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27 mars 2010

Pigistes : le SNJ toujours en première ligne

Lors de leur dernier mandat, les élus du SNJ du Groupe Express-Roularta ont bataillé ferme pour défendre les droits des pigistes dans les instances représentatives du personnel, au comité d’entreprise comme lors des réunions des délégués du personnel.

Les pigistes votent sans conditions de revenus

Ils ont obtenu que les pigistes puissent voter et être éligibles lors de ces élections à GER, sans conditions de revenus, conformément à un jugement de novembre 2009 (lire encadré sur le protocole pigistes). Electorat et éligibilité des pigistes ne sont donc plus conditionnés que par le nombre de bulletins de salaire dans les douze derniers mois précédent l’élection. Une grande victoire du SNJ et de FO, non seulement pour les journalistes pigistes mais plus largement pour la profession, puisque la loi pose une égalité de droit entre tous les journalistes, qu’ils soient mensualisés ou pigistes (Code du travail, art. L. 7112-1)

Les mauvais coups du « protocole pigistes »

Signé en novembre 2008 par trois syndicats minoritaires, dont la CFDT, le protocole d’étape concernant les droits des pigistes a été partiellement annulé par la justice, à la suite d’une action intentée par le SNJ, la CGT et FO (trois syndicats réunissant près de 74 % des voix aux dernières élections de la Commission de la carte).
Le 3 novembre 2009, le Tribunal de grande instance de Paris a déclaré illicites une clause restrictive de ce protocole concernant le droit électoral des pigistes et leur non-prise en compte dans le calcul des effectifs sans carte professionnelle, alors que celle-ci n’est ni obligatoire, ni constitutive de la qualité de journaliste.
Le TGI a aussi rappelé aux employeurs l’obligation de paiement des primes d’ancienneté sur l’intégralité du salaire, quand aucun barème de pige n’existe, et l’obligation d’inscrire les pigistes dans le registre unique du personnel. Le jugement confirme par ailleurs l’application des dispositions de la Convention collective des journalistes en cas de maladie, accident du travail et maternité, plus protectrices que les dispositions du protocole.
Le 27 janvier 2010, l’ensemble des syndicats de journalistes ont demandé la renégociation de ce protocole remettant en question les droits des pigistes, afin de « renforcer les bases incontestables des droits légaux, conventionnels et statutaires des journalistes pigistes ».
Retrouvez l’analyse du SNJ sur le protocole d’étape pigistes sur le site du SNJ

Les élus du SNJ ont également défendu celles et ceux dont le montant des piges avait subi une diminution notable, ou dont la collaboration avait été brutalement arrêtée, obtenant de justes indemnités de licenciement. Ce qui s’est malheureusement produit de plus en plus souvents dans le groupe ces dernières années.

Nos revendications

• L’augmentation des tarifs de pige parallèle à celle des salaires des journalistes mensualisés de l’entreprise.
• La prime d’ancienneté ajoutée au salaire de base, et non intégrée dans le tarif de pige.
• Le bénéfice de l’épargne salariale (accords de participation, d’intéressement, PEE plan d’épargne bonifié par l’employeur).
• La modification du contrat de travail ou le licenciement en cas de baisse du volume de piges ou de leur disparition.
• Le maintien du salaire en cas de maladie, maternité et accident du travail, comme le prévoit la convention. Les pigistes concernés ne doivent pas être renvoyés vers un régime de prévoyance conçu pour le décès, l’invalidité et la longue maladie.
• Les cotisations sociales à 100 % du salaire pour ceux qui n’ont pas opté pour l’abattement.

Nos élus ont aussi bataillé pour faire cesser les pratiques discriminatoires à l’égard des journalistes rémunérés à la pige : la grande majorité des pigistes du Groupe Express-Roularta ne bénéficie toujours pas de primes d’ancienneté ; les tarifs des piges n’ont pas été revalorisés depuis des années ; les pigistes sont exclus du bénéfice des accords collectifs notamment les augmentations de salaire annuelles (le SNJ et FO ont insisté sur la nécessité d’inclure les pigistes dans le cadre de la dernière négociation sur les salaires) ; le 13e mois et les congés payés sont déduits du montant des piges...

Non aux piges « tout compris »

Il faut en finir avec un usage fréquent mais contraire à la convention collective qui consiste à verser 13e mois et congés payés au mois, sur chaque pige, avec chaque bulletin de salaire.
C’est une manière, pour les entreprises, d’inclure le 1/12e (13e mois) et le 1/10e (congés payés) dans le tarif de la pige. La convention collective prévoit le paiement annuel de ces deux éléments de salaire, en plus du tarif de la pige. De plus, les congés payés et le treizième mois doivent être calculés sur l’ensemble des salaires (y compris les congés payés de l’année précédente). C’est la loi. Avec le paiement mensuel, les employeurs lèsent donc les pigistes de un dixième + un douzième du dixième des salaires, soit près de 2 % !

En votant nombreux pour nos candidates et nos candidats, vous êtes assurés de faire élire des journalistes compétents et efficaces pour défendre vos droits. Et vous renforcez aussi, le premier syndicat de journalistes afin qu’il pèse dans les instances nationales de négociation, comme par exemple celles sur un barème minimal de piges, face aux représentants des patrons de presse.

Le SNJ, premier syndicat de journalistes

Le Syndicat national des journalistes (49,59 % des voix aux élections à la Commission de la carte, un score obtenu face à six listes concurrentes) est le plus présent dans les entreprises de presse, les négociations et les instances nationales où sont défendus les droits et intérêts des journalistes. Il met à leur disposition, qu’ils soient syndiqués ou non, des permanences (juridique, emploi, pigistes, etc.) et des services pratiques ainsi qu’un site Internet : www.snj.fr
• SNJ 33, rue du Louvre, 75002 Paris. Tél. : 01 42 36 84 23

Votez pour les candidats du SNJ !

26 mars 2010

Votez SNJ. Travail multi-support : avoir le choix et des moyens

Travail multi-support : avoir le choix et des moyens

Dans plusieurs entreprises de premier plan, le SNJ a eu un rôle moteur dans les négociations concernant les droits d'auteur et les collaborations multimédias, qui sont deux sujets distincts.
Le droit d’auteur concerne la réutilisation des œuvres (articles, photos, dessins...).
La collaboration multimédia concerne le travail supplémentaire.

La première question relève du journaliste comme auteur (propriété intellectuelle), la seconde comme salarié (contrat de travail).
La direction veut évidemment tout mélanger (voir le CE du 18 décembre 2009) dans une « logique » du type : « Je te donne tant sur le multimédia, et je te reprends tant sur le droit d’auteur ».

Or, sur le droit d’auteur, il y a déjà un accord en vigueur à GER, et la loi laisse encore deux ans pour le mettre à jour. Le SNJ demandera la revalorisation des rémunérations (droit patrimonial), car la reprise des articles et photos a explosé depuis que cet accord a été négocié, aux débuts de la presse en ligne. Il faut aussi réexaminer les conditions de reprise en renforçant le « droit moral » des auteurs.

