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28 février 2013

Assemblée générale le 1er mars

CFDT  CGT  FO  SNJ  SUD

4oo signataires de la motion-pétition
Blocage des sites Lexpress.fr, Lentreprise.com
Lalettredelexpansion.com
Plus de 300 manifestants dans les rues de Paris !

Après le succès de la mobilisation de mardi,
les élus du Comité d'entreprise vous appellent à une

ASSEMBLEE GENERALE
le vendredi 1er mars à 11 h 30
en salle JJSS (6e étage)

au cours de laquelle nous ferons le compte-rendu détaillé du Comité d'entreprise de mardi dernier, de nos rencontres au SEPM et au ministère de la Culture et de la Communication et proposerons de nouvelles actions en vue de faire reculer la direction.

Le Plan proposé met l'avenir de GER en danger
Mobilisons-nous pour sauver nos emplois
Non aux licenciements !

22 février 2013

26 février : grève et manifestation contre le plan de licenciements

CFDT  CGT  FO  SNJ  SUD

MARDI 26 FÉVRIER 2013
MOBILISATION GÉNÉRALE CONTRE LE PSE À GER !

NON AUX LICENCIEMENTS !
NON AUX FERMETURES DE TITRES !
DES MOYENS POUR L'INFO !


Mardi prochain 26 février 2013 aura lieu la première réunion du comité d'entreprise consacrée au projet de plan social.

Comme proposé lors de l'assemblée générale de mercredi dernier, les organisations syndicales du groupe appellent l'ensemble des salariés de GER à une journée d'action et de grève, avec :

  • un débrayage et un rassemblement à 9 h 30 devant le 23, rue de Châteaudun
  • un rassemblement des salariés à 14 h 30 pour une AG à la suite du comité d’entreprise

Nous partirons ensuite tous ensemble en MANIFESTATION à 15 HEURES pour aller au SEPM (Syndicat – patronal – des Éditeurs de Presse Magazine), où nous déposerons la motion suivante, qui sera également remise au ministère de la Culture et de la Communication par une délégation d'élus du comité d'entreprise :


Nous salariés de Groupe Express-Roularta, subissons une triple crise :
- la crise économique frappant tous les salariés européens
- la crise du secteur de la presse
- mais aussi la crise provoquée à GER par notre actionnaire, Roularta : depuis sa prise de contrôle en 2006, le manque de vision et de stratégie ainsi que l'absence d'investissements de Roularta ont entraîné le déclin de notre groupe, la destruction de nos titres, de nos métiers, de nos emplois.

Aujourd'hui, après avoir refusé d'anticiper les mutations et de mettre en place la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences prévue par la loi, Roularta veut utiliser une nouvelle fois le moyen le plus brutal et le plus archaïque dont dispose le Code du travail : un plan social, prévoyant la suppression de 87 emplois, ainsi que la disparition de plusieurs journaux et activités.

Nous sommes persuadés que les défis auxquels est confrontée la presse exigent au contraire d'investir dans l'innovation et de mobiliser toutes les  compétences. Au-delà de nos métiers et de nos emplois, c'est la richesse de notre presse et la qualité de l'information due aux citoyens qui est en jeu.

Le projet de plan social de la direction aggraverait une situation déjà très dégradée à GER : menaces sur l’identité et l’indépendance rédactionnelle de nos magazines, salariés multi-titres et multi-tâches, mutualisation des équipes et des contenus, disparition programmée de métiers indispensables à la qualité de nos journaux.

C’est pourquoi nous disons NON AUX LICENCIEMENTS et NON AUX FERMETURES DE TITRES que la direction envisage de mettre en œuvre pour faire face à des difficultés dont elle est en grande partie responsable.

Je signe la motion :

Nom et prénom :

Titre ou service :

"Groupe Express Roularta annonce la suppression de 87 postes" (SNJ Ile-de-France)

"Lors d’un CE extraordinaire convoqué mardi 19 février, Rick de Nolf, actionnaire de GER (Groupe Express Roularta) a annoncé la suppression de 87 postes (75 CDI « en pied », 8 CDD non remplacés et 4 pigistes « forfaitisés »), soit une saignée supérieure à 10 % des effectifs, qui intervient après un premier PSE en 2009, et des plans de licenciements successifs les années suivantes."

Lire la suite sur le site du SNJ Ile-de-France : "Groupe Express Roularta annonce la suppression de 87 postes"

20 février 2013

"Le groupe Express-Roularta visé par un plan social" (franceinfo.fr , 19 fév. 13)

"Annoncé ce matin par la direction du groupe belge, le plan devrait concerner 10% des effectifs en France. Parmi les 21 titres du groupe, le plus touché sera sans doute L'Entreprise : le mensuel va disparaître des kiosques pour exister uniquement sur Internet.

