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21 avril 2010

Elections : une organisation à revoir

Lors du CE du 16 avril, les élus SNJ ont regretté l’amateurisme de l’organisation du vote des salariés votant par anticipation : ceux qui se sont déplacés à GER n’ont pas signé de liste d’émargement, leur enveloppe a parfois été posée sur un coin de bureau, en attendant qu’elle soit enregistrée plus tard. Les enveloppes contenant les bulletins de vote ont été placées dans une simple boîte en carton, accessible à tous dans le bureau de la DRH, alors qu’il aurait fallu une urne scellée pour garantir le secret du vote.

D’autre part, des pigistes ayant pris part au vote en renvoyant leur bulletin en temps et en heure, ont été étonnés d’apprendre… qu’ils n’avaient pas voté. En effet, 19 enveloppes sont parvenues à GER après la clôture du scrutin, le 1er avril à 19 heures. La DRH les considère toutes comme non valables, mais 5 d’entre elles avaient été affranchies entre le 26 et 31 mars, le cachet de la poste faisant foi. Or, avec les nouvelles lois sur la représentativité, chaque voix manquante pèse très lourd.

19 avril 2010

Au CE, des strapontins pour le SNJ

A l’issue des dernières élections, la CGT et la CFDT ont annoncé avoir obtenu ensemble 64 % des voix à GER. Selon leurs calculs, elles « pèsent » chacune 32 % des salariés du groupe. Le SNJ, qui ne peut se présenter que dans le collège journalistes, fait donc jeu égal avec chacun de ces deux syndicats, obtenant à lui seul un tiers des voix dans le groupe. C’est donc en toute logique, et pour des raisons évidentes de pluralisme des instances représentatives du personnel, qu’il a demandé, lors du dernier CE, le 16 avril, que sa représentation au comité d’entreprise tienne compte de ce résultat.

Or le SNJ a été écarté des postes à responsabilité au bureau du CE, la CGT et la CFDT lui proposant en guise de consolation, un poste honorifique de « trésorier adjoint ». Même si le SNJ peut se féliciter de diriger la commission égalité professionnelle, les autres présidences des commissions sont revenues à des élus de la CGT et la CFDT.

Enfin, la CGT et la CFDT revendiquent désormais le secrétariat du Comité d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail (CHSCT), encore sous la responsabilité de Denise Grumel (SNJ) jusqu’au prochain CE fin mai, qui procédera à son renouvellement. A la place, la CFDT et la CGT nous proposent un poste de secrétaire-adjoint, créé pour l’occasion, sans pouvoir réel. L’imminence de la réouverture de la négociation RTT n’y est sans doute pas étrangère, puisqu’un nouvel accord modifiant la durée du travail dans l’entreprise devra être examiné par le CHSCT, avant d’entrer en vigueur. De là à penser que le SNJ risque de géner cette opération s’il « contrôle » le CHSCT...

Secrétaire du CE

Eric Taver (CFDT-CGT)

Secrétaire adjoint

Catherine Denoyelle (CFDT-CGT)

Trésorier

Marie-Adélaïde Moreira (CFDT-CGT)

Trésorier adjoint

Aucun candidat

Conseil de surveillance

Chloé Hecketsweiler (CFDT-CGT), Catherine Pégon (CFDT-CGT), André Spiga (SNJ), Jacques Trentesaux (CFDT-CGT)

Présidence des commissions du CE

Formation Catherine Denoyelle (CFDT-CGT)

Egalité professionnelle Dominique Noblecourt (SNJ)

Logement Hélène Verger (CFDT-CGT)

Oeuvres sociales Christine Boullier (CFDT-CGT)

Gardes d'enfants Nathalie Louis (CFDT-CGT)

Prêt d'honneur Catherine Pégon (CFDT-CGT)

Mutuelle Laurent Vrbica (CFDT-CGT)

01 avril 2010

Elections DP-CE : le SNJ frôle la majorité

Le SNJ remercie les journalistes qui, aux élections des représentants du personnel, jeudi 1er avril, ont voté pour ses listes, apportant à ses candidats de 44% (face aux listes CFDT-CGT et FO) à 50,3% (face à la liste CFDT-CGT).

Le SNJ poursuit sa progression spectaculaire, puisqu'il avait obtenu lors des précédentes élections 37,1 % en 2008 et 31,4 % en 2006.

Dans le collège journalistes, le SNJ est majoritaire en voix chez les DP, doublant le nombre de ses élus par rapport à 2008. Au CE, il frôle de 10 voix la majorité.

Le SNJ obtient

  • chez les DP 4 sièges (2 titulaires, 2 suppléants) sur 8, contre 2 (1 titulaire, 1 suppléant) en 2008. Pascal Frasnetti (146 voix) et André Spiga (147 voix) sont élus titulaires. Catherine Marin (155 voix) et Pauline Feuillâtre (156 voix) sont élues suppléantes
  • au CE 3 sièges (1 titulaire, 2 suppléants) sur 6, contre 2 (1 titulaire, 1 suppléant) en 2008. Dominique Noblecourt (titulaire, 138 voix), Bernard Poulet (suppléant, 154 voix) ainsi que Denise Grumel (suppléante, 155 voix) sont élus

Merci encore à vous tous qui avez rendu ce succès possible malgré une baisse de la participation, passée de 70 % à 60 % des inscrits, avec, cette année, la présence de 210 pigistes électeurs, contre 80 voilà deux ans.