En revanche, en ce qui concerne le travail multi-support (papier et Web), le SNJ exige :
– un préalable : que la direction mette fin au fait accompli.
– selon la loi, le journaliste est attaché à un titre : personne ne peut donc être contraint de collaborer à plusieurs titres
– le volontariat :  personne ne doit être contraint à collaborer à d’autres supports que le sien
– des moyens : à travail supplémentaire, effectifs supplémentaires, et rémunération supplémentaire.

Le jeudi 1er avril 2010, votez pour les listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

24 mars 2010

Votez SNJ pour défendre la qualité

De la qualité, et pas seulement du « contenu »

Sur l’information en ligne, le Groupe Express-Roularta comme ses concurrents est contraint d’innover. Mais quelle est sa stratégie ? L’exemple du service « premium » de lexpress.fr, abandonné discrètement après une annonce en fanfare, est inquiétant. Les seuls projets acceptables seraient-ils ceux qui ne nécessitent aucun investissement, surtout en termes d’effectifs ?

Dans son obsession de résultats financiers à court terme, la direction de GER porte atteinte à la qualité de l’information et à l'identité des titres, par la remise en cause les bases du journalisme (enquête, rigueur, vérification, originalité…) et en cassant les métiers indispensables à son exercice :
– les journalistes des magazines contribuent aux sites dans une logique de quotidien, sans moyens ni rémunération supplémentaire. Comment faire à effectifs réduits sans sacrifier la qualité ?
– la direction veut fusionner des rédactions, comme c'est le projet pour les marques Maison Française, Maison Magazine, Cuisines & Bains et Terrasses & Jardins, rendant les équipes interchangeables et menaçant l'identité de chaque magazine ;
– des journalistes écrivent pour un autre titre que le leur, comme ceux de L’Expansion pour L’Express, au risque d’affaiblir l’un pour renforcer l’autre ;
– les métiers sont fusionnés afin de diminuer les effectifs, comme la révision et le SR à L'Express. Tout le monde fait tout mais moins bien.

Résultat : les journalistes en subissent les conséquences, mais aussi, in fine, les lecteurs, dont la désaffection pour la presse déstabilise les titres... ce qui se répercute sur l’emploi et les conditions de travail. Un cercle vicieux auquel il faut mettre un terme.

En votant pour le SNJ, vous direz non à cette fuite en avant suicidaire pour la qualité de l’information et l’avenir de nos titres.

Le jeudi 1er avril 2010, votez pour les listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

19 mars 2010

Elections du jeudi 1er avril : votez SNJ !

SNJ : le vote efficace pour vous défendre !

A l'issue d'une grève historique, la rédaction de L’Expansion a finalement gagné : la suppression du poste de rédacteur en chef technique est suspendue, et une concertation va s'ouvrir sur la future organisation du titre.

C'est un sérieux avertissement pour la direction. En exprimant leur ras-le-bol, les salariés de l'Expansion  ont aussi dit stop à la dégradation des conditions de travail, au stress et à la démotivation.
Car la « roulartisation » est à l'œuvre partout dans le groupe : dégradation des conditions de travail, sous-effectifs,  baisse des moyens, blocage des salaires et remise en cause de nos acquis. Sans oublier les mutualisations de services, les « passerelles » entre le print et le Web, des salariés multitâche mais monosalaire...

Cette mobilisation, dans laquelle le SNJ a été depuis le début partie prenante, a payé : il est possible d'obtenir satisfaction au moyen d'actions fortes, et avec l'arme de la grève.

C'est ainsi qu'il faut répondre aux agressions de la direction. Lors de la prochaine renégociation de l'accord 35 heures, le SNJ ne lâchera aucun jour de RTT, et appelle à une mobilisation active et efficace de tous les salariés.

Election du jeudi 1er avril 2010 Listes présentées par le Syndicat national des journalistes.

(Le protocole préelectoral prévoit que "pendant la durée de la campagne électorale, à savoir du 18/03/2010 au 31/03/2010, veille du scrutin, la Direction autorise l'accès à la messagerie du groupe via l'utilisation de l'adresse "Gr all Ues" aux organisations syndicales à raison de deux courriels par semaine pour chacune des organisations syndicales soit 6 courriels au total pour l'ensemble de la durée de la campagne."

Le SNJ a exprimé son désaccord : le SNJ réclame la totale liberté d’utilisation, en permanence, de la messagerie interne par les organisations syndicales. Nous devons pouvoir communiquer aux salariés sur un pied d’égalité avec la direction.

Ce message est le premier diffusé par le SNJ dans le cadre défini par le protocole préélectoral.)

SNJ : le vote efficace pour vous défendre !

Depuis les dernières élections, en avril 2008, vos représentants du SNJ, élus au CE, au CHSCT et délégués du personnel, ont défendu sans relâche les intérêts des salariés. Et ces deux années ont été particulièrement agitées.

Sur les plans éditorial, managérial et financier, la crise a rendu plus dures encore les méthodes Roularta : le bien mal nommé Plan de sauvegarde de l’emploi a fait disparaître une soixantaine de postes en février 2009. La très grande majorité des partants n’a pas été remplacée. Côté direction, le bricolage et l’improvisation ont été la règle, dans le management des équipes comme dans la stratégie d’entreprise. L’austérité salariale, la dégradation des conditions de travail, le stress, la baisse de qualité des titres, l’abus de stagiaires... tout cela a continué.

Autres faits marquants : la dénonciation de l’accord 35 heures, la liquidation d’Atmosphères, la mise sous tutelle de L’Expansion, dont la direction a été décapitée, le démantèlement de la documentation...

La « roulartisation » s’est poursuivie : la tendance au low cost, sur le modèle mis en place par Roularta en Belgique, a gagné du terrain : compétences et qualifications remises en question, collaboration accrue au Web sans concertation ni rémunération supplémentaire, « taylorisation » des tâches.

Enfin, après celles de Point de Vue, de Mieux Vivre et de Studio-Ciné Live, la fusion annoncée de L’Etudiant avec GER promet là aussi de s’accompagner de nombreuses destructions d’emplois.

Pigistes : le SNJ aux avant-postes

Au cours de leur mandat, les élus du SNJ ont bataillé pour défendre les pigistes dans les instances représentatives du personnel, au comité d’entreprise comme lors des réunions mensuelles des délégués du personnel du Groupe Express-Roularta. Ils se sont faits les porte-parole auprès de la direction de celles et de ceux dont le montant des piges avait subi une diminution notable, ou dont la collaboration avait été brutalement arrêtée, obtenant pour plusieurs d’entre eux de justes indemnités.

Avec FO, le SNJ a obtenu que les pigistes puissent être électeurs et éligibles sans condition de revenus pour ces élections des représentants du personnel. Si les pigistes peuvent voter aussi nombreux cette année, c’est aussi grâce aux négociations du SNJ menées sur un plan national.

A GER, nous continuons de réclamer l’application de la prime d’ancienneté pour les pigistes (conformément aux accords GER et au jugement de novembre 2009 sur le protocole d’accord national) et l’application aux pigistes des hausses de salaires collectives. De même nous demandons un barème de piges digne de notre entreprise et l’amélioration du droit à la formation.