Le plan social, plutôt conséquent, prévoit la suppression de quelque 10% des effectifs. La direction du groupe belge l'a fait savoir ce matin lors d'une réunion extraordinaire du comité d'entreprise, indiquant que "la priorité serait donnée à un plan de départs volontaires". Sur les 21 titres que possède le groupe en France, le plus touché par cette restructuration devrait être L'Entreprise. Le mensuel va disparaître des kiosques pour exister uniquement sur Internet. La direction prévoit également de fusionner les magazines de décoration Maison Française et Maison Magazine.

Mais selon les syndicats, les réductions d'effectifs pourraient avoir un impact négatif sur l'ensemble des titres du groupe, comme L'Express, L'Expansion, Point de Vue ou encore Studio Ciné Live. "On nous annonce environ 90 suppressions de postes, ce qui va affaiblir les équipes, fragiliser les contenus rédactionnels" s'inquiète André Spiga, délégué syndical SNJ."

Voir "Le groupe Express-Roularta visé par un plan social"

01 février 2013

Internet peut-il remplacer la Documentation ? (arretsurimages.net , 11 janvier 2013)

Eric Mettout, Directeur adjoint de la rédaction de L'Express, Directeur de lexpress.fr :

"Quand je suis arrivé à L'Express, il y avait le plus grand service de documentation de la presse parisienne, française, je pense. Il y avait des journalistes qui travaillaient, qui faisaient leurs articles, avec des documentalistes. Aujourd'hui on le fait avec Internet. Je ne vois pas où est la différence, ça n'est pas incompatible avec le fait d'aller sur le terrain."

Voir Arrêt sur images (11 janvier 2013).

19:00 Publié dans Presse | Tags : documentation, l'express, emploi, web

30 janvier 2013

Salaires : arrêt de travail le 31 janvier pour une vraie négociation !

30 janvier 2013  CFDT  CGT  FO  SNJ  SUD
 
Ecarts de salaires : ouverture d’une négociation pour tout le Groupe Express Roularta (GER)
 
Suite au mouvement de grève des salariés de l’Etudiant, après que la direction avait enterré les négociations sur la remise à niveau de leurs salaires par rapport à GER, et à la demande des syndicats, la direction a décidé le 22 janvier de reprendre les NAO en les étendant à tous les écarts de salaires à GER.

Comme les salariés de l’Etudiant le réclamaient, la direction s’est engagée pour la prochaine réunion prévue le jeudi 31 janvier à remettre une étude détaillée des différences salariales, un calendrier précis des négociations et un échéancier de rattrapage. Le tout avec promesse de résultats en mars.

La direction a fait des promesses, il va falloir maintenant qu’elle les tienne.

La meilleure arme pour cela : maintenir la pression qui a déjà permis de rouvrir les négociations. C’est donc le moment de se mobiliser pour éviter le gel des salaires déjà annoncé pour 2013

Pour donner un signal fort à la direction afin qu’elle n’enterre pas une nouvelle fois ces négociations,
 
cessons le travail durant
la réunion
du jeudi 31 janvier

Rendez-vous à 10 heures
dans le hall du 23
 

Le rappel des faits
 
Décembre 2011
Premières discussions des salariés de l’Etudiant avec leur direction pour la remise à niveau de leurs salaires.

Mars 2012
Suite à l’annonce du gel des augmentations collectives, grève à GER. Signature d’un accord de sortie de crise avec obtention d’augmentations ou de primes et engagement d’ouverture de négociations concernant les écarts de salaires à l’Etudiant et les salariés non augmentés depuis plusieurs années, avec résultats prévus en octobre 2012 et application en janvier 2013.

Juin 2012
Cette négociation s’ouvre enfin sur demande pressante des syndicats.

Septembre 2012
Troisième réunion, les négociations patinent. La direction décide de les intégrer aux NAO (négociations annuelles obligatoires) 2013.

Novembre 2012
Annonce que les NAO sont reportées sine die.

22 janvier 2013
Sous la pression, la direction convoque les syndicats pour reprendre la négociation en l’étendant à tout GER. A nous tous de ne pas la laisser s’enterrer !
 
 
CFDT  CGT  FO  SNJ  SUD

19 janvier 2013

Accord national sur la flexibilité, signé par la CFDT, condamné par la CGT

Communiqué du SNJ (16 janvier 2013)

"Le gouvernement a fait savoir son intention de « traduire avec fidélité », dans la loi, les dispositions de l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013, approuvé par le patronat et trois syndicats minoritaires : la CFDT, la CGC et la CFTC.

Pour le Syndicat national des journalistes, première organisation de la profession, cet « accord pour un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés » représente une régression sociale historique pour l’ensemble des salariés et un danger particulier pour les journalistes.

