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27 janvier 2009

Tout GER en grève le jeudi 29 janvier!

51 suppressions de postes, 10 % des effectifs touchés dans tous les services et tous les titres du Groupe, la documentation démantelée, des mesures d’économie mettant en péril la qualité de nos publications et l’avenir de nos activités...

A la veille de la présentation, le 30 janvier en Comité d’entreprise, du rapport concernant la situation économique du Groupe Express-Roularta,

le SNJ de GER appelle à une journée de grève le jeudi 29 janvier

  • pour limiter les suppressions de postes ;
  • pour de véritables mesures de sauvegarde des emplois, ceux des partants comme ceux des restants, garantissant la formation, l’accompagnement et le reclassement de tous les salariés éventuellement licenciés ;
  • pour empêcher toute mobilité et tout volontariat contraints

– Malgré le flou de la direction sur ses projets de réorganisation, nous savons d’ores et déjà que les restants devront travailler encore davantage, dans des services réduits et désorganisés. Quant à la façon dont nous réussirons à faire correctement notre travail demain, la direction n’en dit pas un mot. Mais le sait-elle elle-même ?

– En décembre dernier, Roularta Media Group (RMG) a procédé à une augmentation de capital de 32 millions d’euros, provenant pour une grande part des bénéfices réalisés par nos activités. Ces 32 millions représentent près de dix fois la masse salariale (3,5 millions d’euros) que la direction veut économiser en 2009. Seulement 10 % de ces 32 millions d’euros permettraient de sauver les emplois menacés. Qu’attend
RMG, plutôt que de financer des indemnités de départ ?

– Nicolas Sarkozy vient d’annoncer le gel des tarifs postaux en 2009, ce qui diminuera de 0,5 million d’euros les charges de GER. Sans parler des subventions de l’Etat via l’augmentation des publicités gouvernementales dans la presse. Deux raisons de plus pour que le nombre des licenciements prévus soit sérieusement révisé à la baisse.

Le jeudi 29 janvier, cessons le travail toute la journée !

Lançons un avertissement clair à la direction : nous ne laisserons pas, sans réagir, le licenciement de 1 salarié sur 10 à GER. Une personne licenciée, c’est une personne de plus au chômage. Dans cette période économique difficile, les licenciements peuvent avoir de graves conséquences. Tout doit être tenté pour les empêcher.

Rendez-vous à 13 heures, devant les entrées du 23 et du 29, rue de Châteaudun, afin de rejoindre les salariés de GER et de L’Etudiant, qui se rendront à la manifestation nationale, place de la Bastille.

Au lendemain de cette journée, retrouvons-nous le vendredi 30 janvier en assemblée générale, à l’issue du Comité d’entreprise, pour décider des suites à donner à notre mouvement.

 

090127greve29.pdf

19:56 Publié dans Tract | Tags : grève, emploi

26 janvier 2009

Purge au Vif

"Le Vif", en grève, suscite l’émoi chez Roularta (La Libre, 24-25 janvier 09)

Tourmente sociale au « Vif » (Le Soir, 23 janvier 09)

Roularta coupe des têtes au “Vif” (La Libre, 23 janvier 09)

“Le Vif : la grève des journalistes se poursuit” (RTBF.be, 23 janvier 09).

Le Vif/L'Express en arrêt de travail (lesoir.be , 22 janvier 09)

“Le Vif/L'Express en arrêt de travail suite au licenciement de 3 journalistes” (RTL Info.be, 22 janvier 09).

“Le Vif licencie sa rédactrice en chef et trois journalistes” (RTBF.be, 22 janvier 09).

“Changement de rédaction en chef au Vif/L'Express” (levif.be, 22 janvier 09).

12:39 Publié dans Presse | Tags : actionnaire, le vif, emploi, grève, licenciement

25 janvier 2009

Documentation : l'improvisation

Le CE du 23 janvier a confirmé que la direction profite du Plan de sauvegarde de l’emploi pour mettre en pièces la doc, dont l’avenir semble bien compromis. Son projet, encore au stade de la « réflexion » est loin d’être abouti. En revanche, son obsession de réaliser des économies ne fait aucun doute. Pour justifier la diminution par deux des effectifs de la doc, les suppressions de postes des archivistes et de l’assistante, et transfert d’une partie des documentalistes sur le Web (voir Non à la casse de la doc !), une note de la direction qualifie la documentation de « surdimentionnée ». Elle est bien la seule à faire ce constat. Aveu de la direction au cours du CE : la doc induit surtout des « frais généraux trop importants », dont les coûts sont répartis entre les titres du groupe.

