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12 mars 2009

Départs : le préavis vous est dû !

La direction a décidément beaucoup d'imagination. Pour sortir le groupe de ses difficultés, ça n'est pas flagrant. Mais pour soustraire le moindre euro aux salariés, aucun doute. Après avoir tenté de faire passer des licenciements pour des séparations transactionnelles (Départs : ne vous laissez pas abuser par la direction !), la direction laisse volontiers entendre à certains salariés sur le départ qu'ils ne feront pas leur préavis, mais en “oubliant” de leur préciser que ledit préavis ne serait pas payé !

Or, légalement, le préavis fait partie intégrante du contrat de travail : celui-ci ne se termine qu'à l'issue du préavis (légal) - et, bien entendu, la date prise en compte par les assurances chômage est en tous les cas la date de fin de préavis, qu'il ait été effectué ou pas.

Si la direction dispense le salarié d'effectuer son préavis, elle doit le lui notifier par écrit, et le préavis doit néanmoins être payé intégralement.

Lors du CE du 11 mars, la direction a précisé que tout préavis payé sera effectué. A contrario, le préavis non effectué ne sera pas payé. Encore aurait-il fallu l'indiquer clairement aux salariés sur le départ !

Les salariés doivent donc être conscients que s'ils renoncent à effectuer leur préavis, ils ne seront pas payés pour cette période (ni par l'entreprise, ni par l'assurance-chômage).

00:45 | Tags : économies, emploi

Un pompier pyromane

Lue dans Le Soir (9 mars 09), une tribune d'Amid Faljaoui, directeur général des magazines francophones du groupe Roularta (Le Vif-L'Express, Trends-Tendances, Cash, Sport Magazine…). Extraits.

Les rédacteurs en chef de la presse quotidienne belge [...] avec sagesse, [...] ont compris qu'un journal « peut être un contre-pouvoir mais il ne doit jamais devenir un pouvoir ». [...]

La crise actuelle est une crise de l'offre avant d'être une crise de la demande. Face au syndrome du déficit d'attention des jeunes et à leur consommation « libertine », face à la tyrannie du choix qu'impose le Net, face à la banalisation de l'information, il y a place pour une offre renouvelée et plus exigeante que par le passé. Notre valeur en tant que presse écrite passe par le triptyque « décrypter, distraire et rendre service ». Les gens ne veulent plus « savoir », ils savent déjà souvent avant nous, ils veulent donc surtout « comprendre ». Mais pour cela, une partie de la presse écrite doit aussi sortir de sa logique agencière.

En clair, prendre davantage la voie de la valeur ajoutée et ne pas succomber aux sirènes de l'info dépêches. Quant aux journalistes, je pense que la période actuelle est une période bénie car comme le disait Erik Orsenna, « nous sommes dans des métiers de vigilants, à un moment où le monde change ».

Face au « fast news » et à l'info-obésité, le journaliste compétent, sans œillères et à valeur ajoutée ne risque pas de se transformer en OS de l'information. Le monde a encore besoin de lui.

Comme le remarque un lecteur sur le site du Soir, “il est bien placé ce Amid Faljaoui [...]. N'est ce pas lui qui est, en partie, à la base du licenciement d'une partie de la rédaction du Vif récemment ?”

Voir Le Vif-L'Express : “Un journalisme mis au pas”, Purge au Vif.


00:19 Publié dans Presse | Tags : actionnaire, le vif, licenciement, emploi

10 mars 2009

Pas de licenciement contraint

Le délai pour être candidat au départ s'est clos le 28 février. Lors du CE du 6 mars, la direction a annoncé de 51 à 55 départs volontaires (faisant suite à près de 70 demandes). L'objectif de 51 étant atteint, aucun licenciement contraint ne devrait avoir lieu.

La direction s'était engagée à donner une réponse aux candidats au départ avant le 7 mars, mais le 9 plusieurs d'entre eux n'avaient toujours pas de nouvelles.

09:50 Publié dans Représentants du personnel | Tags : emploi, économies

Roularta remplace son directeur financier

Jean Pierre Dejaeghere, "CFO" de Roularta Media Group (RMG), a été remplacé par Jan Staelens, a fait savoir RMG.