[...] Les « surtaxations » de cotisation patronale d’assurance chômage des CDD de moins de trois mois (excluant les saisonniers et les CDD de remplacement) sont bien trop légères pour être dissuasives et n’empêcheront pas les patrons de presse de continuer à recourir de manière croissante aux CDD, aux journalistes pigistes, aux intérimaires, voire, de façon illégale, aux auto-entrepreneurs.

[...] Un accord d’entreprise majoritaire (d’une durée de deux ans maximum) pourra permettre de baisser les salaires au motif de maintenir les emplois. La seule possibilité pour le salarié qui refuserait de se voir appliquer ces mesures, sera alors de subir sans recours possible un « licenciement économique », tandis que l’employeur sera « exonéré des obligations légales qui auraient résulté d’un licenciement collectif pour motif économique ». Le chantage patronal à l’emploi pour faire accepter des reculs sociaux et/ou salariaux ne devrait pas manquer de s’accentuer, … tout lui en offrant, en sus, une nouvelle et indirecte opportunité de dégraisser.

De même, dans le cadre de licenciement collectif pour motif économique (10 salariés et plus sur 30 jours), dans les entreprises de plus de cinquante salariés, la validation du contenu du PSE sera désormais déterminée soit par un accord collectif, soit par une validation administrative du texte de l’employeur dans un délai de trois semaines. L’une ou l’autre ce ces validations annihilant le contrôle judiciaire. Ces licenciements collectifs seront ainsi facilités, le recours à l’expertise du CHSCT est quant à lui balisé et contingenté, les délais de recours juridiques réduits,…

[...] Le refus de mobilité interne de certains salariés pourra entraîner leur « licenciement pour motif personnel » ; les délais de prescription des recours seront eux aussi réduits (de 5 à 2 ans pour un litige relatif au contrat de travail, à 3 ans pour les rappels de salaires) ; et une barémisation des dommages-intérêts est établie, que proposeront désormais les prud’hommes en procédure de conciliation pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. [...]

En résumé : cet accord national facilite notamment les plans sociaux et les licenciements et réduit considérablement le contrôle du juge sur l’exécution et la rupture du contrat de travail. C’est une grave régression pour les droits des salariés en général, et du journaliste en particulier."

Voir le communiqué du SNJ "Accord du 11 janvier 2013 : les patrons de presse peuvent se frotter les mains".

15 janvier 2013

Pourquoi L’Etudiant est en grève aujourd’hui

Les salariés en grève de l’ex-L’Etudiant, soutenus par la SDJ de L’Etudiant, le SNJ, SUD et FO

CDI, CDD, pigistes, salariés mutualisés

Pourquoi L’Etudiant est en grève aujourd’hui

Après plus d’un an de discussions formalisées depuis six mois par des négociations, nous avons décidé aujourd’hui de faire grève. En cause : la non remise à niveau de nos salaires, alors que tous, y compris la direction, reconnaissent que nous sommes sous-payés par rapport aux salariés de GER. Aucune avancée en dehors de ce consensus. Aucune proposition alors qu’on nous avait laissé entendre que si la situation était avérée, il y serait remédié. Aucune perspective autre que de voir cette négociation noyée au sein de la NAO 2013.

Depuis trois mois, la direction est censée évoquer les cas les plus criants, mais elle argue du manque de temps pour renvoyer la négociation.

Ca suffit ! Il est temps que la direction envoie un signal tangible de sa volonté de régler la situation.

Nos revendications

  • 300 € d’augmentation dès le mois de janvier pour tous les CDD et les CDI (ce qui est malgré tout loin de combler les différentiels constatés).
  • 10 % d’augmentation pour les pigistes.
  • la réouverture la plus rapide de cette négociation.


Ce qu’on s’est entendu dire

« Ce n’est pas de la faute de GER si les salaires sont bas à L’Etudiant »

Certes, mais lorsque GER a décidé, en octobre 2010, de fusionner L’Etudiant en étant parfaitement conscient des différences de salaires, la direction n’a pas voulu en payer le prix, en refusant d’accorder les primes d’ancienneté que la loi l’obligeait pourtant à verser. Résultat : alors que le problème aurait pu être réglé à notre arrivée, la direction a fait le choix d’un groupe à deux vitesses en laissant entrer un quart des effectifs sous-payés. Et au passage, nous avons dû faire une croix sur la participation aux bénéfices ou à l’intéressement que nous touchions régulièrement.