Ce résultat marque votre attachement à un syndicalisme actif et combatif au service des intérêts des salariés.
Les élus et les représentants syndicaux du SNJ seront à vos côtés et à votre écoute pour mieux vous défendre.
Dans les semaines qui viennent nous devrons tous ensemble, nous mobiliser :
• Pour la défense des accords 35 heures ;
• Pour stopper le low-cost imposé par Roularta et la perte de substance des rédactions, qui constituent le cœur de notre activité et garantissent la qualité de nos titres ;
• Pour l’arrêt des mutualisations, du stress, de la dégradation des conditions de travail, et des salariés bons à tout faire ;
• Pour améliorer les droits des pigistes
• Pour la défense des contrats de travail, du droit d’auteur et de notre contrat d’entreprise, en particulier la prime d’ancienneté ;
• Pour de vraies négociations sur le travail multi-tâches, avec à la clef des embauches, des moyens supplémentaires.
• Pour une vraie politique salariale et des hausses collectives de salaire et contre le chacun pour soi.
Face aux projets de la direction, il sera important d’être, tous ensemble, employés, cadres et journalistes, mobilisés et combatifs.


La répartition des sièges du collège journalistes

(Voir les listes présentées par le Syndicat national des journalistes)

DELEGUÉS DU PERSONNEL

Titulaires
Elus
Pascal Frasnetti (SNJ) 146 voix
André Spiga (SNJ) 147 voix
Chloé Hecketsweiler (CFDT-CGT) 133 voix
Cyril Oliverio (CFDT-CGT) 133 voix

Non élus
Denise Grumel (SNJ) 147 voix
Cécile Rynkiewicz (SNJ) 147 voix
Françoise D'Inca (CFDT-CGT) 133 voix
Benjamin Neumann (CFDT-CGT) 133 voix
Andrée Hazan (FO) 32 voix

Suppléants
Elus
Catherine Marin (SNJ) 155 voix
Pauline Feuillâtre (SNJ) 156 voix
Delphine Peras (CFDT-CGT) 155 voix
Laure Vigouroux Fourcy (CFDT-CGT) 154 voix

Non élus
Eric Marquis (SNJ) 157 voix
Yves Adaken (SNJ) 156 voix
Richard de Vendeuil (CFDT-CGT) 153 voix
Laurent Martinet (CFDT-CGT) 154 voix

COMITÉ D’ENTREPRISE

Titulaires
Elus
Eric Taver (CFDT-CGT) 147 voix
Laurent Vrbica (CFDT-CGT) 147 voix
Dominique Noblecourt (SNJ) 138 voix

Non élus
Bénédicte Fayet (CFDT-CGT) 148 voix
Pauline Feuillâtre (SNJ) 137 voix
Eric Marquis (SNJ) 137 voix
Andrée Hazan (FO) 25 voix

Suppléants
Elus
Bernard Poulet (SNJ) 154 voix
Denise Grumel (SNJ) 155 voix
Jacques Trentesaux (CFDT-CGT) 151 voix

Non élus
Catherine Marin (SNJ) 154 voix
Marc Michaux (CFDT-CGT) 152 voix
Thomas Baurez (CFDT-CGT) 151 voix

31 mars 2010

Votez SNJ. Avec le SNJ, vos droits ne sont pas bradés

Avec le SNJ, vos droits ne sont pas bradés

Pour une vraie politique salariale

Le SNJ demande une politique salariale privilégiant les hausses collectives, la réduction des inégalités entre hommes et femmes, la revalorisation des salaires d’embauche et des piges.
La pratique des primes et des augmentations individuelles distribuées dans l'opacité doit cesser.
Au lieu d’augmenter les salaires, la direction donne la priorité aux rémunérations fondées sur les résultats de l'entreprise (intéressement, participation). Elle veut aussi créer un Perco, un plan d'épargne retraite bénéficiant surtout aux plus hauts salaires dont les retraites privées, confiées à une banque et à la Bourse, seraient subventionnées par un abondement de l’entreprise. Or, 
ces expédients sont aléatoires
ils encouragent la recherche de profits financiers à court terme, donc les suppressions d’emploi, l’austérité et l'aggravation des conditions de travail ;
ils creusent les déficits des régimes sociaux (retraites, maladie, etc.) puisqu’ils sont soumis à des cotisations sociales allégées.
C'est pourquoi le SNJ n'a pas signé l'accord d'intéressement, en 2007, qui accorde 5 % du résultat d’exploitation de GEE aux salariés et 95 % à l’actionnaire, et n'est pas favorable à la création d'un Perco.

Oui a une retraite à 100 %

La direction a fait cotiser les journalistes à 70 % au lieu de 100 % sur les retraites complémentaires, à l’inverse de ce qui se pratique dans l’écrasante majorité des entreprises de presse. Résultat : des économies pour GER et des retraites amputées pour les salariés. Dès 2006, les élus SNJ ont exigé que, comme le prévoit la loi, chaque journaliste puisse choisir ou pas l’abattement. D’autres syndicats ont préféré signer un accord qui entérine cet état de fait, et va encore plus loin, puisqu’un régime d’assurance privée a été mis en place avec la Société générale. Pour éviter les mauvaises surprises, le SNJ vous recommande de choisir de cotiser à 100 %.

Un plan « seniors » allégé en emplois

La loi obligeait les entreprises à présenter un plan sur l'emploi des « seniors » ou bien à signer avec les syndicats un accord sur cette question avant le 31 décembre 2009. Or, le texte soumis à la signature à GER n'implique de la part de la direction aucun engagement, notamment en termes d’emplois. Ainsi, les temps partiels proposés aux « seniors » ne sont aucunement compensés par des renforts. La signature syndicale revient donc à entériner les sous-effectifs, ce qui explique pourquoi le SNJ n'a pas signé.

