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24 août 2010

Tous unis pour défendre nos RTT !

Fin juin, la direction a fait connaître son projet concernant les 35 heures à GER. Pour l’essentiel, elle entend ramener le nombre de jours de RTT de 22 à 13 ! Elle veut donc nous faire travailler davantage dès 2011, avec un échelonnement dans le temps de la réduction des jours non travaillés, ceux-ci passant de 49 à 43 au 1er janvier 2013.

Rien ne justifie ce projet, sans impact économique, uniquement motivé par la volonté de la direction d’en finir avec les RTT.

Ce projet est scandaleux alors que diminue notre pouvoir d’achat et que s’aggravent nos conditions de travail.

Sa mise en œuvre ne pourra être que néfaste pour tous les salariés déjà malmenés par l’accroissement de leur charge de travail et la baisse des effectifs.

Pour le SNJ et FO de GER et la CGT de L’Etudiant, ce projet doit être combattu. Nous n’y parviendrons qu’en rassemblant l’ensemble des salariés du groupe, et en unissant toutes les forces syndicales du site de Châteaudun.

C’est pourquoi nous lançons un appel à tous les syndicats du groupe afin de fixer ensemble une date d’assemblée générale, début septembre, réunissant tous les salariés du site, afin d’envisager en commun la meilleure façon d’organiser la défense de nos RTT.

Nous proposons d’organiser très vite une AG commune sur les 35 heures.

Il est urgent que les syndicats déterminent avec les salariés leurs revendications et préparent la défense de cet acquis.

Le SNJ de GER,
FO de GER,
La CGT de L’Etudiant

22 juillet 2010

RTT : la direction veut ramener le nombre de jours de 22 à 13 !

La négociation sur les RTT a repris, à travers des réunions convoquées par la directions le 29 juin puis le 13 juillet. Y participaient pour le SNJ André Spiga et Denise Grumel (le 29 juin), Dominique Noblecourt et Eric Marquis (le 13 juillet).

Rappelons que la remise en cause des accords RTT du Groupe est le fait de la direction qui les a dénoncés en décembre 2008, malgré la mobilisation des salariés à plusieurs reprises pour signifier leur refus de la diminution des jours de RTT.

Sur la forme, le SNJ regrette que la direction, la CFDT et la CGT aient refusé que FO participe à la négociation.

Sur le fond, la direction propose de diminuer progressivement le nombre de jours RTT, pour atteindre au 1er janvier 2013

13 jours,

dont

  • 5 jours seraient fixés par la direction,
  • 1 jour destiné à la « journée de solidarité » (lundi de Pentecôte)
  • 7 jours seraient « mobiles » (fixés en accord entre le salarié et le chef de service).

Le nombre de jours de congés passerait à 30.

Mais ces dispositions ne s’appliqueraient qu’aux salariés présents lors de l’entrée en vigueur de l’accord. Les salariés entrant dans le groupe ensuite ne disposeraient que de 28 jours de congés payés et 13 jours de RTT dès leur embauche.

Pour les directeurs de rédaction, rédacteurs en chef et adjoints, chefs de service, le régime prévu pour les autres au 1er janvier 2013 s’appliquerait dès l’entrée en vigueur de l’accord.

Les représentants de la CFDT et de la CGT ont rappelé leur dernière proposition (tract « Ça suffit ») :

15 jours de RTT

  • 4 jours de congés supplémentaires pour ceux qui n’ont que 28 jours de congés
  • 1 jour pour la « journée de solidarité »
  • 1 % d’augmentation générale


Les représentants du SNJ, fidèles au mandat donné à plusieurs reprises par les salariés, ont manifesté leur opposition résolue à toute diminution, pour tous les salariés du Groupe, du nombre de jours de RTT ainsi que du nombre de jours de congés+RTT.