« Vos revendications sont égoïstes, il faut être solidaire du groupe »

Aujourd’hui, l’activité de L’Etudiant se porte très bien, tant mieux pour tous, et il est normal qu’elle contribue à la bonne marche de GER. Ce que nous réclamons, c’est que cette logique de groupe ne s’applique pas seulement à notre encontre pour la réduction des coûts, mais aussi pour assurer le principe : à travail égal, salaire égal. D’autant que nos métiers sont parfaitement comparables dans leur immense majorité.

« Dans d’autres titres aussi, des salariés sont sous-payés »

Nous avons bien conscience que certains ne sont pas mieux lotis que nous, qu’ils soient CDI, CDD ou pigistes. Mais ce n’est pas parce que la situation existe ailleurs qu’on ne doit pas bouger. C’est aussi pour enrayer cette politique du moins-disant salarial que nous nous mobilisons aujourd’hui. Ras le bol de voir entre autres à L’Etudiant de plus en plus de CDD de moins en moins bien payés et des pigistes pas augmentés depuis 2000 pour certains, malgré une exigence croissante de leurs compétences. L’Etudiant doit aussi à leur travail ses résultats florissants.

Les salariés en grève de l’ex-L’Etudiant
Soutenus par la SDJ de L’Etudiant, le SNJ, SUD et FO

Le 15/01/13

130115etudiantGreve.pdf

14 janvier 2013

Salaires à L'Etudiant : la direction ne répond pas

Communiqué des salariés de L'Etudiant réunis en assemblée générale le 8 janvier à midi.

Le mardi 8 janvier 2013

Devant le manque de résultats en 2012 des négociations sur le rattrapage des salaires des ex-l’Etudiant et de leur report sine die en 2013, les ex-salariés de l’Etudiant se sont réunis ce jour en assemblée générale.

Ils continuent de réclamer la mise à niveau de leur salaire par rapport au reste du groupe. Pour cela, comme signal tangible de la direction, ils demandent une augmentation de 300 euros pour les CDI et CDD et de 10 % pour les pigistes dès fin janvier, ainsi que la réouverture des négociations aussi rapidement que possible.

Pour montrer leur détermination, les salariés présents à cette assemblée générale ont voté à la quasi-unanimité pour une grève le mardi 15 janvier, sans réponse positive de la direction à leurs revendications avant cette date.

Les salariés présents à l’assemblée générale,

avec le soutien du SNJ, de SUD et de la société des journalistes de l’Etudiant

10 décembre 2012

Express, Expansion, Studio, Point de vue, web, prépresse... : encore un CE marathon !

L’ordre du jour du CE du 30 novembre 2012 contenait 9 points dont 6 informations-consultations portant sur des projets aux conséquences sociales très importantes pour les salariés.

Cette inflation d’informations-consultations illustre les craintes, déjà exprimées par les élus SNJ lors de précédents Comités d'entreprise, d’une restructuration rampante qui serait à l’œuvre dans le groupe. Quand la direction met sur le compte du « raidissement du dialogue social » l’obligation d’ouvrir à tout bout de champ des informations-consultations, les élus SNJ et SUD rappellent qu’il s’agit du respect des institutions représentatives du personnel (IRP) et affirment qu’ils continueront à s’opposer à la politique du fait accompli pratiquée par la direction.

Projet de réorganisation des rédactions techniques de « L’Express » et de « L’Expansion »

La direction, qui voulait demander un avis pour pouvoir lancer avant la fin de l’année la mutualisation des deux rédactions techniques, n’a pu le faire. En effet, lors du CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) du 29 novembre qui examinait les conséquences de ce projet de mutualisation sur les conditions de travail des salariés concernés, certains élus ont demandé le recours à un expert extérieur. Depuis le début du projet, les équipes techniques de «L’Express » et de « L’Expansion » s’opposent à ce projet qui risque d’aggraver les dysfonctionnements et les problèmes de sous-effectifs.

En face, la direction, contre toute évidence, s’obstine à affirmer que l’équipe technique de « L’Expansion » a du temps à consacrer à « L’Express », et réciproquement.

Le recours à un expert indépendant serait la meilleure façon de sortir de cette situation de blocage.

Projet de réorganisation du magazine « Studio-Cinelive »

L’information-consultation sur la dénonciation de l’usage de la prime dite de Cannes est close. La mobilisation des salariés du titre et des élus a payé puisqu’elle a permis d’aboutir à un accord qui intègre cette prime au salaire.

L’équipe de « Studio-Cinelive », très attentive au devenir du titre, a posé une série de questions concernant la nouvelle formule testée à l’occasion du numéro double décembre-janvier. Des réponses de la direction seront attendues dès la fin de la période de vente de ce numéro.

Projet d’externalisation de « Histoire » et « Images du monde »

Des bruits inquiétants, corroborés par certains faits, laissent penser que la direction prévoit d’externaliser la réalisation de deux suppléments de « Point de vue » : « Histoire » (trimestriel) et « Images du monde » (bimestriel). Selon la direction, il s’agirait de « soulager » les rédactions plume et technique, qui peineraient à réaliser les trois titres.

