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12 avril 2016

Pour imposer une autre voix, votez SNJ-SUD-FO

SNJ  SUD  FO    ELECTIONS DU 14 AVRIL 2016    Second Tour

Pour imposer une autre voix, votez SNJ-SUD-FO

PSE, accords d’entreprise en sursis, baisse des salaires, précarisation des salariés, flexibilisation du temps de travail… ce qui se passe aujourd’hui à GAM et dans ses filiales est un avant-goût de ce que nous promet la loi El Khomri si elle est adoptée par les députés en mai prochain. Parmi tous les reculs qu’il comporte, le texte prévoit de donner la priorité aux accords d’entreprise sur les accords de branche et sur la loi, ce qui fait peser un risque considérable sur les garanties collectives et individuelles des salariés.

Comment une liste de candidats réunissant sous la bannière d’« intersyndicale CFDT-CGT » un syndicat « réformiste », partisan du projet de loi El Khomri, et un autre, qui s’y oppose, prétend-elle défendre efficacement les intérêts des salariés de GAM ? Par quel miracle ces candidats pourraient-ils dépasser cette ligne de rupture sur un sujet aussi fondamental que la réforme du Code du travail!?

Les élus SUD, SNJ et FO ont toujours combattu ensemble, en cohérence avec les orientations nationales de leurs syndicats. Au sein des instances représentatives du personnel et en négociations, ils ont défendu, sans effets de manche ni faux-semblants, les droits collectifs et individuels des salariés du groupe, en ne reniant jamais leurs principes ni leurs convictions.

Ils n’ont cessé de s’opposer aux projets et aux décisions de la direction qui menaçaient le fonctionnement et les conditions de travail dans les rédactions, l’identité et la qualité des titres : mutualisations, réorganisations successives de la rédaction de lexpress.fr, départs non remplacés, recours abusif aux CCD d’usage, baisse des moyens. Ils ont bataillé pour faire respecter les droits des journalistes, en négociant au mieux l’accord droits d’auteur.

Dans ce contexte très inquiétant, et face à une direction qui n’a d’autre politique que la recherche du moindre coût, les salariés de GAM et de ses filiales ont besoin d’élus présents, engagés et combatifs.

Les rédactions, qui sont sorties encore plus affaiblies par le PSE, ont besoin d’élus qui n’hésitent pas à les soutenir.

VOTEZ POUR LA LISTE SNJ-SUD-FO.

Elections_GAM_2eTour_SNJ_SUD_FO_2.pdf

11 avril 2016

"Panama papers" et Drahi : "Le Monde" cite SNJ et Sud du Groupe Express

"[...] D’un paradis fiscal l’autre, la donne n’avait guère changé pour Patrick Drahi, toujours accusé par l’un des syndicats de journalistes de L’Express, le SNJ, de domicilier ses activités médias dans une coquille offshore afin d’« alléger [s] a fiscalité » et de « faire circuler l’argent à l’abri des regards ». [...]"

16 mars 2016

Stoppons la casse, votez SNJ-SUD-FO

SNJ  SUD  FO-SGJ  

Stoppons la casse,
votez SNJ-SUD-FO

Des services entiers supprimés, d’autres où il ne reste parfois que quelques salariés, voire des stagiaires, sur lesquels reposent désormais toutes les tâches et responsabilités ; des rédactions affaiblies, qui ne « tournent » que grâce aux salariés précaires que la direction leur octroie au compte-gouttes ; des conditions
de travail rendues impossibles non seulement par la saignée dans les effectifs mais aussi par l’absence de moyens et la dégradation des relations avec les prestataires, non payés ; un management aux abonnés absents, y compris quand il s’agit de prendre des décisions indispensables au fonctionnement quotidien des activités ; une incertitude totale face à l’avenir… : c’est l’état désastreux dans lequel se trouve aujourd’hui notre groupe alors qu’il connaît le PSE le plus grave de son histoire (99 postes supprimés et des services intégralement externalisés). Et c’est dans ce contexte particulièrement pesant qu’interviennent les élections des représentants du personnel de GAM, le 31 mars prochain.
ARRÊTONS LA CASSE !

Elections du 31 mars 2016

Listes présentées par le Syndicat national
des journalistes,
SUD Culture Solidaires et SGJ-FO

JOURNALISTES
(Répartition des voix : SNJ : 60 % – SUD : 40 %)

Titulaires    Suppléants
Claire Padych (Pigiste)    Thierry Gibrat (l’Etudiant)
Isabelle Pons (l’Etudiant)    Pauline Feuillâtre (l’Etudiant)
Malika Souyah (CDDU Pôle Déco)    Amandine Bollard (L’Etudiant)
Elsa Daillencourt (l’Etudiant)    Eliane Degoul (l’Etudiant)
Catherine Poncin (L’Expansion)    Cécile Rynkiewicz (L’Expansion)

Listes présentées par SUD Culture Solidaires
soutenues par le SNJ et SGJ-FO

CADRES
Titulaires    Suppléants
Franck Robin (Informatique)    Sylvie Joly (Exécution l’Etudiant)
Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)    Pascale Supernant (Fabrication)
Sylvie Joly (Exécution L’Etudiant)    Jean-Paul Galvez (Web L’Etudiant)
Pascale Supernant (Fabrication)    Franck Robin (Informatique)