Enfin, sur le plan national, le SNJ se bat aussi pour défendre les droits des pigistes dans toutes les rédactions et les instances de négociation paritaires. Le SNJ et FO ont ainsi fait condamner en justice, en novembre 2009, plusieurs des dispositions du protocole d’étape, remettant en question les droits des pigistes, signé notamment par la CFDT. Ce texte doit être renégocié pour renforcer les bases incontestables des droits légaux, conventionnels et statutaires des journalistes pigistes.

En votant nombreux pour nos candidates et nos candidats, vous aiderez les élus du SNJ à mieux défendre vos droits.

Pas touche aux RTT !

Fin 2008, la direction s’est attaquée aux accords 35 heures. Face à la forte mobilisation des salariés, elle d’abord reculé, puis a fini par les dénoncer au mépris des représentants des salariés : le comité d’entreprise n’a donné son avis qu’une fois les accords déjà dénoncés, et le comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) n’a été ni informé ni consulté, comme le prévoit la loi.

Dernier cadeau empoisonné de la direction : repousser à fin juin l’échéance de l’accord RTT pour mieux imposer ses vues, loin des élections, avant les congés d’été, une période peu propice à la mobilisation. A cet égard, comment peut-on se vanter d’avoir fait reculer la direction alors que celle-ci avait prévu, dès le 19 janvier, dans un courrier à L’Etudiant, de repousser la négociation des 35 heures ?

Le SNJ n’a pas changé de position : fidèle à la mobilisation des salariés, il ne négociera pas à la baisse le nombre de jours de RTT en bradant ces acquis contre d’illusoires compensations.

Stress à tous les étages

Le PSE de février 2009 et la fermeture d’Atmosphères ont encore aggravé la situation de l’emploi dans le groupe, affaibli par la perte
de 138 postes de travail depuis fin 2001. Des équipes désorganisées, une charge de travail en hausse pour les restants : la dégradation des conditions de travail a engendré du stress à tous les étages, constaté aussi par la médecine du travail. Le SNJ veut qu’il soit mis fin à cette situation dont la direction est responsable. Un plan de prévention des risques psychosociaux, réclamé par le CHSCT, est déjà engagé avec la direction, et un diagnostic a été demandé à l’Aract (Association régionale pour l’amélioration des conditions de travail).

Convergences print/web : danger

Le SNJ exige le volontariat pour le travail multi-support (Web et papier) : personne ne doit y être contraint. Le SNJ réclame aussi des moyens : à travail supplémentaire, effectifs supplémentaires, et rémunération supplémentaire. Selon la loi, le journaliste professionnel est attaché à un titre : nul ne peut donc être contraint de collaborer à plusieurs titres. C’est sur ces bases que le SNJ participera à une éventuelle négociation, alors que la direction tente de passer en force.

« Passerelles », mutualisations : stop!

L’identité éditoriale, l’indépendance et le savoir-faire des équipes rédactionnelles doivent être respectés. C’est pourquoi le SNJ s’oppose aux mutualisations de services et aux « passerelles » entre titres. Ecrire pour le papier et le Web, réaliser des vidéos, faire des photos, transformer des secrétaires de rédaction en correcteurs, des rédacteurs en documentalistes... Il n’est pas possible, sous prétexte d’« agilité numérique », de tout faire, au risque de tout faire mal. Il est suicidaire de mettre en péril la qualité de nos titres et de nos sites, alors que c’est justement ce pour quoi nos lecteurs sont prêts à payer.

Pour une vraie politique salariale

Depuis 2002, la direction ne garantit plus de hausse des salaires collective au moins égale à l’inflation et distribue des primes et des augmentations individuelles dans l’opacité. Le SNJ réclame la fin de ces pratiques à la tête du client et demande une politique salariale privilégiant les hausses collectives, la réduction des inégalités entre hommes et femmes, la revalorisation des salaires d’embauche et des piges. Lors de la négociation 2010, le SNJ a réclamé 100 euros pour tous. La réponse de la direction a eu le mérite de la clarté : zéro euro.

Des entraves à répétition

La direction n’a cessé de montrer son mépris des institutions représentatives du personnel en multipliant les délits d’entrave : réunions des délégués du personnel non convoquées, comité d’entreprise et CHSCT informés alors que les décisions sont déjà prises, « arrangements » hors des réunions officielles... Ces pratiques détestables doivent cesser. Les instances représentatives du personnel doivent être au service de la mobilisation des salariés et non pas être utilisées pour la contrecarrer.

Libérez la messagerie!

La direction refuse le libre accès de la messagerie aux syndicats. Elle leur accorde 6 messages chacun durant les 15 jours de campagne : le SNJ réclame sa totale liberté d’utilisation. Nous devons pouvoir communiquer aux salariés sur un pied d’égalité avec la direction.

Le SNJ, premier syndicat de journalistes

Le Syndicat national des journalistes (49,59 % des voix aux dernières élections à la Commission de la carte, un score obtenu face à six listes concurrentes) est le plus présent dans les entreprises de presse, les négociations et les instances nationales où sont défendus les droits et intérêts des journalistes. Il met à leur disposition, qu’ils soient syndiqués ou non, des permanences (juridique, emploi, pigistes, etc.) et de nombreux services pratiques ainsi qu’un site Internet : www.snj.fr

• Le blog du SNJ de GER : http://snjexpress.hautetfort.com

• SNJ 33, rue du Louvre, 75002 Paris. Tél. : 01 42 36 84 23

 

100317snjElec.pdf

02 décembre 2009

Cotisations : Journalistes, ne vous laissez pas abattre !

La direction demande aux journalistes d’opter avant le 15 décembre pour ou contre un abattement sur leurs cotisations sociales.

La direction a intérêt à ce que vous choisissiez l’abattement car dans ce cas elle en fait autant sur sa part de cotisations.

Le SNJ vous recommande de refuser l’abattement

Ce que la direction se garde bien de préciser, c’est que des cotisations diminuées signifient aussi des prestations diminuées.

D’autant que le Groupe Express Roularta applique l’abattement de façon extensive sur plusieurs couvertures (retraites, maladie…), contrairement à ce que prévoit la réglementation et à ce que font la quasi-totalité des autres entreprises de presse.

La direction écrit que

- l’abattement est appliqué sur « les bases de cotisations URSSAF et retraites »
FAUX : seules certaines cotisations Urssaf devraient être concernées, pas tous les régimes ;

- « l'option s'exerce à la fois pour les cotisations d'assurance maladie et de retraite et qu'il n'est pas possible de dissocier les 2 »
FAUX : la cotisation maladie ne devrait pas être abattue, la dissociation est admise par l’Agirc et l’Arrco.

Si vous acceptez l’abattement, vous aurez des couvertures retraite et maladie amputées.

La direction met en avant l’accord de 2004, texte très flou, signé par tous les syndicats présents à l’époque, dont le SNJ sur la base d’informations erronées de la direction.

Or, pendant trois ans, la direction a appliqué l’abattement sans demander leur avis aux salariés concernés. Ces sommes « économisées » par la direction doivent être remboursées !