Preuve de l’improvisation en cours : il est demandé aux documentalistes d’aller s’inspirer des méthodes de travail et d’organisation de la concurrence, en France comme à l’étranger… Un travail d’audit qui aurait du être mené bien avant mais qui, de toutes façons, aurait donné pour résultat ce à quoi nous assistons : une doc « resserrée » avec moins de références.

La direction se justifie en expliquant que les groupes de presse diminuent leurs effectifs. « Les autres sont en avance sur la réduction des équipes », explique-t-elle, le plus sérieusement du monde. Une infernale logique de moins-disant économique.

Son projet est dores et déjà voué à l’échec : tout en affirmant vouloir conserver la qualité qui a fait la réputation de la documentation de GER, les effectifs et les moyens sont drastiquement réduits. Exemple : les sources « rares et sûres », indispensable au travail des rédactions, seront divisées par deux. Les dossiers importants et complexes seront moins bien traités. D’ailleurs la doc n’assure plus de « recherches simples », effectuées désormais par les rédacteurs sur l’Intranet et sur le Web, via les moteurs de recherche.

Autre aberration : 5 salariés que la direction souhaite « convaincus », motivés et compétents, iront rejoindre les sites du groupe. « Travailler pour les journalistes et les internautes, c’est le même métier », affirme-t-elle. Leur profil de poste reste encore à définir et les projets de produits Premium (payants) pour les internautes ne sont pas encore finalisés.

Et qu’arrivera-t-il en cas d’échec de cette stratégie ? la direction n’en parle pas. De même, elle affirme que les progrès dus à l’informatique et à l’automatisation des tâches permettent de se passer des archivistes effectuant la découpe numérique et d’une assistante. Une grande partie de ces tâches sera donc transférée aux restants dont la charge de travail va encore s’alourdir… Les élus ont d’ailleurs demandé que l’on sauve les postes des archivistes en leur proposant d’effectuer le « déquarckage » des pages parues, avant leur transfert sur le Web, un travail que la fabrication peine à assurer, par manque de personnel.

La seconde partie de la discussion a porté sur certaines mesures envisagées par la direction dans le cadre du Plan de sauvegarde de l’emploi. La cessation progressive d’activité, évoquée au précédent CE n’existe plus. Enfin, mauvaise nouvelle : la direction n’a pas l’intention de financer des mesures de type FNE destinées aux préretraités, que l’Etat ne prend plus en charge. Mais est-ce vraiment étonnant ?

18 janvier 2009

CET : le SNJ ne bradera pas sa signature

En comité restreint, la direction a relancé les discussions sur le Compte épargne temps (CET) sur la base des propositions qu’elle avait formulées au cours de la négociation 35 heures. Elle présente le gel du CET comme une mesure indispensable pour réduire de 500 000 euros la masse salariale de GER, prévoyant même sa disparition dans ses prévisions budgétaires 2009. Si le CET n’est pas gelé, menace-t-elle, d’autres postes pourraient être supprimés en plus des 51 prévus. Le SNJ refuse ce chantage. La direction avait dénoncé le Compte épargne temps le 6 octobre dernier. Celui s’applique donc encore jusqu’en janvier 2010. La direction propose sa fin immédiate sans autre contrepartie que la possibilité de transférer une partie des jours de CET dans un Perco… qui n’existe pas et n’a pas encore été négocié. Au moment où l’on parle de réduction de la masse salariale, la perspective d’un Perco est totalement surréaliste. Le SNJ n’en veut pas car celui-ci bénéficierait surtout aux plus hauts salaires dont les retraites privées seraient subventionnées par un abondement de l’entreprise.

Notre position reste inchangée (voir "Pas un jour de RTT ne doit être bradé"). Nous sommes prêts à apposer notre signature au bas d’un accord sur le gel immédiat du CET à condition que la direction renonce à ses projets concernant la diminution du nombre de jours de RTT, un accord dénoncé le 16 décembre dernier. D’autant plus que lors d’un Plan de sauvegarde de l’emploi, l’employeur peut prévoir des mesures de réduction ou d’aménagement de la durée du travail afin de limiter les suppressions de postes. Une disposition sur laquelle le groupe a fait l’impasse.

23:01 Publié dans Négociation | Tags : rtt, négociation, retraite, pee, perco

17 janvier 2009

On ne fait pas baisser la température en cassant le thermomètre

Lors du Comité d’entreprise du 16 janvier, la direction a d’abord vivement critiqué les « informations négatives » parues dans Le Monde (daté 16 janvier) sur le Groupe Express Roularta, alors que L’Express, L’Entreprise et L’Expansion lancent une nouvelle formule. Le SNJ n'a fait aucun commentaire, ne souhaitant pas prêter le flanc à cette tentative d'intimidation et d'entrave au droit d'expression des syndicats sur les orientations, y compris éditoriales, de la direction. Qui fait le plus de contre-publicité au groupe si ce n’est la direction elle-même en ayant programmé 51 suppressions d'emploi ?