09:43 | Tags : actionnaire, le vif

26 février 2009

Vous pouvez toujours mettre des jours sur votre CET

Interrogé par plusieurs salariés, le SNJ confirme que l'accord CET est toujours en vigueur, malgré sa dénonciation par la direction : il arrivera à échéance en 2010, aucun nouvel accord n'ayant été signé à ce jour.

03:03 | Tags : rtt

Départs : ne vous laissez pas abuser par la direction !

Récente lubbie de la direction : obtenir des candidats au départ qu'ils signent une “transaction”.

Les représentants du personnel, unanimes, ont fait savoir à la direction qu'ils s'opposaient à ce genre d' “arrangement”.

La direction a décidé de supprimer des emplois, c'est sa décision, qu'elle l'assume, à travers des licenciements en bonne et due forme. On n'a jamais vu, nulle part, qu'un Plan de sauvergarde de l'emploi (PSE) ne prenne pas la forme de licenciements économiques. Ce genre d' “accord” plongerait donc ceux qui s'y prêteraient dans l'insécurité juridique.

Pourtant, plusieurs salariés nous ont fait savoir que la DRH persistait à envisager une procédure “transactionnelle”.

Ne signez rien qui puisse s'apparenter à autre chose qu'à un licenciement économique.

02:41 | Tags : économies, emploi

14 février 2009

Avis négatif du CE aux suppressions d'emplois

Le Comité d’entreprise a achevé, vendredi 13 février, les deux informations-consultations sur le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) : l’une portait sur la réorganisation et les mesures d’économies présentées par la direction (les suppressions de postes), l’autre sur les mesures d’accompagnement du PSE (les indemnités, les modalités, etc.). Dans les deux cas, les élus ont rendu un avis négatif, retranscrits ci-dessous dans leur intégralité.

Le PSE est donc maintenant officiellement ouvert : pour vous informer concrètement de cette nouvelle étape et de ses conséquences, les élus Cfdt-Cgt et Snj invitent tous les salariés à participer, salle JJSS (6e étage), à une

Assemblée générale

lundi 16 février à 11 heures.

090213tractAG.pdf

11:52 Publié dans Tract intersyndical | Tags : emploi, ag, documentation, économies

04 février 2009

Conditions de départ : la négociation bat son plein

Dans le cadre du “Plan de sauvegarde de l'emploi”, parallèlement aux réunions de CE, les représentants des syndicats (SNJ, CFDT, CGT) rencontrent la direction pour discuter des modalités de départ. Des réunions se sont tenues les 28 janvier et 3 février, la prochaine doit se tenir vendredi 6 février au matin.

03 février 2009

Le Vif-L'Express : “Un journalisme mis au pas”

Lire sur le site de l'Association des Journalistes professionnels (AJP) “Un journalisme mis au pas”, tribune (“carte blanche”) signée par sept professeurs ou responsables d'écoles universitaires de journalisme en Communauté française de Belgique et par l'Association des Journalistes professionnels (AJP) belge, à propos du licenciement de quatre journalistes au Vif-L'Express.

Les virées de l'an neuf, par Pascale Gruber, Elisabeth Mertens, Isabelle Philippon, ex-journalistes au Vif/L'Express (lesoir.be , 2 février 2009)

Le Vif/L’Express : le travail reprend (lesoir.be , 27 janvier 2009)

21:44 Publié dans Presse | Tags : le vif, licenciement, actionnaire, emploi

01 février 2009

La direction ne veut pas entendre les experts

Le CE du 30 janvier a été essentiellement consacré à la présentation du rapport du cabinet comptable du CE (Syndex). Il ressort en substance de l'analyse de Syndex que la situation économique du groupe est certes très préoccupante, mais pas si catastrophique que la direction l'avance. Pour Syndex, certaines hypothèses retenues par la direction pour 2009 devraient être revues.

Evidemment, si les perspectives n'étaient pas aussi noires que la direction le dit, il serait légitime d'interroger l'ampleur du plan d'économies qu'elle propose, et notamment le nombre d'emplois à supprimer.