C’est parce que le SNJ a tiré la sonnette d’alarme que la direction a mis en place la consultation annuelle des salariés concernés. Elle a aussi signé avec la CFDT et la CGT un accord sur une « retraite par capitalisation » (contrat « article 83 ») confiant l’avenir à une banque.

Le SNJ, FO et la CFTC ne l’ont pas signé.

Le SNJ défend la retraite par répartition, garantie par l’Etat et géré paritairement (salariés-employeurs), où chacun cotise pour tous, et qui permet de bénéficier de points de retraite pendant les périodes de chômage et de maladie.
Tandis que la capitalisation, c’est le chacun pour soi. Et encore : la récente crise financière a rappelé que la retraite par capitalisation revient à jouer sa retraite en bourse.

Les journalistes n’ont rien à gagner avec la capitalisation, à l’inverse de la direction qui continuera à réaliser des « économies » sur la masse salariale.

Choisissez de cotiser à 100 %

Pour en savoir plus : voir sur le site Internet du SNJ la rubrique « Cotisations et retraites »

Précision. Cet abattement n’a rien à voir avec l’allocation pour frais d’emploi de 7650 euros (dite « abattement fiscal ») dont les journalistes bénéficient au niveau des impôts.

22:42 Publié dans Tract | Tags : retraite, cotisations sociales

27 janvier 2009

Tout GER en grève le jeudi 29 janvier!

51 suppressions de postes, 10 % des effectifs touchés dans tous les services et tous les titres du Groupe, la documentation démantelée, des mesures d’économie mettant en péril la qualité de nos publications et l’avenir de nos activités...

A la veille de la présentation, le 30 janvier en Comité d’entreprise, du rapport concernant la situation économique du Groupe Express-Roularta,

le SNJ de GER appelle à une journée de grève le jeudi 29 janvier

  • pour limiter les suppressions de postes ;
  • pour de véritables mesures de sauvegarde des emplois, ceux des partants comme ceux des restants, garantissant la formation, l’accompagnement et le reclassement de tous les salariés éventuellement licenciés ;
  • pour empêcher toute mobilité et tout volontariat contraints

– Malgré le flou de la direction sur ses projets de réorganisation, nous savons d’ores et déjà que les restants devront travailler encore davantage, dans des services réduits et désorganisés. Quant à la façon dont nous réussirons à faire correctement notre travail demain, la direction n’en dit pas un mot. Mais le sait-elle elle-même ?

– En décembre dernier, Roularta Media Group (RMG) a procédé à une augmentation de capital de 32 millions d’euros, provenant pour une grande part des bénéfices réalisés par nos activités. Ces 32 millions représentent près de dix fois la masse salariale (3,5 millions d’euros) que la direction veut économiser en 2009. Seulement 10 % de ces 32 millions d’euros permettraient de sauver les emplois menacés. Qu’attend
RMG, plutôt que de financer des indemnités de départ ?

– Nicolas Sarkozy vient d’annoncer le gel des tarifs postaux en 2009, ce qui diminuera de 0,5 million d’euros les charges de GER. Sans parler des subventions de l’Etat via l’augmentation des publicités gouvernementales dans la presse. Deux raisons de plus pour que le nombre des licenciements prévus soit sérieusement révisé à la baisse.

Le jeudi 29 janvier, cessons le travail toute la journée !

Lançons un avertissement clair à la direction : nous ne laisserons pas, sans réagir, le licenciement de 1 salarié sur 10 à GER. Une personne licenciée, c’est une personne de plus au chômage. Dans cette période économique difficile, les licenciements peuvent avoir de graves conséquences. Tout doit être tenté pour les empêcher.

Rendez-vous à 13 heures, devant les entrées du 23 et du 29, rue de Châteaudun, afin de rejoindre les salariés de GER et de L’Etudiant, qui se rendront à la manifestation nationale, place de la Bastille.

Au lendemain de cette journée, retrouvons-nous le vendredi 30 janvier en assemblée générale, à l’issue du Comité d’entreprise, pour décider des suites à donner à notre mouvement.

 

090127greve29.pdf

19:56 Publié dans Tract | Tags : grève, emploi

02 décembre 2008

Non à la casse de nos emplois et de nos titres

Après une rentrée en fanfare, marquée par les attaques contre les accords 35 heures, les RTT et le CET d’une direction décidée à nous « remettre au travail », voilà qu’elle s’en prend à nos emplois avec un plan de suppressions de postes et un paquet d’« économies » qui tueraient le plus solide des groupes de presse. C’est que, entre-temps, « la crise » est passée par là, qui permet à nos managers d’expliquer que les difficultés du Groupe Express-Roularta ne sont pas « le fruit d’une contre-performance, d’erreurs de management ou d’une stratégie hasardeuse »... La direction de GER n’a cessé de répéter que les économies et les suppressions de postes (138 de 2001 à 2008) étaient nécessaires pour sauver l’entreprise et les emplois. On en voit le résultat aujourd’hui : des licenciements en perspective et une austérité encore aggravée.

  • La direction veut économiser 10 millions d’euros en 2009 sur le nouveau périmètre de GER, comprenant Point de Vue-Belgifrance et Mieux Vivre, qui fusionneraient l’an prochain avec nous et qui devraient ainsi participer à nos réductions de coûts.
  • Un plan de départs volontaires vise à réaliser 3,5 millions d’euros d’économies, soit, selon nos calculs, une cinquantaine de postes supprimés (8 % de l’effectif total).
  • Les départs seraient « volontaires ». Mais des salariés pourraient être fortement incités à se porter candidats au départ, comme cela s’est déjà vu dans le passé.
  • La diminution totale de la masse salariale s’éléverait à 5 millions d’euros, au moyen du blocage des salaires (sauf les augmentations liées à l’ancienneté et les hausses de salaire déjà négociées), et du gel des remplacements par la suppression des CDD et des piges.
  • La direction prévoit aussi l’arrêt du Compte épargne temps au 1er janvier 2009, ce qui ferait un gain de 0,5 million d’euros. Mais pour cela, il faut qu’un nouvel accord soit signé avant la fin décembre avec les syndicats.
  • Le « plan » prévoit 5 millions d’euros d’économies par la baisse des tirages et de la pagination, la suppression de produits dérivés et de suppléments, la diminution de la promotion, des piges rédactionnelles et photos, etc.
  • Réorganisations et mobilités internes : « Des réorganisations internes pouvant conduire à des suppressions de poste […] pourraient toucher tous les services communs du groupe ». A bon entendeur… « Les éventuelles suppressions de postes pourraient entraîner des mobilités ou conduire à des départs négociés ». Visiblement, il ne s’agit plus ici de volontariat mais de départs forcés.
  • La direction est comme d’habitude, très pressée : les « volontaires » seraient priés de se faire connaître avant le 28 février 2009.
  • Un « accompagnement social » sera proposé aux partants, sauf qu’au lieu de consacrer un budget spécial au financement des projets professionnels, le budget formation de l’entreprise sera mis à contribution.
  • La direction promet de favoriser la mobilité dans tous les titres de GER et ceux de Roularta Media France. Difficile de refuser cette mobilité si l’alternative est de prendre la porte : à l’issue d’une « période probatoire » de 3 mois après sa mutation, le salarié qui ne serait pas satisfait par sa nouvelle situation pourrait tenter sa chance ailleurs, ou passer par la case licenciement.


