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24 novembre 2011

"L’Expansion" sérieusement « refroidi »

Le comité d’entreprise du vendredi 24 novembre a été consacré à l’information-consultation sur le projet de restructuration de L’Expansion, la présentation d’un nouveau projet éditorial pour le magazine et le projet de lettres spécialisées. "L’Expansion", privé de rédaction propre, ferait demain rédaction commune avec "L’Express".

Dans l’après-midi, Christophe Barbier est revenu, en présence de la la SDJ de "L'Express", de la SDR de "L'Expansion" et des délégués syndicaux du groupe, sur son projet de nouveau magazine « allégé » et « refroidi », avec moins d’enquêtes et beaucoup de pages « faciles à faire », avec des tribunes, des traductions et des « bonnes feuilles ».

Cinq rédacteurs de "L’Expansion" seraient intégrés à la rédaction de "L'Express". Le nouveau mensuel serait dirigé par Christine Kerdellant et Bruno Abescat, le chef du service Economie de "L'Express". Une direction qui risque de très peu s’impliquer dans ce projet. En revanche, on comprend que la mini-rédaction de "L’Expansion" devrait en faire beaucoup plus.

La rédaction technique de "L’Expansion" serait intégrée à celle de "L’Express", mais Christophe Barbier a reconnu qu'il faudrait encore prévoir des renforts. Il a précisé que le supplément de "L’Expansion" "Tendances" (4 numéros pas an) serait externalisé mais placé sous l'autorité de l'équipe de "Styles".

Il n'a pas évoqué le pôle de lettres professionnelles, dirigé par Jean Weiss ("L’Etudiant"), censé repêcher plusieurs journalistes de "L’Expansion", mais ce projet est dans un tel état d'impréparation que ceux qui y seraient transférés ont du souci à se faire pour leur avenir.

Le projet de la direction semble surtout destiné à mutualiser les rédactions de "L’Express" et de "L’Expansion". Christophe Barbier a expliqué que son rêve serait de créer un immense "open space" à l’étage occupé par "L’Express", avec une rédaction écrivante et technique chargée de « travailler sur tout », à tous les rythmes, indifféremment pour le quotidien (le Web), l'hebdo ("L'Express", "Styles", les régionaux) le mensuel ("L'Expansion"), les hors-série, les spéciaux. Un vrai cauchemar pour les salariés de GER.

16 novembre 2011

"L’Expansion" réduit d’un tiers

Lors du Comité d’entreprise (CE) extraordinaire du 16 novembre, la direction de GER a annoncé qu’elle envisageait de procéder à 9 licenciements économiques « au plus » dans le groupe, indiquant qu’elle souhaitait éviter un Plan (dit de) de sauvegarde de l’emploi - PSE (obligatoire à partir de 10 suppressions de postes sur une période d’un mois).

Le mensuel serait maintenu sous une forme « allégée » (90 pages au lieu de 120, 10 numéros par an au lieu de 11). Une partie des 16 rédacteurs actuels du magazine serait affectée à une "cellule d’expertise économique", en compagnie des rédacteurs du service Economie de L’Express. Cette « newsroom » contribuerait aux deux titres, sur le print et sur le web.

Un projet de lettres confidentielles, intégré au pôle « média spécialisés » de GER ("L’Étudiant", "L’Entreprise", "Mieux Vivre-Votre Argent"), dirigé par Jean Weiss, doit permettre de reclasser une partie des salariés de L’Expansion, et empêcher le nombre de licenciements d’atteindre les 10, et donc éviter un PSE.

En filigrane de ces annonces se profile le licenciement d’un tiers des 27 salariés de L’Expansion.

16 octobre 2011

“« L'Expansion » n'est plus à vendre”

Lu sur lesechos.fr (12 oct. 11)

« L'Expansion » n'est plus à vendre

Au cours d'un comité d'entreprise ce matin, les salariés de l'Expansion ont appris que le mensuel économique n'était plus à vendre et devrait trouver une solution interne

Lire la suite sur lesechos.fr

26 juin 2011

Intéressement : des propositions inacceptables

Lors du CE du 24 juin 2011, les délégués ont dénoncé la faiblesse du pourcentage (10 % du REX à partir de 3 millions d'euros) qu'a arrêté la direction. On est loin des assurances données par la direction après l'échec de la NAO sur les salaires, a souligné le délégué syndical SNJ : elle promettait alors que les efforts des salariés seraient récompensés par l'intéressement !