EMPLOYES
Titulaires    Suppléants
David Houesnard (Gestion l’Etudiant)    Régine Nguyen (Exé. l’Etudiant)
Régine Nguyen (Exé. l’Etudiant)    David Houesnard (Gestion l’Etudiant)

Les combats qui nous attendent

Pas touche aux accords sociaux !
Les élus SNJ, SUD et FO s’emploieront à défendre les accords d’entreprise (RTT, prime d’ancienneté, Plan d’épargne entreprise, droits d’auteur...) que la direction a annoncé vouloir « toiletter », en juillet dernier. Il n’est pas question que les salariés, dont les conditions de travail se sont dégradées comme jamais avec le PSE, voient maintenant leurs acquis sociaux attaqués.
Après la filialisation de la Régie et de l’Etudiant et leur prochain passage sous le régime de la convention collective de la publicité, la direction ne peut continuer à avoir comme seul objectif de démanteler les droits des salariés.

Les suppressions de postes, ras-le-bol !
A peine les effets du PSE de 2009 et de 2013 étaient-ils digérés que la direction de GER entamait un rapprochement avec Altice pour la cession de son groupe. Durant plus de six mois, les rumeurs se sont succédé au fil des projets sans cesse changeants des nouveaux propriétaires, soumettant les salariés à rude épreuve et entraînant les départs pour clause de cession d’une centaine de journalistes. L’absence de visibilité perdure malgré les demandes d’information répétées des élus comme des Sociétés de journalistes, et malgré une information consultation du CE sur les orientations stratégiques qui ne nous a pas éclairés.
Les problèmes psycho-sociaux ne peuvent que s’aggraver avec le PSE, car la baisse des effectifs et la désorganisation entraînée par la suppression de services indispensables à l’entreprise (RH, compta, DSI, services généraux, diffusion, prépresse, etc.) se traduisent déjà par une augmentation de la charge de travail et du stress pour les salariés restants.
La direction doit cesser cette logique suicidaire du « toujours plus avec toujours moins », qui a déjà mis sous tension plusieurs services, à l’image de la rédaction Web de L’Express, marquée ces deux dernières années par l’épuisement et la frustration, après la mise en place en 2013 de l’élargissement des horaires, malgré l’opposition unanime des salariés, des syndicats et des Sociétés de journalistes. Une réorganisation qui a affaibli la qualité rédactionnelle du site et a eu un impact important sur la vie personnelle des salariés.

La casse des métiers doit cesser
Dans un tract diffusé en mars, au moment de l’annonce du PSE de 2013, nous alertions déjà sur les conséquences des réorganisations des rédactions techniques : « Malgré les démentis, le plateau technique de L’Express (en particulier les iconographes) est dans le viseur. Les rédacteurs risquent demain d’effectuer des tâches (SR, maquette, iconographie…) pour lesquelles ils n’ont ni le temps, ni les compétences. La qualité et l’identité de L’Express sont menacées. » Le PSE que nous vivons aujourd’hui est en train de mettre en oeuvre cette destruction des métiers que nous redoutions alors : disparition des postes de correcteurs/réviseurs ; « glissement » des fonctions des secrétaires de rédaction et des iconographes vers des rédacteurs « polyvalents » ; transfert de fonctions du prépresse aux maquettistes (le service prépresse/fabrication est réduit à peau de chagrin)…
Cette confusion des tâches s’accompagne d’une déqualification des postes. La direction profite du PSE et des départs en clause de cession pour remplacer les DA par des maquettistes, les premiers SR par des SR… : à tâches et responsabilités égales, les salaires et les titres sont revus à la baisse. Une façon de continuer à réduire les coûts sur le dos des salariés.
Et ce mouvement ne concerne pas que les rédactions : la quasi-disparition des services transversaux contraint les quelques salariés « rescapés » à accomplir des tâches qui ne sont pas de leur ressort et pour lesquelles ils n’ont pas été formés.
Au-delà du profond mépris des compétences, des qualifications, du savoir-faire des salariés qu’elle traduit de la part de la direction, cette stratégie de casse des métiers est dangereuse car elle ne peut qu’aboutir à une baisse de la qualité des titres, des contenus et de toutes les productions de GAM et de ses filiales.