Les représentants du SNJ ont fait valoir la baisse des effectifs (consécutive notamment aux plans de départ), l’accroissement de la charge de travail, la baisse du pouvoir d’achat, l’aggravation des conditions de travail…

Donc,

  • la direction propose 13 jours de RTT, la CFDT et la CGT 15,
  • la direction propose 2 jours de congés en plus, la CFDT et la CGT 4.

L’issue de la négociation est prévisible...


15 juillet 2010

Réorganisations, RTT, salaires, déménagement... La direction ne répond pas

A l’ordre du jour du CE du 24 juin 2010,

La réorganisation de la rédaction de L’Entreprise. Malgré le départ du directeur de la rédaction, un de plus après de multiples suppressions de postes, la direction n’a rien à dire, évoquant juste un possible « repositionnement » du titre. « Vous ne semblez pas avoir pris la mesure de l’inquiétude des salariés. L'Entreprise dispose de moins en moins de moyens. Par exemple, des départs ne sont pas remplacés, des demandes de formation sont refusées... » alerte Eric Marquis.

Les RTT. La direction montre du doigt (une fois de plus) le SNJ, prenant prétexte qu’il l’a assignée en justice. Eric Marquis note que la direction prend l’habitude en CE de traiter le SNJ comme peut l’être un accusé dans le cadre d’un interrogatoire. Ce que la direction réfute, indiquant qu’elle compte reprendre les négociations. Dans ce cas, le SNJ y participera, confirment ses représentants. Mais la manière dont la direction envisage la négociation ressemble furieusement à « celle qui prévalait en ex-URSS : “ce qui est à vous est à vous, ce qui est à nous est négociable” », observe Bernard Poulet. La direction (dont la dernière proposition, fin 2008, consistait à diminuer de 22 à 13 le nombre de jours de RTT), « déplore les raidissements observés de la part des partenaires sociaux »

La réorganisation de la rédaction de Pianiste et la collaboration multi-titres. Des articles destinés à Classica sont publiés également dans Pianiste, sans que leurs auteurs (souvent des pigistes) soient même informés, ni rémunérés en plus. Un nouvel exemple de la duplication des articles entre les titres qui, peu à peu, devient la norme dans le groupe. « Le fait de publier un même article dans deux titres différents est un choix désastreux car, outre l'impact sur l'emploi, cela porte atteinte à l'identité des titres », alerte Eric Marquis. « D'ailleurs la direction évoque souvent la stratégie de "valorisation de la marque", c'est difficile si les contenus sont de plus en plus proches ! » Mais la direction « assimile Pianiste à une émanation de Classica », tout en souhaitant « susciter une complémentarité entre les deux titres »… De même, alors que, par exemple, certains articles de Studio Ciné Live sont repris par A Nous Paris, ou des articles du pôle « Maison », par L’Express Styles, sans que les auteurs soient ni informés ni rémunérés, la direction ne répond qu’ « accords de partenariat » ou qu’elle n’est pas au courant…

Pour les élus SNJ, il est intolérable que des articles soient repris sans autorisation des auteurs. C’est particulièrement scandaleux pour les pigistes, qui naturellement sont moins facilement informés de ces pratiques. Les accords « droits d’auteur » du Groupe ne sont plus respectés. De même, légalement, la collaboration du journaliste dans le cadre du contrat de travail concerne un seul titre. Or la direction impose de plus en plus des collaborations multi-titres sans aucune règle.

Les salaires. La dernière NAO (négociation annuelle obligatoire), qui n’avait abouti à aucune augmentation collective, prévoyait une « clause de revoyure » dépendant des résultats du Groupe. La direction ne laisse entrevoir aucune perspective, comme le prévoyait le SNJ.

L’éventuel déménagement. La direction négocie une baisse du loyer avec le propriétaire du site, et visite d’autres sites possibles, à Paris et en Ile-de-France.