Le délégué syndical SNJ a rappelé nos exigences :

  • tous les pigistes doivent toucher de l'intéressement, sans condition de montant minimum de piges
  • le montant de la prime doit être forfaitaire, le même pour tous, proratisé au temps de présence
  • participation et intéressement doivent être dissociés.

La direction a proposé une réunion mardi 28 juin pour revenir sur les modalités techniques d'application de l'intéressement.

Trois hypothèses pour L'Expansion

Lors du CE du 24 juin 2011, a été lue une déclaration de la rédaction de L'Expansion, soulignant que l'équipe paie pour un management déficient et une direction qui, en dépit des alertes de la rédaction depuis des mois, n'a pas réagi.

Loin de répondre jamais sur la question des déficiences managériales et sur l'incurie où on a laissé sombrer le titre, la direction s'en est tenue à une argumentation uniquement comptable, revenant sans cesse sur les très mauvais chiffres du titre.

La direction a aussi évoqué un journal où "le moindre changement de périmètre dans l'équipe donne lieu à des jours de grève" (air connu).

Concernant les pistes envisagées, la direction prétend que l'actionnaire ne veut pas fermer L'Expansion. Elle a énoncé trois hypothèses : 

  • la cession, l'actionnaire ayant eu plusieurs contacts
  • un mensuel allégé en terme d'équipe
  • un rapprochement avec L'Express

La situation de L'Expansion devait être abordée au conseil d'administration de Roularta qui s'est réuni ce même vendredi.

Dans le cadre du droit d'alerte déclenché lors de sa précédente réunion, le CE a demandé une expertise et désigné le cabinet Syndex.

16 juin 2011

L'Expansion en danger : AG le 17 juin à 11 h

Le 18 mai dernier, la rédaction de « L’Expansion » faisait part de son inquiétude sur la situation du mensuel en votant une motion de défiance envers la direction du magazine. Des craintes confirmées lors d’une rencontre entre la Société des rédacteurs et la direction du Groupe.

Par ailleurs, le comité d’entreprise, réuni le 27 mai, a eu connaissance d’informations préoccupantes quant à l’avenir du titre, qui ont conduit l’ensemble des élus à voter un droit d’alerte sur la situation économique du mensuel et de la marque L’Expansion.

Face à l’urgence d’une situation qui nous concerne tous, et susceptible d’avoir des répercussions sur l’ensemble du Groupe, nous vous invitons à participer nombreux à une réunion d’information.

Assemblée générale

Vendredi 17 juin à 11 heures

salle du sixième étage

SNJ  FO  SUD
16 juin 2011

29 mai 2011

CHSCT : la CFDT-CGT prend tous les postes !

Le 27 mai 2011, le CE devait désigner un nouveau membre du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions des travail (CHSCT), après le départ de l'entreprise de Pascal Frasnetti, seul membre SNJ du CHSCT.

Lors de ce CE, alors que le SNJ présentait un candidat, la CFDT-CGT, majoritaire au CE, a choisi de rafler le poste pour l'une de ses élues - déja fort pourvue en mandats.

Se confirme ainsi le sectarisme et l'allergie au pluralisme de la CFDT-CGT que nous avions déjà diagnostiqués à l'issue des dernières élections des représentants du personnel (Au CE, des strapontins pour le SNJ), alors que les salariés avaient manifesté massivement leur volonté d'une plus grande représentation des candidats présentés par le SNJ (Elections DP-CE : le SNJ frôle la majorité).

28 mai 2011

Un “Arbre de Noël” à 78 000 euros : est-ce bien raisonnable ?