Précarité : trop, c’est trop !
Le recours massif aux pigistes et aux CDD dits d’usage va encore augmenter dans les semaines et les mois à venir, avec l’affaiblissement des rédactions provoqué par le PSE. La précarité, déjà très importante à GAM, risque d’exploser.
La direction doit se mettre en conformité avec la loi en requalifiant les CDD dits d’usage en CDI lorsqu’ils occupent des postes pérennes, indispensables au bon fonctionnement des rédactions, ce qui est de plus en plus le cas. Depuis l’été 2015, leurs salaires, pourtant loin d’être parmi les plus élevés du groupe, ont été « harmonisés »… par le bas, sans discussion avec les syndicats, alors que la direction s’était engagée à ouvrir une négociation concernant les salaires des CDD en juin 2014 ! La question de leur rémunération doit faire l’objet d’une vraie négociation.
Il faut également garantir les droits des pigistes et veiller à leur égalité de traitement avec les autres salariés. Les pigistes doivent bénéficier de l’intégralité des accords d’entreprise (salaires, droits d’auteur, participation aux bénéfices, intéressement, plan d’épargne entreprise...) Les négociations concernant le paiement aux pigistes des primes d’ancienneté, prévues par le protocole pigistes intégré à la convention collective des journalistes mais que la direction refuse de verser depuis 2010, doivent être rouvertes. Enfin, il est grand temps que les tarifs des piges soient réévalués.

Depuis juin 2015, l’actionnaire de notre groupe a changé, mais, loin d’ouvrir les perspectives que les salariés étaient en droit d’espérer, il n’a fait que réitérer les méthodes de son prédécesseur en pire, à travers une politique effrénée de casse des moyens et des emplois, et une gestion au jour le jour qui plonge les salariés dans l’incertitude la plus totale. Pour mettre un coup d’arrêt à cette logique destructrice, votez pour les listes SNJ-SUD-FO.

Les syndicats de la liste

SNJ: le premier syndicat des journalistes
Le SNJ (largement majoritaire aux dernières élections à la Commission de la carte en juin 2015) est le syndicat le plus présent dans les entreprises de presse, les négociations et les instances nationales où sont défendus les droits et intérêts des journalistes. Il met à leur disposition des permanences (juridique, emploi, pigistes, etc.) et de nombreux services pratiques ainsi qu’un site Internet : www.snj.fr et le blog snjexpress.hautetfort.com
CONTACT : Claire Padych clairep@snj.fr et Pauline Feuillâtre 01 75 55 43 24
SNJ : 33, rue du Louvre, Paris IIe. Tél. : 01 42 36 84 23

SUD-GAM: un syndicalisme combatif
SUD (Solidaires, unitaires, démocratiques) participe aux élections des représentants du personnel, NOTRE OBJECTIF : renforcer un syndicalisme combatif alors que la direction et l’actionnaire, par leur politique méprisante et indécente, cherchent ouvertement la confrontation. NOTRE PHILOSOPHIE : agir avec les salariés et non à leur place. Faire, au sein de notre section, que chaque adhérent participe aux décisions, pour décider ensemble d’une ligne syndicale. NOTRE ENGAGEMENT : informer de manière transparente les salariés, assurer un travail d’analyse et de discussion afin que les accords d’entreprise soient négociés en toute connaissance de cause et pas au détriment des droits d’une catégorie de salariés.
CONTACT : Thierry Gibrat 01 75 55 50 47

SGJ-FO: un syndicat engagé auprès des journalistes
Le Syndicat Général des Journalistes Force Ouvrière (SGJ-FO), membre de la Confédération générale du Travail Force Ouvrière, est signataire de la Convention collective nationale des journalistes, dont il réclame l’application effective à tous les journalistes, dans toutes les entreprises de presse. Profondément attaché à l’indépendance syndicale, il réunit des salarié(e)s qui, ensemble, défendent leurs intérêts matériels et moraux, leurs emplois, tentent d’obtenir de nouveaux droits et de se faire respecter.
CONTACT : Malika Souyah 06 60 77 26 59 - malika.souyah.fo@gmail.com
http://journalistesfo.fr 131, rue Damrémont, 75018 Paris. Tél. 01 53 01 61 53 - fo.journalistes@gmail.com

1603snjSudFo.pdf

10 octobre 2015

Le Congrès du SNJ soutient les personnels de Groupe Altice Média

Après le rachat par Altice du Groupe Express Roularta en juin dernier, et la clause de cession qui a conduit à la suppression de 115 postes de journalistes partis sans être remplacés, la direction met aujourd'hui en œuvre un bien mal nommé Plan de sauvegarde de l'emploi visant 133 postes, sans compter les nombreux journalistes rémunérés à la piges et CDD dits d'usage, illégaux.

Les licenciements et la restructuration du groupe vont affaiblir l'ensemble des rédactions et casser tous les services supports du groupe, ce qui va encore aggraver les conditions de travail des salariés restants et remettre gravement en cause la qualité des titres.

De plus, L'Etudiant et ERS, la régie publicitaire, seraient filialisés, et les conventions collectives des cadres et des employés, dénoncées.

Les transferts de charge de travail vont toucher l'ensemble du personnel, dans les services transversaux comme chez les journalistes ; ceux-ci devront effectuer une grande partie des tâches réalisées aujourd'hui par les rédactions techniques, après la suppression des postes de réviseurs, d'iconographes, et de documentalistes.

Les nouveaux actionnaires n'ont aucun projet de développement. Leur seule ambition est de réduire les coûts. Une stratégie qui va conduire, à terme, à la disparition d'autres titres et à de nouvelles destructions d'emplois.

Le congrès du SNJ, réuni à Carry-le-Rouet, soutient ses élus et les personnels dans le bras de fer qui se poursuit au sein du Groupe Altice Média.