Les moyens des représentants du personnel. Les élus SNJ avaient demandé que ce point soit inscrit à l’ordre du jour, car plusieurs élus ne peuvent pas exercer correctement leur mandat, notamment car ils ne sont pas remplacés quand ils participent aux réunions. La direction a répondu par une fin de non recevoir, car elle estime « gérable l’absence momentanée d’un salarié qui assiste à une réunion du Comité d'Entreprise ». Pour le SNJ, « empêcher les élus de participer à des réunions est une entrave au droit syndical. Il revient à la seule Direction de faire en sorte que les élus des IRP puissent sereinement exercer le mandat dont ils sont dépositaires ». « Que comptez-vous faire pour résoudre le problème de l’absence de certains élus un jour de bouclage ? » interroge Denise Grumel, proposant de remplacer les absents par des pigistes. Pour la direction, il est « prématuré de l’envisager » ! Eric Marquis relève que « c’est à la Direction de trouver les moyens nous permettant d’assister aux réunions ».

11 juillet 2010

Les salons au détriment de la presse

Lors des CE du 18 mai et du 4 juin 2010, la direction a présenté son projet d’achat de la société WIN SA « dont l’activité est la promotion et l’organisation de salons financiers portant sur la thématique de l’investissement ».

Les elus SNJ se sont étonnés que le Groupe trouve les moyens de se porter acquéreur d’une société qui enregistre un fort déficit alors que nous subissons un régime d’économie sévère depuis plusieurs années.

De plus, alors que le Groupe est à l’origine une entreprise de presse, depuis plusieurs années les économies et la diminution de la masse salariale ont pu accréditer un choix d’appauvrissement de son cœur de méter. L’acquisition de sociétés extérieures au monde de la presse ne risque-t-elle pas d’être perçue comme un affaiblissement de l’identité du Groupe ?

« Certains salariés ne comprennent pas que les moyens soient réduits depuis quelques années sur les métiers de base, alors que le Groupe procède à des investissements dans d’autres secteurs. Nous avons l’impression que la Direction ne croit plus en l’avenir de la presse. »

Pour le SNJ, l’activité de salon relève davantage du commercial que de l’information.

Lors du CE du 4 juin 2010, l’acquisition de la société WIN SA, soumise au vote des élus au CE, a recueilli un avis positif sous réserve, par 4 voix favorables (CFDT-CGT) et 1 voix défavorable (SNJ).

15 juin 2010

Non à la casse des RTT !

LE 1ER JUIN, LE SNJ AVAIT ASSIGNÉ LE GROUPE EXPRESS-ROULARTA EN JUSTICE afin de manifester son refus de la remise en question de l’accord 35 heures. En effet, la direction n’a pas respecté toute la procédure d’information et de consultation du comité d’entreprise. Le Tribunal de grande instance de Paris vient de rejeter notre demande. Nous nous réservons la possibilité de faire appel de cette décision.

En attendant, le SNJ confirme son engagement auprès des salariés de GER : il se bat par tous les moyens pour le maintien du nombre de jours de RTT comme pour le respect des instances de représentation du personnel.

Pour le SNJ, une « négociation » sur la base d’une réduction du nombrede jours de RTT n’est pas acceptable. Le Groupe a déjà réalisé d’énormes gains de productivité tout en diminuant de façon drastique la masse salariale.

Depuis deux ans, les salariés de GER ont subi :

  • 84 licenciements (PSE de GER et d’« Atmosphères » en 2009) ;
  • la suppression ou le non-remplacement de nombreux postes ;
  • la hausse de la charge de travail dans tous les services ;
  • la mutualisation des tâches, les contrats-Groupe et autres « passerelles » entre « print » et Web ou entre titres ;
  • le quasi-blocage des salaires depuis plusieurs années...

Dans ces conditions, dénoncer les 35 heures et liquider tout ou partie des RTT, c’est s’attaquer à l’un de nos acquis les plus essentiels. En raison du stress dû à la dégradation des conditions de travail, priver les salariés d’un temps de récupération devenu indispensable aura des conséquences désastreuses sur la santé de tous en aggravant le ras-le-bol et la démotivation.