Nombre de salariés de GER ont été surpris d'être sollicités par le CE le 17 mai pour s'inscrire à l'“Arbre de Noël” du 10 décembre! 

Noël au printemps ?

Peut-être les débats lors du CE du 29 avril permettent-ils de mieux comprendre cette précipitation.

A l'ordre du jour de cette séance du CE figuraient en effet les

“comptes 2010 et budget 2011 du Comité d'Entreprise”.

Les élus SNJ se sont étonnés de la somme prévue pour l'“Arbre de Noël” :

78 000 euros

Les élus SNJ l'ont estimée “disproportionnée”. Ils ont demandé si les salariés ne préfèreraient pas qu'une telle somme soit utilisée différemment. Peut-être faudrait-il leur demander leur avis ?

Les responsables (CFDT et CGT) du CE ont défendu cet “Arbre de Noël” à 78000 euros.

01 mai 2011

Rachat d'Ulike : GER va-t-il mourir guéri ?

L'acquisition du site Ulike a donné lieu à un échange lors du CE du 29 avril 2011.

Pour les élus SNJ, Eric Marquis a indiqué que, si, bien entendu, il faut se féliciter du développement du Groupe, cette acquisition pose plusieurs problèmes.

1. Le mélange entre les articles de journalistes et les contributions d'internautes pose la question de la fiabilité des contenus. Un lecteur qui consulte une "fiche culture" est-il assuré qu’elle provient d’un travail journalistique (avec vérifications) ? C'est important pour la crédibilité des titres de GER.

2. Le "développement" du Groupe ne donne lieu à aucune création d’emplois. On a l’impression que le Groupe poursuit le double objectif de comprimer sa masse salariale tout en étoffant son activité.

05 janvier 2011

RTT : Pourquoi le SNJ n’a pas signé

Nouvel accord 35 heures

Pourquoi le SNJ n’a pas signé

Voici la déclaration du Syndicat national des journalistes faite lors du Comité d’entreprise de GER du 4 janvier 2011, contre l’avis positif rendu par le CE sur le nouvel accord 35 heures.

Avec la signature de ce nouvel accord 35 heures, la disparition programmée des RTT va donc commencer à GER. Et l’introduction de forfaits-jours pour les cadres dans cet accord est lourd de menaces pour tous les salariés.
Alors que rien dans la situation économique de GER ne le justifiait, cet accord va compenser les jours de RTT supprimés par une prime annuelle, en transformant la plupart des jours de RTT, jusqu’ici choisis, en congés subis.
Ce projet complexe et inégalitaire, qui compense financièrement davantage les plus hauts salaires, et qui oublie les temps partiels et les CDD, crée plusieurs catégories de salariés. Il va aussi aggraver les contraintes subies par l’ensemble du personnel.
Les collaborations des pigistes et des CDD vont diminuer, tandis que la charge de travail des CDI risque de s’alourdir, avec son cortège de stress, de mal-être au travail et de dégradation des conditions de travail et de la qualité. Enfin, cet accord fait planer la menace d’un nouveau blocage des salaires et des embauches pour compenser d’un côté ce qui a été lâché de l’autre.

Plus grave encore:

  • Cet accord est discriminatoire à l’égard des «nouveaux entrants» (dont feront partie les CDD d’usage) : ils travailleront plus de 35 heures pendant 3ans. Leurs heures supplémentaires ne seront pas compensées avant le 1er janvier 2014. Rien dans l’accord ne prévoit de leur payer ces jours de travail supplémentaires. Ce sera notamment le cas des salariés de Job-Rencontres, injustement considérés comme «nouveaux entrants» à GER.
  • Les cadres auront une compensation des RTT au rabais, puisque la majoration de 33% prévue par leur convention collective n’est pas respectée.
  • Rien ne garantit aux salariés que la prime liée aux heures supplémentaires sera à l’avenir défiscalisée et non soumise aux cotisations sociales puisqu’elle s’appuie sur la loi Tepa (instituant notamment le fameux bouclier fiscal), une loi aujourd’hui en sursis.
  • Une convention en «forfaits jours» est imposée aux 43 membres du «management élargi» par la signature d’avenants individuels. Seront également concernés les cadres embauchés à partir du 1er janvier 2011. Les managers vont donc subir une pression supplémentaire sans aucune compensation. Il faut signaler que ce point clef n’a jamais été discuté en séance au cours des négociations. D’ailleurs, sur cette question, le texte proposé à la signature n’est pas celui sur lequel les salariés de GER ont été invités à s’exprimer par voie de référendum le 16 novembre dernier.