Le SNJ, premier syndicat de la profession, restera vigilant pour défendre les journalistes et les autres salariés du groupe, en s'opposant à ce plan massif de suppressions d'emplois, qui risque d'aboutir au démantèlement du groupe.

Carry-le-Rouet, le 10 Octobre 2015

Lire sur le site du SNJ Le Congrès du SNJ soutient les personnels du Groupe Altice Media.

14 avril 2015

Déclaration des revenus 2014 : 7 650 euros à déduire

Inscrivez dans votre déclaration (au bas de la page 2 ou dans l’espace dédié sur les télé-déclarations) :

Le journalisme ayant constitué en 2014 mon activité, j’ai déduit 7650€ des salaires imposables, tirés de ma profession, au titre de l’allocation pour frais d’emploi des journalistes.

Lire sur le site du SNJ 7650 € à déduire des salaires du journalisme.

22:47 Publié dans SNJ (national, régional) | Tags : salaires, impôts, snj

27 mars 2015

Google : 1,97 million pour Express-Roularta. Et les auteurs ?

Voir Le top 10 des journaux subventionnés par Google (liberation.fr, 24 mars 15)

"Express-Roularta : 1,970 million d’euros «Une plateforme big data pour passer d’une approche de marque («brand centric») à une vision «user centric»» (1.970.000€)"

Voir le communiqué du SNJ  Négociations Google-éditeurs de presse : pas sans les journalistes (SNJ, 13 nov. 12). "Ces échanges ont été menés jusqu’ici en l’absence des journalistes, qui sont pourtant les auteurs de ces contenus éditoriaux, et dont le travail intellectuel est donc, avant toute autre contribution, à l’origine de la valeur créée. Cette qualité d’auteur – et les droits qui vont avec – ne saurait leur être contestée. Elle a été établie par de nombreuses jurisprudences et est aujourd’hui formellement inscrite dans le code de la propriété intellectuelle."

09 janvier 2015

"Nous sommes tous Charlie" : manifestation dimanche 11 janvier 2015 à Paris

Rendez-vous des journalistes
dimanche à 14h
à l’angle du bd Voltaire et du bd Richard Lenoir.

POUR RENDRE HOMMAGE AUX 12 VICTIMES DES TERRORISTES À CHARLIE HEBDO

POUR LA LIBERTE DE L’INFORMATION

Lire sur le site du SNJ Ile-de-France Nous sommes tous Charlie : manifestation dimanche à Paris.

18:21 Publié dans SNJ (national, régional) | Tags : mobilisation, snj, sdj

07 janvier 2015

Charlie Hebdo : c’est la liberté d’expression qu’on assassine (SNJ)

Il n’y a pas de mot assez fort pour exprimer aujourd’hui la tristesse et la colère de la profession. Le massacre perpétré contre la rédaction de Charlie-Hebdo est une horreur qui nous frappe toutes et tous. Quand on tue des journalistes, c’est pour faire peur à toute une profession, c’est pour faire taire. Attaquer un journal, c’est vouloir museler la liberté d’expression dans une démocratie.

Lire sur le site du SNJ : Charlie-Hebdo : c’est la liberté d’expression qu’on assassine.

_____
PARIS,  7 janvier 2015 (AFP) - Plusieurs syndicats professionnels appellent à un rassemblement mercredi place de la République à Paris dans la foulée de l'appel du parti socialiste à une "marche des Républicains" après l'attaque contre Charlie Hebdo qui a fait douze morts selon un dernier bilan.

"Le fait que ce soit Charlie Hebdo qui ait été visé est un symbole important. C'est la liberté d'expression qu'on assassine", a réagi le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession appelant toutes les rédactions à observer une minute de silence et à se rassembler en silence à 17H00 près du siège de Charlie-Hebdo, place de la République à Paris.

Le SNJ, dans son communiqué, indique avoir demandé un rendez-vous au ministre de l'Intérieur pour être informé du cours "de l'enquête sur l'attentat commis contre Charlie Hebdo (...) et des autres enquêtes concernant tous les journalistes menacés."

Le SNJ rappelle en outre que, depuis l'été 2014, "pas moins de 5 journalistes sont directement menacés de mort pour des articles publiés sur des sujets divers".

La CGT, la Fédération CGT des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication (Filpac CGT) et le SNJ-CGT appellent également à un rassemblement place de la République à partir de 17h00.

La direction confédérale de la CGT et le SNJ-CGT se disent "horrifiés" dans un communiqué et "tiennent à assurer l'ensemble des journalistes et des personnels du journal, ainsi que tous leurs proches, de leur totale solidarité."

Le Parti socialiste avait appelé un peu plutôt à une "marche des Républicains" dès que possible.

16:25 Publié dans Presse, SNJ (national, régional) | Tags : snj

17 décembre 2014

Exclusif : Rik De Nolf n’a rien à nous dire

SNJ  SUD   18 décembre 2014

Les rumeurs de vente de GER

Exclusif : Rik de Nolf
n'a rien à nous dire

Poursuite de la gestion low-cost façon Roularta ? Ou bien dépeçage du groupe par Dassault-Le Figaro et le milliardaire Drahi, particulièrement réputé pour la brutalité de son management ? Ou encore rachat de la totalité du groupe par le milliardaire Bolloré, curieusement transformé ces jours-ci, dans nos murs, en champion de l’« indépendance » et de la « qualité de l’information »?