La stratégie du passage en force

A plusieurs reprises, la direction a pratiqué l’« intox », prétendant imposer aux salariés des décisions illégales.
Ainsi, fin 2008, un message de la DRH a réclamé aux journalistes une « demande d'autorisation » préalable avant toute collaboration extérieure. Or la convention collective des journalistes parle juste d’une « déclaration ».
Elle a également adressé, en février dernier, une mise au point concernant les notes de frais qui a légitimement suscité l’émotion à GER. Par exemple, on pouvait y lire que les horaires de nuit commencent à 22 heures, alors qu'ils débutent à 21 heures selon toutes les conventions collectives des salariés du groupe.
A chaque fois, le SNJ est intervenu en comité d'entreprise pour contester ces coups de force. Mais on attend toujours que la direction communique pour rectifier ses annonces.
C’est pourquoi nous demandons la libre utilisation de la messagerie par les organisations syndicales afin de pouvoir communiquer aux salariés sur un pied d'égalité avec la direction.

Le jeudi 1er avril 2010, votez pour les listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

30 mars 2010

RTT : la direction "recule"-t-elle ?

Lors de la réunion du Comité d'entreprise (CE) le 19 février 2010, le PDG de GER Marc Feuillée a annoncé repousser à fin juin (au lieu d'avril) l'échéance de l'accord RTT.

Cette décision est-elle la conséquence d'une action syndicale ?

Remarquons d'abord que le débat sensible sur les RTT est ainsi déplacé loin de la période électorale, avant les congés d’été, une période peu propice à la mobilisation.

Surtout, un écrit de la direction montre qu'elle avait envisagé ce report dès la mi-janvier.

Le 19 janvier 2010, Marc Feuillée envoie aux représentants du personnel du Groupe L'Etudiant une lettre où il fait des propositions pour sortir du conflit sur la fusion GER-L'Etudiant. Cette lettre est communiquée le 25 janvier par le secrétaire du CE du Groupe Express-Roularta à l'ensemble des élus de GER.

On peut y lire :

« Par ailleurs la direction fait les nouvelles propositions suivantes:
(...) - La direction de GER maintient jusqu’au mois de juin l’accord RTT GER actuellement dénoncé. La fusion et les élections de nouvelles IRP permettraient à tous de participer à la nouvelle négociation sur un nouvel accord RTT. »

Le 19 février, Marc Feuillée annonce (au CE de GER) le report de l'échéance de l'accord RTT.

Le 23 février, au Groupe L'Etudiant, une proposition de la direction recueille la majorité des voix du personnel, qui accepte ainsi le principe de la fusion. Cependant, à GER, lors de la négociation du protocole préélectoral (entre la direction et les syndicats de GER), la direction refuse d'y introduire, comme le réclament SNJ et FO, une clause prévoyant de nouvelles élections quand la fusion serait effective...

Conclusion : le report de l'échéance de l'accord RTT de GER était programmé par la direction, qui avait tout à y gagner, aussi bien dans le cadre de ses négociations avec L'Etudiant que pour éviter que les RTT soient au cœur de la campagne électorale à GER.

29 mars 2010

Votez SNJ. Défendons tous ensemble nos RTT !

Pas touche à nos RTT !

En septembre 2008, une journée de grève avait contraint GER à reporter la dénonciation des accords 35 heures. La direction avait alors entamé avec les syndicats une négociation qui a rapidement pris la forme d’une discussion sur le nombre de jours de RTT auxquels il faudrait renoncer. Or, négocier sur ces bases revient à gâcher le rapport de forces établi par la mobilisation des salariés.

Le 16 décembre 2008, la direction a fini par dénoncer les accords au mépris des salariés et de leurs représentants : le comité d’entreprise n’a fait connaître son avis qu’une fois les accords déjà dénoncés, et le comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) n’a été ni informé ni consulté.

L'accord devait arriver à échéance fin mars 2010, mais pour mieux imposer ses vues, la direction l'a prorogé jusqu'à fin juin, avant les congés d’été, une période peu propice à la mobilisation. A cet égard, comment peut-on se vanter d'avoir fait reculer la direction au moyen d'une pétition, le 15 février dernier, alors qu'elle envisageait dès le 19 janvier dans un courrier aux représentants des salariés de L'Etudiant, de repousser la négociation des 35 heures ?

Fidèle à la mobilisation des salariés, le SNJ ne négociera pas à la baisse le nombre de jours de RTT en bradant ces acquis contre d’illusoires compensations.
De fin 2001 à fin 2008, le groupe a perdu 138 postes. Depuis, les effectifs ont continué à fondre à la suite des PSE de GER et celui d’Atmosphères en 2009 (70 postes supprimés). Moins de RTT, c’est à coup sûr, travailler plus encore, et subir davantage de pression et de stress. Ensemble et dans l’action, disons qu’il n’est pas question de travailler plus pour compenser les départs non remplacés et l'accroissement de la charge de travail.

Le SNJ souhaite que la mobilisation des salariés se fasse dans la plus large unité du personnel et de ses représentants, sur un mot d’ordre simple, qui était celui des assemblées générales du personnel, fin 2008 et qui reste d'actualité : pas touche à nos RTT !

Le jeudi 1er avril 2010, votez pour les listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

27 mars 2010

Pigistes : le SNJ toujours en première ligne

Lors de leur dernier mandat, les élus du SNJ du Groupe Express-Roularta ont bataillé ferme pour défendre les droits des pigistes dans les instances représentatives du personnel, au comité d’entreprise comme lors des réunions des délégués du personnel.