Nous sommes conscients des difficultés de la presse, mais une telle mesure n’apportera rien aux finances du groupe et elle sera comprise comme un geste d’hostilité à l’égard de tous les personnels.

Nous invitons les salariés et les organisations syndicales de GER (y compris celles de L’Etudiant) à dire non à la casse des RTT et à l’augmentation du temps de travail.


Le Syndicat national des journalistes, le 15 juin 2010

14 juin 2010

Publireportages ?

A propos de L'Express du 9 juin 2010 “Bien manger avec Pierre Dukan” :

Ceci N’Est Pas (Du Tout) Un Publireportage” (Sebastien Fontenelle, politis.fr, 13 juin 2010)

09:05 Publié dans Presse | Tags : déontologie, l'express, métiers

28 mai 2010

L'Express et les grandes écoles : l'apprentissage du mélange des genres ?

Lire sur marianne2.fr

Le concours de l'Express, un drôle d'apprentissage (18 mai 2010)

23:37 Publié dans Presse | Tags : déontologie, l'express, métiers

21 mai 2010

2e avertissement contre le représentant syndical SNJ

Le 23 février 2010, la section SNJ de Groupe Express Roularta publiait sur le Blog du SNJ Groupe Express les extraits d’un article de Jacques Gevers, ancien patron de la rédaction du Vif-L’Express, paru dans une revue belge.

Le 9 avril, Marc Feuillée, président du directoire de Groupe Express Roularta, a adressé un nouvel avertissement (voir le premier) à Eric Marquis, en tant que directeur de la publication du Blog du SNJ Groupe Express.

Eric Marquis a répondu par retour de courrier, invoquant la liberté d’expression, et demandant donc la levée de cette sanction en lien direct avec son activité syndicale. Le SNJ a également écrit à Marc Feuillée.

18 mai 2010

Déclaration de revenus : mode d'emploi

Voir sur le site du SNJ :

7650 € à déduire des salaires professionnels au titre de l’allocation pour frais d’emploi

01:14 Publié dans SNJ (national, régional) | Tags : salaires, impôts

06 mai 2010

RTT : le SNJ assigne GER en justice

LE SNJ A ASSIGNÉ AUJOURDHUI LA DIRECTION DE GROUPE EXPRESS-ROULARTA EN JUSTICE afin de démontrer la nullité de la dénonciation du protocole d’accord relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail, en vigueur depuis 1999.

Car, selon nous, la dénonciation de l’accord 35 heures est illégale.

Le 15 décembre 2008, la direction dénonçait cet accord sans attendre l’avis du comité d’entreprise. Ce n’est que trois semaines plus tard, le 9 janvier 2009, que le CE rendait un avis négatif sur cette dénonciation.

Or, selon la loi, le CE aurait dû rendre cet avis avant que l’accord ne soit dénoncé.

La dénonciation de cet accord n’est donc pas valable.

Sa renégociation n’a pas d’objet et nous demandons sa suspension le temps que la justice se prononce sur notre demande.

Si le juge nous donne raison, l’accord 35 heures reste valable et les salariés en bénéficieront au moins jusqu’à la mi-2011.

Nous demandons à la CGT, à la CFDT et à FO de se joindre à notre action afin de défendre ensemble l’intérêt des salariés, et aussi pour signifier à la direction de GER qu’elle doit respecter les institutions représentatives du personnel.

Fidèle à la mobilisation et aux exigences des salariés, qui ont notamment fait grève pour la défense des RTT, le SNJ refuse une négociation basée sur les exigences de la direction : la diminution du nombre de jours de RTT.

Alors que les salariés subissent excès de stress, pénurie d’effectifs et de moyens, austérité salariale et absence de vraie stratégie éditoriale, à l’occasion de ce recours judiciaire, exigeons, tous ensemble, qu’aucun jour de RTT ne soit supprimé.