Depuis plusieurs semaines ces rumeurs relayées par les médias, n’ont cessé de circuler et de s’amplifier à GER, provoquant un sentiment de désarroi et pas mal d’angoisse quand à l’avenir du groupe, et à la pérennité de nos activités et de nos emplois.

C’est pourquoi les syndicats SNJ et SUD ont demandé, mardi dernier, à rencontrer Rik De Nolf pour lui faire part des inquiétudes des salariés, et pour être informés sur la réalité de ces rumeurs et des conséquences éventuelles d’une vente de GER, dans son entier ou à la découpe. Car, comme souvent, les premiers concernés – le personnel et ses représentants – n’apprennent l’issue de ce type de négociation, qu’une fois la transaction bouclée.

Rik De Nolf a donc répondu par une fin de non-recevoir à notre demande de rendez-vous, avec un art consommé de la langue de bois. Voici nos échanges de mail que nous reproduisons ci-dessous.

 

De :        André SPIGA
A :        Rik DE NOLF
Cc :        Corinne PITAVY
Date :        16/12/2014 15:21
Objet :        Demande de RDV


M. de Nolf,

Nous vous demandons de bien vouloir recevoir le plus rapidement possible les organisations syndicales SNJ et SUD, dont nous sommes les délégués syndicaux.

Nous sommes en effet inquiets des informations relayées par de nombreux médias faisant état d'une possible vente du Groupe Express-Roularta, dans des délais très rapides.

Lors du Conseil d'administration du 9 décembre dernier, vous avez démenti des rumeurs persistantes concernant la vente du groupe. Vous avez alors annoncé – puis Mme Pitavy, en a fait de même lors du Comité d'entreprise du 11 décembre – qu'un Conseil d'administration de Roularta Media Group devait examiner le vendredi 12 décembre des offres de groupe de presse, suscitées, selon vous, par le souhait de Vivendi d'investir dans les médias.

Rien n'ayant été annoncé depuis, nous souhaitons être informés de ce que vous avez décidé lors de cette réunion, qui devait, selon vos propres termes, être déterminante sur les choix stratégiques de GER.

Nous voudrions également vous faire part de notre inquiétude, et celle de nombreux salariés, face à des scénarios de vente qui ferait peser d'importantes menaces sur l'emploi, et risquerait de mettre en cause l'avenir de certains titres et d'activités de GER.  

Il serait tentant de profiter de cette période de congés, et donc de l'absence de nombreux salariés et de leurs représentants, pour prendre en catimini des décisions importantes sur l'avenir du groupe : nous vous rappelons que le Comité d'entreprise dispose d'un droit à l'information sur la marche de l'entreprise et doit être informé et consulté sur « les questions intéressant l'organisation, la gestion et la marche générale de l'entreprise ».

Les représentants des salariés comme les institutions représentatives du personnel doivent donc avoir la priorité de certaines informations, notamment sur les conséquences économiques et sociales des choix stratégiques de GER, avant que des rumeurs de presse n'en fassent état.

En vous remerciant, par avance, de donner une suite favorable à notre demande.

Cordialement.

André Spiga, délégué syndical du SNJ, Thierry Gibrat, délégué syndical de SUD

______

De :        Rik DE NOLF
A :        André SPIGA
Date :        16/12/2014 16:48
Objet :        RE:


Messieurs,
 
En réponse à votre demande de rendez-vous formulée par mail ce jour, je vous prie de bien vouloir trouver ci-dessous le message que j’ai adressé au Conseil d’Administration de GER le mardi 9 décembre dernier. Ce message a également été communiqué au Comité d'Entreprise du Groupe le 11 décembre 2014.

Depuis, rien n’a changé. Nous allons étudier si d’éventuelles offres peuvent être dans l’intérêt de GER et de son développement.

Nous informerons le Comité d’entreprise dès qu’il y aura quelque chose de concret ou de sérieux.
 
Bien à vous,

Rik De Nolf  


Depuis 9 ans que Roularta contrôle GER, notre souci majeur a toujours  été l'indépendance du groupe qui passe par sa santé économique.

Les efforts réalisés tant hier et aujourd'hui vont dans ce sens mais la situation spécifique à la France est plus grave que prévue.

Le marché des news qui, sont en nombre trop important, est déstabilisé.

Depuis toujours, nous avons eu des contacts avec d'autres groupes pour imaginer toutes sortes de coopérations et de partenariats. C'est notre façon de faire.

L'arrivée de Bolloré chez Vivendi et sa volonté d'investir dans les médias a provoqué les rumeurs récentes.

Prenant ces rumeurs pour vérités, plusieurs investisseurs et éditeurs ont contacté Roularta.

Vendredi [12 décembre] nous aurons notre Conseil du groupe Roularta en Belgique. A cette occasion, nous allons
prendre la décision d’étudier si d'éventuelles offres peuvent être dans l'intérêt de GER et de son développement.