Les pigistes votent sans conditions de revenus

Ils ont obtenu que les pigistes puissent voter et être éligibles lors de ces élections à GER, sans conditions de revenus, conformément à un jugement de novembre 2009 (lire encadré sur le protocole pigistes). Electorat et éligibilité des pigistes ne sont donc plus conditionnés que par le nombre de bulletins de salaire dans les douze derniers mois précédent l’élection. Une grande victoire du SNJ et de FO, non seulement pour les journalistes pigistes mais plus largement pour la profession, puisque la loi pose une égalité de droit entre tous les journalistes, qu’ils soient mensualisés ou pigistes (Code du travail, art. L. 7112-1)

Les mauvais coups du « protocole pigistes »

Signé en novembre 2008 par trois syndicats minoritaires, dont la CFDT, le protocole d’étape concernant les droits des pigistes a été partiellement annulé par la justice, à la suite d’une action intentée par le SNJ, la CGT et FO (trois syndicats réunissant près de 74 % des voix aux dernières élections de la Commission de la carte).
Le 3 novembre 2009, le Tribunal de grande instance de Paris a déclaré illicites une clause restrictive de ce protocole concernant le droit électoral des pigistes et leur non-prise en compte dans le calcul des effectifs sans carte professionnelle, alors que celle-ci n’est ni obligatoire, ni constitutive de la qualité de journaliste.
Le TGI a aussi rappelé aux employeurs l’obligation de paiement des primes d’ancienneté sur l’intégralité du salaire, quand aucun barème de pige n’existe, et l’obligation d’inscrire les pigistes dans le registre unique du personnel. Le jugement confirme par ailleurs l’application des dispositions de la Convention collective des journalistes en cas de maladie, accident du travail et maternité, plus protectrices que les dispositions du protocole.
Le 27 janvier 2010, l’ensemble des syndicats de journalistes ont demandé la renégociation de ce protocole remettant en question les droits des pigistes, afin de « renforcer les bases incontestables des droits légaux, conventionnels et statutaires des journalistes pigistes ».
Retrouvez l’analyse du SNJ sur le protocole d’étape pigistes sur le site du SNJ

Les élus du SNJ ont également défendu celles et ceux dont le montant des piges avait subi une diminution notable, ou dont la collaboration avait été brutalement arrêtée, obtenant de justes indemnités de licenciement. Ce qui s’est malheureusement produit de plus en plus souvents dans le groupe ces dernières années.

Nos revendications

• L’augmentation des tarifs de pige parallèle à celle des salaires des journalistes mensualisés de l’entreprise.
• La prime d’ancienneté ajoutée au salaire de base, et non intégrée dans le tarif de pige.
• Le bénéfice de l’épargne salariale (accords de participation, d’intéressement, PEE plan d’épargne bonifié par l’employeur).
• La modification du contrat de travail ou le licenciement en cas de baisse du volume de piges ou de leur disparition.
• Le maintien du salaire en cas de maladie, maternité et accident du travail, comme le prévoit la convention. Les pigistes concernés ne doivent pas être renvoyés vers un régime de prévoyance conçu pour le décès, l’invalidité et la longue maladie.
• Les cotisations sociales à 100 % du salaire pour ceux qui n’ont pas opté pour l’abattement.

Nos élus ont aussi bataillé pour faire cesser les pratiques discriminatoires à l’égard des journalistes rémunérés à la pige : la grande majorité des pigistes du Groupe Express-Roularta ne bénéficie toujours pas de primes d’ancienneté ; les tarifs des piges n’ont pas été revalorisés depuis des années ; les pigistes sont exclus du bénéfice des accords collectifs notamment les augmentations de salaire annuelles (le SNJ et FO ont insisté sur la nécessité d’inclure les pigistes dans le cadre de la dernière négociation sur les salaires) ; le 13e mois et les congés payés sont déduits du montant des piges...

Non aux piges « tout compris »

Il faut en finir avec un usage fréquent mais contraire à la convention collective qui consiste à verser 13e mois et congés payés au mois, sur chaque pige, avec chaque bulletin de salaire.
C’est une manière, pour les entreprises, d’inclure le 1/12e (13e mois) et le 1/10e (congés payés) dans le tarif de la pige. La convention collective prévoit le paiement annuel de ces deux éléments de salaire, en plus du tarif de la pige. De plus, les congés payés et le treizième mois doivent être calculés sur l’ensemble des salaires (y compris les congés payés de l’année précédente). C’est la loi. Avec le paiement mensuel, les employeurs lèsent donc les pigistes de un dixième + un douzième du dixième des salaires, soit près de 2 % !

En votant nombreux pour nos candidates et nos candidats, vous êtes assurés de faire élire des journalistes compétents et efficaces pour défendre vos droits. Et vous renforcez aussi, le premier syndicat de journalistes afin qu’il pèse dans les instances nationales de négociation, comme par exemple celles sur un barème minimal de piges, face aux représentants des patrons de presse.

Le SNJ, premier syndicat de journalistes

Le Syndicat national des journalistes (49,59 % des voix aux élections à la Commission de la carte, un score obtenu face à six listes concurrentes) est le plus présent dans les entreprises de presse, les négociations et les instances nationales où sont défendus les droits et intérêts des journalistes. Il met à leur disposition, qu’ils soient syndiqués ou non, des permanences (juridique, emploi, pigistes, etc.) et des services pratiques ainsi qu’un site Internet : www.snj.fr
• SNJ 33, rue du Louvre, 75002 Paris. Tél. : 01 42 36 84 23

Votez pour les candidats du SNJ !

