions de travail, la réduction des effectifs, entraînant démotivation et perte de substance de nos titres.
Il intervient alors que les retraites complémentaires sont menacées. A la fin de l’année, l’Agirc pourrait ne plus verser en totalité la retraite des cadres et assimilés avant 65 ans : une autre façon de faire baisser le niveau des pensions. Et d’inciter toujours plus à alimenter des fonds de retraite privés, fonctionnant par capitalisation.
De plus, le projet d’allongement de la durée de cotisation de 40 à 41 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein aurait des conséquences catastrophiques dans notre secteur où l’âge d’entrée dans la profession ne cesse de s’élever, tandis que les plus de 50 ans ont le plus grand mal à rester en activité.

Absents non remplacés : encore plus de travail pour tous

La direction n’a pas transmis dans les délais légaux, les réponses aux questions des délégués du personnel, posées par le SNJ lors de la réunion du 22 mai dernier, ce que nous avons signalé à l’Inspection du travail. Une entrave au fonctionnement de l’institution des DP qui survient pour la deuxième fois en cinq réunions, depuis janvier. Voici deux questions posées lors de cette réunion et les réponses de la direction.

Question n° 1. Les journalistes de la rédaction technique de L’Express en congé en mai ont été remplacés seulement les jours de bouclage, voire pas du tout selon les services, ce qui a entraîné une surcharge de travail très importante pour les présents, donc des heures supplémentaires, s’ajoutant aux délais de bouclages plus courts en mai. Pourquoi les personnes absentes n’ont-elles pas été remplacées ? Que comptez-vous faire pour y remédier à l’avenir ?

Question n° 2. A L’Express, les assistantes en congé en mai n’ont pas été remplacées (pas d’assistante au service Monde et Culture, Courrier des lecteurs pendant plus d’une semaine, etc.) entraînant des difficultés de fonctionnement pour les services et un volume de travail considérable pour les assistantes à leur retour de congé. Pourquoi les absentes n’ont-elles pas été remplacées ? Comment comptez-vous organiser le remplacement des assistantes de L’Express, lors des congés d’été ?

Réponse : La Direction propose de répondre aux deux questions simultanément. Il n’y a pas de remplacement systématique des assistantes absentes pour des raisons économiques. En outre, les assistantes de la rédaction de L’Express sont organisées en binômes comme l’indique la note d’organisation qui leur a été diffusée le 20 mai et qui est remise en séance aux délégués du Personnel. Les remplacements des vacances d’été devront être organisés au sein des binômes. Une position différente est adoptée en cas d’absence maladie.
Il en est de même pour les journalistes des rédactions techniques qui ne seront plus systématiquement remplacés. La décision appartient aux chefs de services qui ont la parfaite connaissance des contraintes budgétaires dans lesquelles ils interviennent.

Le SNJ a du mal à comprendre les « raisons économiques » et autres « contraintes budgétaires » du non-remplacement systématique des absents, qui est devenu la règle, alors que GER a réalisé 3 millions d’euros de résultat d’exploitation en 2007..

Communiqué SNJ du 17 juin 2008

17-06-2008 Grand remue-menage.pdf

04 avril 2008

Une seule priorité : la défense des salariés

Une seule priorite 03-04-2008.pdf

28 février 2008

Retraites complémentaires : pourquoi le SNJ ne signera pas

Le 6 mars prochain, lors du comité d’entreprise extraordinaire consacré au projet de retraites complémentaires par capitalisation des journalistes, le SNJ rendra un avis négatif. Cette réunion a été convoquée à la suite du CE du 22 février, où l’ordre du jour prévoyait l’ouverture d’une information-consultation, aussitôt suivie d’une demande d’avis des élus. Un simulacre de consultation contre lequel le SNJ a vivement protesté. D’autant que les 84 pages de documents n’avaient été transmis aux délégués que 48 heures avant la réunion.

Un changement opaque. Depuis trois ans, la direction n’a jamais communiqué sur la retraite par capitalisation. Et ce n’est pas à la lecture des procès-verbaux des CE que les salariés auront pu saisir les enjeux de cette question, dont le SNJ a été le seul à rendre compte. La direction aurait dû consulter les journalistes, par exemple au moyen d’un référendum, s’agissant d’un changement majeur les concernant, et eux seuls.