Aucune proposition ne présente actuellement quelque chose de concret ou de sérieux.

D'ailleurs, depuis l'origine certains des titres de GER ont été périodiquement convoités sans que nous ayons ouvert la moindre négociation.

Roularta n'a pas signé le moindre mandat de vente concernant GER, mais nous sommes soucieux de son avenir et nous allons explorer toutes les pistes :

  • qui assurent à notre filiale française ses meilleures chances pour l'avenir
  • et qui préservent les intérêts de l'actionnaire qui a beaucoup investi et ne saurait accepter les destructions de valeur que la presse subit aujourd'hui.

Désormais dans un paysage médiatique si changeant, ce sont les groupes qui ne bougent pas qui sont condamnés.

Avec la montée en puissance d'Internet et du monde digital, les éditeurs de presse doivent se remettre en cause et procéder si nécessaire à des arbitrages.

Mais les directions à prendre ne sont pas écrites à l'avance et il ne faut pas prendre pour argent comptant tous les échos qui paraissent et qui ne reflètent que des vues partielles d'une réalité plus complexe.

Il est tout à fait possible que Roularta continue seul.

En tout cas j'espère que le marché des lecteurs et le marché publicitaire vont évoluer dans le bon sens et que nous serons capables de développer de nouvelles initiatives et du nouveau business de diversification autour de nos grandes marques.

Rik DN.

 

141218snjsudNolfVente.pdf

20 novembre 2014

Cotisations sociales : attention danger

Journalistes, ne vous laissez pas abattre !

Sans en préciser l’exacte portée et le réel danger, la direction du Groupe Express demande aux journalistes d’opter, avant le 31 décembre prochain, pour ou contre un abattement sur leurs cotisations sociales.

La direction a intérêt à ce que vous choisissiez l’abattement car dans ce cas elle en fait autant sur les cotisations patronales.



Le SNJ vous recommande de refuser l’abattement

Si vous acceptez l’abattement, vous aurez demain des couvertures maladie et retraite gravement amputées



En cotisant à la Sécurité sociale à 100 %

,
vous protégez vos droits

Lire ici Cotisations sociales : attention danger (2013), Cotisations sociales : attention danger (2012).

Pour en savoir plus, voir sur le site du SNJ Une déduction déconseillée par le SNJ, Les cotisations à la Sécurité Sociale.

13 juillet 2014

Les habits neufs du publi-rédactionnel

Lors des CE des 23 mai et 27 juin, la direction de Groupe Express Roularta a présenté une nouvelle « source de chiffre d'affaire » : le native advertising *.

Cette pseudo-nouveauté, qui nous vient d'outre-Atlantique, consiste à publier des textes voués à la promotion de marques dans une forme similaire en tous points à celle des articles d'information. On aura compris que toute ressemblance avec du « publirédactionnel » n'est pas fortuite.

Mais, en présentant le native advertising, power point à l'appui, la direction a asséné à plusieurs reprises que « ce n'est pas du publireportage ». Ne rechignant pas à l'oxymore, elle a affirmé dans un même mouvement que le native advertising consiste à « intégrer la publicité » « dans l'environnement éditorial » ET « de manière non intrusive, mais identifiée [, dans] un contrat clair avec le lecteur »... ET que le native advertising est « du vrai contenu informatif, pas de la pub », qu'il se situe « dans la ligne éditoriale », est réalisé selon le modus operandi du rédactionnel, avec un « contrôle éditorial » (comprendre : du responsable de la rédaction)...

Le SNJ a salué cet exposé remarquablement construit et formulé pour enjoliver la réalité, pour maquiller un procédé qui relève simplement du camouflage de la publicité en information. Poupée russe, la présentation du native advertising est elle-même du native advertising !

Ce projet nous renvoie aux principes fondateurs du journalisme professionnel car il heurte frontalement un de ses fondamentaux historiques : la séparation - absolue, explicite, sans ambiguïté - entre information et publicité.

Avant même que le journalisme professionnel soit inscrit dans la loi (1935), la première Charte des devoirs professionnels des journalistes français, écrite en 1918 (c'est l'acte fondateur du Syndicat national des journalistes, SNJ), actualisée en 1938, édicte qu'

« un journaliste, digne de ce nom […]

  • ne signe pas des articles de réclame commerciale ou financière ;
  • n’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée ;
  • revendique la liberté de publier honnêtement ses informations »...

Et, dans sa dernière version (2011) :

« un journaliste digne de ce nom  […]

  • refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication »...

 

De surcroît, ce projet contredit une exigence que la direction de GER n'a pourtant de cesse de mettre en avant : la qualité.