26 mars 2010

Votez SNJ. Travail multi-support : avoir le choix et des moyens

Travail multi-support : avoir le choix et des moyens

Dans plusieurs entreprises de premier plan, le SNJ a eu un rôle moteur dans les négociations concernant les droits d'auteur et les collaborations multimédias, qui sont deux sujets distincts.
Le droit d’auteur concerne la réutilisation des œuvres (articles, photos, dessins...).
La collaboration multimédia concerne le travail supplémentaire.

La première question relève du journaliste comme auteur (propriété intellectuelle), la seconde comme salarié (contrat de travail).
La direction veut évidemment tout mélanger (voir le CE du 18 décembre 2009) dans une « logique » du type : « Je te donne tant sur le multimédia, et je te reprends tant sur le droit d’auteur ».

Or, sur le droit d’auteur, il y a déjà un accord en vigueur à GER, et la loi laisse encore deux ans pour le mettre à jour. Le SNJ demandera la revalorisation des rémunérations (droit patrimonial), car la reprise des articles et photos a explosé depuis que cet accord a été négocié, aux débuts de la presse en ligne. Il faut aussi réexaminer les conditions de reprise en renforçant le « droit moral » des auteurs.

En revanche, en ce qui concerne le travail multi-support (papier et Web), le SNJ exige :
– un préalable : que la direction mette fin au fait accompli.
– selon la loi, le journaliste est attaché à un titre : personne ne peut donc être contraint de collaborer à plusieurs titres
– le volontariat :  personne ne doit être contraint à collaborer à d’autres supports que le sien
– des moyens : à travail supplémentaire, effectifs supplémentaires, et rémunération supplémentaire.

Le jeudi 1er avril 2010, votez pour les listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

24 mars 2010

Votez SNJ pour défendre la qualité

De la qualité, et pas seulement du « contenu »

Sur l’information en ligne, le Groupe Express-Roularta comme ses concurrents est contraint d’innover. Mais quelle est sa stratégie ? L’exemple du service « premium » de lexpress.fr, abandonné discrètement après une annonce en fanfare, est inquiétant. Les seuls projets acceptables seraient-ils ceux qui ne nécessitent aucun investissement, surtout en termes d’effectifs ?

Dans son obsession de résultats financiers à court terme, la direction de GER porte atteinte à la qualité de l’information et à l'identité des titres, par la remise en cause les bases du journalisme (enquête, rigueur, vérification, originalité…) et en cassant les métiers indispensables à son exercice :
– les journalistes des magazines contribuent aux sites dans une logique de quotidien, sans moyens ni rémunération supplémentaire. Comment faire à effectifs réduits sans sacrifier la qualité ?
– la direction veut fusionner des rédactions, comme c'est le projet pour les marques Maison Française, Maison Magazine, Cuisines & Bains et Terrasses & Jardins, rendant les équipes interchangeables et menaçant l'identité de chaque magazine ;
– des journalistes écrivent pour un autre titre que le leur, comme ceux de L’Expansion pour L’Express, au risque d’affaiblir l’un pour renforcer l’autre ;
– les métiers sont fusionnés afin de diminuer les effectifs, comme la révision et le SR à L'Express. Tout le monde fait tout mais moins bien.

Résultat : les journalistes en subissent les conséquences, mais aussi, in fine, les lecteurs, dont la désaffection pour la presse déstabilise les titres... ce qui se répercute sur l’emploi et les conditions de travail. Un cercle vicieux auquel il faut mettre un terme.

En votant pour le SNJ, vous direz non à cette fuite en avant suicidaire pour la qualité de l’information et l’avenir de nos titres.

Le jeudi 1er avril 2010, votez pour les listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

19 mars 2010

Elections du jeudi 1er avril : votez SNJ !

SNJ : le vote efficace pour vous défendre !

A l'issue d'une grève historique, la rédaction de L’Expansion a finalement gagné : la suppression du poste de rédacteur en chef technique est suspendue, et une concertation va s'ouvrir sur la future organisation du titre.

C'est un sérieux avertissement pour la direction. En exprimant leur ras-le-bol, les salariés de l'Expansion  ont aussi dit stop à la dégradation des conditions de travail, au stress et à la démotivation.
Car la « roulartisation » est à l'œuvre partout dans le groupe : dégradation des conditions de travail, sous-effectifs,  baisse des moyens, blocage des salaires et remise en cause de nos acquis. Sans oublier les mutualisations de services, les « passerelles » entre le print et le Web, des salariés multitâche mais monosalaire...

Cette mobilisation, dans laquelle le SNJ a été depuis le début partie prenante, a payé : il est possible d'obtenir satisfaction au moyen d'actions fortes, et avec l'arme de la grève.

C'est ainsi qu'il faut répondre aux agressions de la direction. Lors de la prochaine renégociation de l'accord 35 heures, le SNJ ne lâchera aucun jour de RTT, et appelle à une mobilisation active et efficace de tous les salariés.

Election du jeudi 1er avril 2010 Listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

(Le protocole préelectoral prévoit que "pendant la durée de la campagne électorale, à savoir du 18/03/2010 au 31/03/2010, veille du scrutin, la Direction autorise l'accès à la messagerie du groupe via l'utilisation de l'adresse "Gr all Ues" aux organisations syndicales à raison de deux courriels par semaine pour chacune des organisations syndicales soit 6 courriels au total pour l'ensemble de la durée de la campagne."

Le SNJ a exprimé son désaccord : le SNJ réclame la totale liberté d’utilisation, en permanence, de la messagerie interne par les organisations syndicales. Nous devons pouvoir communiquer aux salariés sur un pied d’égalité avec la direction.