Bien sûr, cet accord aurait pu être encore plus défavorable aux salariés sans leur mobilisation et sans les actions menées avec eux par le SNJ, SUD et FO. Au cours des deux années passées, nous avons multiplié communiqués, rassemblements, assemblées générales, recours judiciaires pour expliquer les dangers de ce projet d’accord.
Enfin, nous avons organisé un référendum pour défendre le maintien intégral des RTT, approuvé par plus de 400 salariés.
Nous ne doutons pas que cette force de pression a fait avancer la négociation.
Nous remercions celles et ceux qui se sont mobilisés à nos côtés: 331 salariés (soit plus de 40% des effectifs de GER) se sont abstenus ou ont voté contre ce projet d’accord, malgré les moyens mis en oeuvre par ses partisans pour le faire aboutir.
Lors des prochaines négociations – sur les salaires, sur l’égalité hommes-femmes, sur le multimédia – le SNJ ne négociera pas à la baisse et appelle les salariés à le rejoindre dans l’action pour défendre des acquis sérieusement menacés.

SNJ, 4 janvier 2011

Tract RTT SNJ 04-01-2011.pdf

30 août 2010

Les salariés n'ont pas à payer le choix de rester à Châteaudun !

Lors du Comité d'entreprise du 27 août, la direction a indiqué que “la décision de privilégier Châteaudun est prise”, repoussant les hypothèses de déménager à Gennevilliers ou à Paris 12e.

Mais Roularta et GER ne renoncent pas pour autant à l'objectif initial d'une économie de 3 millions d'euros. Les deux tiers sont aujourd'hui envisageables. Il resterait donc 1 million d'économies à faire.

Dès la séance de négociation sur les RTT le 24 août, la direction avait tenté de mettre cet objectif dans la balance. Les élus SNJ ont alors dit fortement, et réaffirmé lors du CE le 27 août que les salariés avaient déjà largement apporté leur tribut aux “économies”, de suppressions d'emplois en blocage des salaires en passant par le rationnement des moyens et l'aggravation des conditions de travail, le tout dans un contexte d'alourdissement de la charge de travail.

Pas question, en échange du maintien à Châteaudun, d'entrer dans un marché de dupes consistant en une espèce d' “union sacrée” avec la direction sur un programme d' “économies” sans cesse réitéré comme si l'actionnaire et la direction n'avaient pas d'autre perspective à offrir pour la presse du XXIe siècle.

Pour le SNJ, c'est au contraire l'actionnaire et la direction de GER qui ont une dette à l'égard des salariés qui n'ont cessé de tenter de maintenir au meilleur niveau la production et la qualité malgré les coups sans précédent qui leur étaient portés. Les salariés n'ont pas la mémoire courte !

15 juillet 2010

Réorganisations, RTT, salaires, déménagement... La direction ne répond pas

A l’ordre du jour du CE du 24 juin 2010,

La réorganisation de la rédaction de L’Entreprise. Malgré le départ du directeur de la rédaction, un de plus après de multiples suppressions de postes, la direction n’a rien à dire, évoquant juste un possible « repositionnement » du titre. « Vous ne semblez pas avoir pris la mesure de l’inquiétude des salariés. L'Entreprise dispose de moins en moins de moyens. Par exemple, des départs ne sont pas remplacés, des demandes de formation sont refusées... » alerte Eric Marquis.