Prenons seulement l'exemple de la stratégie sur le numérique, puisque c'est la directrice générale adjointe chargée des nouveaux médias qui la première a livré au CE un plaidoyer pour le native advertising.
La direction a mis en oeuvre à partir de 2013 à la rédaction web une réorganisation traumatisante pour la plupart des personnels (à laquelle les élus SNJ et SUD au CE se sont opposés en refusant de voter un avis qui laissait la voie libre à la direction). Quel était le principal argument de la direction ? Le groupe a choisi de faire sur lexpress.fr du « flux », de l'info 24/24. Pour « tenir » économiquement il faut être dans les tout premiers en termes d'audience (visites, pages vues, etc.). Pourquoi ? Pour capter la publicité, car le partage du gâteau se fait entre quelques-uns seulement. Donc, en termes de stratégie, de modèle économique, de rémunération, cela signifie : priorité à la publicité.
Quelques mois plus tard, début 2014, la direction nous annonce qu'on passe au pay wall (mur payant) : le lecteur, après un certain nombre de consultations, est invité à payer s'il veut continuer à avoir accès aux « contenus ». Donc, soudainement, le balancier passe dans l'autre modèle économique, celui qui fait payer le lecteur.
Tout ça pour ça !
On n'épiloguera pas ici sur cette stratégie « au fil de l'eau » consistant à s'inspirer aveuglement des « recettes » étatsuniennes, successives et contradictoires, abandonnées aussi vite qu'elles ont été adoptées.

Prenons acte que le modèle (plutôt) privilégié aujourd'hui consiste à faire payer le lecteur. Mais qu'est ce qui fait payer le lecteur ? Il ne va pas verser un euro si on lui propose ce qu'il peut trouver gratuitement ailleurs (notamment le bâtonnage de dépêches plus ou moins amélioré, pour lequel on a dés(ré)organisé la rédaction web).
Ce pour quoi le lecteur acceptera de payer, c'est la « valeur ajoutée » journalistique, la qualité qu'il ne trouverait pas ailleurs. GER s'en donne-t-il les moyens, notamment en termes d'effectifs, alors que le dernier PSE après d'autres a conduit à se séparer de journalistes expérimentés ? C'est une question.
Une autre, pour revenir au sujet du native advertising, est celle de la crédibilité.
Des articles publirédactionnels, quels que soient les stratagèmes mis en oeuvre pour en masquer le caractère publicitaire, ne tromperont pas le lecteur bien longtemps.
Comment lui demander de payer pour de la qualité et lui refiler en même temps de la fausse information ?
Les lecteurs ne sont pas idiots, ils s'apercevront tôt ou tard qu'avec de la publicité masquée, on les roule dans la farine.
Et, dégât collatéral, sur l'imprimé ou sur le web, la perte de confiance due à la publicité camouflée retombera sur les vrais articles d'information. Le lecteur se dira « Si ce papier camoufle de la pub, pourquoi un autre serait-il davantage digne de confiance ? » Tous les journalistes pâtiront de ces pratiques.

Le plus grave dans le discours de la direction en faveur de cet avatar « moderne » du publirédactionnel, c'est que, cette fois, tromper le lecteur est un objectif avoué. Aucune mention claire, sans ambiguïté, visible immédiatement par le lecteur, ne lui indique qu'on n'est pas dans l'éditorial mais dans la publicité. Dans les exemples montrés sur la présentation power point, les textes de native advertising sont présentés comme des papiers de journalistes comme les autres. Les quelques mots discrets dans la page (au mieux : « écrit par MachinTruc Consulting ») sont de bien modestes alibis, cache-sexe, qui ne sauraient dissiper la confusion et encore moins susciter le doute du lecteur.

D'ailleurs, cela se comprend, du point de vue de l'annonceur (des « marques » promues). Même si les mots changent, les annonceurs ne seraient pas plus séduits demain qu'hier par un publirédactionnel qui serait présenté comme tel aux lecteurs. Ce qui intéresse les annonceurs, c'est précisément que la publicité n'apparaisse pas comme telle. Dans cette « logique », pour générer de nouveaux « budgets », il faut passer un cap, abattre des digues en effaçant la séparation info-pub, sacrifier la transparence pour le lecteur. Si l'annonceur ne perçoit pas cette évolution « qualitative », il ne déboursera pas un euro supplémentaire. Le contrat de lecture, la confiance et l'honnêteté intellectuelle entre le titre et son lecteur, c'est cela qui est « monétisé », bradé.

Face à cette attaque sans précédent contre les fondamentaux de la déontologie des journalistes, le SNJ met en garde solennellement : si la direction de GER persiste dans la promotion de pratiques attentatoires aux principes fondamentaux du journalisme professionnel, elle aura en face d'elle les journalistes de GER et au-delà, et leurs représentants de la première organisation de la profession, le SNJ. Nous dénoncerons, s'il le faut publiquement, ces projets et agissements qui corrompent la profession, l'information du public et la presse en général.

* Lire "Préférence de Marques - le Native Ad d'Express Roularta Services" "[...] Le contenu est rédigé par la rédaction des différents titres. Le contenu est directement intégré dans le fleuve et dans le contenu éditorial. [...]" Et "Le native advertising, mode d'emploi" (strategies.fr , 26 sept. 13).

30 avril 2014

Déclarations des revenus 2013 : 7650 € à déduire

Inscrivez dans votre déclaration (au bas de la page 2 ou dans l’espace dédié sur les télé-déclarations) :

Le journalisme ayant constitué en 2013 mon activité professionnelle, j’ai déduit 7650 euros des salaires imposables, tirés de ma profession, au titre de l’allocation pour frais d’emploi des journalistes.