Sous-effectifs, dégradations des conditions de travail, qualité au rabais : le « plan d’économies » de la direction ressemble à ce qu’elle nous a déjà infligé, mais en pire. Avec la réduction de la promotion, et la baisse de la pagination et des tirages, on se rapproche dangereusement du point de non-retour pour nos titres et leur crédibilité, sur le « print » comme sur le Web.

Le prochain Comité d’entreprise du 5 décembre sera consacré au plan d’économies de la direction.

Pour vous en informer et décider comment y riposter,

Retrouvons-nous, tous ensemble, en Assemblée générale

vendredi 5 décembre, à 15h30, au 6e étage

 

Non a la casse 1-12-2008.pdf

18 novembre 2008

Pas un jour de RTT ne doit être bradé

Bonne nouvelle : au cours de la dernière séance de négociation, le vendredi 14 novembre, la direction a enfin renoncé à son projet de différencier l’application des 35 heures selon les catégories, employés, cadres et journalistes.

Les « forfaits-jours » enterrés

La direction a donc renoncé à différencier les statuts selon les catégories de personnel. Du coup, elle renonce à l’instauration des « forfaits-jours », un vrai rêve de patron permettant de flexibiliser les salariés à outrance. Le système qu’elle envisageait de mettre en place était une véritable usine à gaz impossible à appliquer sans provoquer désorganisation, baisse de la productivité, dégradations des conditions de travail, rancoeurs et surcoûts salariaux. En particulier, son projet concernant les employés et les cadres « intégrés » aurait impliqué un contrôle rigoureux du temps de travail, le paiement d’heures supplémentaires, des pointeuses... Enfin, et surtout, pour entrer en application les modalités des « forfaits-jours » annualisant le temps de travail et l’organisant au bon vouloir de la direction, auraient dû être acceptées par une majorité de syndicats.

Mauvaise nouvelle : elle veut toujours supprimer de 6 à 9 jours de RTT, selon que les salariés soient ex-Express ou ex-Expansion, malgré l’opposition de la grande majorité du personnel, exprimée lors de toutes les assemblées générales. La pétition pour la défense des RTT, signée mi-octobre par 70 % du personnel, peut même être considérée comme un référendum, qui a confirmé le succès de la grève du 12 septembre, un mouvement sans précédent à GER.

Depuis le début de cette crise, le SNJ et l’Intersyndicale avaient fait front commun face à la direction pour refuser de revoir à la baisse le nombre de jours de RTT. Le 1er octobre dernier, nous avions présenté ensemble un « plan de sauvetage des RTT » qui précisait : « Le mandat qui nous a été confié est donc clair : conserver le système des RTT, étudier les modalités de son aménagement, refondre le Compte épargne temps (CET). »

Mais, lors de l’AG du 6 novembre, les représentants de la CFDT et de la CGT estimant qu’il y aurait « danger à ne pas négocier », ont annoncé leur décision d’abandonner deux jours de RTT en échange d’hypothétiques contreparties en congés payés et en hausse de salaire. Pourquoi un tel revirement ? Pourquoi brader nos jours de RTT, alors que la mobilisation n’a jamais faibli et que nous avons d’importants atouts entre nos mains (lire l’encadré ci-contre) ?

Les salariés sont en position de force

Si la direction dénonce les accords 35 heures à l’issue des négociations actuelles – ce que nous ne laisserons pas faire sans réagir – ces accords continueront à s’appliquer pendant 15 mois. Or, le temps joue contre elle : la direction a besoin d’ici à la fin décembre de la signature d’une majorité de syndicats pour mettre en oeuvre ses projets. Il lui faut :

1. Un accord pour la création d’un Plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco)
2. Un nouvel accord Compte épargne temps (CET)
3. Un accord sur la nouvelle organisation du travail

- Si un nouvel accord CET n’est pas signé avant la fin de l’année, le système actuel perdure jusqu’en janvier 2010. Et va donc aggraver la « dette » de 2 millions d’euros de l’entreprise, les salariés pouvant continuer à y placer des jours de congés non pris. De plus, un nouvel accord prévoyant la « monétarisation » des jours de CET et/ou leur transfert sur un Perco, permettrait à GER d’être exonéré de cotisations patronales sur ces sommes en 2008 et en 2009. C’est sur cette exonération que compte la direction pour financer sa « compensation » de 400 euros en 2008 et de 400 euros en 2009 en faveur des détenteurs d’un Perco.

- Sans un accord signé par une majorité de syndicats, la direction ne peut pas réduire le nombre de jours de RTT – de 6 à 9 selon que les salariés soient ex-Express ou ex-Expansion – afin de faire passer l’horaire hebdomadaire de travail à 37 heures par semaine, et modifier le statut des futurs embauchés en les privant de 2 jours de RTT supplémentaires par rapport aux salariés actuels, une mesure injuste risquant de semer la discorde entre les « anciens » et les « nouveaux ».

Des concessions, oui, mais pas n’importe lesquelles

Renoncer à un seul jour de RTT, c’est donner raison à la direction quand elle affirme, contre l’évidence, que nous ne travaillons pas assez. Pour le SNJ, les exigences des salariés doivent être respectées : pas question de toucher aux RTT, ni de les marchander.

Le SNJ n’est pas hostile aux négociations : il est prêt à faire des concessions, notamment sur le Compte épargne-temps, et reste prêt à discuter de la création d’un Plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco), bien qu’il n’y soit pas favorable, ce dispositif étant d’autant plus critiquable qu’il naîtrait dans une période de grande incertitude financière (lire l’encadré ci-contre). Ces deux accords permettraient à l’entreprise de régler immédiatement un sérieux problème financier, et nous sommes prêts à y contribuer... à condition d’obtenir la garantie qu’aucun jour de RTT ne soit supprimé.

Un Perco, c’est quoi?

Sur 17 millions de salariés en France, seulement 360000 ont souscrit un Plan d’épargne pour la retraite collectif. Le Perco est un système d’épargne par capitalisation qui peut être mis en place dans une entreprise qui dispose déjà d’un PEE (Plan d’épargne entreprise). Les sommes épargnées – transférées à des organismes financiers dont les actifs sont composés d’actions et d’obligations – permettent au salarié de se constituer une épargne, avec l’aide éventuelle de l’entreprise (abondement), accessible au moment de la retraite sous forme de rente ou de capital. Ce Plan peut recevoir les versements volontaires issus de l’épargne personnelle, de l’intéressement ou de la participation. Le Perco comporte son lot d’exonérations de cotisations salariales et patronales qui aggravent « le trou » de la Sécu, et affaiblissent la retraite par répartition, fondée sur la solidarité entre les générations. Il nuit également aux hausses de salaire, car les entreprises peuvent arguer des abondements sur le Perco pour ne pas accorder d’augmentations collectives. Enfin, ce système favorise les plus hauts salaires : ce sont eux qui ont davantage les moyens de se constituer ce type d’épargne.