Une logique individualiste. Le SNJ rendra un avis négatif parce que dire oui à un système d’assurance privée, c’est choisir de cotiser pour soi, au lieu de cotiser au bénéfice de tous. A l’inverse de cette logique individualiste, le SNJ défend le régime par répartition, collectif, garanti par l’Etat et géré paritairement qui permet, en outre, de bénéficier de points de retraite pendant les périodes de chômage et de maladie, et favorise la solidarité entre les générations.

Des garanties dérisoires. La direction voudrait transformer les cotisants en « rentiers ». Elle a beau vanter le « capital garanti » – ce qui est la moindre des choses –, la garantie de l’Etat sur le système par répartition est plus sûre que celle, par exemple, d’une banque comme la Société générale qui a récemment frôlé la faillite. Quant aux gains supplémentaires promis, ils ne bénéficieront qu’aux journalistes effectuant toute leur carrière dans le groupe, ce qui est de plus en plus rare dans une profession où la précarité et la mobilité sont la règle. Et on voit mal l’intérêt de la capitalisation pour les débutants et pour les journalistes proches de la retraite, car le système d’épargne privée ne rapporte vraiment que sur le long terme.

Un choix risqué. De plus, la capitalisation est loin d’être pérenne : le contrat peut être dénoncé à tout moment par la direction ou les syndicats signataires. Une résiliation peut survenir en cas de changement d’actionnaire ou de cession.

Une capitalisation forcée. Enfin, la direction présente le recours à la capitalisation comme incontournable en raison de l’unification des cotisations sociales. En réalité, les caisses de retraites complémentaires (l’Arcco et l’Agirc) acceptent la double cotisation, et les organisations patronales la recommandent. Dans la quasi-totalité des entreprises de presse, les cotisations de retraite de la Sécurité sociale sont calculées sur 70 % du salaire – si les journalistes en sont chaque année d’accord –, et celles des retraites complémentaires sur la totalité de la rémunération.

Les journalistes n’ont rien à gagner avec la capitalisation, à l’inverse de GER qui continuera à réaliser des « économies » sur la masse salariale. On peut faire le pari que cette épargne obligatoire n’empêchera pas pour autant la politique d’austérité salariale et d’ajustement des effectifs de se poursuivre de plus belle...



Trois ans à rattraper

Depuis 2005, les journalistes de GER n’ont pas pu choisir de cotiser à 70 % ou à 100 % du salaire pour leur retraite, un choix individuel prévu par la loi, modifiable chaque année. La direction nous doit donc 3 ans de cotisations, une période où les journalistes n’ont pas cotisé à 100 % pour leurs pensions. Le SNJ soutiendra les salariés qui demanderont réparation de ce préjudice.


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Des réunions de DP sur la touche

En juin 2006, comme le demandait le SNJ, et conformément à la loi, les réunions de délégués du personnel sont devenues mensuelles et autonomes par rapport à celles du comité d’entreprise. Revirement lors du CE de novembre 2007, la direction annonce qu’elle convoquera la réunion des DP à la suite de celle du CE, pour éviter que les questions posées soient « redondantes avec les points abordés en CHSCT et en CE ». Autre raison invoquée : « Pratiquement aucune question » ne concernerait des cas individuels. En réalité, nous en avons compté 44 en deux ans. De plus, le champ d’intervention des DP s’étend aussi aux conditions de travail. Une convocation oubliée, des réponses transmises hors délai, et des questions restées sans réponse : les nouvelles réunions de DP, le 31 janvier, ont commencé par une entrave dont le SNJ a saisi l’inspection du travail.

La prime d’ancienneté menacée

La direction ne cesse de se plaindre du coût de la prime d’ancienneté de 3 %, versée tous les 3 ans. Le coup d’envoi de sa démolition par son annualisation et son intégration dans la négociation sur les augmentations collectives a été lancé lors du CE du 31 janvier (voir le compte-rendu). Le SNJ s’opposera à sa disparition. Il rappelle que les primes d’ancienneté prévues par les conventions collectives ne peuvent être démantelées par des négociations d’entreprise.