Mais la direction a refusé de discuter de toute hypothèse alternative. On a ainsi pu constater une fois de plus à quel point elle refuse de se remettre en cause.

Les élus ont refusé de rendre un avis lors de ce CE.

21:31 Publié dans Représentants du personnel | Tags : économies, emploi

27 janvier 2009

Tout GER en grève le jeudi 29 janvier!

51 suppressions de postes, 10 % des effectifs touchés dans tous les services et tous les titres du Groupe, la documentation démantelée, des mesures d’économie mettant en péril la qualité de nos publications et l’avenir de nos activités...

A la veille de la présentation, le 30 janvier en Comité d’entreprise, du rapport concernant la situation économique du Groupe Express-Roularta,

le SNJ de GER appelle à une journée de grève le jeudi 29 janvier

  • pour limiter les suppressions de postes ;
  • pour de véritables mesures de sauvegarde des emplois, ceux des partants comme ceux des restants, garantissant la formation, l’accompagnement et le reclassement de tous les salariés éventuellement licenciés ;
  • pour empêcher toute mobilité et tout volontariat contraints

– Malgré le flou de la direction sur ses projets de réorganisation, nous savons d’ores et déjà que les restants devront travailler encore davantage, dans des services réduits et désorganisés. Quant à la façon dont nous réussirons à faire correctement notre travail demain, la direction n’en dit pas un mot. Mais le sait-elle elle-même ?

– En décembre dernier, Roularta Media Group (RMG) a procédé à une augmentation de capital de 32 millions d’euros, provenant pour une grande part des bénéfices réalisés par nos activités. Ces 32 millions représentent près de dix fois la masse salariale (3,5 millions d’euros) que la direction veut économiser en 2009. Seulement 10 % de ces 32 millions d’euros permettraient de sauver les emplois menacés. Qu’attend
RMG, plutôt que de financer des indemnités de départ ?

– Nicolas Sarkozy vient d’annoncer le gel des tarifs postaux en 2009, ce qui diminuera de 0,5 million d’euros les charges de GER. Sans parler des subventions de l’Etat via l’augmentation des publicités gouvernementales dans la presse. Deux raisons de plus pour que le nombre des licenciements prévus soit sérieusement révisé à la baisse.

Le jeudi 29 janvier, cessons le travail toute la journée !

Lançons un avertissement clair à la direction : nous ne laisserons pas, sans réagir, le licenciement de 1 salarié sur 10 à GER. Une personne licenciée, c’est une personne de plus au chômage. Dans cette période économique difficile, les licenciements peuvent avoir de graves conséquences. Tout doit être tenté pour les empêcher.

Rendez-vous à 13 heures, devant les entrées du 23 et du 29, rue de Châteaudun, afin de rejoindre les salariés de GER et de L’Etudiant, qui se rendront à la manifestation nationale, place de la Bastille.

Au lendemain de cette journée, retrouvons-nous le vendredi 30 janvier en assemblée générale, à l’issue du Comité d’entreprise, pour décider des suites à donner à notre mouvement.

 

090127greve29.pdf

19:56 Publié dans Tract | Tags : grève, emploi

26 janvier 2009

Purge au Vif

"Le Vif", en grève, suscite l’émoi chez Roularta (La Libre, 24-25 janvier 09)

Tourmente sociale au « Vif » (Le Soir, 23 janvier 09)

Roularta coupe des têtes au “Vif” (La Libre, 23 janvier 09)

“Le Vif : la grève des journalistes se poursuit” (RTBF.be, 23 janvier 09).

Le Vif/L'Express en arrêt de travail (lesoir.be , 22 janvier 09)

“Le Vif/L'Express en arrêt de travail suite au licenciement de 3 journalistes” (RTL Info.be, 22 janvier 09).

“Le Vif licencie sa rédactrice en chef et trois journalistes” (RTBF.be, 22 janvier 09).

“Changement de rédaction en chef au Vif/L'Express” (levif.be, 22 janvier 09).