Lire sur le site du SNJ 7650 € à déduire des salaires du journalisme.

23:21 Publié dans SNJ (national, régional) | Tags : salaires, impôts, snj

09 février 2014

"Libération" : réunis pour tenir ! (SNJ)

"La presque totalité des salariés du quotidien, toutes catégories confondues, a longuement décortiqué les mensonges et les incompétences graves d’une direction plus préoccupée de rentabilité immobilière que de projet éditorial.

Une direction qui, bien qu’alertée depuis des mois par les élus du personnel sur la baisse des ventes et les finances dans le rouge, n’a pas pris les mesures qui s’imposaient. [...]

Le Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession, tient à apporter tout son soutien à la rédaction de Libé en lutte pour sa vie et interpelle les pouvoirs publics :

  • Un journal historique doit-il être soumis au bon vouloir de ses actionnaires, doit-il mourir et voir son titre être vendu et transformé en "restaurant, espace culture ou incubateur de start-up" ? [...]
  • Les aides à la presse seront-elles toujours distribuées, les yeux fermés sur leur utilisation, parfaitement contraire à leurs objectifs ?
  • La reconnaissance juridique d’une équipe rédactionnelle, dans chaque entreprise de presse devra-t-elle attendre encore jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de rédactions ? [...]"

Lire sur le site du SNJ Libération : réunis pour tenir !

05 décembre 2013

Droits d'auteur : SNJ, SUD et FO demandaient 1000 euros. Mais...

Les journalistes (en CDI) de Groupe Express Roularta (GER) ont perçu fin novembre 2013, soit avec neuf mois de retard, les droits d'auteur portant sur la reproduction de leurs articles en 2012. Ce retard est dû à la mauvaise volonté et à l'attitude dilatoire de la direction dans la négociation du nouvel accord imposé par la législation (loi dite « Hadopi » de 2009).

 Les cinq organisations syndicales de Groupe Express Roularta (GER) ont signé le 24 octobre le nouvel accord d'entreprise sur les droits d'auteur des journalistes. Le SNJ de GER est l'architecte et le principal rédacteur de cet accord, proposant la trame initiale et apportant à chaque étape les réponses nécessaires.

 Ce volontarisme s'est malheureusement heurté à l'attitude dilatoire de la direction, laquelle n'a cessé de « jouer la montre » au détriment des journalistes du Groupe : alors que l'accord était exigé par la loi dite « Hadopi » de 2009, la négociation a duré plus d'un an et les journalistes n'ont pas touché début 2013 les droits d'auteur de 2012. A plusieurs reprises, la direction, avec la complicité des deux syndicats majoritaires à GER (CFDT et CGT), a laissé s'écouler plusieurs semaines voire plusieurs mois avant de répondre aux questions et propositions du SNJ (par exemple, entre mai et septembre 2013, aucune réunion ni réponse aux questions du SNJ et de SUD).

Le précédent accord prévoyait une rémunération forfaitaire de 300 euros pour chaque journaliste. Mais, depuis, le groupe s'est enrichi de nombreuses publications et supports, notamment sur le web (l'accord 2013 énumère 39 titres !). D'où une réutilisation démultipliée des oeuvres de journalistes. Aussi le SNJ, avec ses alliés SUD et FO, demandait au début de la négociation 1000 euros pour chaque journaliste, pour toutes les reprises (numériques et imprimées) à l'intérieur de GER. Malheureusement sans le soutien de la CFDT et de la CGT (majoritaires), lesquelles, très tôt dans la négociation, ont annoncé par la voix du représentant CGT (et secrétaire du Comité d'Entreprise) que 600 euros leur conviendraient. Précisément la somme que la direction a finalement proposé...

15 novembre 2013

Cotisations sociales : attention danger

Cotisations sociales : attention danger

Journalistes, ne vous laissez pas abattre !

Sans en préciser l’exacte portée et le réel danger, la direction du Groupe Express demande aux journalistes d’opter, avant le 31 décembre prochain, pour ou contre un abattement sur leurs cotisations sociales.

La direction a intérêt à ce que vous choisissiez l’abattement car dans ce cas elle en fait autant sur les cotisations patronales.



Le SNJ vous recommande de refuser l’abattement



  • Tout d’abord, ce que la direction se garde bien de préciser, c’est que des cotisations diminuées entraînent des prestations et pensions diminuées.
  • Au surplus, le Groupe Express Roularta applique l’abattement de façon extensif sur les retraites complémentaires contrairement à la réglementation et aux pratiques de la quasi-totalité des autres entreprises de presse.



Ainsi, si vous acceptez l’abattement, vous aurez demain des couvertures maladie et retraite gravement amputées



En cotisant à la Sécurité sociale à 100 %

,
vous protégez vos droits


PS. L’abattement social n’a rien à voir avec l’allocation fiscale annuelle de 7650 euros.

Pour en savoir plus : voir sur le site Internet du SNJ la rubrique « Cotisations sociales ».