Ce message est le premier diffusé par le SNJ dans le cadre défini par le protocole préélectoral.)

SNJ : le vote efficace pour vous défendre !

Depuis les dernières élections, en avril 2008, vos représentants du SNJ, élus au CE, au CHSCT et délégués du personnel, ont défendu sans relâche les intérêts des salariés. Et ces deux années ont été particulièrement agitées.

Sur les plans éditorial, managérial et financier, la crise a rendu plus dures encore les méthodes Roularta : le bien mal nommé Plan de sauvegarde de l’emploi a fait disparaître une soixantaine de postes en février 2009. La très grande majorité des partants n’a pas été remplacée. Côté direction, le bricolage et l’improvisation ont été la règle, dans le management des équipes comme dans la stratégie d’entreprise. L’austérité salariale, la dégradation des conditions de travail, le stress, la baisse de qualité des titres, l’abus de stagiaires... tout cela a continué.

Autres faits marquants : la dénonciation de l’accord 35 heures, la liquidation d’Atmosphères, la mise sous tutelle de L’Expansion, dont la direction a été décapitée, le démantèlement de la documentation...

La « roulartisation » s’est poursuivie : la tendance au low cost, sur le modèle mis en place par Roularta en Belgique, a gagné du terrain : compétences et qualifications remises en question, collaboration accrue au Web sans concertation ni rémunération supplémentaire, « taylorisation » des tâches.

Enfin, après celles de Point de Vue, de Mieux Vivre et de Studio-Ciné Live, la fusion annoncée de L’Etudiant avec GER promet là aussi de s’accompagner de nombreuses destructions d’emplois.

Pigistes : le SNJ aux avant-postes

Au cours de leur mandat, les élus du SNJ ont bataillé pour défendre les pigistes dans les instances représentatives du personnel, au comité d’entreprise comme lors des réunions mensuelles des délégués du personnel du Groupe Express-Roularta. Ils se sont faits les porte-parole auprès de la direction de celles et de ceux dont le montant des piges avait subi une diminution notable, ou dont la collaboration avait été brutalement arrêtée, obtenant pour plusieurs d’entre eux de justes indemnités.

Avec FO, le SNJ a obtenu que les pigistes puissent être électeurs et éligibles sans condition de revenus pour ces élections des représentants du personnel. Si les pigistes peuvent voter aussi nombreux cette année, c’est aussi grâce aux négociations du SNJ menées sur un plan national.

A GER, nous continuons de réclamer l’application de la prime d’ancienneté pour les pigistes (conformément aux accords GER et au jugement de novembre 2009 sur le protocole d’accord national) et l’application aux pigistes des hausses de salaires collectives. De même nous demandons un barème de piges digne de notre entreprise et l’amélioration du droit à la formation.

Enfin, sur le plan national, le SNJ se bat aussi pour défendre les droits des pigistes dans toutes les rédactions et les instances de négociation paritaires. Le SNJ et FO ont ainsi fait condamner en justice, en novembre 2009, plusieurs des dispositions du protocole d’étape, remettant en question les droits des pigistes, signé notamment par la CFDT. Ce texte doit être renégocié pour renforcer les bases incontestables des droits légaux, conventionnels et statutaires des journalistes pigistes.

En votant nombreux pour nos candidates et nos candidats, vous aiderez les élus du SNJ à mieux défendre vos droits.

Pas touche aux RTT !

Fin 2008, la direction s’est attaquée aux accords 35 heures. Face à la forte mobilisation des salariés, elle d’abord reculé, puis a fini par les dénoncer au mépris des représentants des salariés : le comité d’entreprise n’a donné son avis qu’une fois les accords déjà dénoncés, et le comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) n’a été ni informé ni consulté, comme le prévoit la loi.

Dernier cadeau empoisonné de la direction : repousser à fin juin l’échéance de l’accord RTT pour mieux imposer ses vues, loin des élections, avant les congés d’été, une période peu propice à la mobilisation. A cet égard, comment peut-on se vanter d’avoir fait reculer la direction alors que celle-ci avait prévu, dès le 19 janvier, dans un courrier à L’Etudiant, de repousser la négociation des 35 heures ?

Le SNJ n’a pas changé de position : fidèle à la mobilisation des salariés, il ne négociera pas à la baisse le nombre de jours de RTT en bradant ces acquis contre d’illusoires compensations.

Stress à tous les étages

Le PSE de février 2009 et la fermeture d’Atmosphères ont encore aggravé la situation de l’emploi dans le groupe, affaibli par la perte
de 138 postes de travail depuis fin 2001. Des équipes désorganisées, une charge de travail en hausse pour les restants : la dégradation des conditions de travail a engendré du stress à tous les étages, constaté aussi par la médecine du travail. Le SNJ veut qu’il soit mis fin à cette situation dont la direction est responsable. Un plan de prévention des risques psychosociaux, réclamé par le CHSCT, est déjà engagé avec la direction, et un diagnostic a été demandé à l’Aract (Association régionale pour l’amélioration des conditions de travail).

Convergences print/web : danger

Le SNJ exige le volontariat pour le travail multi-support (Web et papier) : personne ne doit y être contraint. Le SNJ réclame aussi des moyens : à travail supplémentaire, effectifs supplémentaires, et rémunération supplémentaire. Selon la loi, le journaliste professionnel est attaché à un titre : nul ne peut donc être contraint de collaborer à plusieurs titres. C’est sur ces bases que le SNJ participera à une éventuelle négociation, alors que la direction tente de passer en force.

« Passerelles », mutualisations : stop!