Argument réfuté par une élue SNJ, par ailleurs membre de la rédaction technique de « Point de vue », qui souligne au contraire le bon fonctionnement mis en place dans la réalisation de ces trois titres. Pour une fois que l’organisation du travail dans la réalisation de titres du groupe semble faire les preuves de son efficacité, la direction veut la casser. Il est à craindre que des motifs d’ordre purement financier soient à l’origine de ce projet, mais sur ce point la direction est restée étrangement muette. Affaire à suivre donc.

Projet d’élargissement des horaires du web

Le rédacteur en chef adjoint de lexpress.fr, est venu répondre aux questions des élus à propos de ce projet qui suscite une véritable inquiétude parmi les rédacteurs du web, concernés au premier chef.

La veille, le CHSCT avait rendu un avis négatif sur le projet. Et pour cause : alors qu’il est censé pallier les faiblesses d’audience du site à certains moments clés de la journée, l’élargissement des horaires du web (avec une arrivée plus tôt le matin) promet surtout de dégrader davantage les conditions de travail des salariés, déjà difficiles.

Tout au long de la discussion, il semblait impératif d'éviter de prononcer le mot qui fâche : sous-effectif. Car si des embauches de "community managers" et de "FPE" ont bien eu lieu ces derniers mois, il n’en est pas de même des rédacteurs, qui, à effectif constant, ont vu leurs tâches s’accroître encore et toujours.

Projet de réorganisation de la production prépresse

Ce projet, qui avait été lancé en août par la direction, a été réintégré, grâce à l’intervention des élus SNJ et SUD, dans le processus légal d’une information-consultation du CE. Certaines informations demandées par les élus lors des précédents CE, relatives notamment au plan d’économies attendues d’un tel projet, à la nouvelle organisation du prépresse (avec répartition des tâches et attributions des titres), n’ont toujours pas été fournies par la direction.

Négociations en cours

Elles sont nombreuses et pour certaines, au point mort depuis des mois. C’est le cas notamment de la NAO et de la NAO spécifique aux salariés ex-« Etudiant ».

Deux points positifs toutefois :

- l’ouverture prochaine de négociations entre direction et élus sur les CDD d’usage et la précarité au sein de GER

- la réduction des écarts de rémunération décidée dans le cadre de l’accord sur l’égalité professionnelle de mars 2012 a commencé pour certaines catégories de personnel (rédactrices et rédactrices techniques) et doit se poursuivre. Les salariées bénéficiant de ce rattrapage de 1,49% rétroactif à avril 2012 recevront une notice explicative jointe à leur fiche de salaire de novembre.

07 décembre 2012

Restons vigilants quand la direction nous attaque les uns après les autres

Point info n° 2
SNJ SUD
Le 06/12/12

Un point sur ce qui s’est passé ces derniers mois à GER : restons vigilants à l’heure où la direction, obsédée par la réduction des coûts, nous attaque les uns après les autres.

✖ L’EXPRESS

Réorganisation sans consultation

Le directeur de la rédaction de L’Express a présenté au CE les grandes lignes de son plan de réorganisation de la rédaction, appelée à travailler davantage pour le Web. Sud et le SNJ considèrent, contrairement aux autres élus, qu’une information-consultation est le seul moyen d’obliger la direction à entrer dans les détails des changements que ce plan va entraîner, tant pour les équipes de L’Express que pour celles des sites affiliés. Ne pas être à même de juger toutes les implications d’une telle réorganisation, c’est, pour les représentants du personnel au CE, renoncer à défendre au mieux les intérêts des salariés.

✖ STUDIO CINELIVE

Alerte lancée

Le 10 octobre, la direction a annoncé qu’elle comptait se passer immédiatement de toute contribution des pigistes (une dizaine), instituer 10 numéros par an au lieu de 11, et qu’elle envisageait une réorganisation. Alertés, les élus du CE ont obligé la direction à geler son projet, et à ouvrir une négociation : si la mise en place du numéro double est actée, le manque à gagner des pigistes serait compensé par plus de contributions aux hors-série et les CDI verront leur prime annuelle (un temps menacée) intégrée à leur salaire. L’accord est en en passe d’être signé. Prochaine étape : discussion au CE du projet de réorganisation du titre.