Les RTT. La direction montre du doigt (une fois de plus) le SNJ, prenant prétexte qu’il l’a assignée en justice. Eric Marquis note que la direction prend l’habitude en CE de traiter le SNJ comme peut l’être un accusé dans le cadre d’un interrogatoire. Ce que la direction réfute, indiquant qu’elle compte reprendre les négociations. Dans ce cas, le SNJ y participera, confirment ses représentants. Mais la manière dont la direction envisage la négociation ressemble furieusement à « celle qui prévalait en ex-URSS : “ce qui est à vous est à vous, ce qui est à nous est négociable” », observe Bernard Poulet. La direction (dont la dernière proposition, fin 2008, consistait à diminuer de 22 à 13 le nombre de jours de RTT), « déplore les raidissements observés de la part des partenaires sociaux »

La réorganisation de la rédaction de Pianiste et la collaboration multi-titres. Des articles destinés à Classica sont publiés également dans Pianiste, sans que leurs auteurs (souvent des pigistes) soient même informés, ni rémunérés en plus. Un nouvel exemple de la duplication des articles entre les titres qui, peu à peu, devient la norme dans le groupe. « Le fait de publier un même article dans deux titres différents est un choix désastreux car, outre l'impact sur l'emploi, cela porte atteinte à l'identité des titres », alerte Eric Marquis. « D'ailleurs la direction évoque souvent la stratégie de "valorisation de la marque", c'est difficile si les contenus sont de plus en plus proches ! » Mais la direction « assimile Pianiste à une émanation de Classica », tout en souhaitant « susciter une complémentarité entre les deux titres »… De même, alors que, par exemple, certains articles de Studio Ciné Live sont repris par A Nous Paris, ou des articles du pôle « Maison », par L’Express Styles, sans que les auteurs soient ni informés ni rémunérés, la direction ne répond qu’ « accords de partenariat » ou qu’elle n’est pas au courant…

Pour les élus SNJ, il est intolérable que des articles soient repris sans autorisation des auteurs. C’est particulièrement scandaleux pour les pigistes, qui naturellement sont moins facilement informés de ces pratiques. Les accords « droits d’auteur » du Groupe ne sont plus respectés. De même, légalement, la collaboration du journaliste dans le cadre du contrat de travail concerne un seul titre. Or la direction impose de plus en plus des collaborations multi-titres sans aucune règle.

Les salaires. La dernière NAO (négociation annuelle obligatoire), qui n’avait abouti à aucune augmentation collective, prévoyait une « clause de revoyure » dépendant des résultats du Groupe. La direction ne laisse entrevoir aucune perspective, comme le prévoyait le SNJ.

L’éventuel déménagement. La direction négocie une baisse du loyer avec le propriétaire du site, et visite d’autres sites possibles, à Paris et en Ile-de-France.

Les moyens des représentants du personnel. Les élus SNJ avaient demandé que ce point soit inscrit à l’ordre du jour, car plusieurs élus ne peuvent pas exercer correctement leur mandat, notamment car ils ne sont pas remplacés quand ils participent aux réunions. La direction a répondu par une fin de non recevoir, car elle estime « gérable l’absence momentanée d’un salarié qui assiste à une réunion du Comité d'Entreprise ». Pour le SNJ, « empêcher les élus de participer à des réunions est une entrave au droit syndical. Il revient à la seule Direction de faire en sorte que les élus des IRP puissent sereinement exercer le mandat dont ils sont dépositaires ». « Que comptez-vous faire pour résoudre le problème de l’absence de certains élus un jour de bouclage ? » interroge Denise Grumel, proposant de remplacer les absents par des pigistes. Pour la direction, il est « prématuré de l’envisager » ! Eric Marquis relève que « c’est à la Direction de trouver les moyens nous permettant d’assister aux réunions ».

11 juillet 2010

Les salons au détriment de la presse

Lors des CE du 18 mai et du 4 juin 2010, la direction a présenté son projet d’achat de la société WIN SA « dont l’activité est la promotion et l’organisation de salons financiers portant sur la thématique de l’investissement ».

Les elus SNJ se sont étonnés que le Groupe trouve les moyens de se porter acquéreur d’une société qui enregistre un fort déficit alors que nous subissons un régime d’économie sévère depuis plusieurs années.