Intéressement piégé

Un intéressement devrait nous être versé au titre de 2007. Même si nous n’avons pas signé cet accord, nous n’allons pas snober cette prime, surtout au moment où les salaires font du surplace. Toutefois, rappelons le déséquilibre entre les bénéfices distribués à l’actionnaire (95 %, même s’ils retombent à 45 % après impôt, frais divers et provisions), et les 5 % allant aux salariés. Une prime dont la logique, poussée à bout, est inquiétante : pour améliorer la rentabilité, et donc l’intéressement, nous devrions nous féliciter des suppressions de postes et applaudir à l’austérité salariale...

 

Retraite complementaire SNJ 26-02-08.pdf

08 décembre 2007

La capitalisation, c'est non ! Oui à des retraites à 100 %

Retraites des journalistes

La capitalisation, c'est non ! Oui à des retraites à 100 %

Lors du comité d’entreprise du 22 novembre dernier, les élus du SNJ ont à nouveau manifesté leur opposition au projet de retraites complémentaires par capitalisation proposé par la direction. A nos questions sur le remboursement des sommes « économisées » pendant trois ans – au cours desquels GEE a cotisé pour nos retraites sur 70 % de notre salaire au lieu de 100 % – la direction a répondu par une fin de non-recevoir.

Selon nos calculs, un salarié percevant 4 301 euros par mois (le salaire médian 2006 d’un journaliste homme à GEE) a « économisé » 55,44 euros par mois, soit 2 162,16 euros de cotisation sur trois ans. Evidemment, ce « gain » en salaire se paie par une retraite amputée. D’autant que l’entreprise a « économisé » 89,65 euros de cotisation mensuelle destinée à ces retraites complémentaires, soit 3 496,35 euros de moins en trois ans. En 2005, cette « économie » au détriment des journalistes a même permis de financer la « prime Villepin » de 700 euros, qui a bénéficié... à l’ensemble des salariés ! L’économie de la direction sur les cotisations patronales non versées s’élèverait au minimum à 300 000 euros annuels, soit à au moins 900 000 euros depuis 2005 !

La direction reconnaît implicitement avoir fait fausse route trois années durant : elle propose le retour aux cotisations sur 100 % du salaire au 1er janvier 2008... sauf que GEE, au lieu de revenir au régime par répartition, entend s’aventurer dans la capitalisation, un dispositif obligatoire pour tous, opaque et inégalitaire.

Capitaliser, c’est cotiser pour soi, contrairement à la répartition – un régime solidaire auquel nous tenons – où tout le monde cotise pour tout le monde, et où les actifs cotisent pour les retraités. Le SNJ refuse d’entrer dans cette logique du « chacun pour soi ».

 

Chaque journaliste doit pouvoir choisir

Depuis une circulaire du 7 janvier 2003, les journalistes peuvent choisir de cotiser à la retraite de la sécurité sociale sur la totalité de leur rémunération brute. Au sein de GEE, et pour 2003, les syndicats ont signé un accord donnant la possibilité aux journalistes de cotiser à 100 %.

Depuis cette date, la direction aurait dû consulter chacun d’entre nous tous les ans sur cette question, ce qui n’a pas été fait. Pourtant la réglementation précise que cette consultation est obligatoire.

Aussi, le SNJ demande qu’une attestation annuelle soit envoyée à chaque journaliste qui choisira des cotisations sociales abattues ou non pour cette retraite de base à la sécurité sociale.

Le choix du SNJ est clair : cotiser sur 100 % du salaire à quelque régime que ce soit (sécurité sociale ou complémentaire) est un investissement pour l’avenir.

Défendre sa retraite intégrale, et soutenir le régime par répartition, c’est choisir de cotiser à 100 %.

 

Le passif accumulé en trois ans et la perspective de ces retraites capitalisées (souscrites sur la base d’un contrat de type article 83) soulèvent de nombreuses questions que nous poserons à la direction lors de la prochaine séance de négociation sur les retraites.

• Sur la base d’estimations inexactes fournies par l’entreprise, les délégués syndicaux avaient donné leur accord sur l’abattement des cotisations de retraite complémentaire des journalistes pour l’année 2005. La décision aurait dû être individuelle pour les années suivantes. Pourquoi la direction n’a-telle pas procédé à une consultation des journalistes en 2006 et en 2007 ? Qu’attend-elle pour les consulter avant le 1er janvier 2008 ?