100506rtt.pdf 

26 avril 2010

RTT : petits arrangements entre amis ?

L'accord “35 heures” dénoncé par la direction en décembre 2008, qui venait à échéance le 9 avril 2010, a été prorogé (voir RTT : la direction "recule"-t-elle ?) jusqu’au 1er septembre 2010, du fait de la signature par la CGT et la CFDT, d’un « accord relatif à l’application de l’accord de réduction de temps de travail ».

Or, comme nous l’avons expliqué au cours du comité d’entreprise du 16 avril, qui dit accord, dit ouverture officielle de négociations, donc convocation des délégués syndicaux, discussion d’un texte, amendements, etc. Ce qui n'a jamais eu lieu : le délégué syndical du SNJ a été appelé au téléphone, le jeudi 9 avril au matin, par la DRH afin de « passer signer l’accord » dans son bureau l’après midi. Un texte qu’il n’avait jamais vu et dont il n’avait jamais entendu parler auparavant.

Si l'on en croit le texte de ce nouvel « accord », la seule «négociation» semble avoir eu lieu à la DRH, avec les représentants de la CGT et de la CFDT, au moment de la signature de l’accord : ils auraient alors choisi ensemble de reporter l'échéance à fin août 2010.

Le SNJ de son côté, a refusé de signer

  • Sur la forme, il s'agit de renvoyer la négociation à une période peu propice à la mobilisation, quand les salariés fatigués par une année de travail et de stress, soldent leurs congés et préparent leurs vacances.
  • Sur le fond, le SNJ, fidèle à la mobilisation des salariés, n'accepte pas la baisse le nombre de jours de RTT (voir Négociations : oui, mais pour quoi ? et Oui à de vraies négociations).

De plus, nous considérons toujours que la dénonciation de l'accord “35 heures” était illégale, puisque la direction a dénoncé l'accord le 15 décembre 2008, avant que le CE ait rendu son avis (voir Défendons tous ensemble nos RTT !).

*

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* Modifié le 6 mai 2010.

 

21 avril 2010

Elections : une organisation à revoir

Lors du CE du 16 avril, les élus SNJ ont regretté l’amateurisme de l’organisation du vote des salariés votant par anticipation : ceux qui se sont déplacés à GER n’ont pas signé de liste d’émargement, leur enveloppe a parfois été posée sur un coin de bureau, en attendant qu’elle soit enregistrée plus tard. Les enveloppes contenant les bulletins de vote ont été placées dans une simple boîte en carton, accessible à tous dans le bureau de la DRH, alors qu’il aurait fallu une urne scellée pour garantir le secret du vote.

D’autre part, des pigistes ayant pris part au vote en renvoyant leur bulletin en temps et en heure, ont été étonnés d’apprendre… qu’ils n’avaient pas voté. En effet, 19 enveloppes sont parvenues à GER après la clôture du scrutin, le 1er avril à 19 heures. La DRH les considère toutes comme non valables, mais 5 d’entre elles avaient été affranchies entre le 26 et 31 mars, le cachet de la poste faisant foi. Or, avec les nouvelles lois sur la représentativité, chaque voix manquante pèse très lourd.

19 avril 2010

Au CE, des strapontins pour le SNJ

A l’issue des dernières élections, la CGT et la CFDT ont annoncé avoir obtenu ensemble 64 % des voix à GER. Selon leurs calculs, elles « pèsent » chacune 32 % des salariés du groupe. Le SNJ, qui ne peut se présenter que dans le collège journalistes, fait donc jeu égal avec chacun de ces deux syndicats, obtenant à lui seul un tiers des voix dans le groupe. C’est donc en toute logique, et pour des raisons évidentes de pluralisme des instances représentatives du personnel, qu’il a demandé, lors du dernier CE, le 16 avril, que sa représentation au comité d’entreprise tienne compte de ce résultat.