Les élus du CE ont passé en revue les différentes mesures du Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) pouvant bénéficier aux salariés les plus âgés, et qui devraient faire l’objet d’un memento pratique : convention de reclassement personnalisé, convention de préretraite totale du FNE, préretraite progressive, passage au temps partiel, etc. A l’issue du CE, la direction a fait savoir aux délégués syndicaux qu’elle ne souhaitait pas la mise en place d’un congé de reclassement (le contrat de travail du salarié licencié est suspendu et pas interrompu pendant 4 à 9 mois avant de basculer dans le dispositif Assedic), dont elle prendrait en charge une grande partie, préférant la solution de la Convention de reclassement personnalisée, moins coûteuse pour l’entreprise et plus simple et plus rapide à mettre en place.

Un point reste en suspens : le montant et la durée d’indemnisation des personnes licenciées ne sera connu qu’une fois la nouvelle convention Unedic ratifiée par les syndicats (elle sera alors applicable au 1er janvier 2009), sauf si, en attendant, le gouvernement décide de proroger l’ancienne convention.

Concernant les bonifications de départ, la direction propose désormais 6 mois d’indemnités supplémentaires pour les plus de 55 ans. Toutefois, elle entend plafonner le montant des bonifications des 12 salariés de l’entreprise bénéficiant d’accords améliorant leurs indemnités (accord Presse quotidienne nationale et accord Express de 1982).

La direction confirme également qu’elle versera 3 000 euros de prime pour ceux qui se déclareront partants très rapidement. Elle a aussi convenu que les pigistes réguliers seraient bien concernés par les mesures prévues par le PSE.

Rappelons que les indemnités et primes de licenciement sont non fiscalisées et non soumises aux charges sociales (sauf la CSG et la CRDS).

Les élus ont demandé que les personnes licenciées bénéficient de la mutuelle pendant les 12 mois suivant le licenciement, et du versement par l’entreprise des points de retraite complémentaire au même taux que les salariés en poste pendant la durée de l’indemnisation des Assedic.

Enfin, ils ont demandé des précisions concernant le projet de restructuration de la documentation. Ils s’interrogent sur sa viabilité, son mode de financement, l’avenir des salariés restants, et les conséquences sur la qualité du travail des rédactions. Des questions qui seront de nouveau abordée lors du prochain CE, le 23 février.

16 janvier 2009

Les journalistes en grève et dans les manifestations le 29 janvier

(Communiqué national)

Appel de l’intersyndicale journalistes (SNJ, SNJ-CGT, USJ-CFDT, SGJ-FO, CFTC, CGC)

19:20 Publié dans SNJ (national, régional) | Tags : grève, mobilisation

15 janvier 2009

Un dixième des effectifs en moins : les salariés réagissent

“Les syndicats du groupe Express-Roularta appellent à la grève” (Le Monde, 16 janvier 2009).

13 janvier 2009

Non à la casse de la doc !

Les négociations sur le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) sont à peine entamées que, déjà, la direction veut passer en force sur la documentation, mettant, une nouvelle fois, élus et salariés devant le fait accompli.

Quelques heures après qu'elle a remis en Comité d’entreprise (CE) une note écrite concernant la doc, les salariés (17 personnes, 15,5 équivalent temps plein) ont été informés des projets de restructuration les concernant : maintien d’une documentation « extrêmement resserrée » (seulement 5 à 6 postes conservés), passage d’une partie des effectifs (5 à 6 personnes) au Web afin de créer de nouvelles offres destinées aux internautes, et 6 suppressions d’emploi. Dans la foulée une réunion d’information avait lieu lundi après-midi, et les documentalistes priés de faire connaître leur souhaits quant à leur avenir avant la fin de la semaine…

Des procédés totalement illégaux qui ont choqué les 200 personnes présentes lors de l’assemblée générale du personnel : le PSE n’entre en vigueur que le 13 février prochain, après le vote d’un avis du CE sur la totalité du dispositif. Aucune restructuration ne peut donc commencer, d’autant que les élus sont loin d’avoir obtenu les informations nécessaires de la part de la direction pour que le PSE démarre dans de bonnes conditions.

De plus, cette mise en pièces de la doc va encore dégrader les conditions de travail des documentalistes restants, celle des rédactions et nuire à la qualité rédactionnelle de nos titres.