L’identité éditoriale, l’indépendance et le savoir-faire des équipes rédactionnelles doivent être respectés. C’est pourquoi le SNJ s’oppose aux mutualisations de services et aux « passerelles » entre titres. Ecrire pour le papier et le Web, réaliser des vidéos, faire des photos, transformer des secrétaires de rédaction en correcteurs, des rédacteurs en documentalistes... Il n’est pas possible, sous prétexte d’« agilité numérique », de tout faire, au risque de tout faire mal. Il est suicidaire de mettre en péril la qualité de nos titres et de nos sites, alors que c’est justement ce pour quoi nos lecteurs sont prêts à payer.

Pour une vraie politique salariale

Depuis 2002, la direction ne garantit plus de hausse des salaires collective au moins égale à l’inflation et distribue des primes et des augmentations individuelles dans l’opacité. Le SNJ réclame la fin de ces pratiques à la tête du client et demande une politique salariale privilégiant les hausses collectives, la réduction des inégalités entre hommes et femmes, la revalorisation des salaires d’embauche et des piges. Lors de la négociation 2010, le SNJ a réclamé 100 euros pour tous. La réponse de la direction a eu le mérite de la clarté : zéro euro.

Des entraves à répétition

La direction n’a cessé de montrer son mépris des institutions représentatives du personnel en multipliant les délits d’entrave : réunions des délégués du personnel non convoquées, comité d’entreprise et CHSCT informés alors que les décisions sont déjà prises, « arrangements » hors des réunions officielles... Ces pratiques détestables doivent cesser. Les instances représentatives du personnel doivent être au service de la mobilisation des salariés et non pas être utilisées pour la contrecarrer.

Libérez la messagerie!

La direction refuse le libre accès de la messagerie aux syndicats. Elle leur accorde 6 messages chacun durant les 15 jours de campagne : le SNJ réclame sa totale liberté d’utilisation. Nous devons pouvoir communiquer aux salariés sur un pied d’égalité avec la direction.

Le SNJ, premier syndicat de journalistes

Le Syndicat national des journalistes (49,59 % des voix aux dernières élections à la Commission de la carte, un score obtenu face à six listes concurrentes) est le plus présent dans les entreprises de presse, les négociations et les instances nationales où sont défendus les droits et intérêts des journalistes. Il met à leur disposition, qu’ils soient syndiqués ou non, des permanences (juridique, emploi, pigistes, etc.) et de nombreux services pratiques ainsi qu’un site Internet : www.snj.fr

• Le blog du SNJ de GER : http://snjexpress.hautetfort.com

• SNJ 33, rue du Louvre, 75002 Paris. Tél. : 01 42 36 84 23

 

100317snjElec.pdf

18 mars 2010

Elections CE-DP : les candidats du SNJ

COMITÉ D’ENTREPRISE

Titulaires
Dominique Noblecourt (Point de Vue)
Pauline Feuillâtre (L’Expansion)
Eric Marquis (L’Express)

Suppléants
Bernard Poulet (L’Expansion)
Denise Grumel (L’Express)
Catherine Marin (L’Express)


DELEGUÉS DU PERSONNEL

Titulaires
Pascal Frasnetti (Mieux Vivre)
André Spiga (L’Expansion)
Denise Grumel (L’Express)
Cécile Rynkiewicz (L’Expansion)

Suppléants
Catherine Marin (L’Express)
Pauline Feuillâtre (L’Expansion)
Eric Marquis (L’Express)
Yves Adaken (lexpansion.fr)

Affiche candidats.pdf

11 mars 2010

Elections DP et CE mode d'emploi

Nombre de sièges à pourvoir

Délégués du personnel

  • Employés 1 titulaire 1 suppléant
  • Cadres 3 titulaires 3 suppléants
  • Journalistes 4 titulaires 4 suppléants


Comité d'entreprise

  • Employés 1 titulaire 1 suppléant
  • Cadres 2 titulaires 2 suppléants
  • Journalistes 3 titulaires 3 suppléants


Calendrier

26 février Affichage par la direction du protocole préélectoral
15 mars Affichage par la direction de la liste des électeurs et des éligibles
Transmission aux représentants syndicaux de l'adresse des journalistes pigistes
16 mars Dépôt des listes de candidats par les organisations syndicales représentatives
17 mars Remise à la direction par les organisations syndicales des tracts à envoyer aux salariés appelés à voter par correspondance (salariés en congés, en déplacement, et journalistes pigistes)
18 mars Affichage par la direction des listes de candidats
23 mars Envoi par la direction des bulletins de vote aux salariés appelés à voter par correspondance
Début de la campagne électorale
1er avril (de 11 h à 19 h) Vote

Si le quorum (participation au vote d'au moins la moitié des électeurs) n'est pas atteint, un 2e tour est organisé :

2 avril (après-midi) Dépôt des listes de candidats
6 avril Affichage par la direction des listes de candidats
Remise à la direction par les organisations syndicales des tracts à envoyer aux salariés appelés à voter par correspondance
7 avril Envoi par la direction des bulletins de vote aux salariés appelés à voter par correspondance
15 avril (de 10 h à 14 h) Vote

Règles du vote
Le panachage (mélange de noms de plusieurs listes) est interdit
Les électeurs peuvent rayer des noms sur les bulletins de vote
Toute autre indication ou signe sur un bulletin de vote le rendra nul

(D'après le protocole préélectoral signé le 24 février 2010)

08 mars 2010

Oui à de vraies négociations

Salaires, RTT, multimédia : oui à de vraies négociations

Négociations salariales : zéro euro pour tous

Lors de la négociation annuelle obligatoire sur les salaires, le SNJ et FO ont demandé :

  • 100 euros pour tous ;
  • l’application de la prime d’ancienneté pour les pigistes (accords GER et jugement de novembre 2009 sur le protocole d’accord national).