✖ L’EXPANSION

Démembrement effectué

Depuis le 3 octobre, alors même que la consultation au CE et au CHSCT sur l’organisation de la rédaction technique n’est pas achevée, l’équipe, déjà amputée de la moitié de ses effectifs, a été déménagée et éparpillée dans les différents services de L’Express. Résultat : une production désorganisée et des conditions de travail dégradées mettant en péril la réalisation du titre, des salariés malmenés et leur travail déconsidéré. La direction reste sourde aux problèmes et veut mener jusqu’au bout son projet d’imposer aux SR, réviseurs et rédactrices graphistes de travailler aussi pour L’Express. Lors de sa dernière réunion, des membres du CHSCT ont demandé l’intervention d’un expert.

La négo, ou comment enterrer les problèmes

Ouverte en juin en vue de remplacer l’ancien accord (arrivé à échéance le 12/06), la négo sur les droits d’auteur en est à sa 6e réunion (soit 5 mois de vide juridique). Au bout d’une dizaine de réunions, la GPEC (Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) commence seulement à entrer dans le vif du sujet. Concernant la négociation annuelle sur les salaires (NAO) de l’Etudiant, après 3 réunions, la direction vient d'annoncer qu'elle est remise à plus tard pour être traitée dans le cadre de la NAO de GER, pour laquelle aucune date n'a encore été fixée (rappelons que celle-ci doit avoir lieu chaque année, dans un délai d’un an à compter du début de la précédente négociation annuelle obligatoire). Dans le même temps, alors que les élus au CE dénoncent l’abus de CDD d’usage pour occuper des postes qui devraient être en CDI, la direction annonce l’ouverture d’une négociation de plus… La négo ou la nouvelle façon pour la direction de GER d’enterrer les problèmes.

À suivre aussi

L’ENTREPRISE. Au CE du 22 juin, la direction tirait la sonnette d’alarme en annonçant des chiffres inquiétants. Pas de nouvelle depuis, mais des salariés laissés dans l’inquiétude.

LES ÉDITIONS GER-L’ETUDIANT. Une équipe chamboulée, des départs, aucune explication, aucune information : la direction a-t-elle un projet face à cette situation préoccupante ?

POINT DE VUE. La direction a annoncé de manière officieuse l’externalisation de deux hors-série jusqu’ici produits en interne ainsi que la diminution des astreintes du week-end. À la demande des élus Sud et SNJ, le sujet était à l’ordre du jour du CE du 30/11.

WEB DE L’EXPRESS-L’EXPANSION. Une consultation est actuellement menée au CE et au CHSCT (qui a rendu un avis négatif sur le projet) pour étaler les horaires des journalistes du service Web de 8 heures à 22 heures. Le tout sans embauche et alors que ces salariés connaissent déjà des conditions de travail difficiles.

Le saviez-vous ?

L’ACCORD SENIOR prend fin le 31 décembre prochain. En 2013, il ne sera plus obligatoire dans les entreprises. Peu de chances qu’il soit donc renouvelé à GER. Il vous reste un mois pour en profiter…

DEPUIS PLUS DE 6 MOIS, le poste d’infirmier(e), pourtant imposé par la loi, est vacant à GER.

DANS LE CADRE DE L'ACCORD SUR L'ÉGALITÉ HOMMES-FEMMES, 21 rédactrices et 32 rédactrices techniques – dont le salaire est inférieur au salaire moyen H/F du métier concerné – ont eu en novembre un réajustement salarial. Si vous êtes concernée, vérifiez sur vos fiches de paie que la rétroactivité à avril 2012 a bien été effectuée.

LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL n’est pas une fatalité. La loi protège les salariés. Si vous en êtes victime ou témoin, n’hésitez pas aller voir vos DP.

FIN DE L’ACCORD RTT L’ETUDIANT : dès janvier, les salariés de l’Etudiant passeront sous le régime GER avec grands regrets…

JOURNALISTES, NE VOUS LAISSEZ PAS ABATTRE !

Chaque année, comme l’oblige la loi, la direction demande aux journalistes d’opter, avant le 31 décembre, pour ou contre un abattement sur leurs cotisations sociales. Nous vous recommandons de le refuser. Si vous l'acceptez, vous aurez demain des couvertures maladie et retraite gravement amputées. D'autant que GER étend cet abattement aux retraites complémentaires, contrairement à la réglementation et aux pratiques de la quasi-totalité des autres entreprises de presse.

TractSNJ-SUD5-12-12 .pdf

01 décembre 2012

CE du 26 oct. 12 : motion SNJ-SUD pour saisir l'Inspection du travail sur la précarité

CE du 26 octobre 2012

Motion présentée par le SNJ et SUD.

« Afin que tous les contrats de travail précaires soient requalifiés en CDI, le CE du Groupe Express-Roularta décide de saisir l’Inspection du travail concernant le recours abusif aux contrats à durée déterminée, aux CDD d’usage, aux pigistes et aux stagiaires, qui occupent, parfois depuis des années, des postes de travail indispensables au bon fonctionnement des services et à la production des titres du groupe.