Si, faute d’avoir pu diminuer notablement les jours de RTT, la direction dénonce les accords 35 heures, fin novembre, elle perd une occasion de régler la question du Compte épargne temps (CET), qu’elle a dénoncé le 6 octobre dernier.

Deux cartes essentielles à ne pas gaspiller

C’est pourquoi nous ne devons pas dissocier la négociation sur les 35 heures de la négociation sur le CET et le Perco : signer avant le 31 décembre un nouvel accord CET et un accord Perco sans aucun engagement de la direction serait alors lui faire cadeau de 500 000 euros d’exonérations de cotisations patronales, sans contrepartie pour les salariés.

Il n’est donc pas question de gaspiller ainsi deux cartes essentielles que nous pouvons utiliser au cours des 15 prochains mois, durant lesquels l’accord CET actuel continue de s’appliquer.

La direction nous doit les sommes qu’elle a provisionnées pour les jours de CET, assimilables à des jours de congés payés. D’ailleurs, la loi précise que, chacun peut demander individuellement la monétarisation de ses jours de CET, même si cette disposition n’est pas prévue dans
un accord. De même, un Perco peut être créé à tout moment. Il n’y a donc aucune urgence... sauf pour la direction pressée de récupérer des exonérations de cotisations patronales sur les jours de CET.

La seule négociation valable, c’est d’échanger la fin du CET et la création d’un Perco
contre l’engagement de la direction de ne supprimer aucun jour de RTT

 

Le 17 novembre 2008

 

17-11-2008 SNJ negos 35 h.pdf

19 juin 2008

L’heure du grand remue-ménage

Réaménagements internes et arrivée de L’Etudiant

Licenciement de la rédactrice en chef d’Atmosphères et d’un salarié du service Informatique pour des fautes professionnelles imaginaires, fin des renforts à la Lettre de L’Expansion, interruption des CDD de trois réviseurs à Point de Vue-Images du Monde et disparition, de fait, de la révision de ce titre (qui n’est pas dans le périmètre de Groupe Express-Roularta, mais dont les services sont de plus en plus intégrés à GER), non-renouvellement du CDD du fabricant de L’Expansion... L’arrivée prochaine sur le site de Châteaudun du Groupe L’Etudiant (qui perd au passage 33 % de ses mètres carrés) et les réaménagements en cours sont une aubaine pour la direction : elles lui permettent de justifier l’entassement, les mutualisations et les suppressions de postes en catimini.

Mini-bureaux, promiscuité et « open space total »

Cafouillages, improvisation et manque de concertation : nombre de salariés n’ont pas été informés des projets de la direction par leurs chefs de service, et certains de ces derniers ont été eux-mêmes tenus à l’écart de toute information... Quant à l’avis des personnes se retrouvant dans des bureaux « reconfigurés », bruyants ou ne garantissant pas la confidentialité indispensable à leur travail, la direction n’en a pas tenu compte.
GER s’obstine à poursuivre ses projets d’« open space total », que le SNJ estime inadaptés à la spécificité de nos métiers, en commençant par les rédactions et le marketing Web au 3e étage, regroupés autour de mini-bureaux, une innovation qui devrait être étendue au 5e puis au 4e. Elle a fait passer le service informatique (DSI) – mutualisé avec celui de L’Etudiant, ce qui est plutôt inquiétant pour les emplois –, du rez-de-chaussée au sous-sol, alors que d’autres solutions auraient pu être envisagées... si le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) avait été informé et consulté à temps, au lieu d’avoir été mis devant le fait accompli.
En effet, le CHSCT vient seulement de rendre, le 5 juin, un avis (partiel et défavorable) sur les projets de la direction, alors qu’ils ont été mis en œuvre depuis près de trois mois, au mépris de toutes les procédures légales.
L’arrivée du Groupe L’Etudiant dans nos murs avait été évoquée au cours du CE du 14 septembre 2007, puis discutée lors de celui du 19 octobre 2007. Depuis près d’un an, la direction planche donc sur ce projet : rien ne l’empêchait d’y associer le CHSCT, au lieu de passer en force, comme à son habitude et de court-circuiter les instances représentatives du personnel.
Seule bonne nouvelle, le CHSCT a voté la nomination d’un cabinet d’expertise, Isast (le même que celui qui a été mandaté par L’Etudiant pour suivre leur déménagement chez nous), qui conseillera le CHSCT sur les réaménagements en cours... même si la plupart d’entre eux ont déjà été menés à leur terme. Les salariés vont devoir veiller à ce que les préconisations d’Isast concernant les conditions de travail (éclairage, bruit, ventilation, espace...) soient suivies d’effets, comme la direction s’y est engagée.
Le Groupe L’Etudiant arrive fin juillet sur notre site. Leur direction affirme que cette opération n’a pas pour objectif de « remettre en cause l’autonomie de fonctionnement et de décision qui fait la force et la réussite » de l’entreprise, ni de « réaliser un plan de réduction d’effectifs ». Nous devrons tous être vigilants pour que tout cela ne se termine pas par des suppressions de postes sous prétexte de « doublons », une pratique dont notre direction a fait sa spécialité, au fil des rachats, des fusions et des changements d’actionnaires.

Retraites par capitalisation des journalistes

Le SNJ a dit non à un accord 100 % négatif

Lors du Comité d’entreprise du 22 mai dernier, la majorité du CE a donné un avis favorable à la mise en place d’une retraite complémentaire par capitalisation pour les journalistes. Le SNJ a refusé de donner son aval à cet accord qui porte un mauvais coup au système par répartition et aux intérêts des journalistes.
A l’avenir, les journalistes de GER cotiseront donc pour leur complémentaire selon le principe du chacun pour soi, avec la seule garantie de retrouver au moment de leur départ à la retraite, les sommes versées, amputées par l’inflation et par les frais de gestion prélevés par la Sogecap, la compagnie d’assurance-vie et de capitalisation de la Société générale.
Rappelons que de janvier 2005 à fin juin 2008, les titulaires d’une carte de presse à GER n’ont pas cotisé pour leur retraite complémentaire sur la base de 100 % de leur salaire mais seulement sur 70 %. Cela s’est traduit par des rémunérations nettes augmentées de 50 à 60 euros par mois mais aussi par une perte future de pension trois fois supérieure, puisque le salarié a moins cotisé et que la direction n’a versé aucune cotisation sur ces sommes « économisées ».
Dans cette affaire, les journalistes abandonnent trois ans et demi de cotisations de retraite (les leurs et les cotisations patronales), la seule façon d’espérer les récupérer étant d’en passer par une procédure judiciaire que le SNJ est prêt à mettre en oeuvre avec celles et ceux qui le souhaitent.
La direction est la seule vraie gagnante de ce marché de dupes : elle fait entériner les substantielles économies qu’elle a réalisées depuis 3 ans, et officialise celles qu’elle va faire dans les prochaines années.
Les journalistes sont les grands perdants de cette affaire. D’abord les CDD, qui ne pourront cotiser qu’au bout de six mois de présence, une véritable incitation pour la direction, à précariser encore davantage le statut des collaborateurs du groupe. Ensuite, les journalistes qui ont choisi, comme ils en ont le droit, de cotiser à 100 % à la fois sur leur retraite et sur leurs cotisations de la Sécurité sociale, désormais pénalisés par une surcomplémentaire inutile.
Autres personnes lésées : les journalistes proches de la retraite dont on ne voit pas ce que leur apportera le fait de cotiser à un tel régime pour si peu d’années, ainsi que ceux – ultramajoritaires – qui ne feront pas toute leur carrière dans le groupe, à commencer par les jeunes journalistes, car capitaliser n’a d’intérêt que sur le long terme.