12:39 Publié dans Presse | Tags : actionnaire, le vif, emploi, grève, licenciement

25 janvier 2009

Documentation : l'improvisation

Le CE du 23 janvier a confirmé que la direction profite du Plan de sauvegarde de l’emploi pour mettre en pièces la doc, dont l’avenir semble bien compromis. Son projet, encore au stade de la « réflexion » est loin d’être abouti. En revanche, son obsession de réaliser des économies ne fait aucun doute. Pour justifier la diminution par deux des effectifs de la doc, les suppressions de postes des archivistes et de l’assistante, et transfert d’une partie des documentalistes sur le Web (voir Non à la casse de la doc !), une note de la direction qualifie la documentation de « surdimentionnée ». Elle est bien la seule à faire ce constat. Aveu de la direction au cours du CE : la doc induit surtout des « frais généraux trop importants », dont les coûts sont répartis entre les titres du groupe.

Preuve de l’improvisation en cours : il est demandé aux documentalistes d’aller s’inspirer des méthodes de travail et d’organisation de la concurrence, en France comme à l’étranger… Un travail d’audit qui aurait du être mené bien avant mais qui, de toutes façons, aurait donné pour résultat ce à quoi nous assistons : une doc « resserrée » avec moins de références.

La direction se justifie en expliquant que les groupes de presse diminuent leurs effectifs. « Les autres sont en avance sur la réduction des équipes », explique-t-elle, le plus sérieusement du monde. Une infernale logique de moins-disant économique.

Son projet est dores et déjà voué à l’échec : tout en affirmant vouloir conserver la qualité qui a fait la réputation de la documentation de GER, les effectifs et les moyens sont drastiquement réduits. Exemple : les sources « rares et sûres », indispensable au travail des rédactions, seront divisées par deux. Les dossiers importants et complexes seront moins bien traités. D’ailleurs la doc n’assure plus de « recherches simples », effectuées désormais par les rédacteurs sur l’Intranet et sur le Web, via les moteurs de recherche.

Autre aberration : 5 salariés que la direction souhaite « convaincus », motivés et compétents, iront rejoindre les sites du groupe. « Travailler pour les journalistes et les internautes, c’est le même métier », affirme-t-elle. Leur profil de poste reste encore à définir et les projets de produits Premium (payants) pour les internautes ne sont pas encore finalisés.

Et qu’arrivera-t-il en cas d’échec de cette stratégie ? la direction n’en parle pas. De même, elle affirme que les progrès dus à l’informatique et à l’automatisation des tâches permettent de se passer des archivistes effectuant la découpe numérique et d’une assistante. Une grande partie de ces tâches sera donc transférée aux restants dont la charge de travail va encore s’alourdir… Les élus ont d’ailleurs demandé que l’on sauve les postes des archivistes en leur proposant d’effectuer le « déquarckage » des pages parues, avant leur transfert sur le Web, un travail que la fabrication peine à assurer, par manque de personnel.

La seconde partie de la discussion a porté sur certaines mesures envisagées par la direction dans le cadre du Plan de sauvegarde de l’emploi. La cessation progressive d’activité, évoquée au précédent CE n’existe plus. Enfin, mauvaise nouvelle : la direction n’a pas l’intention de financer des mesures de type FNE destinées aux préretraités, que l’Etat ne prend plus en charge. Mais est-ce vraiment étonnant ?

18 janvier 2009

CET : le SNJ ne bradera pas sa signature

En comité restreint, la direction a relancé les discussions sur le Compte épargne temps (CET) sur la base des propositions qu’elle avait formulées au cours de la négociation 35 heures. Elle présente le gel du CET comme une mesure indispensable pour réduire de 500 000 euros la masse salariale de GER, prévoyant même sa disparition dans ses prévisions budgétaires 2009. Si le CET n’est pas gelé, menace-t-elle, d’autres postes pourraient être supprimés en plus des 51 prévus. Le SNJ refuse ce chantage. La direction avait dénoncé le Compte épargne temps le 6 octobre dernier. Celui s’applique donc encore jusqu’en janvier 2010. La direction propose sa fin immédiate sans autre contrepartie que la possibilité de transférer une partie des jours de CET dans un Perco… qui n’existe pas et n’a pas encore été négocié. Au moment où l’on parle de réduction de la masse salariale, la perspective d’un Perco est totalement surréaliste. Le SNJ n’en veut pas car celui-ci bénéficierait surtout aux plus hauts salaires dont les retraites privées seraient subventionnées par un abondement de l’entreprise.