C’est notamment le cas des titres « Côtés », de L’Express, de L’Expansion, de L’Entreprise, de Mieux Vivre et de Studio-Ciné Live. L’Inspection du travail adressera un rapport de ses constatations à l’entreprise qui présentera son plan de résorption de la précarité.»

Extrait du PV du Comité d’entreprise du 26 octobre 2012

"Point 8 - Réponse de la Direction sur la situation des salariés « précaires » des rédactions de Côté Maison évoquée lors du comité d’entreprise du 28/09/2012

André SPIGA [SNJ] - Le SNJ et SUD avaient demandé le vote d’une motion du CE concernant la précarité qui ne figure pas au présent ordre du jour. C’est d’autant plus regrettable que la question de la précarité est récurrente. L’article L.2325-14 du Code du Travail prévoit que le Comité d'entreprise peut demander, à la majorité de ses membres, une réunion extraordinaire au cours de laquelle la motion que nous proposons pourrait être débattue. En substance, cette motion vise à demander la saisie de l’Inspection du Travail en vue de l’établissement d’un rapport concernant la situation de la précarité au sein de l’Entreprise et les mesures prises pour résorber cette situation.

Eric TAVER [CGT, secrétaire du CE] – J’ai bien reçu et transmis cette demande mais la Direction m’a fait valoir lorsque de la rédaction de l'ordre du jour qu’elle avait une réponse à formuler suite à notre interpellation du 28 septembre. Je propose donc d’entendre la réponse de la Direction avant d’envisager la tactique à suivre.

Corinne PITAVY [Directrice générale] - Voici notre réponse : nous sommes disposés à ouvrir des négociations sur la situation des salariés précaires de la rédaction de Côté Maison.

Laurent VRBICA [CFDT] - Nous ne pouvons que nous réjouir de cette réponse qui permettra peut-être de résoudre des situations illégales qui perdurent de longue date. Je propose donc de saisir la perche qui nous est tendue. Je voudrais également revenir sur une jurisprudence de la Cour de Cassation en date du 19 septembre 2012 et requalifiant un CDD d’usage en CDI avec toutes les régularisations que cela entraîne, en termes d’ancienneté notamment. Il y a donc urgence à résoudre un certain nombre de situations qui perdurent depuis trop longtemps au sein de ce Groupe.

Dominique NOBLECOURT [SNJ] - Cette négociation pourrait-elle s’élargir à tout le Groupe?

Véronique DARASSE [DRH] - Nous avons été saisis d’une question relative à Côté Maison.

Laurent VRBICA [CFDT] - Nous avons porté ce sujet à l’ordre du jour car nous en avons été saisis par l’équipe de Côté Maison. Cela étant, je ne vois pas pourquoi nous traiterions différemment d’autres situations similaires qui n’auraient pas été identifiées au sein du Groupe.

Corinne PITAVY – A mon sens, cette réflexion est à mener à l’échelle du Groupe.

Thierry GIBRAT [SUD] - Ouvrir une négociation ne signifie pas qu’elle aboutira. En outre, je ne vois pas comment celle-ci pourrait se tenir à l’échelle d’un seul titre.

André SPIGA - Il existe d’autres cas de CDD d’usage dans d’autres rédactions. Le problème doit être résolu de façon globale. De façon plus générale, je regrette une certaine tendance à reporter le plus possible l’ouverture des différentes négociations. Il ne faudrait pas que la négociation à venir, qui est d’importance, subisse le même sort.

Véronique DARASSE - Je pense que vous pouvez faire crédit à la Direction du temps qu’elle consacre au dialogue social au sein de l’Entreprise. Bien que certains débats n’aboutissent pas, notre principale préoccupation lorsque nous ouvrons une négociation est de parvenir à un accord.

Laurent VRBICA - Je suis d’avis de saisir l’opportunité qui nous est proposée vis-à-vis d’une préoccupation de longue date."

La motion du SNJ et de SUD n'a pas été adoptée par le CE.

 

 

00:00 Publié dans Représentants du personnel | Tags : cdd, loi, emploi, pigistes

20 novembre 2012

Cotisations Sociales : attention danger !

Cotisations Sociales : attention danger !

Journalistes, ne vous laissez pas abattre !

Sans en préciser l’exacte portée et le réel danger, la direction du Groupe Express demande aux journalistes d’opter, avant le 31 décembre prochain, pour ou contre un abattement sur leurs cotisations sociales.

La direction a intérêt à ce que vous choisissiez l’abattement car dans ce cas elle en fait autant sur les cotisations patronales.



Le SNJ vous recommande de refuser l’abattement



Tout d’abord, ce que la direction se garde bien de préciser, c’est que des cotisations diminuées entraînent des prestations et pensions diminuées.