Or le SNJ a été écarté des postes à responsabilité au bureau du CE, la CGT et la CFDT lui proposant en guise de consolation, un poste honorifique de « trésorier adjoint ». Même si le SNJ peut se féliciter de diriger la commission égalité professionnelle, les autres présidences des commissions sont revenues à des élus de la CGT et la CFDT.

Enfin, la CGT et la CFDT revendiquent désormais le secrétariat du Comité d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail (CHSCT), encore sous la responsabilité de Denise Grumel (SNJ) jusqu’au prochain CE fin mai, qui procédera à son renouvellement. A la place, la CFDT et la CGT nous proposent un poste de secrétaire-adjoint, créé pour l’occasion, sans pouvoir réel. L’imminence de la réouverture de la négociation RTT n’y est sans doute pas étrangère, puisqu’un nouvel accord modifiant la durée du travail dans l’entreprise devra être examiné par le CHSCT, avant d’entrer en vigueur. De là à penser que le SNJ risque de géner cette opération s’il « contrôle » le CHSCT...

Secrétaire du CE

Eric Taver (CFDT-CGT)

Secrétaire adjoint

Catherine Denoyelle (CFDT-CGT)

Trésorier

Marie-Adélaïde Moreira (CFDT-CGT)

Trésorier adjoint

Aucun candidat

Conseil de surveillance

Chloé Hecketsweiler (CFDT-CGT), Catherine Pégon (CFDT-CGT), André Spiga (SNJ), Jacques Trentesaux (CFDT-CGT)

Présidence des commissions du CE

Formation Catherine Denoyelle (CFDT-CGT)

Egalité professionnelle Dominique Noblecourt (SNJ)

Logement Hélène Verger (CFDT-CGT)

Oeuvres sociales Christine Boullier (CFDT-CGT)

Gardes d'enfants Nathalie Louis (CFDT-CGT)

Prêt d'honneur Catherine Pégon (CFDT-CGT)

Mutuelle Laurent Vrbica (CFDT-CGT)

16 avril 2010

L'intox continue

Mardi 13 avril, la DRH a adressé à tous les salariés, par la messagerie interne, l' “accord seniors”.

Elle indique qu'il a été “signé le 17 décembre dernier par la direction et les organisations syndicales”.

En réalité, cet “accord” n'a pas été signé par les organisations syndicales, mais par 2 organisations syndicales sur 5 (comme peuvent le constater ceux qui le parcoureront jusqu'à la fin, où figurent les signatures) : seules la CFDT et la CGT l'ont signé, pas le SNJ, FO et la CFTC.

Une fois de plus, la direction délivre une information biaisée, que les syndicats ne peuvent pas corriger puisqu'il leur est interdit d'utiliser la messagerie interne.

Ils avaient bénéficié d'une autorisation (deux messages par semaine) pendant la période électorale, c'est-à-dire jusqu'au 31 mars inclus.

Or, la direction communique auprès des salariés le 13 avril... sur un accord signé le 17 décembre !

01 avril 2010

Elections DP-CE : le SNJ frôle la majorité

Le SNJ remercie les journalistes qui, aux élections des représentants du personnel, jeudi 1er avril, ont voté pour ses listes, apportant à ses candidats de 44% (face aux listes CFDT-CGT et FO) à 50,3% (face à la liste CFDT-CGT).

Le SNJ poursuit sa progression spectaculaire, puisqu'il avait obtenu lors des précédentes élections 37,1 % en 2008 et 31,4 % en 2006.

Dans le collège journalistes, le SNJ est majoritaire en voix chez les DP, doublant le nombre de ses élus par rapport à 2008. Au CE, il frôle de 10 voix la majorité.