Une remise en cause du régime par répartition

Enfin, le régime par répartition, insidieusement remis en cause au sein du groupe, est aussi la victime de cet accord qui risque de servir d’exemple à d’autres employeurs.
Il est regrettable, que certains aient cédé au chantage de la direction (capitalisation sinon rétorsions contre les salariés) en acceptant ce système, à rebours des valeurs de solidarité du syndicalisme. Car cet accord n’empêchera pas la poursuite du blocage des salaires à GER, la dégradation des conditions de travail, la réduction des effectifs, entraînant démotivation et perte de substance de nos titres.
Il intervient alors que les retraites complémentaires sont menacées. A la fin de l’année, l’Agirc pourrait ne plus verser en totalité la retraite des cadres et assimilés avant 65 ans : une autre façon de faire baisser le niveau des pensions. Et d’inciter toujours plus à alimenter des fonds de retraite privés, fonctionnant par capitalisation.
De plus, le projet d’allongement de la durée de cotisation de 40 à 41 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein aurait des conséquences catastrophiques dans notre secteur où l’âge d’entrée dans la profession ne cesse de s’élever, tandis que les plus de 50 ans ont le plus grand mal à rester en activité.

Absents non remplacés : encore plus de travail pour tous

La direction n’a pas transmis dans les délais légaux, les réponses aux questions des délégués du personnel, posées par le SNJ lors de la réunion du 22 mai dernier, ce que nous avons signalé à l’Inspection du travail. Une entrave au fonctionnement de l’institution des DP qui survient pour la deuxième fois en cinq réunions, depuis janvier. Voici deux questions posées lors de cette réunion et les réponses de la direction.

Question n° 1. Les journalistes de la rédaction technique de L’Express en congé en mai ont été remplacés seulement les jours de bouclage, voire pas du tout selon les services, ce qui a entraîné une surcharge de travail très importante pour les présents, donc des heures supplémentaires, s’ajoutant aux délais de bouclages plus courts en mai. Pourquoi les personnes absentes n’ont-elles pas été remplacées ? Que comptez-vous faire pour y remédier à l’avenir ?

Question n° 2. A L’Express, les assistantes en congé en mai n’ont pas été remplacées (pas d’assistante au service Monde et Culture, Courrier des lecteurs pendant plus d’une semaine, etc.) entraînant des difficultés de fonctionnement pour les services et un volume de travail considérable pour les assistantes à leur retour de congé. Pourquoi les absentes n’ont-elles pas été remplacées ? Comment comptez-vous organiser le remplacement des assistantes de L’Express, lors des congés d’été ?

Réponse : La Direction propose de répondre aux deux questions simultanément. Il n’y a pas de remplacement systématique des assistantes absentes pour des raisons économiques. En outre, les assistantes de la rédaction de L’Express sont organisées en binômes comme l’indique la note d’organisation qui leur a été diffusée le 20 mai et qui est remise en séance aux délégués du Personnel. Les remplacements des vacances d’été devront être organisés au sein des binômes. Une position différente est adoptée en cas d’absence maladie.
Il en est de même pour les journalistes des rédactions techniques qui ne seront plus systématiquement remplacés. La décision appartient aux chefs de services qui ont la parfaite connaissance des contraintes budgétaires dans lesquelles ils interviennent.

Le SNJ a du mal à comprendre les « raisons économiques » et autres « contraintes budgétaires » du non-remplacement systématique des absents, qui est devenu la règle, alors que GER a réalisé 3 millions d’euros de résultat d’exploitation en 2007..

Communiqué SNJ du 17 juin 2008

17-06-2008 Grand remue-menage.pdf

SNJ : plus de voix mais toujours pas de voix au chapitre

Le SNJ tient à remercier celles et ceux qui nous ont apporté leurs suffrages lors des élections des représentants du personnel, le 3 avril dernier.

Dans le collège journalistes, le seul où ils se présentaient, les candidats du SNJ recueillent 37,1 % des suffrages contre 31,4 % voilà deux ans. Une progression encourageante même si elle ne se traduit pas au niveau de notre représentation (1 siège sur 3 au CE, et 1 siège sur 4 chez les DP).

Malgré cela, le SNJ n’a obtenu aucune présidence de commission au CE et a été écarté du Conseil de surveillance de GER. De même, au CHSCT, le SNJ n’a qu’un 1 siège sur 6, au lieu de 2, comme nous le revendiquions. Nos électeurs se voient ainsi signifier que leur vote ne compte pas. Cette politique d’exclusive à notre égard, qui dure depuis cinq ans, dommageable pour le pluralisme, reste incompréhensible pour la majorité des salariés.

(extrait du tract L'heure du grand remue-ménage)

13:33 Publié dans Tract | Tags : représentants du personnel, élections

24 avril 2008

Elections DP et CE : progression du SNJ

Les élus et adhérents du SNJ remercient les journalistes qui ont voté pour leurs listes, leur apportant, en moyenne, plus du tiers des voix (37,9 % au Comité d’entreprise, 36,2 % chez les délégués du personnel) aux élections du 3 avril.


Toutes instances confondues, les candidats du SNJ recueillent 37,1 % des suffrages exprimés contre 31,4 % voilà deux ans. Le SNJ enregistre une nette progression en voix : ses candidates et candidats obtenant en moyenne 20 voix supplémentaires par rapport à 2006. Si la participation a légèrement baissé chez les employés et les cadres, en revanche, elle a nettement augmenté chez les journalistes, passant de 65,15 à 69,70 %. Une hausse qui profite au SNJ, et qui marque votre attachement à une composition pluraliste des instances représentatives de Groupe Express-Roularta. Un syndicalisme sans concession, loin d’être marginal, recueille l’assentiment de nombreux salariés, même si le SNJ obtient une représentation identique à celle d’il y a deux ans, avec 1 siège sur 3 au CE, et 1 siège sur 4 chez les DP.


Les élus et les représentants syndicaux du SNJ resteront à votre écoute pour mieux défendre vos intérêts. Ce résultat est aussi pour nous un encouragement à empêcher la casse des retraites complémentaires par répartition des journalistes : la direction, comme les syndicats qui s’apprêtent à signer un accord pour des retraites par capitalisation, auraient tort d’ignorer la signification du vote du 3 avril chez les journalistes.
Autres questions essentielles que nous défendrons au cours de ce mandat de deux ans : le respect des droits des pigistes ; l’arrêt de la perte de substance des rédactions, qui constituent le coeur de notre activité et garantissent la qualité de nos titres ; la fin des mutualisations ; la défense des contrats de travail, du droit d’auteur et de notre contrat d’entreprise, en particulier des 35 heures et de la prime d’ancienneté ; l’obtention d’augmentations de salaire collectives assurant le maintien du pouvoir d’achat.