L’AG a mandaté les délégués syndicaux et le secrétaire du CE pour protester auprès de la DRH, et rédiger une motion demandant notamment une hausse des bonifications de départ proposées aux partants volontaires, et le respect d’un réel volontariat, et pas de volontariat « contraint » ou du volontariat qui n’arrangerait que la direction de GER.

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Les Echos, 13 janvier 2009

“Le groupe Express-Roularta va licencier 51 salariés”

“ [...] Vendredi dernier, la direction a informé le comité d'entreprise du groupe de presse d'un plan d'économies de 10 millions d'euros. [...] Ce plan concerne 51 postes sur les 555 salariés que compte le groupe. [...] Dans le détail, 23 postes de cadres, 18 de journalistes et 10 d'employés seront touchés. [...] Le comité d'entreprise doit rendre son avis, purement consultatif, le 13 février prochain, soit quinze jours après que le CE aura reçu une analyse chiffrée d'un expert-comptable sur les comptes de la société.

[...] La direction se réserve le droit de refuser un départ s'il n'est pas question que le poste du salarié soit supprimé. La seule certitude vient du pôle documentation. Sur les 17 personnes de ce pôle, 5 à 6 d'entre elles devront s'occuper exclusivement du Web, six autres resteront sur le papier et les autres personnes seront licenciées.

Ces décisions font suite aux récentes déclarations du groupe belge Roularta, qui a estimé ne pas pouvoir atteindre son objectif de 10 % d'excédent brut d'exploitation sur son prochain exercice pour cause de baisse des revenus publicitaires en France. [...] A la suite de cette annonce, une assemblée générale des salariés s'est tenue ce matin. « Il a été décidé de faire circuler une motion auprès des salariés pour demander à ce que le plan de départs volontaires soit un véritable plan volontaire », ajoute une source syndicale. [...] ”

00:20 Publié dans Presse | Tags : documentation, emploi, économies, loi, ag

11 janvier 2009

CE du 9 janvier : galette indigeste

Pas moins de trois Comité d’entreprise (CE) extraordinaires étaient au menu du CE du 9 janvier, en plus du CE consacré à l’examen du Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), dont nous débattrons au cours d’une

Assemblée générale

lundi 12 janvier à 11 heures 30

 

Plan  de sauvegarde de l'emploi. Les élus ont commencé par constater le manque de sérieux des documents fournis par la direction. Ils ont réclamé un organigramme actualisé du groupe, le nombre de postes supprimés par titre et par service, et par catégories d’emploi. Cet état des lieux est indispensable pour que les personnes candidates au départ volontaire sachent si leur demande sera acceptée. Le risque est un refus du départ par la direction si le poste supprimé n’apporte pas une vraie économie. D’autant que moins il y aura de départs volontaires, plus il y aura de départs contraints. Les mesures incitatives pour les candidats au départ n’ont, pour le moment, rien d’incitatif.

(Dans une communication aux salariés en fin d'après-midi, la direction indique :

La direction a fait un certain nombre de propositions qui devront être négociées.

Ces mesures concernent principalement :

la bonification, au delà de la convention collective, des indemnités de départ :

+ 2 mois  pour tous les collaborateurs sauf ceux âgés de plus de 55 ans  pour lesquels la majoration est de + 4 mois ,

- pour les employés, versement des indemnités prévues pour les cadres dans la convention collective de la Presse Magazine et d'information

des mesures d'aide au reclassement  (outplacement, création d’entreprise, cellule de reclassement interne, VAE, formation, bilans de compétences, …).

Les élus ont jugé ces éléments insuffisants.
)

Les élus ont répété qu’ils ne considéraient pas le chiffre de 51 suppressions d’emploi comme gravé dans le marbre et qu’ils feraient tout pour le faire diminuer.

Au cours des débats, il est apparu que l’objectif principal de l’entreprise est de réaliser des économies, en faisant, comme d’habitude, assurer par les restants les tâches réalisées par les partants, sans véritable projet de réorganisation, excepté en ce qui concerne la documentation : une partie d’entre elle serait intégrée au Web dans l’objectif de proposer des produits « premium » et payants aux internautes. Ainsi, le rôle rédactionnel de la documentation, coupée en deux et handicapée par des postes en moins, serait une nouvelle fois affaibli, au détriment de la qualité du travail effectué par les rédactions...

Nous avons insisté pour obtenir un PSE qui sauvegarde vraiment l’emploi, les emplois des partants comme ceux des restants, en prévoyant notamment de solides mesures d’accompagnement (mobilité, mesures pour les pré-retraités, cellule de reclassement interne, commission de suivi, cabinet extérieur de reclassement, accompagnement pour la recherche d’un nouvel emploi, etc.), toutes choses sur lesquelles la direction montre d’inquiétantes lacunes.