Le SNJ obtient

  • chez les DP 4 sièges (2 titulaires, 2 suppléants) sur 8, contre 2 (1 titulaire, 1 suppléant) en 2008. Pascal Frasnetti (146 voix) et André Spiga (147 voix) sont élus titulaires. Catherine Marin (155 voix) et Pauline Feuillâtre (156 voix) sont élues suppléantes
  • au CE 3 sièges (1 titulaire, 2 suppléants) sur 6, contre 2 (1 titulaire, 1 suppléant) en 2008. Dominique Noblecourt (titulaire, 138 voix), Bernard Poulet (suppléant, 154 voix) ainsi que Denise Grumel (suppléante, 155 voix) sont élus

Merci encore à vous tous qui avez rendu ce succès possible malgré une baisse de la participation, passée de 70 % à 60 % des inscrits, avec, cette année, la présence de 210 pigistes électeurs, contre 80 voilà deux ans.

Ce résultat marque votre attachement à un syndicalisme actif et combatif au service des intérêts des salariés.
Les élus et les représentants syndicaux du SNJ seront à vos côtés et à votre écoute pour mieux vous défendre.
Dans les semaines qui viennent nous devrons tous ensemble, nous mobiliser :
• Pour la défense des accords 35 heures ;
• Pour stopper le low-cost imposé par Roularta et la perte de substance des rédactions, qui constituent le cœur de notre activité et garantissent la qualité de nos titres ;
• Pour l’arrêt des mutualisations, du stress, de la dégradation des conditions de travail, et des salariés bons à tout faire ;
• Pour améliorer les droits des pigistes
• Pour la défense des contrats de travail, du droit d’auteur et de notre contrat d’entreprise, en particulier la prime d’ancienneté ;
• Pour de vraies négociations sur le travail multi-tâches, avec à la clef des embauches, des moyens supplémentaires.
• Pour une vraie politique salariale et des hausses collectives de salaire et contre le chacun pour soi.
Face aux projets de la direction, il sera important d’être, tous ensemble, employés, cadres et journalistes, mobilisés et combatifs.


La répartition des sièges du collège journalistes

(Voir les listes présentées par le Syndicat national des journalistes)

DELEGUÉS DU PERSONNEL

Titulaires
Elus
Pascal Frasnetti (SNJ) 146 voix
André Spiga (SNJ) 147 voix
Chloé Hecketsweiler (CFDT-CGT) 133 voix
Cyril Oliverio (CFDT-CGT) 133 voix

Non élus
Denise Grumel (SNJ) 147 voix
Cécile Rynkiewicz (SNJ) 147 voix
Françoise D'Inca (CFDT-CGT) 133 voix
Benjamin Neumann (CFDT-CGT) 133 voix
Andrée Hazan (FO) 32 voix

Suppléants
Elus
Catherine Marin (SNJ) 155 voix
Pauline Feuillâtre (SNJ) 156 voix
Delphine Peras (CFDT-CGT) 155 voix
Laure Vigouroux Fourcy (CFDT-CGT) 154 voix

Non élus
Eric Marquis (SNJ) 157 voix
Yves Adaken (SNJ) 156 voix
Richard de Vendeuil (CFDT-CGT) 153 voix
Laurent Martinet (CFDT-CGT) 154 voix

COMITÉ D’ENTREPRISE

Titulaires
Elus
Eric Taver (CFDT-CGT) 147 voix
Laurent Vrbica (CFDT-CGT) 147 voix
Dominique Noblecourt (SNJ) 138 voix

Non élus
Bénédicte Fayet (CFDT-CGT) 148 voix
Pauline Feuillâtre (SNJ) 137 voix
Eric Marquis (SNJ) 137 voix
Andrée Hazan (FO) 25 voix

Suppléants
Elus
Bernard Poulet (SNJ) 154 voix
Denise Grumel (SNJ) 155 voix
Jacques Trentesaux (CFDT-CGT) 151 voix

Non élus
Catherine Marin (SNJ) 154 voix
Marc Michaux (CFDT-CGT) 152 voix
Thomas Baurez (CFDT-CGT) 151 voix