Réponses de la direction :

  • zéro euro d’augmentation collective... mais + 0,5 % pour les augmentations individuelles, décidées dans l’opacité et à la tête du client ;
  • une négociation en juillet… à la condition d’un équilibre des résultats de GER.

RTT : reculer pour mieux sauter ?

L’échéance de l’accord RTT est reportée à fin juin, comme si l’on voulait que ce débat ne soit pas au cœur de la campagne électorale. Surtout, les négociations auront lieu avant les congés d’été, période peu propice à la mobilisation des salariés.

Le SNJ et FO refusent la diminution du nombre de jours de RTT, restant fidèles au vote en AG des salariés, après la dénonciation par la direction de l’accord 35 heures, fin 2008. Si une négociation doit se tenir, ce n’est donc pas pour diminuer le nombre de jours de RTT !

Multimédia : la direction ne doit pas passer en force

Le SNJ et FO demandent la revalorisation des droits d’auteur, car la reprise des articles et photos a explosé. Quant au travail multi-supports (papier et web), le SNJ et FO exigent le volontariat : personne ne doit y être contraint, et des moyens : à travail supplémentaire, effectifs supplémentaires, et rémunération supplémentaire.

Par ailleurs, le SNJ et FO rappellent que, selon la loi, le journaliste professionnel est attaché à un titre : personne ne peut donc être contraint de collaborer à plusieurs titres.

C’est sur ces bases que le SNJ et FO participeront, comme ils l’ont fait dans d’autres entreprises, à une éventuelle négociation. Négociation qui risque d’être compromise par le passage en force de la direction, qui a d’ores et déjà impulsé la collaboration multi-titres.

Elections : pas de discrimination envers les pigistes

Les élections des DP et du CE sont prévues le 1er avril (protocole affiché à chaque étage).

Le SNJ et FO ont obtenu (en application de la loi, et du jugement de novembre 2009) le même traitement pour les pigistes et les autres salariés : l’électorat et l’éligibilité des pigistes ne sont plus conditionnés à un minimum de revenu annuel.

En revanche, la direction a refusé une clause prévoyant de nouvelles élections après la fusion avec le Groupe L’Etudiant. Ce qui revient à priver les 158 salariés de L’Etudiant de toute représentation.
Le SNJ et FO n’ont donc pas signé le protocole préélectoral.

Ne vous laissez pas confisquer ces débats, et donc votre avenir !

SNJ           FO

 

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27 février 2010

Elections le 1er avril : ce n'est pas un poisson !

Les élections des délégués du personnel (DP) et des membres du Comité d’entreprise (CE) à Groupe Express Roularta se tiendront le 1er avril 2010.

Le protocole préélectoral (qui peut être consulté sur les panneaux d’affichage à chaque étage) a été négocié au cours des dernières semaines entre la direction et les organisations syndicales du groupe (CFDT, CGT, FO, SNJ).

Le principal désaccord, exprimé par le SNJ et FO, par rapport au projet présenté par la direction, concernait les conditions imposées aux journalistes pigistes pour être électeurs ou éligibles. Conformément à un jugement de novembre 2009, SNJ et FO refusaient que l'électorat ou l'éligibilité des pigistes soient conditionnés à un seuil minimum de revenus provenant de leurs collaborations aux titres de GER.

A quelques heures de la signature, le 24 février, la direction a accepté de revenir sur cette condition. Electorat et éligibilité des pigistes ne sont plus conditionnés que par le nombre de bulletins de salaire dans les douze derniers mois.

C'est une grande victoire, obtenue par le SNJ et FO, non seulement pour les journalistes pigistes mais plus largement pour la profession, puisque la loi pose une égalité de droit entre tous les journalistes, qu'ils soient mensualisés ou pigistes (C. trav., art. L. 7112-1).

Néanmoins, SNJ et FO n'ont pas signé le protocole préélectoral.

Pourquoi ?

Depuis plusieurs mois, le Groupe Express Roularta a programmé l'intégration du Groupe L'Etudiant. Prévue au 1er janvier 2010, cette fusion n'a pas eu lieu en raison de l'opposition des salariés du Groupe L'Etudiant, opposition exprimée par leurs représentants du personnel. La situation semblait bloquée, mais une proposition soumise par la direction a recueilli le 23 février la majorité des voix du personnel du Groupe L'Etudiant.

A l'écoute des représentants du personnel de L'Etudiant, SNJ et FO de GER ont proposé de prendre en compte l'intégration prévisible des  salariés du Groupe L'Etudiant dans le périmètre de GER, en introduisant dans le protocole préélectoral une clause prévoyant de nouvelles élections quand la fusion serait effective.

La direction et les organisations CFDT et CGT ont refusé.

SNJ et FO n'acceptent pas que, quand le Groupe L'Etudiant aura été intégré dans GER, ses salariés ne soient pas représentés dans les instances représentatives du personnel.

Même si seulement deux syndicats sur quatre ont signé le protocole préelectoral, il est probable que les dispositions qu'il édicte soient mise en œuvre. Le SNJ sera évidemment présent, dans le collège Journalistes.

6 sièges (3 titulaires, 3 suppléants) sont à pourvoir au Comité d'entreprise (CE), 8 sièges (4 titulaires, 4 suppléants) chez les délégués du personnel (DP).

Journalistes à GER, si vous avez envie de vous présenter, ou simplement si vous souhaitez en savoir plus, contactez avant le 9 mars André Spiga ou Eric Marquis (emarquis@snj.fr).