Nous regrettons que la veille de l’élection ait été entachée par l’envoi à la quasi-totalité des salariés du groupe, via la newsletter du Comité d’entreprise, d’un texte du secrétaire du CE – par ailleurs candidat CFDT sur la liste de l’intersyndicale –, en contradiction avec la nécessaire impartialité de son rôle. La messagerie électronique a été utilisée à des fins de propagande électorale alors que les organisations syndicales n’y ont pas accès pour diffuser leurs communications. Cet acte déloyal visant à peser sur les résultats du scrutin aurait pu justifier un droit de réponse voire une demande d’annulation des élections mais nous avons choisi ne pas envenimer la situation.


Car, en cette année qui s’annonce difficile, le SNJ reste favorable à des actions communes avec les autres syndicats, aussi souvent que possible, dans le respect des positions de chacun. Face aux projets de la direction, il sera important de rester, tous ensemble, mobilisés et combatifs.

 

SNJ Bilan elections 23-04-2008.pdf

15:50 Publié dans Tract | Tags : représentants du personnel, élections, messagerie

04 avril 2008

Votez SNJ pour vous défendre et vous faire entendre

Votez SNJ 03-04-2008.pdf

Une seule priorité : la défense des salariés

Une seule priorite 03-04-2008.pdf

28 février 2008

Retraites complémentaires : pourquoi le SNJ ne signera pas

Le 6 mars prochain, lors du comité d’entreprise extraordinaire consacré au projet de retraites complémentaires par capitalisation des journalistes, le SNJ rendra un avis négatif. Cette réunion a été convoquée à la suite du CE du 22 février, où l’ordre du jour prévoyait l’ouverture d’une information-consultation, aussitôt suivie d’une demande d’avis des élus. Un simulacre de consultation contre lequel le SNJ a vivement protesté. D’autant que les 84 pages de documents n’avaient été transmis aux délégués que 48 heures avant la réunion.

Un changement opaque. Depuis trois ans, la direction n’a jamais communiqué sur la retraite par capitalisation. Et ce n’est pas à la lecture des procès-verbaux des CE que les salariés auront pu saisir les enjeux de cette question, dont le SNJ a été le seul à rendre compte. La direction aurait dû consulter les journalistes, par exemple au moyen d’un référendum, s’agissant d’un changement majeur les concernant, et eux seuls.

Une logique individualiste. Le SNJ rendra un avis négatif parce que dire oui à un système d’assurance privée, c’est choisir de cotiser pour soi, au lieu de cotiser au bénéfice de tous. A l’inverse de cette logique individualiste, le SNJ défend le régime par répartition, collectif, garanti par l’Etat et géré paritairement qui permet, en outre, de bénéficier de points de retraite pendant les périodes de chômage et de maladie, et favorise la solidarité entre les générations.

Des garanties dérisoires. La direction voudrait transformer les cotisants en « rentiers ». Elle a beau vanter le « capital garanti » – ce qui est la moindre des choses –, la garantie de l’Etat sur le système par répartition est plus sûre que celle, par exemple, d’une banque comme la Société générale qui a récemment frôlé la faillite. Quant aux gains supplémentaires promis, ils ne bénéficieront qu’aux journalistes effectuant toute leur carrière dans le groupe, ce qui est de plus en plus rare dans une profession où la précarité et la mobilité sont la règle. Et on voit mal l’intérêt de la capitalisation pour les débutants et pour les journalistes proches de la retraite, car le système d’épargne privée ne rapporte vraiment que sur le long terme.

Un choix risqué. De plus, la capitalisation est loin d’être pérenne : le contrat peut être dénoncé à tout moment par la direction ou les syndicats signataires. Une résiliation peut survenir en cas de changement d’actionnaire ou de cession.

Une capitalisation forcée. Enfin, la direction présente le recours à la capitalisation comme incontournable en raison de l’unification des cotisations sociales. En réalité, les caisses de retraites complémentaires (l’Arcco et l’Agirc) acceptent la double cotisation, et les organisations patronales la recommandent. Dans la quasi-totalité des entreprises de presse, les cotisations de retraite de la Sécurité sociale sont calculées sur 70 % du salaire – si les journalistes en sont chaque année d’accord –, et celles des retraites complémentaires sur la totalité de la rémunération.

Les journalistes n’ont rien à gagner avec la capitalisation, à l’inverse de GER qui continuera à réaliser des « économies » sur la masse salariale. On peut faire le pari que cette épargne obligatoire n’empêchera pas pour autant la politique d’austérité salariale et d’ajustement des effectifs de se poursuivre de plus belle...



Trois ans à rattraper

Depuis 2005, les journalistes de GER n’ont pas pu choisir de cotiser à 70 % ou à 100 % du salaire pour leur retraite, un choix individuel prévu par la loi, modifiable chaque année. La direction nous doit donc 3 ans de cotisations, une période où les journalistes n’ont pas cotisé à 100 % pour leurs pensions. Le SNJ soutiendra les salariés qui demanderont réparation de ce préjudice.


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Des réunions de DP sur la touche

En juin 2006, comme le demandait le SNJ, et conformément à la loi, les réunions de délégués du personnel sont devenues mensuelles et autonomes par rapport à celles du comité d’entreprise. Revirement lors du CE de novembre 2007, la direction annonce qu’elle convoquera la réunion des DP à la suite de celle du CE, pour éviter que les questions posées soient « redondantes avec les points abordés en CHSCT et en CE ». Autre raison invoquée : « Pratiquement aucune question » ne concernerait des cas individuels. En réalité, nous en avons compté 44 en deux ans. De plus, le champ d’intervention des DP s’étend aussi aux conditions de travail. Une convocation oubliée, des réponses transmises hors délai, et des questions restées sans réponse : les nouvelles réunions de DP, le 31 janvier, ont commencé par une entrave dont le SNJ a saisi l’inspection du travail.

La prime d’ancienneté menacée

La direction ne cesse de se plaindre du coût de la prime d’ancienneté de 3 %, versée tous les 3 ans. Le coup d’envoi de sa démolition par son annualisation et son intégration dans la négociation sur les augmentations collectives a été lancé lors du CE du 31 janvier (voir le compte-rendu). Le SNJ s’opposera à sa disparition. Il rappelle que les primes d’ancienneté prévues par les conventions collectives ne peuvent être démantelées par des négociations d’entreprise.

Intéressement piégé

Un intéressement devrait nous être versé au titre de 2007. Même si nous n’avons pas signé cet accord, nous n’allons pas snober cette prime, surtout au moment où les salaires font du surplace. Toutefois, rappelons le déséquilibre entre les bénéfices distribués à l’actionnaire (95 %, même s’ils retombent à 45 % après impôt, frais divers et provisions), et les 5 % allant aux salariés. Une prime dont la logique, poussée à bout, est inquiétante : pour améliorer la rentabilité, et donc l’intéressement, nous devrions nous féliciter des suppressions de postes et applaudir à l’austérité salariale...

 

Retraite complementaire SNJ 26-02-08.pdf