Au surplus, le Groupe Express Roularta applique l’abattement de façon extensif sur les retraites complémentaires contrairement à la réglementation et aux pratiques de la quasi-totalité des autres entreprises de presse.

La direction écrit que

l’abattement est appliqué sur les bases de cotisations URSSAF ET retraites

FAUX : la réglementation porte sur certaines cotisations Sécurité sociale (Urssaf)  plus  la cotisation logement (FNAL) et le versement transport

l'option s'exerce à la fois pour les cotisations d'assurance maladie et de retraite et qu'il n'est pas possible de dissocier les deux

FAUX

1) Face au déficit de la Sécurité sociale, les cotisations maladie abattues sont dans le collimateur de plusieurs caisses,

2) la dissociation avec la retraite Sécurité sociale est admise par les deux autres régimes dits complémentaires gérés par l’Agirc et l’Arrco.



Ainsi, si vous acceptez l’abattement, vous aurez demain des couvertures maladie et retraite gravement amputées



La direction met en avant l’accord de 2004, texte très flou, signé par tous les syndicats à l’époque, sur la base d’informations erronées de la direction. Or, pendant trois ans, la direction a appliqué l’abattement sans demander leur avis aux salariés. Ces sommes « économisées » doivent être remboursées !

C’est parce que le SNJ a tiré la sonnette d’alarme que la direction a mis en place la consultation annuelle des salariés concernés.

Elle a aussi signé avec la CFDT et la CGT un accord sur une retraite par capitalisation » confiant de la sorte l’avenir de ces pensions à une banque !

Le SNJ, FO et la CFTC ne l’ont pas signé.

Le SNJ défend la retraite par répartition, garantie par l’Etat et gérée paritairement (salariés-employeurs), où chacun cotise pour tous, et qui permet de bénéficier de points retraite pendant les périodes de chômage.


La capitalisation, c’est le chacun pour soi. Au surplus la récente crise financière a mis en lumière que la retraite par capitalisation revient à jouer sa retraite dans une bourse en sérieux déclin
 !

Les journalistes n’ont rien à gagner avec la capitalisation, à l’inverse de la direction qui continuera à réaliser des « économies » sur la masse salariale.

En cotisant à la Sécurité sociale à 100 %

  vous protègez vos droits

Pour en savoir plus : voir sur le site Internet du SNJ la rubrique « Cotisations sociales ».

 

PS. L’abattement social n’a rien à voir avec l’allocation fiscale annuelle de 7650 euros.

Lire sur ce blog Cotisations : Journalistes, ne vous laissez pas abattre !

14 novembre 2012

"Google-éditeurs de presse : pas sans les journalistes"

Communiqué du SNJ (13 novembre 2012)

"Depuis quelques mois, les éditeurs de presse sont partis en campagne pour obtenir de Google qu’il les rémunère pour l’utilisation des contenus des journaux indexés et/ou publiés sur les pages du moteur de recherche. [...]

Ces échanges ont été menés jusqu’ici en l’absence des journalistes, qui sont pourtant les auteurs de ces contenus éditoriaux, et dont le travail intellectuel est donc, avant toute autre contribution, à l’origine de la valeur créée. Cette qualité d’auteur – et les droits qui vont avec – ne saurait leur être contestée. Elle a été établie par de nombreuses jurisprudences et est aujourd’hui formellement inscrite dans le code de la propriété intellectuelle. Pour le Syndicat national des journalistes (SNJ), quelles que soit les modalités de ce compromis, il ne saurait donc se faire sur le dos des journalistes, qui doivent être associés à ces discussions et dont l’apport intellectuel doit être justement rémunéré si de nouvelles dispositions viennent à voir le jour."

Voir le communiqué du SNJ.

13 novembre 2012

"«L'Express» fait à nouveau polémique avec sa Une sur l'immigration" (20minutes.fr , 13 nov. 12)

"En titre: «Le vrai coût de l’immigration». En guise d’illustration: une femme voilée accompagnée d’un enfant s’apprête à entrer dans une caisse d’allocations familiales. La Une de l’Express à paraître mercredi lui vaut une nouvelle polémique, après celle qu’avait déclenché celle du 10 octobre sur ces «cinq femmes qui gâchent la vie de François Hollande», accusée d’être misogyne.

Comme il l’avait fait le 10 octobre, le directeur de la rédaction Christophe Barbier prend à nouveau la défense de l’hebdomadaire sur Twitter, en assurant que le dossier détaille non pas le poids mais les atouts économiques de l’immigration."

Lire la suite sur 20minutes.fr (13 novembre 2012).

20:46 Publié dans Presse | Tags : l'express, déontologie