• Quel est le montant des sommes que l’entreprise n’a pas versées aux caisses de retraites complémentaires en 2005, 2006 et 2007, sur les parts salariés et patronale ?

• Pourquoi la direction ne propose-t-elle pas le rattrapage des trois ans de cotisations perdues en les prélevant mensuellement sur plusieurs années, de façon à les rendre « indolores » pour les journalistes comme pour l’entreprise ?

• Que compte faire la direction concernant les cotisations impayées des salariés ayant quitté GEE depuis 2005, en particulier les personnes proches de la retraite ? Comment seront dédommagés les CDD ?

• Concernant le projet de capitalisation, pourquoi obliger l’ensemble des journalistes à souscrire une épargne privée sans les informer ni les consulter alors que souscrire une assurance-vie ou un plan d’épargne entreprise est de l’ordre de la décision individuelle ?

• Un contrat de type 83, collectif et obligatoire, étant résiliable à tout moment par la direction ou par les syndicats signataires, comment ce système d’épargne privée peut-il être pérenne ? Qu’adviendra-t-il en cas de changement d’actionnaire, de cession d’un ou de plusieurs titres de GEE, ou en cas de revirement de la direction ou des syndicats ?

• Qui réglera la part patronale de ces cotisations pendant les périodes de chômage ou de maladie, alors que, dans le cadre de la répartition, le salarié bénéficie de points de retraites gratuits ?

• La direction affirme que le montant des cotisations capitalisées sera moitié moins élevé que celui prélevé dans le cadre de la répartition.
Lors de la dernière séance de négociation, elle l’estimait à 40 euros par mois, soit beaucoup plus que les 28 euros qu’elle évoquait jusqu’alors. Qu’en est-il du montant exact de ces cotisations ?

• Le système par capitalisation ne compenserait pas les pertes de retraite de 20 salariés, pour des montants allant de 10 à 174 euros par an.
Les bases de calcul de la direction sont-elles fiables ? Selon quels critères précis tel salarié plutôt que tel autre fait-il partie des « perdants » ?

• Tandis que dans le cadre de la répartition, un CDD cotise dès sa première heure de travail, pourquoi devrait-il attendre 6 mois d’ancienneté pour cotiser à sa complémentaire, dans le cadre de la capitalisation ? Pourquoi une telle inégalité de traitement par rapport aux CDI ?

 

 

Une exception nommée GEE

Chaque année les entreprises doivent adresser à la Caisse régionale d’assurance-maladie (Cram) une déclaration automatique des données sociales (DADS). Depuis 2005, cette déclaration tend à unifier les régimes de cotisations. Les entreprises de presse procédant à un abattement de 30 % sur certaines cotisations sociales à la sécurité sociale – sous réserve d’avoir consulté les journalistes – il aurait été logique qu’elles réduisent aussi les cotisations de retraite complémentaires, calculées sur 100 % du salaire. C’est justement ce que GEE a mis en application pour le plus grand désavantage des journalistes. Pourtant, dès 2005, les organisations patronales de la presse ont invité leurs adhérents à refuser cette unification et à maintenir le statu quo de déclarations séparées (70 % pour certaines cotisations sociales à la sécurité sociale ; 100 % pour les retraites complémentaires). Mieux : l’Agirc et l’Arcco, les organismes centralisateurs de nos retraites, ont exclu la presse de cette unification des cotisations. La quasi-totalité des entreprises de presse calculent leurs cotisations de retraite complémentaire sur 100 % du salaire. Qu’attend GEE pour faire de même ?

 

Dites non à la capitalisation.
Choisissez de cotiser à 100 % de votre salaire.
Réclamez le paiement des années perdues.

 

La capitalisation, c'est non ! SNJ 7-12-2007.pdf

11:43 Publié dans Tract | Tags : retraite, négociation, salaires, pee, cdd, cotisations sociales

Négociations salariales : c'est pas Noël...

SNJ Salaires C'est pas Noël... 7-12-2007.pdf