Enfin, une discussion a également abordé la question de l’ordre des licenciements. Selon le code du travail, les salariés les plus âgés, ayant le plus d’ancienneté, des enfants ou un handicap, seront les derniers licenciés en cas de départs contraints. La direction y a ajouté, comme elle a le droit, des critères prenant en compte la qualité professionnelle. Nous y sommes évidemment totalement opposés, d’autant plus que le SNJ a toujours refusé la mise en place d’entretiens individuels d’évaluation dans l’entreprise.

Durée du travail. Les élus ont rendu un avis négatif sur la dénonciation des accords sur les 35 heures, notifié le 16 décembre dernier alors le Comité d’entreprise n’avait même pas encore rendu son avis, une entrave caractérisée au fonctionnement du CE. En septembre 2008, la direction voulait remettre les salariés au travail en supprimant leurs jours de RTT. Deux mois plus tard, elle lance un plan d’économies prévoyant 51 suppressions de postes, alors qu’elle n’a prévu aucune mesure d’aménagement du temps de travail dans son Plan de sauvegarde de l’emploi afin d’éviter des licenciements dans le groupe. Une incohérence que nous avons bien entendu dénoncée.

Fusion entre Classica-Répertoire et le Monde de la Musique (voir “Rachat du “Monde de la Musique” : encore l'emploi en ligne de mire !”). Autre avis négatif du CE. Les élus ont critiqué cette opération destructrice d’emplois : 6 salariés permanents sont présents dans chaque magazine, alors que le nouveau titre conservera… 6 salariés seulement. La direction n’apporte aucune garantie sur le reclassement du personnel des deux entités fusionnées, notamment ceux des services commerciaux de GER. De plus, au Monde de la Musique, les 11 pigistes dont 4 réguliers (3,5 équivalent temps plein) n’ont aucune garantie de retrouver un travail. S’agissant de mesures de licenciement économique, les élus ont demandé que les salariés du Monde de la Musique puissent logiquement bénéficier du Plan de sauvegarde de l’emploi de GER. Une demande contestée par la direction qui préfèrerait voir les journalistes de ce titre demander à bénéficier de la clause de cession.

Fusion de Point de Vue-Belgifrance avec GER. Encore un avis négatif. La fusion se traduira par la fin des usages en vigueur dans l’hebdomadaire. Toutefois, à l’issue d’une bataille juridique lancée en décembre dernier, les délégués du personnel de Point de Vue et les délégués syndicaux de GER ont signé un accord avec la direction prévoyant que les salariés de Point de Vue ne seront pas touchés pendant un an par des mesures de suppressions de poste. Ils conservent également le bénéfice de leurs accords actuels pendant 15 mois (hausse des salaires, abondement du Plan d’épargne entreprise, organisation du temps de travail, mutuelle…), seront présents en tant qu’observateurs aux Comités d’entreprise de GER, participeront aux réunions de Délégués du personnel et seront associés aux négociations les concernant directement.

07 janvier 2009

Lu dans L'Express : les actionnaires de L'Express, “maison de fous ?”

“D'une époque à l'autre, les dirigeants successifs de L'Express semblent avoir parfois souffert de curieux maux.”

Lire dans L'Express n°3001.

19:20 Publié dans Presse | Tags : actionnaire, l'express

06 janvier 2009

Le SPMI (organisation patronale) annonce un gel unilatéral des salaires en 2009

(Communiqué national)

Un coup de force inacceptable

 

02 janvier 2009

Rachat du “Monde de la Musique” : encore l'emploi en ligne de mire !

La direction a convoqué en urgence le Comité d'entreprise (CE) le 30 décembre pour tenter d'obtenir son avis sur la reprise du Monde de la Musique (préalable à une fusion avec Classica). La direction n'a pas caché son intention de supprimer la plupart des emplois du Monde de la Musique, affirmant en substance que les coûts de fonctionnement de la rédaction sont trop importants.

Les représentants du personnel se sont inquiétés que la direction ne donne guère de détails sur le sort des personnels concernés, semblant vouloir inciter les journalistes à prendre la clause de cession (laquelle est un droit et non une obligation). Le CE a estimé qu'il fallait replacer ce projet de suppression d'emplois dans le contexte de plan dit de “sauvegarde de l'emploi” (PSE) au Groupe Express-Roularta (GER).

A l'instar des représentants du personnel du Monde de la Musique, ceux de GER ont refusé de donner un avis lors de cette réunion. Un nouveau CE sera convoqué sur ce sujet le 9 janvier.