Notre position reste inchangée (voir "Pas un jour de RTT ne doit être bradé"). Nous sommes prêts à apposer notre signature au bas d’un accord sur le gel immédiat du CET à condition que la direction renonce à ses projets concernant la diminution du nombre de jours de RTT, un accord dénoncé le 16 décembre dernier. D’autant plus que lors d’un Plan de sauvegarde de l’emploi, l’employeur peut prévoir des mesures de réduction ou d’aménagement de la durée du travail afin de limiter les suppressions de postes. Une disposition sur laquelle le groupe a fait l’impasse.

23:01 Publié dans Négociation | Tags : rtt, négociation, retraite, pee, perco

17 janvier 2009

On ne fait pas baisser la température en cassant le thermomètre

Lors du Comité d’entreprise du 16 janvier, la direction a d’abord vivement critiqué les « informations négatives » parues dans Le Monde (daté 16 janvier) sur le Groupe Express Roularta, alors que L’Express, L’Entreprise et L’Expansion lancent une nouvelle formule. Le SNJ n'a fait aucun commentaire, ne souhaitant pas prêter le flanc à cette tentative d'intimidation et d'entrave au droit d'expression des syndicats sur les orientations, y compris éditoriales, de la direction. Qui fait le plus de contre-publicité au groupe si ce n’est la direction elle-même en ayant programmé 51 suppressions d'emploi ?

Les élus du CE ont passé en revue les différentes mesures du Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) pouvant bénéficier aux salariés les plus âgés, et qui devraient faire l’objet d’un memento pratique : convention de reclassement personnalisé, convention de préretraite totale du FNE, préretraite progressive, passage au temps partiel, etc. A l’issue du CE, la direction a fait savoir aux délégués syndicaux qu’elle ne souhaitait pas la mise en place d’un congé de reclassement (le contrat de travail du salarié licencié est suspendu et pas interrompu pendant 4 à 9 mois avant de basculer dans le dispositif Assedic), dont elle prendrait en charge une grande partie, préférant la solution de la Convention de reclassement personnalisée, moins coûteuse pour l’entreprise et plus simple et plus rapide à mettre en place.

Un point reste en suspens : le montant et la durée d’indemnisation des personnes licenciées ne sera connu qu’une fois la nouvelle convention Unedic ratifiée par les syndicats (elle sera alors applicable au 1er janvier 2009), sauf si, en attendant, le gouvernement décide de proroger l’ancienne convention.

Concernant les bonifications de départ, la direction propose désormais 6 mois d’indemnités supplémentaires pour les plus de 55 ans. Toutefois, elle entend plafonner le montant des bonifications des 12 salariés de l’entreprise bénéficiant d’accords améliorant leurs indemnités (accord Presse quotidienne nationale et accord Express de 1982).

La direction confirme également qu’elle versera 3 000 euros de prime pour ceux qui se déclareront partants très rapidement. Elle a aussi convenu que les pigistes réguliers seraient bien concernés par les mesures prévues par le PSE.

Rappelons que les indemnités et primes de licenciement sont non fiscalisées et non soumises aux charges sociales (sauf la CSG et la CRDS).

Les élus ont demandé que les personnes licenciées bénéficient de la mutuelle pendant les 12 mois suivant le licenciement, et du versement par l’entreprise des points de retraite complémentaire au même taux que les salariés en poste pendant la durée de l’indemnisation des Assedic.

Enfin, ils ont demandé des précisions concernant le projet de restructuration de la documentation. Ils s’interrogent sur sa viabilité, son mode de financement, l’avenir des salariés restants, et les conséquences sur la qualité du travail des rédactions. Des questions qui seront de nouveau abordée lors du prochain CE, le 23 février.