De plus, alors que le Groupe est à l’origine une entreprise de presse, depuis plusieurs années les économies et la diminution de la masse salariale ont pu accréditer un choix d’appauvrissement de son cœur de méter. L’acquisition de sociétés extérieures au monde de la presse ne risque-t-elle pas d’être perçue comme un affaiblissement de l’identité du Groupe ?

« Certains salariés ne comprennent pas que les moyens soient réduits depuis quelques années sur les métiers de base, alors que le Groupe procède à des investissements dans d’autres secteurs. Nous avons l’impression que la Direction ne croit plus en l’avenir de la presse. »

Pour le SNJ, l’activité de salon relève davantage du commercial que de l’information.

Lors du CE du 4 juin 2010, l’acquisition de la société WIN SA, soumise au vote des élus au CE, a recueilli un avis positif sous réserve, par 4 voix favorables (CFDT-CGT) et 1 voix défavorable (SNJ).

26 avril 2010

RTT : petits arrangements entre amis ?

L'accord “35 heures” dénoncé par la direction en décembre 2008, qui venait à échéance le 9 avril 2010, a été prorogé (voir RTT : la direction "recule"-t-elle ?) jusqu’au 1er septembre 2010, du fait de la signature par la CGT et la CFDT, d’un « accord relatif à l’application de l’accord de réduction de temps de travail ».

Or, comme nous l’avons expliqué au cours du comité d’entreprise du 16 avril, qui dit accord, dit ouverture officielle de négociations, donc convocation des délégués syndicaux, discussion d’un texte, amendements, etc. Ce qui n'a jamais eu lieu : le délégué syndical du SNJ a été appelé au téléphone, le jeudi 9 avril au matin, par la DRH afin de « passer signer l’accord » dans son bureau l’après midi. Un texte qu’il n’avait jamais vu et dont il n’avait jamais entendu parler auparavant.

Si l'on en croit le texte de ce nouvel « accord », la seule «négociation» semble avoir eu lieu à la DRH, avec les représentants de la CGT et de la CFDT, au moment de la signature de l’accord : ils auraient alors choisi ensemble de reporter l'échéance à fin août 2010.

Le SNJ de son côté, a refusé de signer

  • Sur la forme, il s'agit de renvoyer la négociation à une période peu propice à la mobilisation, quand les salariés fatigués par une année de travail et de stress, soldent leurs congés et préparent leurs vacances.
  • Sur le fond, le SNJ, fidèle à la mobilisation des salariés, n'accepte pas la baisse le nombre de jours de RTT (voir Négociations : oui, mais pour quoi ? et Oui à de vraies négociations).

De plus, nous considérons toujours que la dénonciation de l'accord “35 heures” était illégale, puisque la direction a dénoncé l'accord le 15 décembre 2008, avant que le CE ait rendu son avis (voir Défendons tous ensemble nos RTT !).

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* Modifié le 6 mai 2010.

 

21 avril 2010

Elections : une organisation à revoir

Lors du CE du 16 avril, les élus SNJ ont regretté l’amateurisme de l’organisation du vote des salariés votant par anticipation : ceux qui se sont déplacés à GER n’ont pas signé de liste d’émargement, leur enveloppe a parfois été posée sur un coin de bureau, en attendant qu’elle soit enregistrée plus tard. Les enveloppes contenant les bulletins de vote ont été placées dans une simple boîte en carton, accessible à tous dans le bureau de la DRH, alors qu’il aurait fallu une urne scellée pour garantir le secret du vote.

D’autre part, des pigistes ayant pris part au vote en renvoyant leur bulletin en temps et en heure, ont été étonnés d’apprendre… qu’ils n’avaient pas voté. En effet, 19 enveloppes sont parvenues à GER après la clôture du scrutin, le 1er avril à 19 heures. La DRH les considère toutes comme non valables, mais 5 d’entre elles avaient été affranchies entre le 26 et 31 mars, le cachet de la poste faisant foi. Or, avec les nouvelles lois sur la représentativité, chaque voix manquante pèse très lourd.